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Spiritualité - Page 445

  • Les grands-parents sont le trésor de la société

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    (Zenit.org"Les grands-parents sont le trésor de la société", affirme le pape François lors de l’homélie du 19 novembre 2013, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

    Le pape a commenté l’histoire d’Eléazar, qui, plutôt que d’apostasier, préfère le martyre (Maccabées 6,18-31) : « Face au choix entre l’apostasie et la fidélité, cet homme ne doute pas », refusant « cette attitude qui consiste à faire semblant, à feindre la piété, à feindre la religiosité ». Au lieu de penser à lui, « il pense aux jeunes » : « La cohérence de cet homme, la cohérence de sa foi, mais aussi sa responsabilité de laisser un noble héritage, un héritage vrai ».

    Aujourd’hui « les personnes âgées ne comptent pas. C'est terrible à dire, mais on les rejette… Parce qu’elles dérangent. Les personnes âgées sont celles qui apportent l’histoire, qui apportent la doctrine, qui apportent la foi et qui la donnent en héritage. Ce sont elles qui, comme le bon vin qui a vieilli, ont la force intérieure pour donner un noble héritage ».

    Le pape François a raconté une histoire de son enfance, "dans une famille, avec le papa, la maman et beaucoup d’enfants : le grand-père, à table, « ne mangeait pas proprement ». Agacé, le papa explique à ses enfants pourquoi leur grand-père se comporte comme ça et il achète une table pour l’installer à part. Un jour, en rentrant chez lui, le papa voit un de ses fils en train de jouer avec du bois : « - Que fais-tu ? lui demande-t-il. – Une table, répond l’enfant. – Et pourquoi ? – Pour toi, papa, pour quand tu seras vieux comme grand-père »".

    « Cette histoire m’a fait beaucoup de bien, pour toute ma vie. Les grands-parents sont un trésor. La Lettre aux Hébreux, au chapitre 13, dit ceci : « Souvenez-vous de vos chefs, eux qui vous ont fait entendre la parole de Dieu, et, considérant l'issue de leur carrière, imitez leur foi. ». Le souvenir de nos ancêtres nous amène à admirer leur foi. C’est vrai que souvent la vieillesse n’est pas très belle. À cause des maladies qu’elle entraîne, et tout ça, mais la sagesse qu’ont les grands-parents est l’héritage que nous devons recevoir. Un peuple qui ne protège pas les grands-parents, un peuple qui ne respecte pas les grands-parents, n’a pas d’avenir, parce qu’il n’a pas de mémoire, il a perdu la mémoire ».

    Le pape François a encouragé à « penser à toutes les personnes âgées, toutes celles qui sont dans des maisons de retraite, et aussi toutes celles qui, n’ayons pas peur de le dire même si c’est triste, sont abandonnées par leurs proches. Elles sont le trésor de la société ».

    En outre, honorer les personnes âgées c’est respecter « le quatrième commandement : c’est le seul qui promette quelque chose en échange. C’est le commandement de la piété filiale. Être compatissant envers les anciens. »

    « Prions pour nos grands-pères, nos grands-mères, qui ont eu si souvent un rôle héroïque dans la transmission de la foi en temps de persécution... Demandons aujourd’hui la grâce aux saints vieillards, Simon, Anne, Polycarpe et Eléazar, à tous ces saints vieillards : demandons-leur la grâce de protéger, d’écouter et de vénérer nos ancêtres, nos grands-parents », a conclu le pape.

