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Spiritualité - Page 416

  • Liturgie : une interview de l’abbé Claude Barthe

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    Sur  le site de« Correspondance européenne » :

    2013.11.28_abbe_Barthe_s.jpgLe 3e pèlerinage Summorum Pontificum s’est déroulé à Rome du 23 au 26 octobre derniers,  et la messe  Pontificale célébrée par le cardinal Raymond Burke, préfet de la Signature Apostolique, dans la Basilique Saint-Pierre, en présence de plus de 300 prêtres et 2 000 pèlerins venus du monde entier, en a été l’événement le plus important. Correspondance européenne a interviewé l’abbé Claude Barthe, aumônier du pèlerinage.

     « - Quel est le but du pèlerinage Summorum Pontificum et que se propose-t-il ?

    Ce pèlerinage a pour but de conduire au Tombeau de saint Pierre des prêtres diocésains ou membres de communautés traditionnelles, des religieux, des séminaristes de toutes provenances, des fidèles, qui pratiquent paisiblement dans le monde la liturgie traditionnelle grâce au Motu Proprio Summorum Pontificum. Des communautés, des groupes divers sont représentées, mais chaque clerc ou laïc qui y participe le fait à titre personnel. Cela permet plus de liberté et de souplesse, et cela permet aussi, je tiens à le souligner, que des fidèles et prêtres appartenant à la Fraternité Saint-Pie-X puissent être présents paisiblement. J’ajoute que, de même que toute messe est célébrée pro vivis et pro defunctis, dans un pèlerinage comme celui-là la prière pour les défunts importe : nous faisons mémoire de ceux qui nous ont précédé en œuvrant pour la renaissance de la liturgie traditionnelle.

    Pas plus qu’en France le Pèlerinage annuel à Chartres de la liturgie traditionnelle, ce Pèlerinage à Rome n’est une « manifestation ». C’est un acte de piété, un moment de prière et d’imploration. Mais parmi d’autres initiatives (je pense aux congrès Summorum Pontificum organisés par le P. Vincenzo M. Nuaraà des messes à la Basilique Saint-Pierre, à des pèlerinages comme ceux d’Una Voce), dans une Église visible, ce pèlerinage manifeste visiblement, l’existence et la présence de la messe traditionnelle, toujours jeune et vivante, à Rome même, auprès de Pierre.

     - Après la renonciation de Benoît XVI et avec l’élection du pape François peut-on parler d’une importance historique du Summorum Pontificum et de son actualité?

    Il est fort possible que Summorum Pontificum du pape Benoît XVI apparaisse un jour comme le principal acte de son pontificat, celui qui en qualifiera et synthétisera toute la portée. Toutes choses égales, il a la valeur réelle et symbolique d’Humanæ vitæ, qui montrait que, malgré les grandes secousses consécutives au Concile, l’Église gardait un cap identique du point de vue moral. Summorum Pontificum, d’une autre manière, a montré que l’Eglise romaine n’avait nullement abandonné son antique liturgie. « Deux documents pontificaux ont eu un impact sur ma vie, a écrit Mgr Gullickson, nonce en Urkraine : le premier est Humanæ vitæ, publié par Paul VI ; l’autre est Summorum Pontificum, de Benoît XVI ».

    Ces deux axes, celui de la morale et celui de la liturgie pourraient bien être décisifs dans les évolutions contrastées qui s’amorcent sous nos yeux. D’autant qu’on peut constater que ces documents ont de fait correspondu à deux milieux de réception qui se recoupent assez largement : un milieu de familles, généralement nombreuses et pratiquantes, observant fidèlement la morale conjugale, et un milieu cultivant une liturgie traditionnelle ou très classique. Milieux qui forment un catholicisme jeune, vivant, qui semble, certes, numériquement minoritaire, mais qui pèse considérablement dans un corps ecclésial qui s’exténue de plus en plus. C’est patent dans le domaine des vocations.

    On peut d’ailleurs observer qu’après Benoît XVI la liturgie traditionnelle continue sa remontée : de nombreux fidèles tout simples, des prêtres, des séminaristes, des religieux découvrent aujourd’hui encore sa richesse spirituelle et liturgique, l’exceptionnelle pédagogie de la foi qu’elle représente et le ferment missionnaire qu’elle porte. L’acte de Benoît XVI a consolidé juridiquement – c’est son immense mérite – un mouvement préexistant, qui continue et va continuer.

