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Spiritualité - Page 441

  • Contempler l'éternelle jeunesse de Dieu qui renouvelle toutes choses

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    Evangile du jour : Luc, chap. 1, vv 57-66

    Quand arriva le moment où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait prodigué sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. 
    Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l'enfant. Ils voulaient le nommer Zacharie comme son père. Mais sa mère déclara : « Non, il s'appellera Jean. » On lui répondit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l'appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Son nom est Jean. » Et tout le monde en fut étonné. A l'instant même, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. 
    La crainte saisit alors les gens du voisinage, et dans toute la montagne de Judée on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient en étaient frappés et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. 

    Homélie du père Joseph-Marie Verlinde (F.s.J.) - homelies.fr - archive 2005

    Les Evangiles de cette dernière semaine de l’Avent nous présentent une série de tableau contrastés. Nous avons assisté à l’annonce faite à Zacharie de la naissance du Précurseur. Vu son âge et celui de son épouse, ce vieil homme n’avait-il pas raison de mettre en doute la parole de l’Archange ? A vues humaines, il était évidemment impossible qu’Elisabeth conçoive et enfante. Oui mais voilà : « à Dieu rien n’est impossible » (Lc 1, 37) ; et il se trouve qu’il a décidé d’intervenir. Désormais la parole de l’homme est trop courte : Zacharie doit garder le silence : l’appréciation des événements et des situations à vue humaine ne suffit plus à rendre compte de ce qui se prépare dans le secret.

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  • La crèche que Jésus préfère : celle de ton coeur

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    Message de Noël de Mgr Léonard :

    Chers Amis,

    Je vous souhaite une très joyeuse et sainte fête de Noël.

    Notre pape François vient de publier, il y a quelques jours, un texte, une exhortation, une sorte de petite encyclique qui s’appelle « La joie de l’Evangile ». Or, ce sont justement ces mots-là que l’on entend à la messe de minuit à Noël quand l’ange dit au berger « je vous annonce une grande joie pour tout le peuple ».

    Je me suis parfois demandé: « comment se fait-il que, même aujourd’hui dans notre société très sécularisée, Noël reste synonyme de joie pour beaucoup de gens, même en dehors de l’Eglise. Et je pense que c’est parce que dans cette fête de Noël, le Très-Haut s’est fait pour nous, tout petit, de façon à ce que, face à Lui, personne ne perd la face, même le plus petit de nous peut se sentir à l’aise avec Lui parce qu’Il vient à nous dans l’humilité, dans la petitesse, dans la vulnérabilité et nous n’oublions que, dans quelques mois, nous allons, non seulement fêter et célébrer l’humilité de Jésus dans la crèche mais également l’humiliation de Jésus sur la croix. Et cela veut dire que, même le plus grand pécheur, peut se sentir à l’aise devant celui qui s’est fait, non seulement le plus petit, mais qui a également vécu sur la croix Dieu son Père comme étant absent pour que chacun, même toi, même moi, nous soyons à l’aise avec Lui.

    Alors, en échange, puisque Lui nous manifeste en ce jour tant de tendresse, tant de proximité, cherchons, nous aussi à lui faire plaisir. Et je dirais volontiers ceci: « n’oublie jamais que la crèche, que le Seigneur préfère par-dessus tout, toutes nos crèches sont bonnes, sont les bienvenues mais que la crèche qu’il préfère par-dessus tout est celle de ton cœur. » Et je nous souhaite à tous, que nous puissions, en ce jour, l’accueillir avec amour, avec tendresse dans la crèche de notre cœur. Encore une fois, une joyeuse et sainte fête de Noël à vous tous.

