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Audience générale du pape : « Les prêtres prolongent dans le temps la présence de Jésus »
Du site de Famille Chrétienne (Sybille d’Oiron)
En ce mercredi 26 mars, le pape François reprend le cours de la catéchèse qu’il a entamée sur les sacrements. Aujourd’hui, celui de l’ordre, à l’occasion duquel le pape exalte à la fois la dignité et les exigences de la mission du prêtre, et appelle chacun à prier pour « ceux qui sont en difficulté » (...)
L’ordre – qui se décline en diaconat, presbytérat et épiscopat – « habilite à recevoir la mission que le Christ a confiée aux Apôtres : celle de paître son troupeau, dans la grandeur de son esprit et selon son cœur ».
Le pape reprend, en appuyant certains mots de gestes de la main : « Paître le troupeau de Jésus, non pas avec une force humaine ou son propre pouvoir, mais avec celle de l’Esprit. Et selon son cœur, qui est un cœur d’amour. Le prêtre, l’évêque ou le diacre doit donc paître le troupeau avec amour. S’il ne le fait pas avec amour, ça ne sert à rien ».
Le pape fait silence un instant. Puis ajoute : « S’ils le font avec le pouvoir de l’Esprit Saint, au nom de Dieu et avec amour, les ministres choisis et consacrés pour ce service prolongent dans le temps la présence de Jésus ».
Adepte des prêches structurés, le pape François donne trois points de repère pour y parvenir :
• « Ceux qui sont ordonnés sont placés à la tête de la communauté. À sa tête, oui, mais dans le langage de Jésus, cela signifie servir, ainsi qu’il l’a lui même pratiqué et enseigné à ses disciples (Mt 20,25-28 ; Mc 10,42-45) ». Et d’enfoncer le clou : « Un évêque, un prêtre qui n’est pas au service de la communauté ne fait pas bien, il se trompe ».
• C’est « l’amour passionné pour l’Église » qui anime le prêtre, comme il anime le Christ qui donne toute sa vie pour la rendre sainte (Eph 5, 25-27). « De même, le prêtre, l’évêque donne toute sa vie pour la communauté et il l’aime de tout son cœur : elle est sa famille ; il l’aime comme le Christ aime l’Église. Saint Paul dit la même chose des époux. C’est un grand mystère d’amour que ces deux sacrements du ministère sacerdotal et du mariage par lesquels on arrive au Seigneur. »
• Si l’apôtre Paul recommande à Timothée de ne pas négliger, et même de « raviver toujours le don qui est en lui », le Saint-Père, lui, met en garde : « Quand on n’alimente pas son ministère par la prière, la lecture de la parole de Dieu, la célébration quotidienne de l’eucharistie et la fréquentation du sacrement de pénitence, on finit inévitablement par perdre le sens du service et la joie qui est liée à la profonde communion avec Jésus ». Le risque est alors de verser dans « une médiocrité qui ne fait pas de bien à l’Église ». Et le Saint-Père d’appeler chacun – il le redira dans toutes les langues – à aider les prêtres et les évêques, à prier pour « ceux qui sont en difficulté et ont besoin de redécouvrir la fraîcheur de leur vocation ».
Un appel aux vocations
Avant de conclure, le Saint-Père livre à la foule « une chose qui [lui] vient à l’esprit : comment devient-on prêtre ? » « Où achète-t-on les billets d’entrée ? », ajoute-t-il en souriant. « Non, ils ne s’achètent pas. C’est le Seigneur qui prend l’initiative, c’est lui qui appelle. Peut-être y a-t-il ici quelques jeunes qui ont entendu cet appel, avec l’envie de devenir prêtres, de servir les autres dans les choses qui viennent de Dieu, l’envie de donner toute sa vie pour catéchiser, baptiser, pardonner, célébrer l’eucharistie, soigner les malades… Cette chose que vous avez entendue dans votre cœur, c’est Jésus qui l’y a mise. Prenez en soin et priez pour qu’elle grandisse et donne du fruit à toute l’Église. »
Rédigée par Jean-Pierre Snyers et éditée par l’asbl Sursum Corda, une brochure vient de paraître présentant le mystérieux visage de Sierck-Les-Bains.
Le 4 septembre dernier, nous avons publié ici une note de l’auteur faisant état de cet étrange phénomène.