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  • Bruxelles : Action Toussaint 2014

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    De la Lettre d'Information de catho-bruxelles.be :

    Novembre 2014
    Eglise catholique à Bruxelles - Action Toussaint 2014

    Présence et prière dans les cimetières et sur le Web

     

    Madame, Monsieur,

    Chères amies, chers amis,

    Le 1er novembre, les catholiques du monde entier célèbrent la fête de la Toussaint. Cette fête de tous les saints est dédiée à ceux et celles qui sont retournés auprès du Père, et sont entrés dans sa paix. Qu’il s’agisse des saints reconnus et vénérés durant l’année, ou des saints anonymes que compte chaque famille. Pour les croyants, la Toussaint représente une fête vivante et joyeuse, qui nous invite à placer notre espérance au-delà des limites de la mort physique. C’est un acte de foi, qui permet traditionnellement aux familles de consacrer une place spéciale à ses défunts. Ceci, de manière plus particulière le 2 novembre, ‘Jour des morts’, puisqu’il représente une journée de prière pour les défunts.  


    A la Toussaint, on visite les tombes des proches, on partage un repas, on fleurit le colombier : mille et un gestes qui nous permettent d’entretenir la mémoire de ceux qui nous ont aimés, et que nous continuons à aimer.

     

    Une présence dans les cimetières

    Depuis plusieurs années, l’Eglise de Bruxelles accompagne discrètement ceux qui se rendent dans les cimetières de la ville. Cette année encore, un accueil sera organisé dans divers cimetières, les 1er et 2 novembre prochains. Ce sera l’occasion d’y recevoir un carton de prière (bilingue) que les familles pourront lire devant la tombe. Ici et là, un prêtre se tiendra à disposition des personnes qui souhaitent un temps d’écoute ou la bénédiction d’une tombe.

    Très pratiquement, l’accueil sera organisé cette année dans les cimetières de Molenbeek-Saint-Jean, Uccle, Woluwe-Saint-Lambert, Wezembeek-Oppem, Kraainem, Anderlecht, Jette et Watermael-Boitsfort. Vous trouverez en pièce jointe le détail des différentes permanences.  Davantage de renseignements ici.

    … et sur le Web

     

    Tôt ou tard, nous sommes tous confrontés au deuil et à sa douloureuse traversée. Epuisement, chagrin, souffrance, colère et solitude prennent à la gorge. Le blog Deuil et Espérance est un espace de paix et de liberté, un espace de reconstruction de sens comme une main tendue, dans l’anonymat et le plus grand respect. Il est ouvert à toutes celles et ceux qui à la fois cherchent des espaces de réflexion, de recul, par rapport à une situation qui les dépasse, et aussi à qui souhaite avoir des réponses sur « l’après »… Un blog qui ne cache pas son identité catholique, mais souhaite d’abord rejoindre l’humanité souffrante avant d’étaler ses dogmes.  www.deuiletesperance.blogspot.be

  • L'Evangile du mariage selon Philippe Barbarin

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    (Zenit.org) "L'Evangile du mariage", par le cardinal Barbarin

    (Inauguration de l'Année académique de l'Institut Jean-Paul II)

    "Il s’agit de donner écho et de rendre audible, dans le contexte social et médiatique dans lequel nous vivons aujourd’hui, un message sur le mariage. Livrer une parole de vérité, comme un fondement anthropologique majeur qui demeurera toujours, malgré les méandres de l’histoire, les modes ou les initiatives des gouvernements", explique le cardinal Barbarin.

    Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, et participant du récent synode sur la famille, a inauguré l'Année académique de l'Institut Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille, ce 28 octobre 2014, à l'Université pontificale du Latran. Il a expliqué la signification de l'expression "Evangile du mariage" aussi à la lumière des manifestations de 2012 et 2013. "Les trois axiomes (...) - pas de famille sans enfants, pas d’enfants sans parents et pas de parents sans alliance - offrent un beau résumé de notre foi. Ils découlent de la première ligne du Credo : nous croyons en un Dieu qui est Père, créateur et qui garde toujours la création entière dans sa main (c’est le sens exact de Pantocrator, imparfaitement traduit par « tout-puissant »). Ses enfants ne risquent donc pas de se trouver abandonnés, mais surtout, ils sont invités à entrer dans le déploiement de cette famille puisqu’ils ont été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu", explique l'archevêque de Lyon.

