Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Spiritualité - Page 446

  • Banneux, 30/7 - 3/8 2014 : Festival Marial des Familles

    IMPRIMER

    Affiche FMF 2014 (1).jpg

    À Banneux Notre-Dame

    Du 30 juillet au 3 août 2014

    « FESTIVAL MARIAL DES FAMILLES »

    Thème : « Quelle place pour la famille dans le monde d’aujourd’hui ? »

    « Devenez des fils de lumière » (Jean 12, 36)

    Du 30 juillet au 3 août prochain aura lieu à Banneux la troisième édition du festival Marial des familles organisé par les prieurés de la communauté Saint Jean de Banneux, de Libramont et de Bruxelles.

    Cinq jours de joie, de vie de famille, de vie de la foi, d’approfondissement et de réflexion sur des grands sujets qui touchent aujourd’hui les familles, les parents et les enfants. Tous les membres de la famille sont conviés, des bébés aux grands-parents, en couple ou famille monoparentale.

    Diverses activités sont prévues en fonction des âges des enfants, ceux-ci étant pris en charge par des frères et sœurs de la communauté ainsi que par des jeunes. Les tout petits sont confiés à une équipe de nurserie. Pour les adultes, sont programmés des conférences, des ateliers thématiques et des temps en couple, le tout entouré de moment de prière et de fête.

    Pour plus de renseignements et inscriptions, rendez-vous sur le site :

    www.festivaldesfamilles.be

    Réservation auprès de frère Marie-Thomas d’Aquin au +32 (0)471 68 90 70.

    Retrouver ce communiqué de presse sur KTO à partir du lien ci-dessous : séquence 2’25 à 3, 25 : http://www.ktotv.com/videos-chretiennes/emissions/agenda/agenda-agenda-du-21-fevrier-2014/00082638

  • Nouvelle évangélisation : des moines vietnamiens essaiment en Allemagne

    IMPRIMER

    Lu sur le site de l’agence EDA (missions étrangères de Paris) :

    m_1175 (1).jpeg« Au mois de septembre dernier, huit religieux vietnamiens originaires du monastère cistercien de Don Duong à une vingtaine de kilomètres de Dalat, sont venus s’installer au monastère de Nothgottes (photo), dans la vallée rhénane, sur le territoire du diocèse de Limburg en Allemagne, pour y mener leur vie religieuse. 

    D’ici quelque temps, huit autres religieux issus du même monastère viendront rejoindre cette nouvelle communauté. Répondant à une invitation du diocèse, ils viennent prendre le relais de religieux de spiritualité différente, qui dans le passé ont vécu en ce lieu (1).

    Les bâtiments de leur nouveau monastère se trouvent dans le très ancien centre de pèlerinage de Nothgottes dans la vallée rhénane, une région qui, depuis 2002, est classée « patrimoine mondial » par l’Unesco.

    En 1390, une chapelle fut édifiée par les seigneurs locaux pour y commémorer un événement extraordinaire rapporté par la tradition orale. Un paysan du lieu, alors qu’il travaillait aux champs, découvrit une statue représentant le Christ transpirant du sang lors de son agonie au jardin des oliviers. Dès le XVe siècle, la chapelle était devenue une église accueillant des pèlerins de plus en plus nombreux.

    Aux alentours de 1620-1622, une communauté de religieux capucins y fonda un monastère. Ils y menèrent une vie religieuse paisible pendant près de deux siècles jusqu’à 1813. De retour dans les années 1930, les religieux quittèrent définitivement Nothgottes en 1951 après avoir transmis la propriété des bâtiments au diocèse. Celui-ci les utilisa un temps comme maison de retraite, puis comme centre de sessions d’étude avant d’y accueillir pendant six ans (2006 - 2012), par la communauté des Béatitudes. C’est après leur départ que le diocèse se tourna vers les religieux cisterciens vietnamiens, une congrégation en plein développement au Vietnam, qui accueille chaque année de nombreuses vocations.

    Le monastère de Don Duong, d’où viennent les religieux vietnamiens, est situé sur les derniers contreforts des Hauts plateaux du Centre - Vietnam, une région forestière et verdoyante. Les religieux de ce monastère appartiennent à la congrégation cistercienne de la Sainte-Croix.

