Spiritualité - Page 447
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BXL, vendredis de Carême : chemin de croix à l'église de La Viale Europe
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L'Eglise, des frères qui s'aiment malgré les différences
D’Anita Kurian sur le site Zenit.org à propos de la rencontre des évêques amis du Mouvement des Focolari :
« Le pape a rencontré les évêques amis du mouvement des « Focolari », le 27 février 2014, au Vatican.
Saluant le thème de leur congrès annuel – « La réciprocité de l’amour entre les disciples du Christ » – qui « rappelle le commandement nouveau donné par Jésus à ses disciples », le pape s’est réjoui de « cette occasion de partage fraternel des expériences spirituelles et pastorales dans la perspective du charisme de l’unité ».
« La société d’aujourd’hui a grand besoin du témoignage d’un style de vie d’où transparaît la nouveauté donnée par le Seigneur Jésus : des frères qui s’aiment malgré les différences de caractère, de provenance, d’âge… Ce témoignage fait naître le désir d’être impliqués dans la grande parabole de communion qu’est l’Eglise », a-t-il ajouté.
En effet, a poursuivi le pape, « quand une personne ressent que “la réciprocité de l’amour entre les disciples du Christ” est possible et est capable de transformer la qualité des relations interpersonnelles, elle se sent appelée à découvrir ou à redécouvrir le Christ, elle s’ouvre à la rencontre avec Lui, vivant et à l’oeuvre, elle est encouragée à sortir d’elle-même pour aller vers les autres et répandre l’espérance qu’elle a reçue en don ».
Citant Jean Paul II dans sa Lettre apostolique Novo millennio ineunte, le pape François a donné pour mission de « faire de l'Église la maison et l'école de la communion » (n. 43) : cela est « fondamental pour l’efficacité de tout engagement dans l’évangélisation », a-t-il insisté.
« Faire de l'Église la maison et l'école de la communion » révèle « le désir profond du Père que tous ses enfants vivent en frères ; la volonté du cœur du Christ que "tous soient un" (Jn 17,21); le dynamisme de l’Esprit-Saint, sa force d’attraction libre et libératrice ».
« Cultiver la spiritualité de communion rend capable de vivre le chemin œcuménique et le dialogue interreligieux », a estimé le pape.
Les remerciant de leur visite, il a souhaité, avant de les bénir, que ce congrès soit « une occasion de grandir dans l’esprit de la collégialité, et de tirer de l’amour réciproque un motif d’encouragement et d’espérance renouvelée ».
Comme évêques, leur a-t-il rappelé, « vous êtes appelés à apporter à ces rencontres le large souffle de l’Eglise, et à faire bénéficier toute l’Eglise de ce que vous recevez ».
JPSC
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Quand le pape évoque la beauté du mariage et ceux qui connaissent l'échec de leur amour
Ne pas condamner ceux qui font l'expérience de l'échec de leur propre amour
(RV) Derrière la casuistique, il y a toujours un piège dressé contre nous et contre Dieu. C’est ce qu’a affirmé ce vendredi matin le Pape François lors de la messe célébrée en la chapelle de la maison Sainte-Marthe. Le Pape, en commentant l’Évangile du jour, s’est arrêté sur la beauté du mariage et a prévenu qu’il faut accompagner et non pas condamner ceux qui connaissent l’échec de leur propre amour. Il a répété que le Christ est l’époux de l’Église et que donc, on ne peut pas comprendre l’un sans l’autre.
Les docteurs de la loi cherchent à piéger Jésus pour « lui enlever l’autorité morale ». Le Pape François a pris appui sur l’Évangile du jour pour offrir une catéchèse sur la beauté du mariage. Les pharisiens, a-t-il observé, se présentent chez Jésus avec le problème du divorce. Leur style, a-t-il relevé, est toujours le même : « La casuistique ». Est-ce licite ou pas ? »
Derrière la casuistique se trouve toujours un piège
« C’est toujours une petite affaire. Et c’est le piège : derrière la casuistique, derrière la pensée casuistique, il y a toujours un piège. Toujours ! Contre les gens, contre nous et contre Dieu, toujours ! Mais est-ce licite de faire ceci ? Répudier sa propre femme ? Et Jésus répondit, en leur demandant ce que disait la loi et en expliquant pourquoi Moise a établi cette loi ainsi. La référence au Seigneur est tellement belle : 'depuis le début de la création, Dieu les fit homme et femme, pour cela, l’homme quittera son père et sa mère et s’unira à sa femme et ils deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne seront plus deux mais une seule chair ' ».