Il s’agit, là où il n’y avait qu’une tache d’humidité, de l’apparition d’un visage sur le pignon d’une maison, visage dont les traits évoquent très précisément celui du Christ tel que nous le connaissons à travers l’iconographie chrétienne.
Ce visage qui n’est manifestement pas l’œuvre d’une main humaine est apparu en 1985 et résiste étrangement aux outrages du temps et du climat. Sincère et digne de foi, Paul Huther témoigne de ces évènements.
Grâce à cette nouvelle publication abondamment illustrée, le lecteur pourra se faire une idée plus précise au sujet de cette image et des questions qu’elle soulève. L’image de Sierck est-elle un signe qui nous serait adressé tandis que nous traversons l’obscurité d’un monde de plus en plus indifférent à notre destinée spirituelle ?
Pour commander cette brochure :
« Le Mystérieux Visage de Sierck-Les-Bains », in 8°, 16 pp., couv. en quadrichromie, est disponible au prix de 3 euros (+ frais de port 1 €) au siège de l’asbl « Sursum Corda », rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 Liège. Cpte IBAN BE58 0003 2522 9579. BIC BPOTBEB1: avec la mention: "le mystérieux Visage". Les commandes peuvent aussi se faire par téléphone : 04.344.10.89 ou e-mail : sursumcorda@skynet.be
Une illustration exemplaire : l’université de la Sainte-Croix à Rome (voir le site web http://www.opusdei.be/fr-be/video/mailys/
Est-il moderne de croire en Dieu ? Croire à une seule vérité est-il intolérant ? Les chrétiens sont-ils ringards ? Le père Matthieu Rougé, qui vient de faire paraître L'Eglise n'a pas encore dit son dernier mot ! (Robert Laffont) est l'ancien responsable du Secrétariat pastoral d'études politiques du diocèse de Paris. Aujourd'hui, curé de Saint-Ferdinand-des-Ternes, il secoue les chrétiens de leur torpeur et nous propose une petite leçon d'optimisme face au défaitisme ambiant. Mais, pour changer le cours des évènements, "les chrétiens doivent se former humainement, politiquement et spirituellement"...
Pour en savoir plus : http://www.famillechretienne.fr/
Mgr Francesco Follo (Zenit.org)
1) Un pauvre qui demande pour pouvoir donner
Dans son exode, Jésus passe par la Samarie et s’arrête au puits de Jacob dans les environs de la ville de Sichar. Il s’assied sur le petit mur qui entoure le puits parce qu’il est fatigué de marcher, il a soif, mais il est pauvre et n’a pas de quoi puiser l’eau. Il attend que quelqu’un vienne puiser l’eau pour lui et le désaltérer, mais son humble requête est un « prétexte » pour pouvoir se donner lui-même.
Le Christ est tellement assoiffé de nous qu’il n’hésite pas à demander de l’eau pour son corps et pour pouvoir ainsi s’offrir lui-même comme la source d’eau qui désaltère à jamais, parce qu’il sait que ceux qui viennent chercher de l’eau au puits ont soif d’une autre eau, même s’ils croient qu’ils n’en ont pas besoin.
Le Christ a soif, pas seulement une soif physique mais une soif spirituelle : il a soif de nous qui sommes représentés, aujourd’hui, par la Samaritaine. Jésus se fait bon Samaritain pour la Samaritaine et, en lui proposant une soif qui désaltère aussi le cœur, il l’invite à la conversion…
Au fond, que signifie « conversion » ? Ce n’est pas seulement un acte de la volonté, mais c’est une réponse à l’amour de Dieu qui s’est fait la voie dans notre mode de vie souvent compliqué, confus ou désordonné, qui nous rend assoiffés de tout. Demandons au Christ de verser aussi dans nos cœurs le véritable amour pour que nous ayons un désir constant de lui, et de notre désert fleurira la vie et nous serons toujours dans ses mains amoureuses et fermes.
"Pères de famille en marche avec le pape François"
Les pères (et futurs pères) de familles de Belgique sont tous invités à participer à la 11ème marche organisée spécialement pour eux samedi 22 et dimanche 23 mars.