    Les messages de Noël des évêques belges sont sur le site des Médias Catholiques :

    › Mgr Kockerols: "Notre espérance est source de joie!"
    › Tournai: Message de Noël de Mgr Harpigny
    › Mgr Delville: "Noël, fête de la joie et mystère de la pauvreté"
    › Namur: les voeux de Noël de Mgr Warin
    › Namur: Le message de Noël de Mgr Vancottem

  • Le Père général des jésuites commente la canonisation de Maître Favre

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    favre.jpg(Zenit.org) La canonisation de Pierre Favre, un des premiers compagnons d'Ignace de Loyola, par le pape François, le jour de son anniversaire, le 17 décembre, met en  lumière ce grand savoyard, au moment où la Compagnie de Jésus fête le bicentenaire de son rétablissement (1814).

     

    Cet apôtre plein de douceur était notamment un maître de prière, continuelle, et un maître de la réconciliation, et un "mystique de l'itinérance".

    A cette occasion, le père général des jésuites, Adolfo Nicolas, adresse à toute la Compagnie de Jésus un message dans lequel il pose la question de l'actualité de Pierre Favre: "Que nous enseigne encore « Maître Favre », presque 470 ans après sa mort, avec sapédagogie à voix basse qui était si bien sa manière ? Et que pouvons-nous apprendre « si nous nous livrons au Christ et si nous le laissons occuper le centre de notre cœur » (cf. Mémorial 68) ?" Et il répond à la question.

    A toute la Compagnie

    CANONISATION DE PIERRE FAVRE S.J.

    Chers frères et amis dans le Seigneur,

    Avec une joie profonde je m'adresse à toute la Compagnie le jour où le Pape François proclame « saint » Pierre Favre, « le compagnon silencieux » de la première génération de jésuites. En cette date qui se trouve être aussi l'anniversaire du Saint Père, celui-ci a voulu faire à l'Eglise universelle un cadeau qui est pour lui hautement significatif et précieux.

    La canonisation de Pierre Favre coïncide avec un autre grand événement de notre chemin, oukairos, jésuite : le bicentenaire du rétablissement de la Compagnie en 1814. Sans aucun doute, nous pouvons trouver en notre cher compagnon savoyard stimulation et énergie pour une restauration dynamique, personnelle et collective, de notre vie de jésuites, jamais achevée, toujours en pèlerinage. La foi transparente et spontanée, presque celle d'un enfant, qui animait Favre, doit nous aider à demeurer  « compagnons en Sa Compagnie », pleins de foi, selon la manière ignatienne, en « Celui qui est et qui fait tout en tous, Celui par qui tous les êtres ont l'existence et le mouvement, et Celui en qui tous les êtres subsistent » (Mémorial 245).

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  • L'Eglise, fondée sur les apôtres

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    Mss_éthiopien-BritishLibraryAdd.MS-59874.pngDu Père Edouard-Marie Gallez (sur EEChO.fr)

    L’Eglise doit être apostolique

    ____« Je crois en l’Église, une, … et apostolique ». Toute l’Eglise en prière professe sa foi le dimanche de cette manière.

    ____Une, nous connaissons cette œuvre d’unité que l’Esprit Saint réalise malgré les oppositions développées au cours des siècles. Sainte, cette qualification est liée à celle de ses membres vivants qu’on appelle les saints. Catholique, l’Eglise l’est par son universalité et sa diversité, dès l’origine. Mais apostolique ? C’est encore ce dernier qualificatif dont on perçoit le moins bien sans doute les enjeux.

    ____C’est sur la foi des apôtres que l’Eglise a été fondée – au nombre de douze, car après la trahison de Judas, Matthias sera nommé pour le remplacer. Cela signifie que ce qu’on dit et fait les Apôtres doit être et rester la source d’inspiration. Cependant, au cours des siècles, ce qu’on appelle dès lors le « dépôt de la foi », dont les successeurs des Apôtres portent la responsabilité, connaîtra bien des vicissitudes.