Le Seigneur, a poursuivi le Pape, « se réfère au chef d’œuvre de la Création » qui sont l’homme et la femme. Et Dieu, a-t-il dit « ne voulait pas seulement l’homme, il le voulait » avec sa « compagne de vie ». C’est un moment poétique, a-t-il observé, lorsque Adam rencontre Ève : « C’est le début de l’amour : allez ensemble dans une seule chair ». Le Seigneur, a-t-il donc répété, « prend toujours cette pensée casuistique et l’amène au début de la révélation ». D’un autre coté, a-t-il expliqué, « ce chef d’œuvre du Seigneur ne s’est pas fini là, pendant les jours de la Création car le Seigneur a choisi cette icône pour expliquer l’amour qu’il porte envers son peuple ». Au point que, a-t-il rappelé, « lorsque le peuple n’est pas fidèle, il lui parle avec des paroles d’amour » :
Nous devons écouter la douleur de l'échec, et accompagner
« Le Seigneur prend cet amour du chef d’œuvre de la Création pour expliquer l’amour qu’il porte à son peuple. Et un passage en plus : lorsque Paul a besoin d’expliquer le mystère du Christ, il le fait aussi en rapport, en référence à son épouse : car le Christ est marié, le Christ était marié, il s’était marié avec l’Église, avec son peuple. Comme le Père s’était marié avec le Peuple d’Israël, le Christ épousa son peuple. C’est l’histoire d’amour, c’est l’histoire du chef d’œuvre de la Création ! Et devant ce parcours d’amour, cette icône , la casuistique tombe et devient douleur. Mais quand on laisse son père et sa mère pour s’unir à une femme, ne faire qu’une seule chair et aller de l’avant et que cet amour échoue, nous devons écouter la douleur de l’échec, accompagner ces personnes qui ont subi cet échec de leur propre amour. Ne pas condamner ! Marcher de l’avant avec eux ! Et ne pas faire de casuistique avec leur situation ».
Le mariage est beau, la famille est belle
Lorsque quelqu’un lit ceci, « il pense à ce dessin d’amour, à ce chemin d’amour du mariage chrétien, que Dieu a bénit dans le chef d’œuvre de sa Création ». Une « bénédiction- a-t-il averti- qui n’a jamais été enlevée. » Même le péché originel ne l’a pas détruite ! Donc, lorsque quelqu’un pense à cela, « il voit combien l’amour est beau, combien le mariage est beau, combien la famille est belle, combien ce chemin est beau et à quel point nous devons être proches des frères et des sœurs qui dans leur vie, ont subi la disgrâce d’un échec dans l’amour ». Reprenant ainsi Saint-Paul, le Pape François a souligné la beauté « de l’amour que le Christ porte à son épouse, l’Église ! » :
« Ici aussi nous devons être attentifs à ce que l’amour ne soit pas un échec ! Parler d’un Christ trop célibataire : le Christ a épousé l’Église ! On ne peut pas comprendre le Christ sans l’Église et l’on ne peut pas comprendre l’Église sans le Christ. C’est le grand mystère du chef d’œuvre de la Création. Que le Seigneur nous donne à tous la grâce de le comprendre et la grâce de ne jamais tomber dans ces comportements casuistiques des pharisiens, des docteurs de la loi ».
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Créer et partager des chaines de prière via Internet
Lu sur Aleteia.org :
Hozana transforme le Web en réseau de prière
En partenariat avec Aleteia, l'association Marie de Nazareth vient de lancer Hozana.org, un site pour créer et partager des chaînes de prière.
