Homélie de Sévérien de Gabala (+ vers 400) (source)
Homélie sur le lavement des pieds, publiée par A. wenger, dans Revue des Études byzantines, 1967, pp. 227-229.
Le monde visible proclame la bonté de Dieu, mais rien ne la proclame aussi clairement que la venue de Dieu parmi les hommes. Ainsi, celui qui était dans la condition de Dieu a pris la condition de serviteur. Il n'a pas rabaissé sa dignité, mais magnifié son amour pour les hommes. Et le mystère redoutable qui s'accomplit aujourd'hui nous fait voir les conséquences de cet abaissement. Mais de quel événement faisons-nous mémoire aujourd'hui? Le Sauveur a lavé les pieds de ses disciples. <>
Vraiment, en assumant tous les traits de notre humanité, le Maître de l'univers a revêtu la condition de serviteur, et il l'a fait d'une manière très caractéristique de l'action de Dieu dans l'Incarnation, lorsqu'il se leva de table (cf. Jn 13,4). Celui qui pourvoit à la subsistance de tous les êtres sous le ciel était assis à table parmi ses Apôtres, le Maître parmi les esclaves, la source de la sagesse parmi les ignorants, le Verbe parmi des hommes sans instruction, l'auteur de la sagesse parmi des illettrés. Celui qui donne à tous leur nourriture prenait sa nourriture à la même table que ses disciples, et celui qui procure la subsistance à l'univers recevait lui-même sa subsistance.
Et il ne se contenta pas de faire à ses serviteurs l'immense faveur de se mettre à table avec eux. Pierre, Matthieu et Philippe, hommes de cette terre, étaient à table avec lui: Michel, Gabriel et toute l'armée des anges se tenaient à ses côtés. Combien cela est admirable! Les anges se tenaient près de lui avec crainte, les disciples étaient à table avec lui dans la plus grande familiarité.
Et cette merveille ne lui suffit pas, mais, dit l'évangile, il se leva de table. Celui qui est drapé du manteau de la lumière (Ps 103,2) était revêtu d'un manteau; celui qui ceint le ciel de nuées se noua un linge à la ceinture; celui qui fait couler l'eau des lacs et des fleuves versa de l'eau dans un bassin. Lui, devant qui tout s'agenouille aux cieux, sur terre et dans l'abîme, lava, à genoux, les pieds de ses disciples.
Le Seigneur de l'univers lava les pieds de ses disciples. Il n'offensa pas sa dignité, mais montra son immense amour pour les hommes. Pourtant, quelque immense que fût cet amour, Pierre n'oublia pas la majesté du Seigneur. Aussi bien, l'homme que son ardeur portait toujours à croire, fut également prompt à reconnaître l'exacte vérité. Les autres disciples, non par indifférence mais par crainte, laissèrent le Seigneur leur laver les pieds, et ne trouvèrent rien à redire. Mais le respect empêcha Pierre de le laisser faire, et il dit: Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds! Tu ne me laveras pas les pieds; non, jamais! (Jn 13,8).
Pierre parla avec beaucoup de rudesse. Il jugeait bien, mais, ignorant la façon dont Dieu agit, c'est par esprit de foi qu'il refusa; puis il obéit de bon coeur. Vraiment, le fidèle chrétien doit se comporter ainsi; il ne doit pas s'obstiner dans ses décisions, mais céder à la volonté de Dieu. Car, si Pierre a exprimé son opinion d'une manière tout humaine, il s'est repenti par amour de Dieu.
Quand le Sauveur constata la résistance tenace de son âme, résistance plus forte que n'importe quelle enclume, il lui dit: Amen, je te le dis: Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi (Jn 13,8). Considère attentivement combien l'affaire était grave, et comment le Sauveur brisa la résistance de Pierre. Se montrant plus rude que lui, il le rabroua d'un ton cassant; il exclut Pierre de sa compagnie pour faire triompher la volonté de Dieu sur l'obstination humaine.
Dès lors, Pierre, l'homme bon et admirable, prompt à exprimer son opinion, fut également prompt à se repentir. Ayant senti la dureté des paroles qui lui étaient adressées, il se montra absolu dans son repentir, et dit: Pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête (Jn 13,9). Purifie-moi tout entier, lave-moi complètement, afin que je puisse dire aussi avec David: Lave-moi, je serai blanc plus que neige (Ps 50,9). Mais le Sauveur lui répondit: Celui qui vient de se baigner n'a besoin que de se laver les pieds (Jn 13,10).
Et pourquoi leur a-t-il lavé uniquement les pieds? C'est en raison des voyages que devaient faire les Apôtres. En lavant leurs pieds, non seulement il les a nettoyés, mais il a encore affermi les pas des saints. Cette belle ablution des pieds, Isaïe l'avait vue bien des siècles auparavant. Sachant qu'elle n'était pas une ablution humaine mais une divine purification, il avait proclamé d'une voix éclatante: Qu'ils sont beaux, les pieds des messagers de la bonne nouvelle, des messagers de paix (Is 52,7)! Le Sauveur a touché leurs pieds, faits de limon, pour les rendre forts, car ils devaient parcourir toute la terre qui est sous le ciel.
Prière
Dieu qu'il est juste d'aimer par-dessus tout, multiplie en nous les dons de ta grâce; dans la mort de ton Fils, tu nous fais espérer ce que nous croyons; accorde-nous, par sa résurrection, d'atteindre ce que nous espérons. Par Jésus Christ.