  • 21 novembre 2013: journée pro orantibus

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    Proorantibus2013-color2.jpgAujourd’hui, suscitant souvent la surprise parmi leurs amis et leur entourage, de nombreuses personnes abandonnent des carrières professionnelles souvent prometteuses pour embrasser la règle austère d’un monastère de clôture. Qu’est-ce qui les pousse à accomplir un pas aussi exigeant sinon le fait d’avoir compris, comme l’enseigne l’Evangile, que le Royaume des cieux est "un trésor" pour lequel il vaut vraiment la peine de tout abandonner (cf. Mt 13, 44) ? En effet, ces frères et sœurs témoignent en silence qu’au coeur des activités souvent frénétiques de chaque jour, le seul soutien qui ne vacille jamais est Dieu, rocher inébranlable de fidélité et d’amour. "Todo se pasa, Dios no se muda" (Tout passe, Dieu ne change pas), écrivait la grande maîtresse spirituelle sainte Thérèse d’Avila dans un de ses textes célèbres. Et face à la nécessité diffuse que ressentent de nombreuses personnes, de sortir de la routine quotidienne des grandes agglomérations urbaines à la recherche d’espaces propices au silence et à la méditation, les monastères de vie contemplative se présentent comme des "oasis" dans lesquelles l’homme, en pèlerinage sur la terre, peut mieux puiser aux sources de l’Esprit et se désaltérer le long du chemin.

    Ces lieux, par conséquent, apparemment inutiles, sont en revanche indispensables, comme les "poumons" verts d’une ville : ils font du bien à tous, y compris à ceux qui ne les fréquentent pas et en ignorent peut-être l’existence. (Benoît XVI, angélus du 19.11.09)

    Réf: 21 novembre: journée pro orantibus

    JPSC

  • Le pape dénonce un progressisme adolescent qui fait le lit de la pensée unique

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    Sur Radio Vatican :

    La « mondanité », amène « à négocier » non seulement « les valeurs », mais aussi la foi et les racines de la foi. Ainsi, le peuple s’éloigne de Dieu : « ce n’est pas la belle globalisation de l’unité de toutes les Nations, chacune avec ses us et coutumes mais unies, mais plutôt la globalisation de l’uniformité hégémonique, c’est le règne de la pensée unique. Et cette pensée unique est le fruit de la mondanité » « Cette « racine perverse de la mondanité » a été dénoncée par le Pape François dans son homélie lors de la messe célébrée ce lundi matin à Sainte Marthe.

    Le Pape est parti de la Première Lecture de la messe, un passage du Livre des Maccabées : les guides du peuples, a-t-il expliqué, ne veulent plus qu’Israël soit isolé des autres nations et ainsi, ils abandonnent leurs propres traditions, pour aller négocier avec le roi. Ils vont « négocier » et pour cette raison sont enthousiastes. C’est comme si, a ajouté le Pape, ils se disaient « nous sommes progressistes, nous allons dans le sens du progrès vers lequel tous vont ». Il s’agit, a averti le Pape, « de l’esprit de progressisme adolescent » qui « pense qu’aller de l’avant dans n’importe quel choix est préférable au fait de rester dans les habitudes de la fidélité ». Ces gens, donc, négocient avec le roi « la fidélité au Dieu toujours fidèle » .

    « C’est ce qu’on appelle l’apostasie », a poursuivi le Pape. « Ce n’est pas qu’ils sont en train de négocier certaines valeurs, non, ils négocient carrément l’essentiel, à savoir la fidélité au Seigneur ». « Aujourd’hui », avertit le Pape, on pense que « nous devons être comme tous les autres, nous devons être plus normaux, comme tout le monde fait, avec ce progressisme adolescent ». Et puis, faisait-il remarquer amèrement, « on connait la suite de l’histoire : les condamnations à mort, les sacrifices humains » « Vous pensez peut-être qu’aujourd’hui on ne les pratique pas, les sacrifices humains ? Et bien, que du contraire, on en pratique tellement, tellement. Et des lois existent même pour les protéger ».

    En renfort de ses propos évoquant cet esprit de mondanité qui porte à l'apostasie, ajoute S. Magister, le pape a même évoqué le roman prophétique de R.H. Benson, Le Maître de la Terre qui est une de ses références préférées..

