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Spiritualité - Page 439

  • Abbaye du Barroux : un nouveau missel pour la forme extraordinaire

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    Missel-barroux-1.jpgLes Éditions Sainte-Madeleine de l'abbaye du Barroux viennent de publier un nouveau missel quotidien pour la forme extraordinaire.  Ce missel, qui existe en plusieurs coloris (noir, brun, bordeaux, bleu foncé), comprend 2640 pages et il est disponibile au prix de 49 €. Il a reçu l'imprimatur de l’archevêque d’Avignon, Mgr Jean-Pierre Cattenoz. Une très belle réussite éditoriale.  Philippe Maxence, rédacteur en chef du bimensuel « L’Homme Nouveau » a interrogé à ce sujet le  Père Hubert, cellérier de l'abbaye. Extraits.

    « Vous venez de publier un nouveau missel pour la forme extraordinaire alors que vous en éditiez un depuis de longues années. Pourquoi ? Et combien d'années de travail celui-ci a-t-il demandé ?

    Le missel des années 50 que nous avions réédité en 1990 – le seul dont nous ayons pu alors et jusqu’à présent obtenir les droits – présentait bien des imperfections. Nous n'avions pu y apporter que de minimes corrections, faute de posséder le texte sous format numérisé. Nous en avons vendu 40.000 tout de même !

    Début 2011, après la réimpression du Missel vespéral grégorien, nous avons donc décidé de nous lancer dans la création de notre propre missel et avons établi la « feuille de route » des tâches à prévoir : texte latin à vérifier, traductions à revoir, introductions et commentaires divers à élaborer, notices du sanctoral à réviser, recueil de prières à élaborer, illustrations à réaliser… Chacun s'est ensuite mis au travail pendant un peu moins de trois ans. Près d’une quinzaine de personnes ont ainsi œuvré à la rédaction, aux relectures et aux corrections : Pères et Frères de l’Abbaye, Moniales de Notre-Dame de l’Annonciation, et mères de famille (la collaboration de laïcs garantissait que le missel serait bien adapté à son usage par tous)

     

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  • Le message de Noël du patriarche de Moscou : "le Christ est parmi nous"

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    Message de Noël du patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie (source)

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    Éminences, bien-aimés dans le Seigneur archipasteurs, révérends prêtres et diacres, moines et moniales aimant Dieu, chers frères et sœurs !

    Aujourd’hui nos églises sont pleines de ceux qui viennent rendre gloire à l’Enfant-Dieu  nouveau-né, le Christ Sauveur, et à Sa Mère Très-pure, la Vierge Marie.

    La Nativité du Christ est l’évènement central de toute l’histoire humaine. L’homme a toujours cherché Dieu, mais Dieu Lui-même ne s’est manifesté à l’humanité que dans l’incarnation de Son Fils unique. Avec l’avènement du Fils de Dieu et Fils de l’homme, le monde apprend que Dieu est Amour, et non pas seulement Puissance suprême, qu’Il est miséricorde, et non pas seulement justicier, qu’Il est source de vie et de joie, et non seulement un Juge menaçant, qu’Il est Trinité sainte régie par l’amour, et nullement un Maître du monde solitaire.

    Aujourd’hui, nous fêtons l’évènement qui a radicalement changé le cours de l’histoire humaine. Dieu entre au cœur même de la vie humaine, il devient l’un de nous, il prend sur lui tout le poids de nos péchés, de nos infirmités et de nos faiblesses humaines qu’Il porte au Golgotha pour libérer les hommes d’un fardeau intolérable. Désormais, Dieu n’est plus quelque part au fond de cieux inaccessibles, il est ici, au milieu de nous. Chaque fois que nous célébrons la Divine liturgie, nous disons : « Le Christ est parmi nous » ! La réponse étant : « Il l’est et le demeurera », témoignage éclatant de la présence du Dieu incarné, du Christ Sauveur parmi Ses fidèles. En communiant régulièrement à Son Corps et à Son Sang, en nous efforçant d’observer Ses commandements, nous entrons dans une communion réelle avec Lui, avec notre Sauveur, et nous acquérons le pardon des péchés.