Spiritualité - Page 443
-
Le lavement des pieds ou quand Dieu s'abaisse
-
A la Dernière Cène, Jésus institue l’Eucharistie et l’Ordre
LA SEMAINE SAINTE ET
LA FÊTE DE PÂQUES 2014
A L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT
Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
Liturgies traditionnelles
Plain-chant, motets classiques, orgue et violoncelle
JEUDI SAINT 17 avril à 20h00
Messe de la dernière Cène, chantée en grégorien. Antiennes mozarabe et ambrosienne. Hymne « Pange Lingua ». Translation des Saintes-Espèces au Reposoir. Adoration et bénédiction du Saint-Sacrement. «Tantum ergo » liégeois. Orgue et violoncelle.
Le saint sacrifice était primitivement célébré trois fois en ce premier jour du triduum pascal. La première messe était celle de la réconciliation des pénitents ; la deuxième, celle de la célébration des saintes huiles et de la consécration du saint Chrême ; la troisième enfin commémorait l’anniversaire de la dernière Cène au cours de laquelle Jésus institua l’Eucharistie et l’Ordre.
Cette grande célébration du jeudi-saint exalte donc le mystère de la présence réelle du Seigneur sous les espèces consacrées et la grandeur du sacerdoce ministériel qui lui est intimement lié.
Pendant le Gloria, les cloches se font entendre une dernière fois avant d’entrer dans le grand deuil du Seigneur.
Comme le saint sacrifice ne se célèbre pas le vendredi saint, c’est ce jeudi que l’on consacre les hosties pour la communion du lendemain. Les fidèles qui viennent de revivre l’institution du mystère de Foi en prolongent la solennité par l’adoration de la sainte Réserve au reposoir.
Renseignements : tél. + 32 (0)4.344.10.89 Courriel sursumcorda@skynet.be
Site web, cliquez ici : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com
In Cena Domini« J'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir ! » (Lc 22, 15). Par ces mots, Jésus a ouvert la célébration de son dernier banquet et de l'institution de la sainte Eucharistie. Jésus est allé au devant de cette heure, en la désirant. Au fond de lui-même, il a attendu ce moment où il se donnerait lui-même aux siens sous les espèces du pain et du vin. Il a attendu ce moment qui aurait dû être en quelque sorte les véritables noces messianiques : la transformation des dons de cette terre et le fait de devenir un avec les siens, pour les transformer et inaugurer ainsi la transformation du monde. Dans le désir de Jésus, nous pouvons reconnaître le désir de Dieu lui-même - son amour pour les hommes, pour sa création, un amour en attente
∂
Et nous, le désirons-nous vraiment ? Nous sentons-nous poussés intérieurement à le rencontrer ? Désirons-nous ardemment sa proximité, devenir un avec lui, don qu'il nous fait dans la sainte Eucharistie ? Ou bien sommes-nous indifférents, distraits, remplis d'autres choses ? D'après les paraboles de Jésus sur les banquets, nous savons qu'il connaît la réalité des places restées vides, la réponse négative, le désintérêt pour lui et pour sa proximité. Les places vides au banquet nuptial du Seigneur, avec ou sans excuses, sont pour nous, depuis longtemps désormais, non pas une parabole, mais une réalité présente, précisément dans ces pays auxquels il avait manifesté sa proximité particulière.
Jésus savait aussi que des invités seraient venus, oui, mais sans être revêtus de l'habit nuptial - sans la joie de sa proximité, suivant seulement une habitude, et avec une tout autre orientation de leur vie. Saint Grégoire le Grand, dans une de ses homélies, se demandait : quel genre de personnes sont celles qui viennent sans habit nuptial ? En quoi consiste cet habit et comment l'acquiert-on ? Sa réponse est : ceux qui ont été appelés et viennent ont en quelque sorte la foi. C'est la foi qui leur ouvre la porte. Mais il leur manque l'habit nuptial de l'amour. Celui qui ne vit pas la foi en tant qu'amour n'est pas préparé pour les noces et il est jeté dehors. La communion eucharistique requiert la foi, mais la foi requiert l'amour, autrement elle est morte aussi comme foi.
∂
Durant son dernier banquet, Jésus a surtout prié. Matthieu, Marc et Luc utilisent deux mots pour décrire la prière de Jésus au moment central de la Cène : « eucharistesas » et « eulogesas » - « remercier » et « bénir ». Le mouvement ascendant du remerciement et celui descendant de la bénédiction vont ensemble. Les paroles de la transsubstantiation font partie de cette prière de Jésus. Ce sont des paroles de prière. Jésus transforme sa Passion en prière, en offrande au Père pour les hommes. Cette transformation de sa souffrance en amour possède une force transformante pour les dons dans lesquels, à présent, il se donne lui-même. Il nous les donne afin que nous-mêmes et le monde soyons transformés. Le but véritable et dernier de la transformation eucharistique c'est notre transformation elle-même dans la communion avec le Christ. L'Eucharistie vise l'homme nouveau, le monde nouveau tel qu'il peut naître uniquement à partir de Dieu à travers l'œuvre du Serviteur de Dieu.
∂
Avec l'Eucharistie naît l'Église. Nous tous nous mangeons le même pain, nous recevons le même corps du Seigneur, ce qui signifie qu'Il ouvre chacun de nous, au-delà de lui-même. Il nous rend tous un. L'Eucharistie est le mystère de la proximité et de la communion intimes de chacun avec le Seigneur. Et, en même temps, elle est l'union visible de tous. L'Eucharistie est Sacrement de l'unité. Elle parvient jusque dans le mystère trinitaire, et elle crée ainsi, en même temps, l'unité visible. Disons-le encore une fois : elle est la rencontre très personnelle avec le Seigneur et, toutefois, elle n'est jamais seulement un acte individuel de dévotion. Nous la célébrons nécessairement tous ensemble.