L'expérience démontre sans cesse la puissance et l'efficacité de la prière partagée... L’ambition spirituelle du projet Hozana est de rendre plus concrète la communion des saints, et de susciter un élan de prière international. Ce nouveau réseau social permet, via Internet, de rendre concrète et visible l’union de prière de milliers de chrétiens. Actuellement le site est proposé uniquement pour la France, mais il a pour objectif d’être étendu à l’international d’ici l’été.
Sur Hozana, chacun peut créer et partager très facilement des chaînes de prière via Internet. Qu'il s'agisse de prier pour les Chrétiens persécutés, pour le pape François ou pour la France, Hozana permet de rassembler une communauté de priants autour d’une intention. Le porteur de l’intention anime sa communauté de priants jour après jour en publiant des nouvelles, chaque priant pouvant participer à la discussion liée à une intention. Une carte du monde permet de localiser les personnes priant pour la même intention. L’union de prière est ainsi rendue vivante et concrète.
Un projet accompagné par l’Abbé Grosjean et l’Abbé Amar
Le projet est accompagné spirituellement par l’Abbé Pierre-Hervé Grosjean et l’Abbé Pierre Amar, bloggers influents présents sur les réseaux sociaux et auteurs de Padreblog.fr. Padreblog reprenait sur son profil Facebook les mots du Père Antoine Hardy à propos d’HOZANA : " Le Web unit des milliers de personnes entre elles. Mais la première « toile » est très ancienne. Son inventeur s’appelle Dieu ! Il lui a juste donné un autre nom : la communion des saints ! Un immense réseau capable de relier entre eux des milliards de gens, et même d’unir ceux du Ciel et ceux de la terre. Un réseau qui ne connaisse jamais saturation ou panne de satellite. Un réseau qui fonctionne sans câbles ni ondes. Les messages qui y circulent ne s’entendent pas avec les oreilles, ne se lisent pas avec les yeux, mais arrivent au cœur. Bienvenue sur HOZANA, le seul réseau qui fait plus que mettre en lien mais établit une véritable communion entre ses membres ! "
Une ambition spirituelle internationale
Hozana est d’abord un outil fonctionnel et pratique pour la création de chaînes de prière. Mais, plus largeement le projet est au service d’une ambition spirituelle : rendre plus visible la communion des saints et susciter un élan de prière dans le monde en aidant des centaines de milliers de croyants à se tourner ensemble vers Dieu pour demander, recevoir et rendre grâce.
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BXL, 7 mars : prier au coeur de la ville avec les Fraternités de Jérusalem
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La prière pour les nuls – L’adoration : vous allez être transfigurés
Un dossier à lire dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :
La prière d’adoration est un face-à-face entre l’homme et son Créateur. Cette relation nous transforme, et le monde avec nous. Explications avec Sœur Delphine, qui fait partie du monastère de l’Adoration réparatrice.
Cliquer ici :
La prière d’adoration, c’est quoi ?
Comment adorer Jésus dans l’Eucharistie ?
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A devenir fou
De notre ami Jean-Pierre Snyers :
A devenir fou
Excusez-moi de vous dire un « truc » tout net: si je ne croyais pas en Dieu, je pense que je serais devenu fou. Vous me direz que je le suis déjà...peut-être, mais ce qui est sûr, c'est que je le serais encore beaucoup plus ; vraiment beaucoup plus. Pourquoi ? Tout simplement parce que quand je prends conscience de toute la souffrance qui existe sur cette terre (tant d'enfants qui meurent de faim, tant de familles endeuillées, tant de malades incurables, tant de pauvres rejetés, tant de citoyens opprimés et, pourquoi ne pas le dire aussi, tant d'animaux qui sont maltraités), eh bien j'en viens à la conclusion que la vie est un cri. Ah, certes, il y en a qui sont heureux, mais peut-on être heureux en sachant que tant d'autres ne le sont pas ? Un jour, Quelqu'un a dit : « Tout ce que vous faites aux plus petits, c'est à Moi que vous le faites ». Superbe ! Oui, mais, quand je fais le bilan de ma vie, qu'ai-je fait de cette parole ? On me dira : même si tu vends tous tes biens pour les donner aux pauvres, tu n'apporteras jamais qu'une goutte d'eau dans l'océan. Hélas, c'est vrai. Même si je ne suis pas dispensé d'apporter cette goutte d'eau, je sais, comme chacun, que je n'arriverai jamais à extirper la souffrance de ce monde. Dès lors, quoi ? Se flinguer ? Se tirer une balle dans le ciboulot ? Eh bien, si j'étais athée, je pense que je le ferais. Seulement, je ne le suis pas. Je crois en un Dieu qui un jour, dans l'éternité, réparera toutes les souffrances et les injustices. Je crois que les humains les plus oubliés et les plus malchanceux sur cette terre seront enfin pleinement heureux et, (même si d'aucuns hausseront les épaules) qu'il me sera donné de retrouver mes chiens, mes chats, mes poules, mes lapins et tous les animaux de la création, dans un univers où tout sera transfiguré dans l'Eternel Amour. Cependant, en attendant ce jour, une question me taraude : qu'ai-je fait et que ferai-je demain pour soulager la souffrance ?