    Cette congrégation fut fondée en 1918 dans une région reculée de la province du Quang Tri au nord du fleuve Ben Hai qui, après les accords de Genève de 1954, servit pendant un temps de frontière entre le Nord et le Sud -Vietnam. Ce premier monastère, appelé Phuoc Son ( ‘la montagne du bonheur'), fut créé à l'initiative du P. Henri Denis, prêtre des Missions étrangères de Paris (MEP). À l’invitation de l’évêque de Huê, le missionnaire se fit religieux sous le nom de P. Benoît pour mener à bien cette fondation et assurer la formation des premiers membres de la congrégation. Il en fut aussi le premier abbé.

    En 1936, le monastère de Phuoc Son essaima une première fois. La nouvelle communauté s’établit au pied d'une montagne appelée ‘la Montagne de la perle’ (Châu Son), dans le diocèse de Phat Diêm situé dans la province de Ninh Binh. Son premier abbé fut le père Thaddée Lê Huu Tu, qui devint plus tard évêque de Phat Diêm et se fit connaître par le rôle important qu'il joua dans l'histoire de l'époque. Le monastère était en pleine prospérité en 1954 avec 200 religieux dans ses murs. Lors de l'exode vers le sud qui suivit les accords de Genève, toute la communauté, sauf un religieux, se joignit à la vague des réfugiés.

    Une partie de la communauté s'installa à Don Duong, dans la province de Lâm Dông. L’isolement des lieux rendit difficile la vie de la communauté au cours de la seconde guerre du Vietnam. Durant les quinze années qui suivirent la réunification du pays en 1975, les limitations apportées à la liberté religieuse par le nouveau régime ont freiné le développement de la communauté.

    Depuis 1990, les vocations affluent à nouveau, ce qui a permis au monastère de Don Duong d’envoyer un groupe de religieux dans le monastère allemand.

    (eda/jm)
     

    Notes

    (1) Ces informations ont été rapportées par l’agence Vietcatholic News, en langue vietnamienne, le 8 mars 2014http://vietcatholic.net/News/Html/121955.htm

     Réf. Des moines cisterciens du Vietnam prennent le relais de la prière dans un monastère de la vallée rhénane

    "Rome n’est plus dans Rome" : ce sont les « périphéries » d’Afrique et d’Asie qui  ré-évangéliseront le « centre » historique du christianisme, car ce sont elles qui ont hérité de la foi de l’Eglise dans son expression la plus classique. JPSC

  • Les femmes au service de l'Evangile

    IMPRIMER

    Pour la journée des femmes, ce très beau texte de Benoît XVI, prononcé lors de l'audience générale du mercredi 14 février 2007 :

    Les femmes au service de l'Evangile

     

    Chers frères et sœurs,

    Nous sommes parvenus aujourd'hui au terme de notre parcours parmi les témoins des débuts du christianisme que mentionnent les écrits néo-testamentaires. Et au cours de la dernière étape  de  ce  premier parcours, nous consacrerons notre attention aux nombreuses  figures  de  femmes  qui  ont accompli un rôle efficace et précieux dans la diffusion de l'Evangile. Leur témoignage ne peut être oublié, conformément à ce que Jésus lui-même dit de la femme qui lui versa de huile sur la tête, peu avant la Passion:  "En vérité, je vous le dis, partout où sera proclamé cet Evangile, dans le monde entier, on redira aussi, à sa mémoire, ce qu'elle vient de faire" (Mt 26, 13; Mc 14, 9). Le Seigneur veut que ces témoins de l'Evangile, ces figures qui ont apporté une contribution afin de faire croître la foi en Lui, soient connues et que leur mémoire soit vivante dans l'Eglise. Sur le plan historique, nous pouvons distinguer le rôle des femmes dans le christianisme des origines, au cours de la vie terrestre de Jésus et au cours des événements de la première génération chrétienne.