    ____Entre le 16e et le 19e siècle, le christianisme européen (catholique romain ou protestant) se répand dans le monde, généralement lié à l’expansion coloniale des États européens maritimes. Ce lien ne fut pas anodin. Il est l’une des raisons pour lesquelles le 20e siècle va poser la question de « l’inculturation » de la foi avec agressivité. Des chrétiens non européens ont-ils à partager une foi fortement liée à un univers culturel et conceptuel gréco-latin, et surtout de plus en plus marqué (à partir du 16e siècle) par un carcan humaniste (rationaliste), celui-ci s’imposant massivement avec la domination politique et le développement de la puissance technologique ?

    ____Cette question en a conduit beaucoup à rejeter les efforts des mouvements ecclésiaux vivants pour évangéliser aujourd’hui ; en fait, elle est mal posée, et même de manière illégitime. Car elle a déjà été résolue : il y a deux mille ans. Lorsque les Douze ont parcouru la terre pour annoncer la nouvelle du Salut.

    ____En effet, les Apôtres, à l’exception de Jacques cousin de Jésus et de Jean (qui avaient tous deux une mission particulière, messianique à Jérusalem pour le premier, mission de formation du corps sacerdotal pour le second), ont parcouru le monde aisément accessible d’alors, de l’Espagne à la Chine et du Caucase à l’Éthiopie et à l’Inde. Il étaient aidés par des disciples que, partout, ils laissaient derrière eux pour organiser les Communautés avant d’aller plus loin, toujours plus loin. Ils ont ainsi fondé l’Église du Seigneur une mais aux nombreux visages.

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  • Croyons-nous encore dans la réalisation des promesses divines ?

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    Evangile de ce jour : Luc, chap. 1, vv. 5-25 :

    Il y avait, au temps d'Hérode le Grand, roi de Judée, un prêtre nommé Zacharie, du groupe d'Abia. Sa femme aussi était descendante d'Aaron ; elle s'appelait Élisabeth. Tous les deux vivaient comme des justes devant Dieu : ils suivaient tous les commandements et les préceptes du Seigneur d'une manière irréprochable. Ils n'avaient pas d'enfant, car Élisabeth était stérile, et tous deux étaient âgés. 

    Or, tandis que Zacharie, au jour fixé pour les prêtres de son groupe, assurait le service du culte devant Dieu, il fut désigné par le sort, suivant l'usage liturgique, pour aller offrir l'encens dans le sanctuaire du Seigneur. Toute l'assemblée du peuple se tenait dehors en prière à l'heure de l'offrande de l'encens. L'ange du Seigneur lui apparut debout à droite de l'autel de l'encens. En le voyant, Zacharie fut bouleversé et saisi de crainte.

    L'ange lui dit : « Sois sans crainte, Zacharie, car ta supplication a été entendue : ta femme Élisabeth te donnera un fils, et tu le nommeras Jean. Tu seras dans la joie et l'allégresse, beaucoup d'hommes se réjouiront de sa naissance, car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance ; il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu, il marchera devant le Seigneur, avec l'esprit et la puissance du prophète Élie, pour faire revenir le coeur des pères vers leurs enfants, convertir les rebelles à la sagesse des hommes droits, et préparer au Seigneur un peuple capable de l'accueillir. »

    Mais Zacharie dit à l'ange : « Comment vais-je savoir que cela arrivera ? Moi, je suis un vieil homme, et ma femme aussi est âgée. » L'ange lui répondit : « Je suis Gabriel ; je me tiens en présence de Dieu, et j'ai été envoyé pour te parler et pour t'annoncer cette bonne nouvelle. Mais voici que tu devras garder le silence, et tu ne pourras plus parler jusqu'au jour où cela se réalisera, parce que tu n'as pas cru à mes paroles : elles s'accompliront lorsque leur temps viendra. »

    Le peuple attendait Zacharie et s'étonnait de voir qu'il restait si longtemps dans le sanctuaire. Quand il sortit, il ne pouvait pas leur parler, et ils comprirent qu'il avait eu une vision dans le sanctuaire. Il leur faisait des signes, car il demeurait muet. Lorsqu'il eut achevé son temps de service au Temple, il repartit chez lui. 