    Il rappelle aussi ce "principe simple qui est, pour moi, un élément essentiel de toute la catéchèse biblique et sacramentelle : dans la Bible, tout est nuptial". "N’est-il pas aisé, demande-t-il, de montrer que « l’Evangile du mariage » est la clé de compréhension du dessein divin ? Tout nous parle de mariage, depuis le moment de l’Incarnation."

    Au seuil de l'Année de la vie consacrée, il souligne aussi que "l'on devrait expliquer que toutes les vocations se comprennent  à partir de l’Alliance et qu’elles se vivent toutes dans la logique de l’Alliance, les unes pour le vivre, les autres pour en témoigner", car "à leur manière, les vocations religieuses  et le célibat consacré témoignent aussi de la grandeur du mariage".

    Il rappelle cette confidence du pape François: "Lors du Consistoire de février 2014, François nous a raconté l’histoire du choix du thème des synodes de cette année et de l’an prochain : « J’y ai vu la main de Dieu », a-t-il affirmé. "

    Il évoque aussi la confiance dans l'intercession de sainte Thérèse de Lisieux qui a promis de "passer son Ciel à faire du bien sur la terre". Et il exhorte à s'engager aussi de façon décisive dans la prière.

    Voici le texte intégral de cette réflexion passionnante qui "nous sera une référence tout au long de l'année", a déclaré le Recteur de l'Institut, Mgr Livio Melina.

    A.B.

    Conférence du card. Barbarin :

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  • Madeleine Delbrêl : un autre catholicisme social à l’époque des « prêtres-ouvriers »

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    Madeleine Delbrêl (1904-1964) naît dans une famille indifférente à la religion. À l'âge de dix-sept ans, sa profession d'athéisme est radicale et profonde mais, en trois ans, suite à la rencontre d'un groupe d'amis chrétiens et à l'entrée chez les dominicains du garçon qu'elle aimait, elle prend en considération la possibilité de Dieu. Cette démarche, qu'elle fonde sur la prière et la réflexion aboutit à la foi vers l'âge de vingt ans.

    Assistante sociale très active, elle s'installe avec quelques amies et travaille dans la banlieue ouvrière, à Ivry-sur-Seine, seule municipalité communiste de France en 1933. Elle se confronte alors avec l'athéisme marxiste, n'hésitant pas, à contre-courant, à annoncer l'Évangile.

    Elle fonde une communauté de jeunes femmes qui se sont nommées « la Charité », avant d'être connues comme « Équipes Madeleine Delbrêl ». Il s'agit « d'y être le Christ » et non « d'y travailler pour le Christ ». La méthode ? rencontrer les gens où ils vivent, devenir leur ami, les recevoir chez soi, s'entraider.

    En matière de travail social, elle rappelle la nécessité de développer des actions collectives en vue de faire évoluer les politiques sociales. Elle écrira en 1937 :

    « Il est peut-être plus touchant de visiter, dans sa journée, cinq ou dix familles nombreuses, de leur obtenir à grand renfort de démarches tel ou tel secours ; il serait sans doute moins touchant mais plus utile, de préparer le chemin à tel texte légal qui améliorerait l’état familial de toutes les familles nombreuses connues ou inconnues de nous »

    Quelques mois avant sa mort , en 1964, elle disait encore : « J'ai été et je reste éblouie par Dieu.»