Jean-Pierre Snyers - http://jpsnyers.blogspot.be/
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Au monastère maronite Saint-Charbel de Bois-Seigneur-Isaac
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Cardinaux : le pape n'y va pas par quatre chemins
De Jean-Marie Guénois sur le Figaro :
Le pape François passe un « savon » à ses cardinaux
«Un cardinal entre dans l'Église de Rome, pas dans une cour.» Il faut remonter loin dans l'histoire pour trouver une telle admonestation publique du Pape contre les cardinaux. Et pourtant François l'a fait, dimanche matin, au lendemain de la création de 19 nouveaux cardinaux, lors de son homélie dans la basilique Saint-Pierre, en présence des promus mais aussi de tous les autres cardinaux qui l'ont élu il y a presque un an.
En s'adressant directement aux cardinaux, les yeux dans les yeux, le Pape a lancé: «Jésus n'est pas venu pour nous enseigner les bonnes manières, des manières de salon! Pour cela, il n'y avait pas besoin qu'il descende du Ciel et meure sur la Croix. Le Christ est venu pour nous sauver, pour nous montrer le chemin, l'unique chemin de sortie des sables mouvants du péché, et ce chemin, c'est la miséricorde. Être saints n'est pas un luxe, c'est nécessaire pour le salut du monde.» Puis il a décliné ce qu'il lui apparaît comme la sainteté d'un cardinal: «La sainteté d'un cardinal consiste vraiment en ce supplément d'oblativité gratuite. Par conséquent, aimons ceux qui nous sont hostiles ; bénissons celui qui dit du mal de nous ; saluons d'un sourire celui qui peut-être ne le mérite pas ; n'aspirons pas à nous faire valoir, mais opposons la douceur à la tyrannie ; oublions les humiliations subies. Laissons-nous toujours guider par l'Esprit du Christ, qui s'est sacrifié lui-même sur la Croix, pour que nous puissions être des “canaux” par lesquels s'écoule sa charité. C'est l'attitude, c'est la conduite d'un cardinal.»
Aucune ambiguïté
Enfin, cette charge de François en réponse à cette semaine où les discussions entre cardinaux sur la réforme de l'Église et sur les perspectives concernant les divorcés remariés n'ont pas été tendres: «Le cardinal entre dans l'Église de Rome, il n'entre pas dans une cour. Tous évitons et entraidons-nous pour éviter des habitudes et des comportements de cour: intrigues, bavardages, cercles, favoritismes, préférences. Que notre langage soit celui de l'Évangile, nos attitudes celles des Béatitudes, et notre route celle de la sainteté.»
Si le Pape, en début d'homélie, avait insisté sur la «docilité» des hommes d'Église et de tous les fidèles à «l'Esprit de Dieu trois fois saint» alors que «nous sommes si différents, si égoïstes et orgueilleux», il a donc conclu son homélie par un appel sans ambiguïté - et étonnant si peu de temps après son élection le 13 mars 2013 - à «l'unité» des cardinaux mais aussi à leur fidélité: «Chers frères cardinaux, restons unis dans le Christ et entre nous! Je vous demande de me demeurer proches, par la prière, le conseil, la collaboration.»