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  • Grande-Bretagne: nouveau couvent catholique pour les religieuses venant de l’anglicanisme

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    20130102-080340.jpgIl s’agit du premier monastère autonome de l’Ordinariat de Notre-Dame de Walsingham, comme le souligne un communiqué de l’agence Apic :

    « Londres, 4 janvier 2014 (Apic) Le premier couvent catholique pour les religieuses transfuges de l’Eglise anglicane a été officiellement inauguré en ce début d’année 2014 à Oscott Hill, à Birmingham, dans les Midlands de l'Ouest, au centre de l'Angleterre.

    Le 1er janvier 2014, en la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, dix religieuses anglicanes de la communauté «St Mary the Virgin» ont été officiellement accueillies dans l’Eglise catholique sous le nom de Sœurs de la Bienheureuse Vierge Marie, rapporte le site internet «CatholicHerald.co.uk». Leur communauté était auparavant installée (depuis 1848) à Wantage, à une vingtaine de km au sud d’Oxford,

    A cette occasion, ce nouveau couvent a été formellement établi comme le premier monastère autonome de l’Ordinariat personnel pour l’Angleterre et le Pays de Galles de Notre-Dame de Walsingham, dont le saint patron est le bienheureux John Henry Newman. Cet ordinariat a été mis en place par Benoît XVI pour accueillir les anglicans désireux de rejoindre l'Eglise catholique.

    Un ordinariat mis en place par Benoît XVI

    Le nouveau couvent d’Oscott Hill était rempli de prêtres et de laïcs membres de l'Ordinariat d’Our Lady Of Walsingham, de paroissiens et amis, pour la messe de consécration célébrée par Mgr Keith Newton, responsable de l’Ordinariat. Il a souligné que le 1er janvier était le jour idéal pour marquer un nouveau départ, «surtout pour une communauté placée sous la protection maternelle de la Mère de Dieu, qui nous enseigne de façon unique, mais simple et efficace, comment marcher dans les pas de son Fils».

    C’est Mère Winsome qui a été nommée par Mgr Newton première Supérieure pour une période de trois ans. »

    Encadré

     « La constitution apostolique «Anglicanorum Coetibus»

    Selon les dispositions de la constitution apostolique «Anglicanorum Coetibus» du 4 novembre 2009, la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi a érigé un Ordinariat personnel pour les anglicans désirant entrer dans la communion catholique. Il a pris le nom d'Ordinariat personnel Notre-Dame de Walsingham. Son territoire correspond à celui de la Conférence épiscopale d'Angleterre et du Pays de Galles. Son saint patron est le bienheureux John Henry Newman.

    Cet ordinariat est une structure canonique qui permet aux ex-Anglicans d'être en pleine communion avec l'Eglise catholique tout en conservant leur caractère anglican. Avec cet ordinariat spécifique la Constitution apostolique «Anglicanorum Coetibus» tend à la conservation au sein de l'Eglise catholique des traditions liturgiques, spirituelles et pastorales anglicanes, tout en garantissant aux nouveaux groupes de fidèles et à leurs prêtres d'être pleinement intégrés.

    L'initiative ayant conduit à la Constitution «Anglicanorum Coetibus» et à la création de l'Ordinariat personnel est le fait de groupes d'anglicans ayant déclaré partager la foi catholique exprimée dans le Catéchisme de l'Eglise catholique, et reconnaître le ministère du pape comme voulu par le Christ pour l'Eglise.

    Ils reprochent les tendances libérales qui se sont développées dans l’Eglise anglicane en Occident, comme l’acceptation croissante de l’homosexualité et l’accès des femmes à l’ordination épiscopale. (apic/CatholicHerald/com/be) »

     Ici Grande-Bretagne: Nouveau couvent catholique pour les religieuses venant de l’anglicanisme

    JPSC

  • Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu paraître une grande lumière

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    etoile-epiphanie.jpgPape François, Encyclique « Lumen fidei / La Lumière de la foi », §35 (trad. © Libreria Editrice Vaticana) (via EAQ)

    « Le peuple qui habitait dans les ténèbres a vu paraître une grande lumière »

          La lumière de la foi en Jésus éclaire aussi le chemin de tous ceux qui cherchent Dieu, et offre la contribution spécifique du christianisme dans le dialogue avec les adeptes des diverses religions… L’image de cette recherche se trouve dans les mages, guidés par l’étoile jusqu’à Bethléem (Mt 2,1s). Pour eux, la lumière de Dieu s’est montrée comme chemin, comme étoile qui guide le long d’une route de découvertes. L’étoile évoque ainsi la patience de Dieu envers nos yeux, qui doivent s’habituer à sa splendeur.