    Bien sûr, comme nous le savons, Jésus choisit parmi ses disciples douze hommes comme Pères de la nouvelle Israël; il les choisit pour "être ses compagnons et pour les envoyer prêcher" (Mc 3, 14-15). Ce fait est évident mais, outre les Douze, piliers de l'Eglise, pères du nouveau Peuple de Dieu, de nombreuses femmes sont également choisies au nombre des disciples. Je n'évoquerai que très brièvement celles qui se trouvent sur le chemin de Jésus lui-même, en commençant par la prophétesse Anne (cf. Lc 2, 36-38) jusqu'à la Samaritaine (cf. Jn 4, 1-39), à la femme syrophénicienne (cf. Mc 7, 24-30), à l'hémorroïsse (cf. Mt 9, 20-22) et à la pécheresse pardonnée (cf. Lc 7, 36-50). Je ne me réfère pas non plus aux protagonistes de certaines paraboles efficaces, par exemple la femme qui fait le pain (Mt 13, 33), la femme qui perd une drachme (Lc 15, 8-10), la veuve qui importune le juge (Lc 18, 1-8). Les femmes qui ont joué un rôle actif dans le cadre de la mission de Jésus sont plus importantes pour notre réflexion. En premier lieu, ma pensée se tourne naturellement vers la Vierge Marie, qui à travers sa foi et son oeuvre maternelle, collabora de façon unique à notre Rédemption, au point qu'Elisabeth put la proclamer "bénie entre les femmes" (Lc 1, 42), en ajoutant "bienheureuse celle qui a cru" (Lc 1, 45). Devenue disciple du Fils, Marie manifesta à Cana une entière confiance en Lui (cf. Jn 2, 5) et le suivit jusque sous la Croix, où elle reçut de Lui une mission maternelle pour tous ses disciples de tout temps, représentés par Jean (cf. Jn 19, 25-27).

    Lire la suite

  • Carêmes en ligne (mise à jour le 6/3)

    IMPRIMER

  • Du pape : "on s'habitue à vivre dans une société qui prétend se passer de Dieu"

    IMPRIMER

    NE PAS CEDER A L'INDIFFERENCE

    Cité du Vatican, 5 mars 2014 (VIS). Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place St.Pierre au Carême qui débute ce jour: Durant ces quarante jours de préparation au mémorial de la passion, mort et résurrection du Seigneur, "l'Eglise nous demande deux choses, prendre mieux conscience de son action rédemptrice et vivre plus intensément notre baptême. La conscience des merveilles que le Christ a accompli pour notre salut nous prépare à rendre grâce à Dieu... Vivre jusqu'au bout le baptême signifie ne pas céder à l'indifférence, ne pas s'habituer à la misère... Il y a effectivement un risque à accepter passivement certains comportements et à ne pas réagir face à certaines situations. Nous nous habituons à la violence comme si elle était naturelle, à ce que des personnes dorment en plein air...aux réfugiés à la recherche de liberté et de dignité, qui ne sont pas accueillis comme il faudrait. On s'habitue aussi à vivre dans une société qui prétend se passer de Dieu, dans laquelle les parents n'apprennent pas à prier à leurs enfants, ni même à faire le signe de croix. Vos enfants savent-ils se signer? Savent-ils le Pater et l'Ave Maria?... Le Carême est une occasion pour changer de route et réagir au mal qui ne cesse de nous défier, un temps de conversion et de rénovation personnelle et communautaire fait de rapprochement de Dieu et d'adhésion à l'Evangile. Le Carême permet aussi de percevoir les autres en fonction de leurs besoins...et de se convertir à l'amour du prochain, en faisant usage de la gratuité et de la miséricorde du Seigneur... En cela demandons tout particulièrement à Marie de nous aider, elle qui est la première croyante en Jésus-Christ. Puisse-t-elle nous accompagner en ces jours de prière intense et de pénitence, afin de célébrer le mystère de Pâques purifiés".

  • Ophain (Bois-Seigneur-Isaac), 20 mars : conférence sur la dévotion eucharistique par Mgr Delville

    IMPRIMER

    A l'Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac -

      Monastère Saint Charbel ( ASBL)  

     

    Dans le cadre de l'année jubilaire,

    le jeudi 20/3/2014 à 20h00 :

    Conférence 

    par son Exc. Mgr. Jean-Pierre Delville,

    évêque de Liège

    sur :

    « L’histoire de la dévotion eucharistique depuis le Moyen Age. Qu’en retenir aujourd’hui ?»