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Wisques : un moine au conseil municipal
Nous avons déjà signalé ici Ancien rite et nouveaux horaires pour l’abbaye de Wisques (Nord-Pas-de-Calais) l’essaimage survenu à l’automne dernier, de moines de l’abbaye bénédictine de Fontgombault à nos frontières, à Wisques, près d’Amiens, dans Nord-Pas-de-Calais. Le blog « Salon Beige » apporte quelques nouvelles plus récentes de cette vie locale revivifiée par leur présence :
« Il y a 19 moines à l’abbaye Saint-Paul à Wisques, dont 12 viennent de Fontgombault (il en reste 60 à Fontgombault). Il y a 22 religieuses dans l’abbaye Notre-Dame, voisine de quelques centaines de mètres. Sur les 204 électeurs de Wisques, cela représente 20% de religieux. Il y a donc 1 moine qui siège au conseil municipal wisquois. Gérard Wyckaërt, le maire, explique :
« Nous essayons d’avoir la représentation la plus correcte possible de la population. Or, nous avons deux abbayes. Il est donc logique d’avoir un de leurs représentants parmi nous ».
"Le père Yves Dissaux, qui représente l’abbaye au conseil, ne sera plus candidat en mars. Cette fois, c’est le père Éric Chevreau, un des 12 arrivés de Fontgombault, qui le sera. L’élection probable de ce moine issu de l’abbaye de l’Indre n’inquiète pas du tout le maire.
« Cela ne me gêne pas que ce soit quelqu’un de Fontgombault. Chacun sait qu’auconseil, on travaille pour la commune. Et personne ne fait état de ses opinions politiques. »
Réf. Wisques : un moine au conseil municipal
JPSC
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Confession : le pape tape sur le clou
Lors de l'audience du mercredi à la place Saint-Pierre, le Pape François a encouragé les fidèles à fréquenter le sacrement du pardon, la confession: "N’ayez pas peur de la confession", “Ne perdez plus un jour, soyez courageux et allez-y" ,“Quand me suis-je confessé pour la dernière fois ? "
« Cité du Vatican, 19 février 2014 (VIS).
Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place St.Pierre au sacrement de la pénitence et de la réconciliation: Nous ne pouvons pas, a-t-il dit, "nous administrer le pardon de nos propres péchés. Le pardon ne peut être le fruit de nos efforts car il ne peut venir que de l'Esprit, qui nous enveloppe de la miséricorde et de la grâce qui sourdent perpétuellement des blessures du Crucifié. C'est seulement en nous laissant réconcilier avec Dieu et nos frères dans le Seigneur que nous pouvons trouver la paix véritable".
Confession individuelle
Ce sacrement, a ensuite rappelé le Pape, "est passé d'une forme publique à celle, privée, que nous connaissons. La confession auriculaire ne saurait toutefois faire perdre la valeur ecclésiale du sacrement, qui demeure vitale. En effet la communauté chrétienne est l'espace dans lequel l'Esprit rénove les coeurs dans l'amour de Dieu et des frères, dans lequel il fait de nous tous une chose seule en Jésus-Christ.
La honte et l'humilité
C'est pourquoi il ne suffit pas de demander pardon au Seigneur par nous mêmes, et qu'il est nécessaire de recourir humblement à la confession de nos péchés devant un ministre de l'Eglise". Par ailleurs, "le sacerdoce représentent Dieu et la communauté à la fois. Si quelqu'un pense pouvoir se confesseur directement à Dieu, il devrait savoir que ses péchés ont été commis contre ses frères et contre l'Eglise, auxquels il est nécessaire de demander le pardon, même si on a honte. La honte est bienvenue car elle porte à l'humilité... Le prêtre reçoit la confession avec amour et il pardonne au nom de Dieu. Humainement il est bon de parler avec le frère qu'est le prêtre et lui confier ce qu'on a sur le coeur. »
Toujours bienvenus
Se confesser devant Dieu, avec l'Eglise, avec un frère, qu'y a-t-il de meilleur?". Puis le Pape a interpellé l'assemblée en demandant à chacun quand il s'était confessé pour la dernière fois: "Ne perdez plus de temps et vous verrez que Jésus, qui est encore meilleur que les prêtres, vous accueillera avec un grand amour. Soyez courageux et allez vous confesser!... Recourir au sacrement de la réconciliation signifie recevoir une chaleureuse accolade, celle de l'infinie miséricorde du Père... Allons donc tous de l'avant dans cette direction".