  • Quand le pape se fait pharmacien

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    La "Misericordina": le pape François vante un remède pour le coeur
    Cadeau surprise pour les visiteurs place Saint-Pierre

    Anita Bourdin

    ROME, 17 novembre 2013 (Zenit.org) - On peut le prendre sans ordonnance, le pape François l'a recommandé, le remède s'appelle "Misericordina", le traitement est indolore et peut se poursuivre à vie, contre toute sorte de maux: pour "répandre partout l'amour, le pardon et la fraternité". Il n'y a pas danger de dépasser la dose prescrite, mais il faut lire attentivement la notice.

    Le pape a en effet réservé cette surprise aux visiteurs présents place Saint-Pierre pour l'angélus de midi, ce dimanche 17 novembre.

    Après l'angélus, le pape a offert des milliers ce qu'il appelle un "médicament": "Certains vont penser: Le pape se fait le pharmacien maintenant? C'est un médicament spécial pour concrétiser les fruits de l'Année de la foi qui s'achève".

    C'est bon pour le coeur

    Il s'est expliqué en annonçant le cadeau-surprise: "C'est un médicament de 59 grains, "entre coeurs". Il s'agit d'un médicament "spirituel" appelé "Misericordina". Une petite boîte de 59 grains "entre coeurs". Cette petite boîte renferme le médicament et des bénévoles vont vous la distribuer pendant que vous quittez la place. Penez-la! C'est un chapelet avec lequel on peut aussi prier le "chapelet de la miséricorde": une aide spirituelle pour notre âme et pour répandre partout l'amour, le pardon et la fraternité."

    Cette petite boîte, qui porte l'indication thérapeutique "pour le coeur" - avec un coeur de chair représenté sur la confection - contient un chapelet, une image de Jésus miséricordieux - héritage spirituel de sainte Faustine Kowalska - , ainsi qu’une notice explicative pour apprendre à prier, en quatre langues: anglais, italien, espagnol et polonais.

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  • Bannir l'esprit de curiosité

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    L'esprit de curiosité éloigne de Dieu (zenit.org)

    Le pape François a mis en garde contre « l’esprit de curiosité » qui éloigne de Dieu en « semant la confusion », en « dispersant », lors de la messe qu’il a célébrée ce 14 novembre 2013 en la chapelle du Saint-Esprit de la résidence Sainte-Marthe.

    Au contraire, l'esprit de sagesse entraîne à "prendre des décisions selon le coeur de Dieu" et à vivre "sous la motion de patience de Dieu".

    Il a donné sainte Thérèse de Lisieux - docteur de l'Eglise - en exemple. Et comme contre-exemple les chrétiens à la recherche de révélations spéciales.

    Le pape a commenté l’extrait du Livre de la Sagesse (7,22-30.8,1), qui décrit « l’état d’âme de l’homme et de la femme spirituelle », du chrétien « qui vit dans la sagesse de l’Esprit-Saint. Et cette sagesse les pousse en avant avec cet esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil ».  

    Le chrétien doit « cheminer dans la vie avec cet esprit : l’esprit de Dieu, qui aide à discerner, à prendre des décisions selon le cœur de Dieu. C’est l’esprit de paix, l’esprit d’amour, l’esprit de fraternité. Et la sainteté c’est justement cela. Aller sous la motion de l’Esprit de Dieu et de cette sagesse… avancer sous la motion de la patience de Dieu ».

    Dans l’Evangile « se trouve un autre esprit, contraire à cette sagesse de Dieu : l’esprit de curiosité » : il intervient lorsque l’homme veut « se rendre maître des projets de Dieu, de l’avenir, des choses ; connaître tout, prendre tout en main ».

    L’esprit de curiosité, « ce sont les pharisiens qui demandent à Jésus : ‘Quand viendra le Règne de Dieu ?’. Curieux ! Ils voulaient connaître la date, le jour… L’esprit de curiosité éloigne de l’esprit de la Sagesse, parce que ce sont les détails qui l’intéressent... ‘Comment faire cela ?’ C’est l’esprit du comment. »

    « L’esprit de curiosité n’est pas un bon esprit : c’est l’esprit de dispersion, d’éloignement de Dieu, l’esprit du ‘parler trop’. Cet esprit de curiosité, qui est mondain, amène à la confusion ».