    Quelque temps plus tard, sa femme Élisabeth devint enceinte. Pendant cinq mois, elle garda le secret. Elle se disait : « Voilà ce que le Seigneur a fait pour moi, lorsqu'il a daigné mettre fin à ce qui faisait ma honte aux yeux des hommes. » 

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Homelies.fr - archive 2007)

    L’annonce à Zacharie ouvre le récit « des événements qui se sont accomplis parmi nous » et dont saint Luc présente « un exposé suivi, afin que nous puissions nous rendre compte de la solidité des enseignements que nous avons reçu » (Lc 1,3-4).

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  • La terre, lieu de rencontre avec Dieu

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    La terre, lieu pour rencontrer Dieu (Radio Vatican)

    Dans sa dernière audience générale de l’année place Saint-Pierre à Rome, le Pape François est largement revenu sur Noël, le « Noël de Jésus », « une fête de la confiance et de l’espérance qui dépasse l’incertitude et le pessimisme ». La raison de notre espoir ? « Dieu est avec nous et Dieu nous fait encore confiance », répond le François. En ce temps de l’Avent qui se poursuit, le Souverain Pontife a invité les fidèles « à contempler l’abaissement du Fils de Dieu, venu pour nous sauver, afin de l’imiter dans le service des personnes les plus faibles qui nous entourent ».

    A cette occasion, « la terre n’est plus seulement une “vallée de larmes”, mais elle devient aussi le lieu où Dieu a planté sa tente, le lieu de la rencontre avec lui ». « Il a voulu partager notre condition humaine, poursuit le Saint-Père, nous montrant sa miséricorde et son amour pour les hommes. L’enfant de Bethléem réchauffe et transforme notre cœur, il nous permet de ne pas nous enfoncer dans la tristesse, la fatigue ou le découragement. » Le Noël de Jésus, raconte encore le Pape, démontre que Dieu « est une fois pour toute du côté de l’homme, pour nous sauver, pour nous élever de la poussière de nos misères, de nos difficultés, de nos pêchés ».

    À Noël, Dieu « s’abaisse et se fait proche des petits, des pauvres », explique François, « Il nous invite à l’imiter ». « Désormais, tout ce que nous faisons à notre prochain, c’est à Jésus que nous le faisons. Que la Mère de Jésus nous aide à reconnaître dans le visage des plus faibles l’image du Fils de Dieu fait homme ! »

    Noël mène le Pape à deux considérations : la première indique que lors de cette célébration, Dieu « ne se révèle pas comme celui qui domine l’univers, mais comme Celui qui s’abaisse : il descend sur terre petit et pauvre. Cela signifie que nous devons être semblables à Lui. » Ce à quoi le Pape rétorque : c’est « une mauvaise chose quand un chrétien ne veut pas s’abaisser, ne veut pas servir. » C’est pour le Souverain Pontife un « chrétien qui se pavane, un païen »

    La seconde conséquence, précise le Pape : « si Dieu, par Jésus, s’est impliqué avec l’homme au point de devenir comme l’un d’entre nous, cela veut dire que quoi que nous fassions à un frère ou à une sœur nous l’aurions fait à Lui. »

    Depuis l’élection du Pape François, plus d’un million et demi de personnes ont participé aux audiences génèrale. Le record a été atteint le 29 mai avec 90 000 billets distribués.

  • Modèle du pape François, Pierre Favre vient d'être canonisé

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    Le Pape François proclame saint le jésuite Pierre Favre, l'un de ses modèles (Radio Vatican)