∂
« J'ai ardemment désiré manger cette Pâque avec vous ». Seigneur, tu nous désires, tu me désires. Tu désires te donner toi-même à nous dans la sainte Eucharistie, t'unir à nous. Seigneur, suscite aussi en nous le désir de toi. Renforce-nous dans l'unité avec toi et entre nous. Donne à ton Église l'unité, afin que le monde croie. Amen.
Benoît XVI (jeudi-saint 2011, extraits)
-
Le pape aux séminaristes : il n'y a pas de place pour la médiocrité
(VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu les séminaristes de la communauté du Collège pontifical Léonien d'Anagni (Italie), auxquels il a recommandé d'être attentifs à ne pas tomber dans l'erreur de croire qu'ils se préparent à une profession, pour devenir des fonctionnaires d'une entreprise ou d'un organisme bureaucratique. "Vous êtes en train de devenir des pasteurs à l'image de Jésus Bon Pasteur -a-t-il dit- pour être comme lui au milieu de son troupeau, pour nourrir ses brebis. Face à cette vocation, nous pouvons répondre comme la Vierge Marie à l'ange: Comment cela est-il possible?... Devenir des bons pasteurs à l'image de Jésus est une chose trop grande, et nous sommes si petits... Oui, il est vrai que cela est trop grand. Mais il ne s'agit pas de notre œuvre mais de l'œuvre de l'Esprit Saint avec notre collaboration... Ce n'est pas moi qui vit mais le Christ qui vit en moi", a ajouté le Pape en rappelant par cette phrase que c'est seulement ainsi que l'on peut être diacres et prêtres dans l'Eglise. "Si vous n'êtes pas disposés à suivre cette route, parces attitudes et ces expériences, il vaut mieux que vous ayez le courage de chercher une autre route. Il existe de nombreuses manières, dans l'Eglise, de rendre un témoignage chrétien". Avant de conclure, le Saint-Père les a invités à réfléchir àce sujet et a souligné qu'à la suite ministérielle de Jésus Christ, il n'y a pas de place pour la médiocrité qui conduit toujours à se servir du peuple saint de Dieu à son avantage".
-
Qui suis-je devant Jésus qui souffre ?
VIS - Le Pape François a initié Place Saint-Pierre les cérémonies de la Semaine Sainte avec la procession des Rameaux suivie de la messe et de la Passion. La cérémonie a commencé par la bénédiction des rameaux d'olivier et les plames disposés sur le côté de l'obélisque de la place et portés en procession jusqu'à l'entrée de la basilique. Des jeunes de Rome et d'autres diocèses y ont participé à l'occasion de la XXIX Journée mondiale de la Jeunesse, dont le thème cette année est: Heureux les pauvres en esprit car le Royaume des cieux est à eux. Dans son homélie, le Pape a posé la question: Qui suis-je, devant Jésus qui entre en fête à Jérusalem?... Qui suis-je, devant Jésus qui souffre? "Cette semaine -a-t-il dit- commence par la procession festive avec les rameaux d’olivier: tout le peuple accueille Jésus. Les enfants, les jeunes gens chantent, louent Jésus. Mais cette semaine avance dans le mystère de la mort de Jésus et de sa résurrection. Nous avons écouté la Passion du Seigneur. Il sera bon de nous poser seulement une question: qui suis-je? Qui suis-je, devant mon Seigneur? Qui suis-je, devant Jésus qui entre en fête à Jérusalem? Suis-je capable d’exprimer ma joie, de le louer? Ou est-ce que je prends de la distance? Qui suis-je, devant Jésus qui souffre?... Nous avons entendu beaucoup de noms, beaucoup de noms. Le groupe des dirigeants, quelques prêtres, quelques pharisiens, quelques maîtres de la loi, qui avaient décidé de le tuer. Ils attendaient l’opportunité de le prendre. Suis-je comme l’un d’eux? Nous avons entendu aussi un autre nom: Judas. Trente pièces de monnaie. Suis-je comme Judas?... Les disciples qui ne comprenaient rien, qui s’endormaient alors que le Seigneur souffrait. Ma vie est-elle endormie? Ou suis-je comme les disciples, qui ne comprenaient pas ce qu’était trahir Jésus? Comme cet autre disciple qui voulait tout résoudre par l’épée. Suis-je comme lui? Suis-je comme Judas, qui fait semblant d’aimer et embrasse le Maître pour le livrer, pour le trahir. Suis-je un traître? Suis-je comme ces dirigeants qui en hâte font un tribunal et cherchent de faux témoins. Suis-je comme eux? Et quand je fais ces choses, si je les fais, est-ce que je crois que par là je sauve le peuple? Suis-je comme Pilate? Quand je vois que la situation est difficile, dois-je me lave les mains si je ne sais pas assumer ma responsabilité et je laisse condamner ou je condamne les personnes? Suis-je comme cette foule qui ne savait pas bien si elle était dans une réunion religieuse, dans un jugement ou dans un cirque, et choisit Barrabas? Pour eux c’est la même chose: c’était plus divertissant, pour humilier Jésus. Suis-je comme les soldats qui frappent le Seigneur, lui enlèvent ses vêtements, l’insultent, se divertissent par l’humiliation du Seigneur? Suis-je comme le Cyrénéen qui revenait du travail, fatigué, mais qui a eu la bonne volonté d’aider le Seigneur à porter la croix? Suis-je comme ceux qui passaient devant la croix et se moquaient de Jésus: Il était si courageux! Qu’il descende de la croix et nous croirons en lui! Se moquer de Jésus… Suis-je comme ces femmes courageuses, et comme la Maman de Jésus, qui étaient là et souffraient en silence? Suis-je comme Joseph, le disciple caché, qui porte le corps de Jésus avec amour, pour lui donner une sépulture? Suis-je comme les deux Marie qui demeurent devant le sépulcre pleurant, priant? Suis-je comme ces chefs qui le lendemain sont allés chez Pilate pour dire: Regarde ce que celui-ci disait, qu’il ressusciterait. Qu’il n’y ait pas une autre tromperie!, et ils bloquent la vie, ils bloquent le sépulcre pour défendre la doctrine, pour que la vie ne sorte pas? Où est mon cœur? A laquelle de ces personnes je ressemble? Que cette question nous accompagne durant toute la semaine.