    En effet, la curiosité « pousse à sentir que le Seigneur est là alors qu’il est ici », a expliqué le pape, qui a cité telle ou telle fausse route, par exemple courir après « un voyant, une voyante, qui reçoit des messages de la Vierge… Mais la Vierge est Mère ! Elle nous aime tous. Elle n’est pas un chef de bureau de la Poste, qui envoie des messages tous les jours ».

    « Le Royaume de Dieu est au milieu de nous », a-t-il rappelé, en invitant à « ne pas chercher des choses étranges, ne pas chercher des nouveautés avec cette curiosité mondaine » car « ces nouveautés éloignent de l’Evangile, éloignent de l’Esprit-Saint, éloignent de la paix et de la sagesse, de la gloire de Dieu, de la beauté de Dieu ».

    « Le Règne de Dieu ne vient pas de façon à attirer l’attention: il vient dans la sagesse ». Il ne vient pas « dans la confusion, comme Dieu ne parle pas au prophète Elie dans la tourmente » mais « parle dans la brise de la sagesse », a conclu le pape.

  • L’Académie de Chant grégorien à Liège rouvre ses portes : saison 2013-2014

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    Le plain chant vous intéresse ? Voici deux offres de cours organisés par l’Académie de Chant grégorien à Liège, pour la saison 2013-2014 :

    stéphan Junker.jpg→ Avec Stéphan JUNKER, professeur au conservatoire de Verviers et Gérald MESSIAEN, membre du chœur grégorien de Leuven, un cycle d’initiation, axé cette année sur les plains chants tardifs : douze leçons, un concert et une messe de clôture (cours de fin novembre 2013 à fin mai 2014, dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 : inscriptions le 30 novembre 2013 au plus tard)

    Plus de détails, cliquez ici: L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (I)

    marcel-peres.jpg→ Avec Marcel PÉRÈS, directeur de l’Ensemble vocal « Organum » et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes), trois séminaires thématiques (le chant vieux romain, du 20 au 22 décembre 2013 ; la notation neumatique carrée, du 10 au 12 janvier 2014 ; le plain chant médiéval entre Meuse et Rhin, du 7 au 9 mars 2014 (à l’abbaye bénédictine de la Paix Notre-Dame, Boulevard d’Avroy, 54 : inscription le 10 décembre 2013 au plus tard).

    Plus de détails, cliquez ici : L’ Académie de Chant grégorien rouvre ses portes à Liège (II)

    On peut naturellement répondre à l’une et l’autre des deux offres.

    Renseignements et inscriptions : secrétariat de l’académie à Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7, B-4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence : tél. portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). Courriel : jpschyns@skynet.be

    Voyez aussi le site web : http://www.gregorien.be : on peut s’inscrire en ligne ici:  Inscription en ligne  pour le cycle de cours avec Stéphan Junker; et là: Inscription en ligne  pour les trois séminaires avec Marcel Pérès.

  • Vatican II : quand un hommage du pape résonne comme une adhésion à l'herméneutique de la continuité

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    Voici le texte intégral d'un message du pape adressé à Mgr Marchetto, un défenseur infatigable de cette interprétation du Concile Vatican II défendue par le pape Benoît XVI. Connue sous le nom d'herméneutique de la continuité, elle veut interpréter Vatican II en l'intégrant dans la tradition constante de l'Eglise en excluant tout esprit de rupture. (source)
    Cher Mgr Marchetto, 
     