          L’homme religieux est en chemin et doit être prêt à se laisser guider, à sortir de soi pour trouver le Dieu qui surprend toujours. Ce respect de Dieu pour les yeux de l’homme nous montre que, quand l’homme s’approche de lui, la lumière humaine ne se dissout pas dans l’immensité lumineuse de Dieu, comme si elle était une étoile engloutie par l’aube, mais elle devient plus brillante d’autant plus qu’elle est plus proche du feu des origines, comme le miroir qui reflète la splendeur

          La confession chrétienne de Jésus, unique sauveur, affirme que toute la lumière de Dieu s’est concentrée en lui, dans sa « vie lumineuse », où se révèlent l’origine et la consommation de l’histoire (Décl. Dominus Jesus). Il n’y a aucune expérience humaine, aucun itinéraire de l’homme vers Dieu, qui ne puisse être accueilli, éclairé et purifié par cette lumière. Plus le chrétien s’immerge dans le cercle ouvert par la lumière du Christ, plus il est capable de comprendre et d’accompagner la route de tout homme vers Dieu.

  • Un livre électronique en ligne pour présenter les enseignements du pape

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    Cliquer sur l'image pour accéder au "livre" que vous pourrez parcourir en cliquant sur les petites flèches blanches. Chaque page présente une photo du pape et renvoie à un de ses enseignements.

  • Nous autres, jésuites...

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    Homélie du pape François lors de la messe d’action de grâce pour la canonisation du premier prêtre jésuite, le français Pierre Favre, célébrée en l’église du Gesù à Rome, ce vendredi 3 janvier, en la fête du Saint Nom de Jésus (source) :

    Saint Paul nous dit – nous l’avons entendu : « Ayez entre vous les dispositions que l'on doit avoir dans le Christ Jésus : lui qui était dans la condition de Dieu, il n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu ; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. » (Ph 2,5-7). Nous autres, jésuites, nous voulons être appelés du nom de Jésus, nous battre sous l’étendard de sa Croix, et cela signifie : avoir les mêmes sentiments que le Christ. Cela signifie penser comme lui, aimer comme lui, voir comme lui, marcher comme lui. Cela signifie faire ce qu’il a fait et avec les mêmes sentiments que lui, avec les sentiments de son cœur.

    Le cœur du Christ est le cœur d’un Dieu qui, par amour, s’est « anéanti ». Chacun de nous, jésuites qui suivons Jésus, devrait être disposé à s’anéantir. Nous sommes appelés à cet abaissement, à être des « anéantis ». Être des hommes qui ne doivent pas vivre centrés sur eux-mêmes, parce que le centre de la Compagnie est le Christ et son Église. Et Dieu est le « Deus semper maior », le Dieu qui nous surprend toujours. Et si le Dieu des surprises n’est pas au centre, la Compagnie s’égare. C’est pour cela qu’être jésuite signifie être une personne à la pensée incomplète, à la pensée ouverte : parce qu’on pense toujours en regardant l’horizon qui est la gloire de Dieu, toujours plus grande, qui nous surprend sans cesse. Et c’est cela l’inquiétude qui nous dévore. Cette sainte et belle inquiétude.

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  • Sans chrétiens, il n'y a pas d'arabité

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    L'Oeuvre d'Orient a mis en ligne la très belle lettre de Noël du Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem :

    SB Gregorios III : « Je veux rester ici, afin de manifester le Christ, Ami des hommes, maintenant et demain. »

    Lettre de Noël de Sa Béatitude Gregorios III, Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, pour la fête de la Nativité selon la chair de Notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ

    Réjouis-toi, Marie, qui as montré le Christ Seigneur ami des hommes !

    « Sommes-nous conscients du sens de l’apparition du Christ dans notre vie, et du grand défi qui s’impose à nous dans notre conduite, nos mœurs, notre responsabilité envers le monde et la société? » s’interroge Gregorios III qui poursuit : « A cela nous convient nos chants liturgiques: « Dieu renouvelle son œuvre lorsqu’en naissant devant nous, ses créatures, Il s’est révélé » (Ikos 13 de l’Acathiste). Ainsi Dieu apparaît aux hommes pour les diviniser, les élever et les faire resplendir. En revanche, l’homme-Adam se cache dans le Paradis devant la face de Dieu. « Dieu appela Adam et lui dit : Où es-tu? Et il dit: J’ai entendu ton bruit dans le jardin et j’ai craint parce que je suis nu et je me suis caché » (Genèse 3, 9-10). La nudité, c’est la privation de la grâce, la privation de la présence de Dieu, Ami des hommes, dans la vie des êtres humains. L’homme s’éloigne de Dieu, se dispense de Dieu, se rend indépendant de Dieu, devient son propre pivot, se recroqueville dans sa médiatique moderne, devient un monde indépendant de Dieu et de l’autre… »