-
Vendredi saint – Chemin de croix dans les rues de Liège, 3° édition
Vendredi 18 avril, est la date du vendredi saint : mémoire pour les chrétiens de la mort de Jésus sur la croix, deux jours avant sa résurrection à Pâques. La « Pastorale Urbaine », qui organise diverses animations pour les catholiques de Liège, organise pour la troisième année consécutive, un chemin de croix dans les rues de la ville. Chapeauté par les doyens des deux rives de la ville (Rive-droite, doyen Jean-Pierre Pire et rive-gauche, doyen Eric de Beukelaer), il sera présidé pour la première fois par le nouvel évêque de Liège, Mgr Jean-Pierre DELVILLE. Le chemin de croix partira à 18h de l’église Saint-Pholien pour arriver à 19h20 en la collégiale S. Jacques (la Cathédrale est en travaux). Les marcheurs suivront symboliquement une grande croix, porteront des cierges et avanceront en chantant au rythme lent des tambours. L’événement s’adresse à un large public. Chacun peut librement y participer: Liégeois ou non, jeune ou aîné, croyant ou peu, pratiquant ou pas. Le chemin de croix est une prière par les pieds. C’est un message d’amour universel qui s’adresse bien au-delà des habitués des églises. La Pastorale Urbaine remercie l’administration communale et les forces de police. Grâce à leur aimable collaboration, pareille démarche s’organise dans d’excellentes conditions.
Ensuite : Les participants au chemin de croix seront invités à prolonger leur démarche en participant à l’office du vendredi saint présidé par l’évêque à 19h30 à la collégiale S. Jacques. Comme le Vendredi Saint est le jour par excellence pour reconnaître notre imperfection humaine, au terme de l’office celles et ceux qui souhaitent pourront recevoir le sacrement du pardon (la confession).
Concrètement : RDV à Saint-Pholien le vendredi 18 avril à partir de 17h30. Chemin de croix dans les rues de Liège entre 18h à 19h25. Pour ceux qui le souhaitent : office à Saint-Jacques de 19h30 à 20h45, suivi d’un temps libre pour les confessions jusque 21h15.
Contact : Pour la Pastorale Urbaine –Doyen Eric de Beukelaer, e.debeukelaer@catho.be GSM: +32(0)474.35.90.27
Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, Spiritualité, Témoignages 0 commentaire -
Ne soyons pas naïfs, prévient le pape : le diable existe même au XXIe siècle !
Le diable existe, il ne faut pas être naïf, avertit le pape
(Zenit.org) Anita Bourdin
Le diable existe, même au XXIe s. : nous ne devons pas être naïfs !, a expliqué le pape François dans son homélie de la messe de 7 h du vendredi 11 avril, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe du Vatican.
« Nous sommes tous tentés, a expliqué le pape, parce que la loi de la vie spirituelle, notre vie chrétienne, est une lutte : une lutte. Parce que le prince de ce monde – le diable – ne veut pas de notre sainteté, ne veut pas que nous suivions le Christ. Quelqu’un parmi vous, peut-être, je ne sais pas, pourrait dire : ‘Mais, Père, vous êtes vraiment vieux : parler du diable au XXIe siècle !’ Mais, vous savez, le diable existe ! Le diable existe. Même au XXIe siècle ! Et nous ne devons pas être naïfs ! Nous devons apprendre de l’Évangile comment faire pour lutter contre lui ».
Le pape indique le modèle du Christ Jésus : « La vie de Jésus a été une lutte. Il est venu vaincre le mal, vaincre le prince de ce monde, vaincre le démon » : le démon, « a souvent tenté Jésus et Jésus a éprouvé dans sa vie les tentations » et « les persécutions ». Les baptisés, « nous qui voulons suivre Jésus », « nous devons bien connaître cette vérité », a insisté le pape.
« Nous aussi nous sommes tentés, a-t-il expliqué, nous aussi nous faisons l’objet des attaques du démon, parce que l’esprit du mal ne veut pas de notre sainteté, il ne veut pas de notre témoignage chrétien, il ne veut pas que nous soyons disciples de Jésus. Et comment fait l’esprit du mal pour nous éloigner de la route de Jésus, avec ses tentations ? »
Le pape décrit les « trois caractéristiques » de ce qu’on pourrait appeler, après Lewis, la « tactique du diable » : « Les tentations du démon ont trois caractéristiques et nous devons les connaître pour ne pas tomber dans le piège. Comment fait le démon pour nous éloigner de la route de Jésus ? La tentation commence légèrement, mais elle grandit : elle grandit toujours. Deuxièmement, elle grandit et en contamine un autre, elle se transmet à un autre, elle cherche à être communautaire. Et finalement, pour tranquilliser l’âme, elle se justifie. Elle grandit, elle contamine et elle se justifie ».
La tentation est séduisante !
La première tentation de Jésus, « ressemble presque à une séduction », a commenté le pape : le diable dit à Jésus de se jeter du haut du Temple pour que, suggère-t-il, « tous disent : ‘C’est le Messie !’ ».