    Rue Armand Demoor 2 
    1421 OPHAIN-BOIS-SEIGNEUR-ISAAC (BRAINE-L'ALLEUD)

  • La Croix est toujours sur le chemin chrétien

    IMPRIMER

    Sur Radio Vatican :

    "Les persécutions sont le chemin de ceux qui veulent suivre Jésus"

    (RV) “La Croix est toujours sur le chemin chrétien”. Telle est l’une des phrases fortes de l’homélie du Pape François ce mardi matin à la Maison Sainte Marthe. Une homélie centrée sur les persécutions des chrétiens dans le monde, à la lumière de l'Evangile de ce mardi, tiré de Saint Marc. Le Pape a rappelé que les martyrs au nom de leur foi sont plus nombreux qu’aux premiers temps de l’Eglise. 

    L’Évangile du jour revient sur la réponse de Jésus à Pierre, quand celui-ci lui affirme : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre.» Jésus répond : « Amen, je vous le dis : personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu'il reçoive le centuple ». 

    La persécution est le chemin emprunté par le Christ

    Pierre pense peut-être que suivre le Christ est une « belle activité commerciale » a souligné le Pape, quand il parle de « centuple », mais Jésus ajoute que ceux qui ont tout laissé ont reçu beaucoup, y compris les persécutions. « Cette persécution est le gain du chrétien, le chemin de celui qui veut marcher à la suite de Jésus. Ce chemin, c’est Lui qui l’a parcouru, c’est lui qui a été persécuté ! C’est le chemin de l’abaissement.» 

    Le Saint-Père a poursuivi en citant les Béatitudes : « Heureux êtes-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on vous calomnie de toutes manières à cause de moi. » Ces persécutions sont au cœur de la vie des disciples, elles ont commencé très vite après leur prédication, une fois l’Esprit Saint reçu a t-il rappelé. Et nous même dans nos vies de chrétiens nous aurons la persécution.

    Les martyrs d'aujourd'hui 

    Cette persécution, le Pape en a ensuite rappelé la réalité: les diffamations, les arrestations, la mise en prison, la mort. « Nous oublions facilement, mais pensons à tous les chrétiens il y a 60 ans, dans les camps nazis et communistes : ils étaient si nombreux ! Enfermés car ils étaient chrétiens ! » Et le souverain pontife de mettre en garde contre l’oubli : « Cela existe encore et je peux vous dire qu’ il y a plus de martyrs aujourd’hui que dans les premiers temps de l’Eglise ! »

    Le Pape a ainsi fait référence à tous ces chrétiens qui sont condamnés pour le simple fait de posséder une bible, ou qui ne peuvent pas faire un signe de croix. Ce chemin de persécution est ce qui arrive quand nous suivons Jésus a t-il répété. « Pensons à tant de frères et sœurs qui ne peuvent pas prier ensemble, parce qu’ils sont persécutés, parce qu’ils ne peuvent avoir le livre de l’Evangile ou bien une bible a conclu François, pensons aussi à ceux pour qui il est interdit d’aller à la messe. Demandons-nous enfin si nous sommes disposés à porter la Croix comme Jésus, à porter les persécutions pour témoigner de Jésus, comme le font tous ces frères et sœurs humiliés. Penser à cela nous fera du bien à tous ».

  • Le Mercredi des Cendres

    IMPRIMER

    Evangile du jour : Mt 6, 1-6.16-18

    Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. 

    « Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. 

    « Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. 

    « Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. »

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (fsJ) - homelies.fr (Archive 2003)

    L'Évangile de ce jour nous plonge d’emblée au cœur de l'exigence de ce temps de carême, en précisant non seulement les actions concrètes qu balisent le chemin de conversion, mais aussi l'attitude intérieure qui convient pour que Dieu puisse agréer nos efforts.

    Lire la suite

  • Le message du pape François pour le Carême

    IMPRIMER

    PREMIER MESSAGE DE CAREME DU PAPE FRANÇOIS

    (VIS). Le message du Pape pour le Carême 2014, intitulé "Il s’est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté" (tiré de la Seconde Epître aux Corinthiens), daté du 26 décembre dernier, a été présenté le 4 février. En voici le texte intégral:

    "Chers frères et sœurs, je voudrais vous offrir, à l’occasion du Carême, quelques réflexions qui puissent vous aider dans un chemin personnel et communautaire de conversion. Je m’inspirerai de la formule de saint Paul: Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ. Lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. L’Apôtre s’adresse aux chrétiens de Corinthe pour les encourager à être généreux vis-à-vis des fidèles de Jérusalem qui étaient dans le besoin. Que nous disent-elles, ces paroles de Paul, à nous chrétiens d’aujourd’hui? Que signifie, pour nous aujourd’hui, cette exhortation à la pauvreté, à une vie pauvre dans un sens évangélique?