Ils pourront rejoindre des équipes de Bruxelles, Namur, Arlon, Liège qui se retrouveront pour arpenter les chemins de grande randonnée de cette belle région
Partant de Spa ils rejoindront le sanctuaire de Banneux. En cours de route, le frère Roger-Marie donnera différents enseignements sur le thème
"Pères de famille en marche avec le pape François". Le message du Pape François (notamment celui de la lettre apostolique 'la joie de l'Evangile') sera au coeur de cette marche.
Arrivés à Banneux, les pères reprendront des forces autour du désormais célèbre apéritif qui les y attend.
Ils pourront confier leur vie et leur famille au Coeur de Jésus au cours d'une veillée d'adoration qui suivra le souper.
Dans cette prière, comme le disait encore Benoît XVI, leur âme d’hommes continue à se nourrir « d’amour, de vérité, de paix; elle se nourrit d’espérance, parce que Celui devant lequel nous nous prosternons ne nous juge pas, ne nous écrase pas, mais nous libère et nous transforme. »
Dimanche 23 mars, les pères se rendront à Tancrémont avant de retourner au sanctuaire de Banneux pour partager un repas tiré du sac avec les familles qui les rejoindront.
La messe de clôture aura lieu à 14h30 au prieuré des frères de Saint-Jean - 50 rue de la Sapinière 4141 Banneux.
Inscription et renseignements - www.marchedesperes.be
Vierge à Jalhay: l'Evêque de Liège favorable à l'expertise de l'ULg
C'est ce mardi que le bourgmestre de Jalhay rencontre des représentants de l'Université de Liège afin de déterminer les modalités des analyses qui vont être effectuées sur la fameuse statuette de la vierge de Sart. Cette statuette lumineuse a fait se déplacer de nombreux curieux. Plusieurs scientifiques vont donc se pencher sur ce phénomène, que certains spécialistes attribuent déjà à de la peinture phosphorescente.
En tous les cas, cette expertise est appuyée favorablement par l'évêque de Liège. Selon lui, ces analyses s'imposaient: "Il y a eu un emballement à la fois médiatique et à la fois d'affluence autour de cette vierge. Il faut donc essayer de comprendre pourquoi les personnes viennent et il faut essayer aussi de canaliser tout cet essor de dévotion. Je crois que c'est important d'y voir clair sur l'origine du phénomène".
Lire la suite sur le site de la RTBF
On sait combien cette interrogation du pape a été médiatisée. Il y est revenu lors de l'homélie prononcée à Sainte-Marthe le 17 mars (zenit.org):
"Qui suis-je pour juger ?"
« Qui suis-je pour juger ? Qui suis-je pour médire... ? Qui suis-je, moi qui ai fait les mêmes choses ou pire ? » : c'est l'attitude « miséricordieuse » que le pape a recommandée, hier, 17 mars 2014, lors de la messe à Sainte-Marthe.
Le pape a commenté l’Évangile du jour, où Jésus exhorte la foule : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6,36-38).
La honte est une grâce
« Pour être miséricordieux deux attitudes sont nécessaires » : « La première est la connaissance de soi ». Le chrétien est invité à reconnaître qu'il « a fait beaucoup de choses qui ne sont pas bonnes », qu'il est « pécheur ». Même s'il n'a pas commis « de meurtre », il commet « tant de petites choses, tant de péchés quotidiens, de tous les jours… » et il doit avoir conscience de sa responsabilité : « Peut-être l'autre m'a-t-il aidé, a facilité la route pour le faire, mais c'est moi qui l'ai fait. »
Il s'agit de constater que l'on a un « petit cœur » et d'en « avoir honte devant Dieu » car « cette honte est une grâce ». « C'est simple, mais si difficile de dire: ‘Je suis pécheur, j'ai honte devant Toi et je te demande pardon’ ». Avec « cette attitude de repentir », l'homme est plus à même « d’être miséricordieux », car il sent sur lui « la miséricorde de Dieu » : devant le repentir, « la justice de Dieu se transforme en miséricorde et pardon ».
Savoir élargir son cœur
Le pape a donné une deuxième attitude, qui découle de la première : « élargir son coeur », car « un petit cœur égoïste est incapable de miséricorde ». Le grand cœur au contraire « ne condamne pas mais il pardonne, il oublie », car « Dieu a oublié ses péchés. Dieu a pardonné ses péchés ». Si celui qui est pardonné ne pardonne pas à son tour, il risque d'être « hors jeu ».