Avec Adam et Ève, même tentation : « C’est la séduction ». Le diable « parle presque comme s’il était un maître spirituel », explique le pape : et « quand on repousse » la tentation, « elle grandit : elle grandit et elle revient encore plus fort ».
Jésus, « le dit dans l’Évangile de Luc : quand le démon est repoussé, il tourne en rond à la recherche d’autres compagnons et il revient avec cette bande », a rappelé le pape : et donc, la tentation « grandit aussi en impliquant les autres ». C’est ce qui « s’est passé avec Jésus » : « le démon implique » ses ennemis, et ce qui « ressemblait à un filet d’eau, un petit filet d’eau, tranquille, devient une marée ».
La tentation « grandit et elle contamine », a repris le pape, et finalement, elle se justifie » : quand Jésus prêche dans la synagogue, aussitôt ses ennemis le rabaissent en disant : « Mais celui-ci est le fils de Joseph, le charpentier, le fils de Marie ! Jamais allé à l’université ! Mais avec quelle autorité parle-t-il ? Il n’a pas étudié ! ». Progressivement, a expliqué le pape François, la tentation « a impliqué tout le monde contre Jésus », et le point le plus élevé, « le plus fort de la justification, c’est celui du grand prêtre » qui dit: ‘Ne savez-vous pas qu’il vaut mieux qu’un seul homme meure’ pour sauver ‘le peuple’ ? »
Arrêter à temps le la tentation
Le pape est passé aux exemples pour actualiser cette page de l’Evangile : « Nous avons une tentation qui grandit : elle grandit et contamine les autres. Pensons au bavardage, par exemple ; j’éprouve un peu d’envie à l’égard de telle personne, de telle autre et, au début, j’ai l’envie seulement dedans, et on a besoin de la partager et on va dire à une autre personne : ‘Mais tu as vu cette personne ?’… et elle cherche à grandir et à contaminer quelqu’un d’autre, et un autre… Mais ça, c’est le mécanisme des commérages et nous avons tous été tentés par les commérages ! Ce n’est peut-être pas le cas de l’un d’entre vous, s’il est saint, mais moi aussi j’ai été tenté par les commérages ! C’est une tentation quotidienne, celle-là. Mais ça commence comme cela, en douceur, comme un filet d’eau. Cela grandit par contagion, et à la fin on se justifie. »
C’est pourquoi le pape a recommandé la vigilance « quand, dans notre cœur, nous sentons quelque chose qui va finir par détruire » les personnes : « soyons attentifs parce que si nous n’arrêtons pas à temps ce filet d’eau, quand il grandira et contaminera, ce sera une marée telle qu’elle ne fera que nous pousser à nous justifier du mal, comme ces personnes qui se sont justifiées » en affirmant qu’il « vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple ».
Avec une traduction d'Hélène Ginabat
-
Ce dimanche à Liège : messes des rameaux en grégorien
Le 13 avril, dimanche des Rameaux: à l'église du Saint Sacrement, Boulevard d'Avroy, 132 à Liège (liturgies traditionnelles et chants grégoriens).
09h45 : bénédiction du buis, distribution et procession avec l'hymne célèbre « Gloria Laus » ( Théodulfe d'Orléans † en 841) suivies de la grand’messe chantée en grégorien (latin, missel de 1962) et de la psalmodie de la Passion selon saint Matthieu. Motets classiques et orgue.
11h15 : bénédiction et distribution du buis bénit suivies de la messe en français (missel de 1970). Lecture de la Passion selon saint Matthieu. Chants grégoriens, violoncelle et orgue.
Plus de renseignements http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com
Entendre et voir l'hymne "Gloria Laus":
Lien permanent Catégories : Actualité, Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, liturgie, Spiritualité 0 commentaire -
Le pape fustige le narcissisme intellectuel
Sur le site web de Radio-Vatican :
« Le Pape François a rencontré jeudi 10 avril 2014, la Communauté de l'Université pontificale Grégorienne et instituts associés c’est-à-dire, l’Institut Biblique Pontifical et l’Institut Pontifical Oriental, ils étaient 5000 personnes. Ces trois institutions pontificales sont gérées par la compagnie de Jésus.
Le Pape François les a exhortés à regarder « l’avenir avec créativité et imagination, cherchant à avoir une vision globale de la situation et des défis actuels et un mode partagé de les affronter, en trouvant des voies nouvelles. »
Ces trois institutions ne sont pas des « machines pour produire des théologiens ou des philosophes, ce sont des communautés où l’on grandit en famille, qui font des étudiants, des personnes capables de construire l’humanité, de transmettre la vérité dans une dimension humaine. » Le théologien qui se complait dans sa pensée complète et fermée est un médiocre. Le bon théologien et le bon philosophe ont une pensée incomplète, toujours ouverte au maius de Dieu et de la vérité ».
“Le théologien qui ne prie pas et n’adore pas Dieu finit perdu dans le plus écœurant narcissisme“, a assuré le Pape. Et d’ajouter: “c’est une maladie ecclésiale qui fait tant de mal“. Il faut une vraie herméneutique évangélique pour mieux comprendre la vie, le monde, les hommes, a assuré François, et non une synthèse“. Pour le Pape, il faut associer dans les instituts un passé et un présent. “Il y a les racines de la foi: les mémoires des apôtres et des martyrs, a rappelé François, et il y a ‘l’aujourd’hui’ ecclésial, il y a le chemin actuel de cette Eglise qui préside à la charité, au service de l’unité et de l’universalité“.Réf : Le Pape rencontre la communauté de l’Université pontificale Grégorienne et des instituts associés
Et on se souvient aussi du mot de Bernanos : « je tiens l’intellectuel moderne pour le dernier des imbéciles jusqu’à ce qu’il ait fourni la preuve du contraire ». JPSC
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Enseignement - Education, Foi, Spiritualité 0 commentaire -
Semaine Sainte et Pâques 2014 à l'église du Saint-Sacrement à Liège
LA SEMAINE SAINTE
ET
LA FÊTE DE PÂQUES 2014
A L’EGLISE DU SAINT-SACREMENT
Boulevard d’Avroy, 132 à Liège
Liturgies traditionnelles
chants grégoriens, ambrosiens et mozarabes, motets classiques
Le 13 avril Dimanche des Rameaux
09h45 : bénédiction du buis, distribution et procession suivies de la grand’messe chantée en grégorien (latin, missel de 1962). Propre de la messe "Domine, ne longe". Kyriale XVII. Psalmodie de la Passion selon saint Matthieu. Motets classiques et orgue.