    La grâce du Christ. Ces paroles nous disent avant tout quel est le style de Dieu. Dieu ne se révèle pas par les moyens de la puissance et de la richesse du monde, mais par ceux de la faiblesse et la pauvreté: Lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous. Le Christ, le Fils éternel de Dieu, qui est l’égal du Père en puissance et en gloire, s’est fait pauvre. Il est descendu parmi nous, il s’est fait proche de chacun de nous, il s’est dépouillé, comme vidé, pour nous devenir semblable en tout. Quel grand mystère que celui de l’Incarnation de Dieu! C’est l’amour divin qui en est la cause, un amour qui est grâce, générosité, désir d’être proche et qui n’hésite pas à se donner, à se sacrifier pour ses créatures bien-aimées. La charité, l’amour, signifient partager en tout le sort du bien-aimé. L’amour rend semblable, il crée une égalité, il abat les murs et les distances. C’est ce qu’a fait Dieu pour nous. Jésus en effet, a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché.

    La raison qui a poussé Jésus à se faire pauvre n’est pas la pauvreté en soi mais, dit saint Paul, pour que nous devenions riches par sa pauvreté. Il ne s’agit pas d’un jeu de mots, ni d’une figure de style. Il s’agit au contraire d’une synthèse de la logique de Dieu, de la logique de l’amour, de la logique de l’Incarnation et de la Croix. Dieu n’a pas fait tomber sur nous le salut depuis le haut, comme le ferait celui qui donne en aumône de son superflu avec un piétisme philanthropique. Ce n’est pas cela l’amour du Christ ! Lorsque Jésus descend dans les eaux du Jourdain et se fait baptiser par Jean Baptiste, il ne le fait pas par pénitence, ou parce qu’il a besoin de conversion ; il le fait pour être au milieu des gens, de ceux qui ont besoin du pardon, pour être au milieu de nous, qui sommes pécheurs, et pour se charger du poids de nos péchés. Voilà la voie qu’il a choisie pour nous consoler, pour nous sauver, pour nous libérer de notre misère. Nous sommes frappés par le fait que l’Apôtre nous dise que nous avons été libérés, non pas grâce à la richesse du Christ, mais par sa pauvreté. Pourtant Paul connaît bien la richesse insondable du Christ, établi héritier de toutes choses. Alors quelle est-elle cette pauvreté, grâce à laquelle Jésus nous délivre et nous rend riches? C’est justement sa manière de nous aimer, de se faire proche de nous, tel le Bon Samaritain qui s’approche de l’homme laissé à moitié mort sur le bord de la route. Ce qui nous donne la vraie liberté, le vrai salut, le vrai bonheur, c’est son amour de compassion, de tendresse et de partage. La pauvreté du Christ qui nous enrichit, c’est le fait qu’il ait pris chair, qu’il ait assumé nos faiblesses, nos péchés, en nous communiquant la miséricorde infinie de Dieu. La pauvreté du Christ est la plus grande richesse. Jésus est riche de sa confiance sans limite envers le Père, de pouvoir compter sur Lui à tout moment, en cherchant toujours et seulement la volonté et la gloire du Père. Il est riche comme est riche un enfant qui se sent aimé et qui aime ses parents et ne doute pas un seul instant de leur amour et de leur tendresse. La richesse de Jésus, c’est d’être le Fils. Sa relation unique avec le Père est la prérogative souveraine de ce Messie pauvre. Lorsque Jésus nous invite à porter son joug qui est doux, il nous invite à nous enrichir de cette riche pauvreté et de cette pauvre richesse qui sont les siennes, à partager avec lui son Esprit filial et fraternel, à devenir des fils dans le Fils, des frères dans le Frère Premier-né. Léon Bloy a dit qu’il n’y a qu’une seule tristesse, c’est celle de ne pas être des saints. Nous pourrions également dire qu’il n’y a qu’une seule vraie misère, c’est celle de ne pas vivre en enfants de Dieu et en frères du Christ.