« L'homme et la femme miséricordieux ont un coeur large : ils excusent toujours les autres et pensent à leurs péchés. "Tu as vu ce qu'il a fait ?". "Moi j'en ai assez avec ce que j'ai fait, je ne m'en mêle pas !" ». Le maître mot de cette attitude est : « Qui suis-je pour juger ? Qui suis-je pour médire sur cela ? Qui suis-je, moi qui ai fait les mêmes choses ou pire ? »
« Si tous les peuples, les personnes, les familles, les quartiers », laissaient « de la place à la compréhension et à la miséricorde », « que de paix il y aurait dans le monde, que de paix dans les cœurs ! Car la miséricorde porte à la paix. »
En outre, comme le dit le Seigneur : « Donnez, et vous recevrez : une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans votre tablier » : « Plus ton coeur est large, grand, plus tu peux recevoir », a conclu le pape.
Des Echos Sainte-Julienne (Salzinnes) - Dimanche n°2, mars-avril 2014 (version papier)
Benoît Mariage, un cinéaste à la messe
En pleine campagne promotionnelle de son film Les rayures du zèbre, Benoît Mariage évoque l'origine de son retour à la foi.
Benoît Mariage, vous allez à la messe ?
Benoît Mariage. Ça fait très longtemps que je n'y allais plus surtout. Plus de trente ans ! Pourtant, j'ai eu une éducation chrétienne, j'ai été enfant de chœur à la paroisse de Jambes Montagne, puis à l'adolescence, j'ai quitté l'église pour y retourner à cinquante ans...
Qu'est-ce qui s'est passé ?
En fait, j'ai très souvent ressenti une entrave profonde au bonheur, comme des blessures, des freins qui m'empêchaient d'être pleinement présent et d'avoir une vraie joie. Et je me suis dit : comment guérir de ces blessures ? Longtemps, j'ai consulté et ai été voir des thérapeutes. J'ai fait tout un travail psychologique où j'ai nommé les choses pour aller vers la vérité de mon histoire. Souvent, je me suis dit : «J'ai un cœur de pierre et qui va me guérir de ce cœur de pierre ?» Et je me suis tout doucement rapproché, par des lectures et des rencontres du spirituel, comme outil de guérison. Pour sauver, en quelque sorte ma peau... Aujourd'hui, très modestement, je prie et... je vais à la messe, malgré une vraie réticence de départ liée à un fort penchant à l'autonomie et l'individualité. Un ami m'a dit un jour : «Attends, être chrétien, ce n'est pas être seul dans son coin». Titillé par ces propos, je suis allé une première fois à la messe, et puis si j'y retourne aujourd'hui, c'est parce que l'office dégage beauté et profondeur. J'aime tout particulièrement la chorale, je suis sensible à la sensualité de cette messe...
L’indien Juan Diego et Notre-Dame de Guadalupe(source)
Auteur : | Jean Mathiot |
Editeur : | TEQUI |
Paru en : | mars 2014 |
15.50 € |
Le sanctuaire de Guadalupe, au Mexique, est le plus grand pèlerinage du monde : chaque année, plus de vingt millions de personnes viennent prier la Sainte Vierge, apparue en 1531 à un Aztèque parmi les plus humbles, Juan Diego.
Pourquoi Marie a-t-elle choisi d’apparaître à un modeste Indien de 57 ans ? Qui était-il et quelle fut la mission qui lui fut confiée, à lui, un simple laïc récemment converti ? Dans quel contexte historique et comment se sont déroulées ces apparitions, qui ont lancé en Amérique latine une immense vague d’évangélisation - neuf millions de baptêmes durant les neuf années qui suivirent ? Quels sont les mystères insondables de l’Image que la Vierge laissa sur la tunique de Juan Diego ? Quels miracles fait encore aujourd’hui sainte Marie de Guadalupe ?
Cet ouvrage, à la fois instructif et empreint de spiritualité, répond à toutes ces questions, avec clarté et simplicité. Par le témoignage de Juan Diego, il montre combien est immense le rôle apostolique des laïcs dans la vie de l’Église.
Cette nouvelle édition revue et augmentée intègre un encart photos couleur et donne aussi des explications sur le dernier miracle à Guadalupe, le 24 avril 2007.