Réf. sur le blog du « Suisse Romain » : Plaidoyer du Pape François pour la confession
Rappelons aux Liégeois qu’à Liège-Centre une permanence de confesseurs a été rétablie à l’église Saint-Denis tous les matins du lundi au vendredi(de 10h à 12h, avec la Messe à 11h30) et tous les après-midis du lundi au vendredi (de 15h à 17h). Place Saint-Denis et Rue Cathédrale, 66, 4000 Liège. Citons aussi l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy 132 à 4000 Liège, confessions tous les mardis de 17h à 18h45 (avec l’adoration eucharistique de 17h00 à 19h00). JPSC
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A l’Université de Liège : Mgr Delville a ouvert un nouveau cycle de lunchs débats sur le rôle de l’humanisme chrétien dans la société.
Le nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre Delville, a inauguré un nouveau cycle de lunchs débats à l’Université de Liège. Le cycle est organisé par le groupe « éthique sociale » de l’Union des étudiants catholiques, sur le thème « Humanisme chrétien, Travail et Société ».
La conférence de Mgr Delville était intitulée « l’humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui ». Docteur en Philosophe (UCL), théologien (Université grégorienne à Rome) et musicien (prix d’orgue du Conservatoire royal de Liège), Mgr Delville est aussi licencié en histoire de l’Université de Liège. Au moment de sa nomination épiscopale (31 mai 2013), il était professeur ordinaire à l’Université catholique de Louvain, où il enseigna l’histoire du christianisme.
« Deus caritas est » : C’est le lien de l’amour qui constitue l’unicité de Dieu dans l’altérité des personnes trinitaires. À la suite de saint Jean, Benoît XVI, dans sa première encyclique, a développé les conséquences cette affirmation, avec beaucoup d'intelligence et de fraîcheur d’âme.
De là résulte que l’autre, dans la foi, est toujours pour nous le visage de Dieu, même s’il est parfois bien défiguré.
Jésus est formel. Au jour du jugement, lorsque toutes les nations seront rassemblées devant lui, il dira à ceux qui sont à sa droite : « j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » Et aux autres : « Allez-vous-en loin de moi, maudits, dans le feu éternel préparé pour le démon et ses anges » (cfr Matthieu, 25, 31-46)
De cette Parole, qui émaille aussi sous d’autres formes tous les textes évangéliques, procède une double démarche : l’amour inconditionnel des pauvres, quels qu’ils soient, et la recherche de la pauvreté spirituelle qui purifie l’âme. Au fil de son histoire, même peuplée par tous les vices des cercles de l’enfer de Dante, la chrétienté l’a toujours su et exalté cet idéal. C’est ce que nous rappelle d’abord l’orateur.
Mais, au XVIIIe siècle, dans la société occidentale, a pris naissance un profond bouleversement de la condition humaine issu de ce que Paul Hazard a appelé « la crise de la conscience européenne » : la révolution des lumières philosophiques et celle de l’industrialisation qui s’en suivirent ont introduit dans la vie sociale une rupture inédite, exaltant la liberté de l’homme pour mieux l’asservir. Aux idéologies contradictoires qui l’expriment et ambitionnent de tenir lieu de religion à l’ère du progrès industriel et technique, l’Eglise a opposé une doctrine sociale tirée de l’Evangile. Monseigneur Delville nous montre en quoi il ne s’agit pas d’une idéologie de plus.
JPSC
On lira ci-dessous la transcription in extenso de l’enregistrement de sa conférence (les intertitres sont de notre fait) :