    « La manifestation de Jésus est importante. Mais, aujourd’hui, ta manifestation comme chrétien, ton entière identité humaine et chrétienne montrent Jésus. Ta manifestation, toi, chrétien, dans ta vie chrétienne, dans la société, dans la politique, dans le travail, dans tes relations avec chaque homme ou femme, dans l’absolu, sans distinction de religion, d’ethnie, de genre, doit être une manifestation de Dieu, Ami des hommes. De cela on comprend l’importance de l’engagement dans les affaires de la société, notamment celles concernant les pauvres, les démunis, les mis en marge. C’est un rôle important du point de vue chrétien et humain.

    La manifestation de Dieu, Ami des hommes, est réalisée à travers la vie des chrétiens,

    dans l’histoire de l’Église, dans la vie des saints, dans les icônes saintes, dans la beauté des églises, dans l’amour envers les pauvres, dans la beauté des enseignements de l’Évangile. Tout cela, ce sont autant d’apparitions du Christ, Ami des hommes.

    Aujourd’hui, il y a une « laïcité » qui se répand et qui veut que la foi soit à l’intérieur de la maison de chacun et des murs de l’église, sans présence ou influence dans la société. Cette laïcité doit être résolument rejetée ! Elle est contraire à l’enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous dit: « On n’allume pas non plus une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais bien sur le lampadaire; et elle brille alors pour tous ceux qui sont dans la maison » (Matthieu 5, 15). Il nous dit aussi: « Qu’ainsi brille votre lumière aux yeux des hommes » (Matthieu 5, 16)…L’apparition de Jésus est aujourd’hui menacée par cette laïcité, qui est devenue la religion d’aujourd’hui. Saint Paul nous dit : « Ainsi la création attend-elle avec impatience cette révélation des enfants de Dieu » (Romains 8, 19)…

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  • L'échange entre François et les supérieurs généraux des ordres religieux

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    Publication en exclusivité de l’échange entre le Pape et les supérieurs généraux

    source : Radio Vatican

    La conversation qui a eu lieu entre le Pape François et les supérieurs généraux est publiée en exclusivité à 15h00 ce vendredi par la revue jésuite italienne Civiltà Cattolica. Il s’agit d’un long dialogue sur les défis que doivent affronter la vie religieuse et l’Église dans son ensemble. Le père Antonio Spadaro, directeur de la revue de la Compagnie de Jésus faisait partie des 120 supérieurs généraux reçus par le Pape en novembre dernier. 

    Il propose, en 15 pages, une présentation de cet échange libre et spontané, en commentant la rencontre à la lumière du récent magistère du Pape. « Il faut former le cœur. Autrement nous formons de petits monstres. Et puis ces petits monstres forment le peuple de Dieu. Cela me donne vraiment la chair de poule ». C’est l’un des passages les plus forts de la conversation entre le Pape et les supérieurs généraux.

    Entretien libre

    Parmi les nombreux thèmes abordés : la complexité de la vie, faite de grâce et de péchés, le fait d’être prophètes en notre monde, la fraternité, la dénonciation des attitudes hypocrites et fondamentalistes, l’éloge de la grande décision de Benoît XVI concernant les cas d’abus, l’importance des charismes ou encore la nécessité de réveiller notre monde engourdi.

    Le Pape François qui s’était entretenu librement pendant trois heures, le 29 novembre 2013 avec les participants à la 82e Assemblée générale de l'Union des supérieurs généraux avait notamment annoncé que l'année 2015 serait dédiée à la vie consacrée. 

    Le Souverain Pontife n'avait pas prononcé de discours traditionnel, mais il avait répondu aux questions des participants. Le premier groupe de questions, avait précisé le Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, portait sur l'identité et la mission de la vie consacrée. Le Pape avait affirmé que si la radicalité est demandée à chaque chrétien, les religieux sont appelés à suivre le Seigneur d'une manière particulière. 