11h15 : bénédiction et distribution du buis bénit suivies de la messe en français (missel de 1970). Lecture de la Passion selon saint Matthieu. Chants grégoriens, violoncelle et orgue.
Le 15 avril : Mardi-Saint
De 17h00 à 19h00 : confessions pascales et adoration du Saint-Sacrement exposé. Vêpres grégoriennes à 17h00, chapelet à 18h00, salut et bénédiction finale à 18h45.
Le 17 avril : Jeudi-Saint
20h00 : messe de la dernière Cène (missel de 1970). Chants français, grégoriens, ambrosiens et mozarabes. Translation des Saintes-Espèces au Reposoir. Hymne « Pange lingua ». Adoration et bénédiction du Saint-Sacrement. «Tantum ergo » liégeois.
Le 18 avril : Vendredi-Saint
15h00 : Chemin de la Croix : méditation (abbés Cl. Germeau et A. Arimont) des quatorze stations. Chants grégoriens : hymne « Crux fidelis », antiennes « Adoramus Te » et « Salvator mundi ».
Le 19 avril : Samedi-Saint
20h00 : vigile pascale et messe de la Résurrection (français, missel de 1970)
Liturgie de la lumière (bénédiction du feu nouveau, procession des cierges, chant de l’ « Exultet », Lectures et Liturgie de l’eau (bénédiction de l’eau, renouvellement des promesses de baptême, aspersion et bénédiction des fidèles). Eucharistie, suivie du chant des Laudes.
Chants grégoriens : litanie des saints, antienne « vidi aquam »,Kyriale et triple alleluia de Pâques avec son antienne. Psalmodie du psaume 150: laudate Dominum.
Le 20 avril : Dimanche de Pâques
10h00 : grand’messe du jour de Pâques (latin, missel de 1962) chantée en grégorien. Kyriale « Lux et Origo ». Propre de la messe « Resurrexi ». Hymne « Lapis revolutus est ». Motets classiques et orgue.
11h15 : messe du jour de Pâques (français, missel de 1970). Chants français, grégoriens, violoncelle et orgue. Après la communion , hymne « O filii et filiae ».
Renseignements : tél. + 32(0)4.344.10.89 Courriel sursumcorda@skynet.be
Site web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com
Regard sur la croix et la gloire
Le regard porté sur le Christ ressuscité tout comme le regard porté sur le Christ en croix, nous incitent à penser : " le mal est ce qui n'aurait pas dû être ". Semblablement, le regard porté sur le Christ en gloire nous invite à penser que le mal n'est pas lié métaphysiquement à la finitude de l'existence humaine.
∂
Le regard porté sur le Christ glorifié nous enseigne plutôt, à mon sens, que le mal n'est pas lié à la finitude, puisque nous contemplons en Jésus glorifié une nature humaine qui reste toujours marquée par la finitude ; nous ne sommes ni des anges, ni des éléphants, ni des tulipes, nous sommes une nature humaine circonscrite, déterminée, nous ne sommes pas n'importe quoi, et Jésus ressuscité n'a pas perdu les contours qui déterminent la nature humaine. Et pourtant " le Christ ressuscité ne meurt plus, la mort n'a plus sur lui aucun pouvoir ", c'est une humanité qui n'est plus infectée par le mal. Ce regard nous enseigne, me semble-t-il, la contingence du mal : le mal est ce qui aurait dû ne pas être, ce qui, espérons le, ne sera plus. A partir du Christ en gloire, nous espérons être délivrés du mal. Je sais que le problème demeure, il est lancinant, du mal qui semble irrécupérable, celui de Satan, celui des anges mauvais, celui des damnés ; mais nous espérons et nous prions chaque jour pour être libérés du mal, nous espérons un ciel nouveau, une terre nouvelle où il n'y aura plus ni pleurs, ni cris, ni deuil, ni mort, parce que l'ancien monde s'en sera allé. Donc, la contingence du mal laisse place à l'espérance eschatologique d'un univers réconcilié ; et, dans l'autre direction, la contingence du mal permet de penser - pourquoi pas ? - une existence humaine et un monde originellement intègre.
∂
Actuellement, la théologie manque de perspectives eschatologiques et cosmiques, et elle manque d'audace également dans la manière d'aborder le drame du mal. Or, tout ce que la théologie écarte de son regard, de son champ de vision est, pour le meilleur et le plus souvent pour le pire, récupéré par d'autres visions du monde. Quand les théologiens ne parlent plus du destin de l'individu au delà de la mort, qui va en parler sinon les spirites, les voyants et les adeptes des sciences occultes ?
∂
Dans ma vie de prêtre et de philosophe, théologien (tout cela avec beaucoup de guillemets), ce fut l'éblouissement quand il m'a été donné de mieux saisir, grâce, notamment, à Hans-Urs von Balthazar qu'avec la résurrection de Jésus a commencé un univers nouveau et que cet univers existe.