    Une future bienheureuse ? Nul ne le sait pour le moment. C'est en tout cas à Madeleine Delbrêl, cette haute figure du paysage et de l'histoire catholique de l'Eglise de France que La foi prise au mot (KTO) a décidé de s'intéresser cette fois-ci. A l'occasion du cinquantième anniversaire du décès de cette figure si attachante du catholicisme français 1964), deux invités viennent parler de sa vie, tous deux auteurs d'une nouvelle biographie sur celle qui fut assistante sociale en milieu communiste : le père Gilles François, vicaire épiscopal de Créteil et postulateur de la cause en béatification de Madeleine Delbrêl, et le père Bernard Pitaud, prêtre de Saint-Sulpice, professeur émérite de spiritualité à l'Institut catholique de Paris. Quelle fut donc la vie de cette femme mystique ? Qu'a-t-elle fait qui mérite ainsi de l'élever sur les autels ? Regards croisés de deux spécialistes sur une femme de plus en plus connue en France et même au-delà.

     

    JPSC

  • D'après le pape, la famille chrétienne et le mariage n'ont jamais été attaqués comme aujourd'hui

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    De l'Osservatore Romano :

    Le Pape recommande au mouvement de Schönstatt accompagnement et proximité avec les familles

    Il y a besoin d’une pastorale « corps à corps » – c’est-à-dire « un chemin ensemble, dans la proximité et dans l’accompagnement de chacun » – parce que « la famille chrétienne et le mariage n’ont jamais été attaqués comme aujourd’hui ». C’est ce qu’a affirmé le Pape François au cours de la rencontre avec huit mille membres du mouvement de Schönstatt, qui s’est déroulée ce matin, samedi 25 octobre, dans la Salle Paul VI.

    En répondant de manière improvisée en espagnol à cinq questions, le Pape a à nouveau affronté le thème de la famille qui a caractérisé le récent synode des évêques. « Combien de familles – a-t-il constaté – sont blessées, combien de mariages sont finis, combien de relativisme y a-t-il dans le sacrement du mariage, du point de vue sociologique et des valeurs humaines ». Alors les discours ou les déclarations de principe ne sont pas suffisants ; il faut en revanche « perdre du temps » avec les personnes, comme l’a fait Jésus. Et surtout il faut préparer les fiancés, qui confondent le sacrement avec le rite et tombent dans la « culture du provisoire » en oubliant le « pour toujours ». En outre il ne faut pas négliger les enfants, premières victimes des séparations des parents. Bref, il s’agit d’ « accompagner sans faire de prosélytisme. Une parole aujourd’hui, une action demain, pour faire prendre conscience aux jeunes ».

    Parmi les autres thèmes affrontés par le Pape, celui de la pédagogie qui a comme modèle d’éducatrice la Vierge : celle, ainsi qu’il l’a définie, « qui sait faire d’une étable d’animaux la maison de Jésus ». Sans son aide – a-t-il averti – l’Eglise serait un orphelinat. En parlant ensuite aux nouvelles générations, François a relancé l’importance du témoignage. Surtout, il a indiqué le trinôme « oraison, prière, mission ». Parce que, a-t-il dit, une Eglise qui ne sort pas se transforme en une élite réservée uniquement à de petits groupes.

    Répondant ensuite à une question sur la foi personnelle, l’Evêque de Rome a réaffirmé la nécessité de s’abandonner à Dieu dans la prière. Il faut prier avec courage, a-t-il recommandé, parce que parfois nous sommes faibles ; et pour ce faire il faut regarder les choses non pas depuis le centre, mais depuis la périphérie, parce qu’ainsi la vérité se perçoit mieux.

    Enfin, sur la nécessité du renouvellement de l’Eglise il a demandé avant tout la sainteté. Que l’on obtient – a-t-il expliqué – avec la liberté de l’esprit, en sachant que le centre est toujours Jésus, tandis que l’apôtre est simplement un serviteur.

  • Benoît XVI au pèlerinage Summorum Pontificum : « Je suis spirituellement avec vous »

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    SP Pilgrimage.jpgLes « supporters » de la liturgie romaine traditionnelle sont en pèlerinage à Rome ce week-end. Ils ont reçu du pape émérite Benoît XVI un message d’encouragement très appuyé et chaleureux. Lu samedi sur le site « riposte catholique » :

    « Le 3ème pèlerinage Summorum Pontificum à Rome, qui a commencé jeudi soir, dans la paroisse de la Trinité des Pèlerins, a trouvé son sommet aujourd’hui, à la Basilique Saint-Pierre, avec un Pontifical célébré par le cardinal Raymond Burke (encore) Préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique.