    Entretien - On s’y attendait et c’est désormais officiel : le jésuite français Pierre Favre, ami de Saint Ignace de Loyola, vient d’être inscrit dans le catalogue des saints. C’est le Pape François lui-même qui l’a décidé par une procédure extraordinaire et personnelle. Homme de dialogue, Pierre Favre est l’un des modèles avoués du Souverain Pontife, lui-même issu de la Compagnie de Jésus. Béatifié par Pie IX en 1872, le cofondateur de la Compagnie de Jésus sera désormais honoré par l’Eglise universelle. Moins connu que Saint François-Xavier ou Saint Ignace de Loyola, Pierre Favre fait partie des co-fondateurs de la Compagnie de Jésus. Berger d’origine savoyarde né en 1506, ce prêtre jésuite du XVIe siècle a parcouru l’Europe entière. En 1525, Pierre Favre arrive à Paris pour étudier au collège Ste Barbe, il y rencontre François-Xavier et Ignace de Loyola et suit fidèlement les Exercices spirituels de ce dernier. Après la fondation de la Compagnie de Jésus en 1537 et sa reconnaissance par le Pape Paul III trois ans plus tard, Pierre Favre est ensuite envoyé par le Vatican en Allemagne, à Ratisbonne puis à Cologne, au moment de la Réforme protestante luthérienne. Sa route missionnaire prend aussi la direction du Portugal ou en Espagne, avant de participer au Concile de Trente, dont il ne verra pas la fin : il meurt à l’âge de 40 ans en 1546. Plus de trois siècles plus tard, il est reconnu Bienheureux par Pie IX en 1872.

    Un modèle avoué du Pape François

    Dans son entretien à la revue jésuite Etudes en septembre 2013, le Pape décrivait ainsi Pierre Favre : « le dialogue avec tous, même avec les plus lointains et les adversaires de la Compagnie ; la piété simple, une certaine ingénuité peut-être, la disponibilité immédiate, son discernement intérieur attentif, le fait d’être un homme de grandes et fortes décisions, capable en même temps d’être si doux ».

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  • Femmes, divorcés, marxisme, oecuménisme, curie romaine...; le pape se livre dans un nouvel entretien où il évoque des sujets d'actualité

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    Le Pape François se livre dans un nouvel entretien

    2013-12-15 Radio Vatican

    Le Pape François nous a offert ce dimanche un nouvel entretien surprise avec un journaliste, Andrea Tornielli, dans les colonnes du quotidien italien La Stampa. Le Pape y aborde tour à tour le sens de la fête de Noel, le futur voyage en Terre Sainte, les enfants malades et la faim dans le monde, le marxisme, l’unité des chrétiens, la réforme de la papauté et la Curie, le cardinalat des femmes, la transparence financière du Vatican, mais aussi les divorcés remariés.

    « Nous ne pouvons penser à Noel sans penser à la Terre Sainte » , déclare le Pape. « Il y a 50 ans Paul VI a eu le courage de sortir pour se rendre là et c’est ainsi que commença l’époque des voyages des Papes. Moi aussi je désire m’y rendre » Et d’ajouter : « Nous nous y préparons ». Le Pape confirme aussi son « désir de rencontrer mon frère Bartholomée, patriarche de Constantinople, pour commémorer avec lui cet anniversaire en renouvelant l’étreinte entre Paul VI et Athénagoras de 1964 à Jérusalem ». Le Pape précise que « Noël nous fait toujours penser à Bethléem et que Bethléem se trouve à un endroit précis, la Terre Sainte, où a vécu Jésus. » « Durant la nuit de Noel, je pense surtout aux chrétiens qui vivent là, à ceux qui sont dans la difficulté, à tous ceux qui ont été contraints pour divers problèmes à quitter cette terre. Mais Bethléem continue d’être Bethléem : Dieu est venu à un endroit précis, sur une terre précise ; c’est là qu’est apparue la tendresse de Dieu, la grâce de Dieu ».