On perçoit aussitôt qu'il y a différents champs dans la profondeur du réel ; ce que nous expérimentons actuellement du réel n'est qu'une mince pellicule...
Comme disait Newman, le monde que nous percevons est la frange inférieure de la parure des anges, une formule poétique, sans doute, mais hautement significative: il y a une profondeur du réel que nous ne soupçonnons pas.
Je dois dire que cette appréhension du monde nouveau existant depuis Pâques réellement m'a aidé à accueillir avec prudence, mais quand même avec sympathie, toute une série de réalités dont la théologie généralement ne parle pas ou parle de manière gênée, par exemple le miracle.∂
Est-ce que le miracle n'est pas une petite échappée, un petit clin d'œil adressé à l'ancien monde, comme dirait l'Apocalypse, par le nouveau ?
Les apparitions - je sais bien qu'il faut du discernement pour voir celles qui sont authentiques et celles qui ne sont que des créations purement humaines - les apparitions, celles qui sont reconnues, et celles qui peuvent encore l'être, ne sont-elles pas à l'intérieur de ce monde-ci, un regard qui s'ouvre vers nous à partir de la réalité du monde nouveau ?∂
Et, soit dit en passant, ce qui fait la beauté de l'eucharistie qu'on célèbre chaque jour, c'est que l'eucharistie est à l'intérieur de ce monde la présence réelle et réalisante du monde nouveau. Chaque fois que nous célébrons l'eucharistie, nous débarquons en quelque sorte pour un temps dans ce qui est au-delà du temps, nous débarquons sur le sol ferme de l'éternité, un petit peu comme dans le dernier chapitre de l'évangile de Jean, les disciples qui sont sur les eaux mouvantes de l'existence terrestre débarquent sur le sol ferme où se tient le ressuscité qui leur a préparé la nourriture : " Venez déjeuner ".
Extrait de la conférence donnée par Monseigneur Léonard à la réunion inaugurale du Projet Nouveau Regard, à l’abbaye bénédictine Saint-Paul de Wisques (Nord-Pas de Calais).
-
Le pape François et le Rwanda
Nous avons déjà exprimé ici Rwanda : le pays où Dieu pleure peut-être encore notre point de vue sur la question rwandaise. Voici quelques extraits du discours prononcé par le pape devant les évêques de ce pays, venus à Rome en visite « ad limina apostolorum » (extraits):
(…) Le Rwanda va commémorer dans quelques jours le vingtième anniversaire du début de l’épouvantable génocide qui a provoqué tant de souffrances et de blessures qui sont encore loin d’être refermées. Je m’associe de tout cœur au deuil national, et je vous assure de ma prière pour vous-mêmes, pour vos communautés souvent déchirées, pour toutes les victimes et leurs familles, pour tout le peuple rwandais, sans distinction de religion, d’ethnie ou d’option politique.
L’Église a donc toute sa place dans la reconstruction d’une société rwandaise réconciliée ; avec tout le dynamisme de votre foi et de l’espérance chrétienne, allez donc résolument de l’avant, en rendant sans cesse témoignage à la vérité.(…)
Il est donc important que, dépassant les préjugés et les divisions ethniques, l’Église parle d’une seule voix, manifeste son unité et raffermisse sa communion avec l’Église universelle et avec le successeur de Pierre.
Dans cette perspective de réconciliation nationale, il est aussi nécessaire de renforcer des relations de confiance entre l’Église et l’État.(…). Un dialogue constructif et authentique avec les Autorités ne pourra que favoriser l’œuvre commune de réconciliation et de reconstruction de la société autour des valeurs de dignité humaine, de justice et de paix. (…)Aussi est-il du devoir de l’Église de former les enfants et les jeunes aux valeurs évangéliques qu’ils trouveront en particulier dans la familiarité avec la Parole de Dieu, qui sera alors pour eux comme une boussole leur indiquant la route à suivre. Qu’ils apprennent à être des membres actifs et généreux de la société, car c’est sur eux que repose son avenir. Pour cela il convient de renforcer la pastorale à l’Université et dans les écoles, catholiques et publiques, en cherchant toujours à relier la mission éducative et l’annonce explicite de l’Evangile, qui ne doivent pas être séparées (…)
Une vigilance toute particulière doit être portée aux familles, qui sont les cellules vitales de la société et de l’Église, alors qu’elles se trouvent aujourd’hui très menacées par le processus de sécularisation et que, dans votre pays, tant de familles ont été déchirées et recomposées. Elles ont besoin de votre sollicitude, de votre proximité et de vos encouragements. C’est d’abord au sein même des familles que les jeunes peuvent expérimenter les valeurs authentiquement chrétiennes d’intégrité, de fidélité, d’honnêteté, de don de soi qui permettent de connaître le vrai bonheur selon le cœur de Dieu.(…)
Chers Frères, je vous renouvelle l’assurance de mon attachement pour vous-mêmes, pour vos communautés diocésaines, pour le Rwanda tout entier, et je vous confie tous à la protection maternelle de la Vierge Marie. La Mère de Jésus a voulu se manifester dans votre pays à des enfants, leur rappelant l’efficacité du jeûne et de la prière, en particulier la prière du Rosaire.Je forme le vœu ardent que vous puissiez faire en sorte que le Sanctuaire de Kibeho rayonne davantage encore l’amour de Marie pour tous ses enfants, en particulier pour les plus pauvres et les plus blessés, et qu’il soit pour l’Église du Rwanda, et au-delà, un appel à se tourner avec confiance vers « Notre Dame des Douleurs », pour qu’elle accompagne chacun dans sa marche et lui obtienne le don de la réconciliation et de la paix. Je vous donne de tout cœur la Bénédiction apostolique. »