    Une très longue file de clercs et de fidèles est partie de la Basilique Saint-Laurent in blogger-image-222331893.jpgDamaso, à côté de la Chancellerie Apostolique, s’est engagée dans les rues de Rome, a traversé le Tibre sur le Pont Saint-Ange, a remonté enfin la via de la Conciliation pour entrer dans la Basilique par la grande porte au chant du Credo. Le tout pour la joie des Romains, des pèlerins-photographes, et, il est vrai, pour la pénitence des automobilistes…

    2 000 fidèles, 300 prêtres au moins (de nombreux prêtres en clergyman dans la foule), ont participé à la messe pontificale en l’honneur de la Sainte Vierge, avec la présence du cardinal William Levada, ancien Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, de Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, et d’autres prélats. La liturgie a été rehaussée par les chants du propre et du kyriale, assurés par le Pontifical North American College, le séminaire américain de Rome.

    L’émotion a été maximale lorsque le cardinal Burke, visiblement fatigué par les labeurs des éprouvantes semaines précédentes, mais parlant avec une voix particulièrement ferme, a célébré dans son homélie l’œuvre de Benoît XVI pour la liturgie, la place éminente du « magistère » du culte divin et spécialement de la liturgie selon la forme extraordinaire.

    L’importance du nombre de clercs souvent jeunes, prêtres, religieux et séminaristes, notamment des séminaristes romains, avait créé l’étonnement lors des derniers pèlerinages, mais était cette fois plus notable encore. Visiblement, était là, en chair et en os, ce phénomène que tout le monde observe : celui de l’intérêt que le jeune clergé porte à la messe traditionnelle, et qui est une des raisons de la renaissance de la liturgie antique de l’Église romaine.

    Dimanche, en la solennité du Christ-Roi, le cardinal Walter Brandmüller présidera pontificalement une messe en la Basilique Saint-Benoît, à Nurcie, et Mgr François Bacqué, nonce apostolique, célèbrera, à Rome, la messe pontificale en la paroisse de la Trinité des Pèlerins.

    Lors de la messe à Saint-Pierre, Mgr Pozzo a lu un message du Secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, transmettant la bénédiction apostolique du Pape François, au cardinal Burke, aux prêtres et fidèles présents, leur souhaitant « un élan renouvelé pour le témoignage du message immuable de la foi chrétienne ». À la grande joie des fidèles, dont il a fallu contenir les applaudissements, il a lu aussi un message du Pape émérite Benoît XVI adressé au délégué général du Cœtus Internationalis Summorum Pontificum, Guiseppe Cappocia, exprimant sa grande joie de savoir que la messe selon l’usage ancien se développait aujourd’hui, notamment avec des jeunes fidèles, grâce, a-t-il souligné, à « de bons cardinaux », et disant aux pèlerins : « Je suis spirituellement avec vous ».

    Ref. Benoît XVI au pèlerinage Summorum Pontificum : « Je suis spirituellement avec vous»

    Le blog du « suisse romain » (abbé Rimaz) reproduit les termes mêmes choisis par Benoît XVI : « Je suis très heureux que l’usus antiquus vive maintenant dans la pleine paix de l’Eglise, même chez les jeunes, soutenue et célébrée par de grands cardinaux. Spirituellement je serai avec vous. Mon état de “moine cloîtré” ne me permet pas une présence à l’extérieur. Je ne sors de ma clôture que dans des cas particuliers, invité personnellement par le Pape. »

    JPSC

  • Le plus grand commandement (30e dimanche du T.O.)

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    L'Evangile de ce dimanche (Mt, chap. 22, vv. 34-40)

    Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l'un d'entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l'épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu'il y a dans l'Écriture - dans la Loi et les Prophètes - dépend de ces deux commandements. »

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (homelies.fr - archive 2008)

    Pharisiens et sadducéens se relaient pour harceler Jésus de questions pièges. Les pharisiens ont ouvert le feu : ils ont essayé de compromettre Jésus sur le terrain politique avec la demande concernant le tribut redevable à César (Mt 22, 15-22). Mis en échec ils se sont retirés et ont laissé la place aux sadducéens. Ceux-ci ont tenté de démontrer que la doctrine de la résurrection soutenue par Notre-Seigneur est absurde ; leur argumentation s’appuyait sur le cas de figure de six frères épousant successivement la femme de leur frère défunt pour lui assurer une descendance (Mt 22, 23-33). Le rappel des conditions de vie dans le Royaume les a obligés eux aussi à battre en retraite.