    Par ces quelques lignes, je désire me faire proche de vous et m'unir à l'acte de présentation du livre "La primauté du pape et l'épiscopat. Du premier millénaire au Concile Oecuménique Vatican II". Je vous prie de me sentir spirituellement présent. 
    Le thème du livre est un hommage à l'amour que vous portez à l'Eglise, un amour fidèle et en même temps poétique. La loyauté et la poésie ne sont pas des objets commerciaux: elles ne s'achètent ni ne se vendent, elles sont simplement des vertus enracinées dans un cœur de fils qui sent l'Eglise comme sa Mère, ou pour être plus précis, et le dire avec un air de famille ignatienne, comme "la Sainte Mère Eglise hiérarchique". 
    Cet amour, vous l'avez manifesté de multiples façons, y compris en corrigeant une erreur ou une inexactitude de ma part - ce dont je vous remercie cordialement - mais surtout il s'est manifesté dans toute sa pureté dans les études effectuées sur le Concile Vatican II. 
    Il m'est arrivé de vous le dire, cher Mgr Marchetto, et aujourd'hui, je tiens à répéter que je vous considère comme le meilleur interprète du Concile Vatican II. Je sais que c'est un don de Dieu, mais je sais aussi que vous l'avez fait fructifier. 
    Je vous suis reconnaissant pour tout le bien que vous nous faites en témoignant de votre amour pour l'Eglise et demande au Seigneur que vous en soyez abondamment récompensé. 
    Je vous demande, s'il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour moi. Que Jésus vous bénisse et et que la Sainte Vierge vous protège.
    Du Vatican, le 7 Octobre 2013 Fraternellement, 
    François
     

  • Retour au sacrement de la confession : un nouvel appel du pape

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    confession-une-recadree_article.pngLu sur le site de « Famille chrétienne » ce nouvel appel insistant:

    Le 13 novembre, comme chaque mercredi, la foule – estimée à 50 000 personnes – écoute attentivement le pape François sur la place Saint-Pierre à Rome. En accord avec l’évangile du jour sur l’envoi des disciples pour évangéliser et baptiser le monde entier, le Saint-Père commente aujourd’hui le baptême. En trois points, soigneusement articulés, il reprend et commente la phrase du Credo « je confesse un seul baptême pour la rémission des péchés ». Comme à son habitude, il ponctue ses propos d’explications et de gestes et très concrets.

    Premier point : « je confesse ».

    Deuxième point du Credo : [je confesse] « un seul baptême ».

    Troisième point du credo [je confesse un seul baptême] « pour la rémission des péchés »

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  • Orthodoxes et catholiques ensemble pour défendre l'Europe chrétienne et protéger les minorités au Moyen-Orient et en Syrie

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    Un rapprochement, ou mieux une communion retrouvée, entre catholiques et orthodoxes serait assurément une chance pour la chrétienté. On y a beaucoup travaillé sous le pontificat précédent et ce qu'on lira ci-dessous montre que cette recherche d'unité est actuellement à l'ordre du jour :

    Lu sur Radio Vatican

    Le cardinal Scola a rencontré le patriarche Kirill: travailler ensemble pour la paix

    « Aujourd’hui plus que jamais, l’Église orthodoxe et l’Église catholique ont des occasions importantes pour travailler ensemble ». Voilà ce qu'a déclaré le patriarche de Moscou et de toutes les Russies, Kirill, durant sa rencontre mardi matin avec l’archevêque de Milan, le cardinal Angelo Scola. Selon le Chef de l’Église orthodoxe russe, un de ces devoirs communs « est la défense de l’Europe chrétienne et la protection des droits des minorités au Moyen-Orient et en Syrie ». Kirill a fait l’éloge des différentes prises de position du Pape François y compris à propos de la crise syrienne, ajoutant qu’il partage la ligne du Pontife ». « J’espère – a ajouté le patriarche russe- que nous pourrons continuer à travailler ensemble pour la paix sur ces terres ». À son tour, le cardinal Scola a également exprimé « sa préoccupation à propos de la situation des chrétiens au Moyen-Orient ». « En Occident, nous ne discutons pas assez de ce thème » a dit l’archevêque de Milan, en concluant sa visite de trois jours à Moscou. 