Lien permanent Catégories : Actualité, Doctrine Sociale, Eglise, Ethique, Foi, Patrimoine religieux, Politique, Société, Spiritualité 0 commentaire -
Le nouveau numéro du mensuel "La Nef"
Sommaire du n°258 d'avril 2014
SOMMAIRE DU N°258 D’AVRIL 2014
ÉDITORIAUX
Ukraine : vers la partition ?, par Christophe Geffroy
Les fantasmes de BHL, par Jacques de Guillebon
ACTUALITÉ
Pape François : un an de pontificat, par Christophe Geffroy
À rebours : À chacun son Carême, par Falk van Gaver
Vie de l’Église : Ça suffit !, par Loïc Mérian
Benoît XVI : « L’humilité des fils de saint Benoît », entretien avec Nicolas Diat
Géopolitique d’abord : L’Europe et l’Ukraine, par Paul-Marie Coûteaux
Lettre ouverte à… : … Madame la Guerre, par Henri Hude
Chronique Vie : Le droit de vie et de mort, par Pierre-Olivier Arduin
ENTRETIEN
Les Serviteurs de Jésus et de Marie : donner la foi aux jeunes,
entretien avec le Père Laurent-Marie Pocquet du Haut-Jussé, sjm
DOSSIER
Petite vie de Saint Louis, par Michel Toda
La sainteté d’un politique, par Jean Sévillia
« Un homme de prière », entretien avec Mgr Eric Aumonier
Marguerite de Provence, femme de Saint Louis, par Annie Laurent
« Un roi d’anticipation », entretien avec Philippe de Villiers
La puissance bornée, par Paul-Marie Coûteaux
Saint Louis et les Croisades, par Jacques de Guillebon
Saint Louis et les maronites, par Annie Laurent
VIE CHRETIENNE
Pâques, victoire de l’amour sur la mort, par l’abbé Christian Gouyaud
Question de foi x Homme nouveau, le retour, par l’abbé Hervé Benoît
CULTURE
Günther Anders : un penseur de l’origine, par Paul Piccarreta
Au fil des livres : Natalia Sanmartin Fenollera, par Philippe Maxence
Notes de lecture, chroniques musique, sortir, cinéma,
Internet, livres jeunes
Un livre, un auteur : Frédéric Rouvillois
Portrait : Charles de Meyer, par Marine Tertrais
BRÈVES
Toutes les annonces du mois en ligneLien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Médias, Société, Spiritualité, Témoignages 0 commentaire -
La miséricorde du pape François : aussi pour les Franciscains de l’Immaculée ?
Lu sur le site web « Benoît et moi » :
L'icône de Marie «Salus Populi Romani» est la préférée du pape François. Tellement préférée que son premier acte en tant que pape lui a été consacré, puisque le matin après l'élection, il s'est rendu dans la basilique de Sainte Marie Majeure pour la vénérer.
Mais bien sûr, Jorge Mario Bergoglio ne s'attendait pas à recevoir une copie de l'icône des mains des époux Pio et Annamaria Manelli, père et mère de neuf enfants, dont deux frères et quatre soeurs appartenant aux Franciscains de l'Immaculée, y compris le fondateur de la congrégation, Stéfano (né en 1933).
C'est ce qui s'est passé le dimanche 6 Avril, à la fin de la messe célébrée par François dans la paroisse de Saint-Grégoire le Grand à la Magliana.
Dans cette paroisse de la banlieue de Rome, les Manelli sont tellement chez eux que le 30 Octobre dernier, le père Stefano a célébré ses 58 années de sacerdoce, avec un grand nombre de frères et de soeurs des Franciscains de l'Immaculée, autorisés à le faire par le Père Fidenzio Volpi, le Commissaire externe auquel le Saint-Siège a délégué le commandement de la congrégation.
Oui, parce que la désignation d'un commissaire auprès des Franciscains de l'Immaculée - avec la décapitation de tous les dirigeants - est l'un des actes qui ont caractérisé le début du règne de François, y compris l'interdiction qui leur est imposée de célébrer la messe selon le rite romain ancien.
Une désignation encore inexpliquée, compte tenu de la ferveur de cette jeune congrégation, de l'abondance des vocations et du rare esprit d'obéissance, même dans l'épreuve.C'est le curé de Saint-Grégoire le Grand qui a présenté les époux Manelli au Pape, parce que - a-t-il - «avoir une famille nombreuse dans la paroisse aujourd'hui est un don, et si en plus que cette famille compte autant de prêtres et de religieuses, cela devient une source de fierté que l'on ne peut pas tenir cachée». Face à face avec le pape, les époux Pio et Annamaria - cette dernière, peintre d'icônes - lui ont dit: «Saint-Père, nous avons neuf enfants, dont six sont consacrés parmi les Franciscains de l'Immaculée. Nous vous supplions de les sortir du tombeau». A quoi le Pape François - qui dans l'homélie de la messe, avait parlé de Jésus qui sort du tombeau non seulement Lazare, mais tous - un peu surpris, a souri, les a caressés et leur dit: « Bientôt, bientôt ». Ce que signifie ce «bientôt», on ne sait pas. Les plus optimistes ont confiance en une fin pacifique et imminente de la désignation d'un commisssaire.
Un imprévu pour le pape à la Magliana: les Franciscains de l'Immaculée
Sandro Magister, Settimo Cielo http://magister.blogautore.espresso.repubblica.it/2014/04/07/un-imprevisto-per-il-papa-alla-magliana-i-francescani-dellimmacolataJPSC
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Foi, Jeunes, Justice, liturgie, Patrimoine religieux, Spiritualité 0 commentaire