    Devenus plus prudents, « les pharisiens se réunirent » et par la voix d’un légiste, ils tendent un piège bien plus subtil. Il était de tradition que les Maîtres résument les prescriptions de la Loi autour d’un commandement central d’où tous les autres sont sensés procéder et auquel ils devraient ramener. Cette synthèse originale caractérisait l’enseignement de chaque Rabbi. L’exercice n’était pas facile car les quelques sentences retenues devaient proposer une synthèse fidèle de l’essentiel de la Thora. Le « grand commandement » auquel se réfèrent les pharisiens est donc celui qui pour Jésus s’impose de manière absolue et autour duquel il entend construire sa doctrine. Ces messieurs espèrent bien sûr que la réponse du Rabbi sera insuffisante et qu’ils auront ainsi matière pour mettre en doute son orthodoxie.

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  • Témoignage : la Passion de saint Jean Paul II

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    Du « sportif de Dieu » au « serviteur souffrant » jusqu’au bout à la face d’un monde qui réclamait sa « démission », quel pape nous a le plus convaincu ? Pour moi, s'il fallait choisir, le choix serait vite fait. Le témoignage apostolique du second me paraît bien plus  « efficace » que toutes les aptitudes physiques et intellectuelles attribuées au premier par le Cardinal Marty au « Parc des Princes » à Paris en 1980.

    Sur le site « aleteia », Philippe Oswald revient sur la Passion de Jean-Paul II, figure exemplaire de Jésus crucifié pour notre temps.  Sans être un intime du saint pape, il a eu la grâce de l’approcher en diverses circonstances au long de ses presque 27 ans de règne :

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    Témoignage : la Passion de saint Jean Paul II

    Sans être un intime du saint pape, j’ai eu la grâce de l’approcher en diverses circonstances au long de ses presque 27 ans de règne. J’ai rencontré le « sportif de Dieu » et le serviteur souffrant.

    Avoir connu un saint, se souvenir de sa voix, de ses paroles, de son contact, c’est une grâce plus fréquente qu’on ne se l’imagine. Evidemment, quand celui-ci était un pape, et sans doute le plus célèbre des successeurs de saint Pierre, on risque moins de passer à côté.

    Le « sportif de Dieu »

    En cette première fête liturgique de saint Jean Paul II, canonisé par le pape François le 27 avril dernier, quels sont mes souvenirs les plus marquants ? Son élection, bien sûr, si surprenante, enthousiasmante, le premier pape slave, un polonais, un héros bravant le rideau de fer et lançant au monde entier : « N'ayez pas peur ! », mais c'était devant la télévision... Ensuite, sans intermédiaire, sa première visite apostolique en France, du 30 mai au 2 juin 1980. Il était alors rayonnant de force et de santé, et le cardinal Marty l’avait présenté aux jeunes réunis au Parc des princes comme « le sportif de Dieu ». Privilège de journaliste, je le voyais de près pour la première fois à l’UNESCO : quelle prestance, quel éclat, quel rayonnement émanait de cet homme en blanc  qui nous consolait d’avoir perdu ses deux prédécesseurs de maladie au cours de l’été 1978. Un pape pouvait donc être jeune et en pleine forme !

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  • A votre agenda! Concert de Noël à la Cathédrale de Liège, le samedi 13 décembre à 16 heures

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    « Gloria »

    Avec le Chœur Universitaire de Liège

    et le Choeur de Chambre "Praeludium"

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  • Congo : Prix Sakharov pour le "Docteur miracle"

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    L’hôpital de Panzi (un quartier d’Ibanda, la commune –mère de Bukavu), créé par le gynécologue congolais Denis Mukwege,  a permis de « réparer » les corps mutilés de 40000 victimes de violences sexuelles en RDC. Information de Solène Tadié sur le site « aleteia »

    « Celui que ses patientes appellent « docteur miracle » vient de se voir décerner le prix du Parlement européen « pour la liberté de penser ». C’est en effet son combat auprès des femmes victimes de violences sexuelles en temps de guerre qui a retenu toute l’attention du jury, dont le vote fut unanime. Denis Mukwege a fait ses études en France, mais a par la suite tenu à regagner son pays d’origine, déchiré depuis de nombreuses années par les conflits de la région du Kivu, où le viol est utilisé comme arme de destruction massive (cf Aleteia).