    Durant la rencontre, le patriarche russe a en outre condamné « la persécution cachée des chrétiens sous la bannière de la tolérance et du multiculturalisme. ». Selon Kirill, cette persécution arrive « par la substitution des symboles chrétiens, lorsqu’on interdit de prononcer le mot ‘Noël ‘, lorsque porter une croix au cou sur son lieu de travail devient une offense pour les non-chrétiens ». Le Chef de l’Église orthodoxe russe a souligné que « les médias, dans 90% de leurs reportages, montrent une image de la civilisation qui vit sans la présence de Dieu et où se réalise la vision du monde des non-croyants ». Et il a conclu : « Nous sommes en train de vivre dans une époque où les controverses historiques , dans les rapports entre les Églises, n’ont plus ce rôle critique qu’elles avaient par le passé. Aujourd’hui, nous sommes engagés à nous pencher ensemble sur beaucoup de questions et nous avons de nombreux objectifs en commun ». 
    Luca Collodi, de la rédaction italienne de Radio Vatican, a recueilli les impressions du Cardinal Scola.
    « Le climat a été très cordial. Et le patriarche Kirill a exprimé toute sa considération pour l’action du Pape ». Dans le dialogue qui a duré plus d’une heure, a surgi avec force « l’urgence de la réconciliation entre les chrétiens ». « Je crois que pour comprendre les délais et les modalités d’une rencontre entre le Saint-Père et le Patriarche Kirill, a ajouté le Cardinal, il faut être moins préoccupé par les stratégies politico-pragmatiques et aller, au contraire, plus à fond sur cette urgence missionnaire que doit assumer l’Église d’aujourd’hui, et qui est certainement un facteur puissant d’unification entre nous et nos frères orthodoxes. »
    Le tournant peut être facilité par les commissions-en parlant de doctrine et de théologie-ou bien par la rencontre des fidèles ?
    « Nous pensons vraiment que les commissions doctrinales et la réflexion théologique sont indispensables. Mais il existe une donnée de fait qui m’a beaucoup touché et dont j’ai parlé avec le patriarche : sur la base du mélange des peuples et des ethnies, de nombreux fidèles orthodoxes russes- mais pas seulement-sont parmi nous en Europe occidentale et beaucoup de catholiques provenant de pays asiatiques sont pour le moment en Russie. Donc , est en train de naître de fait « un œcuménisme du peuple » qui- surtout dans les relations entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique latine que j’ai constaté à Moscou- m’a beaucoup impressionné. Il y avait un échange continu entre les fidèles à différents niveaux , sur diverses questions qui pour le moment occupent les deux Églises, ce qui me semble quelque chose de vraiment nouveau et chargé d’espoir. Du reste, cela survient également chez nous : pensons à Milan où nos frères russes ont quatre paroisses et une cinquième est en voie de formation. Il y a de nombreux échanges et de nombreux rapports de base. Nous pouvons donc dire que naît « un œcuménisme du peuple ». 
    Lors de votre voyage à Moscou, vous avez également rencontré les communautés catholiques. Comment vivent les catholiques en Russie ?
    « Ils sont une petite réalité. La diocèse de Moscou est immense, au moins presque une dizaine de fois plus grande que l’Italie ; il y a de petites communautés qui arrivent jusqu’au Pôle Nord. Mais j’ai été touché par les milliers de personnes qui ont participé dimanche dernier à la Sainte Messe dans la Cathédrale de la Mère de dieu avec une telle intensité dans les chants, dans la façon d’être impliqué…Ensuite, j’ai vu que toute une vie se déroule : j’ai eu une rencontre très intéressante, à l’intérieur de leur formation permanente, avec les prêtres et les religieuses à propos de la figure du laïc. J’ai vu l’urgence qu’ils ressentent, c’est-à-dire leur nécessité que le laïc ne soit pas considéré comme un client mais comme un sujet de l’Église. J’ai reçu une impression vraiment très significative de la réalité de l’Église catholique. »
    Regardons le Moyen-Orient qui est une région importante pour les chrétiens : selon vous, quel est le rôle des orthodoxes pour la paix au Moyen-Orient ? Je pense aussi à la Syrie….
    «Je dirais que c’est un rôle très décisif et nous en avons parlé avec le Patriarche Kirill : ils se sont révélés très sensibles, également je crois à cause de leur dramatique expérience sous le communisme. Ils sont beaucoup plus attentifs que nous, ils ont une forte sensibilité envers les chrétiens qui souffrent. Je dirais qu’elle est véritablement supérieure à la nôtre. »