    Lire la suite

  • Les intentions de prière du pape pour mars 2014

    IMPRIMER

    L'intention de prière générale du Saint-Père pour mars est:

    "Pour que les droits et la dignité des femmes soient respectés dans tous les milieux".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que de nombreux jeunes accueillent l'invitation du Seigneur à consacrer leur vie à l'annonce de l'Evangile".

  • Le passeur de Dieu, un roman du Père Zanotti-Sorkine

    IMPRIMER

    9782221140635_1_75.jpg

    Le passeur de Dieu

    Présentation de l'éditeur :

    Xavier, trente-deux ans, journaliste à Paris, ne supporte plus la vie qu'il mène. Usé par son rythme trépidant, lassé des amours éphémères, déçu par la médiocrité des liens, vidé de tout élan et ne sachant plus où trouver de la force pour éclairer sa vie, il décide, sur un coup de tête, de passer quelques jours dans un ermitage auprès d'un vieux moine, haut en couleur, à la stature spirituelle et humaine hors du commun. Il s'installe au creux d'un monastère perdu dans la montagne. Partageant la vie de prières et les travaux des moines, il dort dans une cellule et prend un repas par jour. Sa cure de silence est entrecoupée par des conversations à la fois chaleureuses et exigeantes menées souvent par le père supérieur et parfois avec les autres moines dont les différentes personnalités le surprennent, mais moins toutefois que le bonheur qu'ils respirent. À la fin de sa retraite, il remonte à Paris en partie lavé de son mal-être et rencontre une jeune femme. Un voyage initiatique aussi dense qu'inattendu, ponctué de dialogues revigorants, riche de sagesse et de bon sens, plein d'émotion et parfois d'humour où la source du christianisme jaillit comme un leçon de vie.

    Voir également : le-passeur-de-dieu-ou-linvitation-au-ciel-du-pere-zanotti-sorkine

  • Faire confiance à la Providence (8e dimanche du temps ordinaire)

    IMPRIMER

    Vivre de la Providence

    homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 8e dimanche A, 2 mars 2014

    « Le Seigneur m’a abandonnée, le Seigneur m’a oubliée ». Ce cri du peuple de Dieu devient un jour ou l’autre le nôtre, jaillissant du plus profond de notre détresse. Alors les paroles de Jésus nous arrivent comme une provocation  : ne vous faites pas tant de souci pour votre vie ! Dieu ne fera-t-il pas bien davantage pour vous que pour les oiseaux du ciel qu’il nourrit ou l’herbe des champs qu’il habille ? Dans toutes nos détresses et devant tout ce qui nous menace il nous est donné une présence, celle de Dieu, qui veille.

    Cette présence n’est pas très facile à percevoir, et l’être humain voudrait une assurance plus concrète devant tout ce qui le menace — par exemple la possibilité de ne plus compter aux yeux des autres, ou une maladie grave ; toutes ces situations où nous rejoignons la condition humaine dans sa fragilité, dans le fait d’être « chair » comme dit la Bible. Où trouver une sorte d’assurance vie contre tout ce qui est inquiétant ? Lorsqu’on cherche une assurance plus concrète que l’amour de Dieu et de nos proches, inévitablement on tombe sur l’argent. L’argent comme source de paix et de confort, est-ce plausible ?

    Beaucoup de gens entretiennent un rapport à l’argent où ils sont captifs. S’ils disent que l’argent ne fait pas le bonheur, ils ajoutent aussitôt  : mais il y contribue. Et ainsi, d’une certaine façon, ils placent leur espérance dans l’argent. Or l’argent a sa propre logique, qui engendre la crainte de ne plus en avoir, qui nous engage dans des démarches pour avoir plus d’argent, sans trop regarder si les placements offerts par la banque font prospérer l’économie des hommes ou seulement les marchés financiers. La logique de l’argent est opposée à celle du cœur, et elle ferme le cœur. Elle fait regarder les pauvres non comme des frères mais comme des personnes encombrantes qui en veulent plus ou moins à notre argent. Elle fait fuir dans un travail qui absorbe toute notre énergie et toutes nos capacités relationnelles, de sorte qu’on rentre à la maison avec de quoi bien vivre mais aussi tendu et refermé, exigeant et insatisfait. Promettre le bonheur et rendre insatisfait, entraînant dans une course en avant vers les plaisirs, c’est la logique de l’argent.

    Lire la suite