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  • Troisième dimanche de l’Avent : « Gaudete »

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    Chasuble-rose.jpgAntienne ad introïtum missae (phil. 4, 4-6) : Gaudete in Domino semper : iterum dico, gaudete. Modestia vestra nota sit omnibus hominibus : Dominus enim prope est. Nihil solliciti sitis : sed in omni oratione petitiones vestrae innotescant apud Deum (Soyez toujours joyeux dans le Seigneur : je vous le répète, soyez joyeux. Que votre sérénité soit remarquée par tous les hommes, car le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais qu’en toute prière vos besoins se fassent connaître auprès de Dieu)

    Le dimanche rose C’est un dimanche de joie pendant l’Avent. Comme des enfants qui attendent impatiemment l’Enfant-Jésus, nous ne pouvons plus maîtriser la joie que nous cause la venue du Seigneur ; ce sentiment de joie nous domine. Cette joie est comme une joie de Noël anticipée. La couleur liturgique est au lieu de violet, le rose. Le rose est une atténuation du violet, il tient par conséquent le milieu entre la couleur de la pénitence et celle de la joie ; il signifie une joie modérée, une joie anticipée. On peut, aujourd’hui, à la différence des autres dimanches de l’Avent, orner l’autel de fleurs et les orgues se font entendre. A la grand’messe, le diacre et le sous-diacre portent la dalmatique et la tunique.

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  • Liturgie : une valeur refuge

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    Un responsable de  mon « unité pastorale » (c’est comme cela qu’on nomme une nouvelle superstructure chapeautant aujourd’hui les paroisses) cherche à comprendre pourquoi  certains fidèles et,  ajoute-t-il , des prêtres sont ainsi attachés à la célébration des sacrements selon l’ancienne liturgie. Pour répondre (en partie du moins) à sa question, je ne puis mieux faire que reproduire cette citation de Joseph Ratzinger que publie le site « Pro Liturgia » :   

    « (...) Il y a différentes raisons qui peuvent avoir conduit beaucoup de personnes à chercher un refuge dans l’ancienne liturgieUne première, importante, me semble être que dans l’ancienne liturgie ils trouvent conservée la dignité du sacré.  A la suite du Concile, beaucoup ont conçu - presque comme un programme - la « désacralisation », en expliquant que le Nouveau Testament avait aboli le culte du temple : le rideau du temple déchiré au moment de la mort du Christ signifierait, d'après eux, la fin du sacré. La mort de Jésus, hors des murs de la ville, c’est-à-dire dans le domaine public, est dorénavant le culte véritable. Le culte, s’il existe, se réalise dans la non-sacralité de la vie ordinaire, dans l’amour vécu. Portés par ces raisonnements, les ornements liturgiques ont été écartés, les églises ont été dépouillées à l’extrême de la splendeur qui rappelle le sacré. Et la liturgie a été réduite, autant que possible, au langage et aux gestes de la vie ordinaire, par des salutations et des signes d’amitié et des choses semblables.  Cependant, avec ces théories et la praxis qui s’en suit, on méconnaissait complètement l’union entre l’Ancien et le Nouveau Testament : on avait oublié que ce monde n’est pas encore le Royaume de Dieu et que le « Saint de Dieu » (Jn 6, 69) continue d’être en contradiction avec le monde ; que nous avons besoin de la purification pour nous approcher de Lui ; que ce qui est profane, même après la mort et la résurrection du Christ, n’est pas devenu saint. Le Ressuscité est apparu seulement à ceux qui ont laissé leur cœur s’ouvrir à Lui. Lui qui est Saint, Il ne s'est pas manifesté à tout le monde. Ainsi s’est ouvert un nouvel espace pour le culte, auquel nous sommes maintenant rattachés ; c’est le culte qui consiste à s’approcher de la communauté du Ressuscité, aux pieds duquel se sont prosternées les saintes femmes pour l’adorer (Mt 28, 9). Je ne veux pas maintenant développer davantage ce point, mais seulement en tirer une conclusion : nous devons conserver la dimension du sacré dans la liturgie. La liturgie n'est pas une festivité, ce n'est pas une réunion agréable. Cela n'a vraiment aucune importance que le curé réussisse à développer des idées attirantes ou des élucubrations imaginaires.