    Il y a quinze ans, ce fils de pasteur aujourd’hui âgé de 59 ans a fondé l’hôpital de Panzi à Bukavu, sa ville natale. C’est là qu’il prend la mesure de l’atrocité du quotidien des femmes dont on mutile les organes génitaux, dans le but de détruire le fort symbole sociétal de la mère, anéantissant ainsi des communautés entières pour plusieurs générations. Le premier cas qu’il eut à soigner à l’ouverture de son établissement en 1999 fut une femme à qui on avait introduit une arme dans l’appareil génital et fait feu, lui détruisant au passage tout le bassin.

     « Depuis quinze ans, je suis témoin d'atrocités de masse commises sur le corps des femmes et contre les femmes et je ne peux pas rester les bras croisés, car notre humanité commune nous invite à prendre soin les uns des autres. Au début, je pensais qu’il s’agissait d’une barbarie passagère, puis j’ai compris que c’était permanent et qu’il fallait le dénoncer », déclarait-il au micro de France Inter en 2013, lors d’un passage à Paris pour recevoir le prix de la fondation Chirac « pour la prévention des conflits ».

    Son hôpital, qui prend en charge gratuitement 3500 femmes chaque année, assure auprès de ces dernières un suivi complet, aussi bien physique que psychologique, et même parfois juridique.

    Le Dr Mukwege s’est fait au fil des années le porte-voix international de la cause de ces femmes, en dénonçant notamment la totale impunité dans laquelle les agresseurs commettent leurs forfaits. Une vocation qui a bien failli lui coûter la vie en 2012 : des hommes armés se sont introduits chez lui un soir d’octobre pour l’assassiner, abattant à bout portant le gardien de sa maison. Il fut secouru in extremis par des habitants du quartier.

    Après un exil de quelques mois en Belgique, il revint à la demande pressante de ses patientes. Il ne renoncera pas et il l’a fait savoir aux milliers de personnes venues l’accueillir à son retour à Bukavu. Il est rentré, dit-il, pour « dire non aux violences sexuelles ». Il a depuis mis la communauté internationale en garde contre le nouveau fléau du viol d’enfants et de bébés. Ce père de cinq enfants est également responsable d'une église locale. Pour lui, la guérison n’est pas « concevable sans la participation de Dieu ». Le prix Sakharov « pour la liberté de penser » s’accompagne d’une récompense de 50 000 euros. Le prix lui sera remis à Strasbourg le 26 novembre prochain.

     Ref. Prix Sakharov : le combat héroïque du "Docteur miracle"

     JPSC

    Le mercredi 15 octobre dernier, le Dr Mukwege était aussi au Rotary d’Ath qui lui a remis un chèque important auquel se sont ajoutées les recettes de la soirée.

    Bande annonce du film documentaire consacré à son action par Thierry Michel (RTBF): 

    Docteur Denis Mukwege, au coeur de la violence... par Le_Soir

  • Encore deux ordinations pour la Fraternité des Saints-Apôtres à Bruxelles

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    Ce samedi 25 octobre à 16h30, en l’église Sainte-Catherine de Bruxelles, Monseigneur André-Joseph Léonard ordonnera prêtre Frère Paul Chavanat et diacre Frère Grégory Kienlen, tous deux membres de la Fraternité des Saints Apôtres . Venez nombreux pour encourager ces deux nouvelles vies qui se consacrent entièrement au Christ et à sa Mère par le sacerdoce ! Et priez intensément pour eux, afin que l’Amour soit leur seul raison de vivre !

    Références :

     Site officiel de l'église Sainte-Catherine

    Site de la Fraternité des Saints Apôtres

     Les horaires de l'église Sainte-Catherine

    JPSC

  • Monseigneur Léonard au Synode pour la famille

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    JPSC