  • Koekelberg, 12 novembre : conférence sur "Musique et poésie"

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    Le groupe « Apostoli-Cité » vous invite à une conférence :

     

     Musique et poésie


    … Où il sera question du dernier livre de Benoît XVI,

    L'esprit de la musique,

    et du roman autobiographique de John Henry Newman, 

    Loss and Gain.

      

    Par M. Jean-Louis Cupers,

    professeur émérite à l’Université Saint-Louis, Bruxelles,

    et à l’Université de Liège.

     

    Le mardi 12 novembre, de 18h45 à 20h15,

    au 37, rue de l’Armistice, à Koekelberg.

    Entrée libre ! La conférence sera suivie d’un échange avec les participants.

     

     Apostoli-Cité est un groupe de chrétiens qui veulent réfléchir à divers enjeux de société du point de vue de la foi chrétienne.

  • Après l’abbaye bénédictine de Wisques (Nord-Pas de Calais), le carmel d’Alençon (Basse-Normandie) reprend la liturgie traditionnelle…

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    Lu sur le site « riposte catholique »

    « Le Carmel du Sacré-Cœur de Jésus et de l’Immaculée Conception d’Alençon a été fondé en 1888 à la demande de Mgr François-Marie Trégaro, évêque de Sées. Six moniales du Carmel du Mans quittèrent leur monastère pour venir fonder un nouveau carmel à Alençon (alors que le Carmel d’Alençon avait fermé à la Révolution). Le monastère est dédié au Sacré-Cœur et à l’Immaculée.

    En 2007 avec la promulgation du Motu Proprio, le Carmel reprenait la forme extraordinaire pour ses messes dominicales et pour les jours de fêtes. La Mère Supérieure avait d’ailleurs expliqué ce choix de la forme extraordinaire dans les colonnes de La Nef en novembre 2010 :

    Depuis la promulgation du Motu proprio Summorum Pontificum, les messes du dimanche et des fêtes de précepte sont célébrées dans notre chapelle selon la forme extraordinaire et, en semaine, selon la forme ordinaire. Notre préférence va à la forme extraordinaire, faisant nôtre ce que disait André Frossard : « Je trouve que la nouvelle messe n’est pas assez contemplative, que l’on y parle trop et que la part du mystère y est bien réduite ». La forme extraordinaire exprime mieux le sacré, l’amour et le respect. C’est une liturgie « amoureuse ». Comparez par exemple les traductions du missel Dom Lefebvre avec celles d’un missel moderne. Le ton n’est pas du tout le même. Aujourd’hui on parle à Dieu d’égal à égal, ou peu s’en faut. Pour nous, ce n’est pas du tout une question d’être attachées au temps jadis. Nous ne sommes pas des passéistes. Quant à l’avenir de cette question, en filles de l’Église, nous nous appuyons sur Sa Sainteté Benoît XVI. »

    Selon nos informations, pendant l’été, la Supérieure du Carmel a demandé à Mgr Jacques Habert, évêque de Sées, la possibilité de reprendre la forme extraordinaire ce qui est fait depuis quelques jours.
    La messe dans la forme extraordinaire (sauf exceptions) est donc célébrée les dimanches et fêtes à 9h00, en semaine (du lundi au samedi) à 8h00. L’aumônier est un prêtre du diocèse aidé par les prêtres de la Fraternité Saint-Pierre (Sées).

    Monastère du Carmel - 4 place Marguerite de Lorraine - 61000 Alençon.

    Réf. Le carmel d’Alençon reprend la forme extraordinaire…

    JPSC