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  • Liège : un séminaire sur le chant vieux romain avec Marcel Pérès

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    201107051718.jpg

    Du vendredi 20 décembre (17h00) au dimanche 22 décembre prochains (même heure), l’abbaye des Bénédictines de Liège (Bd d’Avroy, 54) accueille l’un des meilleurs spécialistes du chant médiéval : Marcel Pérès, directeur de l’Ensemble vocal « Organum » et du CIRMA (Centre Itinérant de Recherche sur les Musiques Anciennes) fondé en en 2001 à l’abbaye historique de Moissac (Midi-Pyrénées )

    Durant ce week-end, Marcel Pérès animera pour tous les amateurs du répertoire de l’antiquité tardive et du haut moyen âge, une session consacrée à l’une des sources de la composition des mélodies grégoriennes : le chant vieux romain.

    Redécouvert il y a plus d’un siècle, le chant vieux-romain n’a toujours pas reçu toute l’attention qu’il mérite, sa connaissance est pourtant essentielle pour comprendre l’histoire du chant grégorien, de sa notation et de sa pratique.

    Beaucoup de questions sur l’interprétation du chant grégorien trouvent des éléments de réponse dans ce chant de Rome. En dehors de certains cercles  musicologiques extrêmement restreints, ce répertoire est aujourd’hui inconnu des musiciens, des ecclésiastiques et du public. Pourtant il nous livre la plus ancienne version de la musique gréco-latine de l’antiquité tardive et représente le chaînon manquant entre le chant byzantin, le chant copte, le chant syriaque, la musique arabe et la musique occidentale.

    Marcel Pérès

    Cette session n’et pas réservée aux seuls spécialistes : elle est aussi ouverte à tous les amoureux du chant et aux esprits férus d’histoire de la musique ou de culture musicale.

     Renseignements : Académie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat : Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège

    E-mail : jpschyns@skynet.be Tél. +32 4.344.10.89 

    Site :    http://www.gregorien.com

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  • Quand Jorge Mario Bergoglio, un 13 décembre, était ordonné prêtre

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    Lu sur aleteia.org :

    Le 13 décembre de 1969, Jorge Mario Bergoglio, trois jours avant son trente-troisième anniversaire, a été ordonné prêtre. Il fête aujourd’hui ses 44 ans de sacerdoce.

    Quelques jours plus tôt, excité et heureux, il a écrit une prière spéciale, qui reflète son état d’âme ces jours-là:

    Je veux croire en Dieu Père, qui m'aime comme un fils, et en Jésus, le Seigneur, qui a insufflé son esprit dans ma vie pour me faire sourire et me conduire ainsi au royaume  de la Vie éternelle.

    Je crois en mon histoire, traversée  par le regard d'amour de Dieu qui, en cette journée de printemps, le 21 Septembre, est venu à ma rencontre pour m’inviter à le suivre.

    Je crois en ma souffrance, stérile du fait de l'égoïsme, qui est mon refuge.

    Je crois en la petitesse de mon âme, qui cherche à dévorer sans donner ... sans donner. 

    Je crois que les autres sont bons et que je dois les aimer sans crainte et sans jamais les trahir en cherchant une sécurité pour moi.

    Je crois en la vie religieuse.

    Je crois que je veux aimer beaucoup.

    Je crois en la mort quotidienne, brûlante, que je fuis, mais qui me sourit, m’invitant à l’accepter. 

    Je crois dans la patience de Dieu, accueillante, bonne  comme une nuit d'été.

    Je crois que papa est au ciel, avec le Seigneur.

    Je crois que le père Duarte [le prêtre qui l’a confessé le 21 septembre] est là-haut, intercédant pour mon sacerdoce.

    Je crois en Marie, ma Mère, qui m'aime et ne me laissera  jamais seul. 

    Et j’attends la surprise de chaque journée, dans laquelle se manifesteront l’amour, la force, la trahison et le péché, qui m’accompagneront toujours jusqu’à la rencontre finale avec ce visage merveilleux  que je ne sais pas comment il est, que je fuis sans cesse, mais que je veux  connaître et aimer.

    Amen.