    Importance de la formation

    Interrogé ensuite sur les vocations, le Pape avait indiqué que des Églises jeunes apportent de nouvelles vocations, un phénomène qui oblige à repenser l'inculturation des charismes. L'Église doit demander pardon et avoir honte de ses échecs apostoliques dus à des incompréhensions comme dans le cas de Matteo Ricci. 

    Puis il avait insisté sur l'importance d'une formation fondée sur le spirituel, l'intellectuel, la communauté et l'élan apostolique. Il faut absolument éviter toutes les formes d'hypocrisie de cléricalisme au profit d'un dialogue ouvert et franc sur tous les aspects de la vie, agir en artisans, non en policiers.

    Questionné sur l'aspect fraternel, il en avait souligné la grande force à condition d'éviter tout conflit. Quant aux rapports entre les diocèses et les ordres religieux, le Pape avait fait part de son expérience et dit que les évêques doivent comprendre que les religieux ne sont pas de simples renforts, mais qu'ils apportent des charismes particuliers aux diocèses. 

    Enfin à propos de la frontière de la mission religieuse, il avait rappelé que tout repose sur l'usage des charismes. Et que les contextes marginalisés demeurent des priorités d'action, avec toute l'importance de l'assistance culturelle, scolaire et universitaire.

    Voir également : http://www.imedia-info.org/#.UsbG4shdaNk.twitter et 

    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/le-pape-aux-superieurs-de-religieux-reveillez-le-monde-03-01-2014-48272_16.php

  • Un bon dossier sur Jésus

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    valeurs4021_001.jpgValeurs Actuelles a consacré un dossier à Jésus. Dominique Daguet le recense sur France Catholique :

    J’ai reçu vers le 15 décembre le numéro double de Valeurs actuelles… dont une moitié est consacrée à Jésus ! Non pour nous faire croire qu’il n’a pas existé, ou qu’il n’est pas celui qu’il dit être ou qu’il n’a rien fait ce qu’il avait promis de faire : au contraire, les articles constituant cet ensemble abordent de nombreux sujets et forment un tout très objectif tout en étant à la gloire du Christ, ce dont on peut à la fois se réjouir et remercier l’hebdomadaire.

    La couverture s’orne de l’un des plus beaux portraits du Christ peints par Rembrandt : si beau que certains ont pensé que le peintre avait pu être favorisé de visions, ce que les documents historiques ne suggèrent pas. Peu de peintres ont su s’approcher de si près de l’idée que l’on peut se faire du visage du « Fils de l’Homme » : même si le plus étonnant et le plus juste, le Visage qui se découvre sur la photographie en négatif du Linceul de Turin, n’a pas été l’œuvre d’une main d’homme…

    J’ai attendu ce jour premier de l’année nouvelle pour découvrir ce dossier : au-delà de l’’entreprise journalistique, il me semble qu’il s’agit là d’un excellent témoignage qui a servi, certes, le propos initial avoué par Éric Branca, montrer à quel point Jésus fut le « personnage historique le plus important », mais l’a dépassé en permettant à quelques-uns de nos contemporains, que l’on n’attendait sans doute pas sur ce terrain, d’avouer la nécessité de la foi chrétienne en un temps où certains de nos dirigeants l’oublient, la disent obsolète, ‘’dépassée’’, parfois la bafouent en servant de faux dieux qui semblent de vrais démons…

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  • Le saint nom de Jésus (3 janvier)

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    Hymnus Hymne
    Iesu, dulcis memória, 
    Dans vera cordis gáudia : 
    Sed super mel, et ómnia, 
    Eius dulcis præséntia.
    Jésus ! Nom de douce souvenance, 
    qui donne au cœur les joies véritables ; 
    mais plus suave que le miel et toutes les douceurs, 
    est la présence de Celui qui le porte.
    Nil cánitur suávius, 
    Nil audítur iucúndius, 
    Nil cogitátur dúlcius, 
    Quam Iesus Dei Fílius.
    Nul chant plus mélodieux, 
    nulle parole plus agréable, 
    nulle pensée plus douce, 
    que Jésus, le Fils de Dieu.
    Iesu, spes pœniténtibus, 
    Quam pius es peténtibus ! 
    Quam bonus te quæréntibus ! 
    Sed quid inveniéntibus ?
    Jésus ! espoir des pénitents, 
    que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent ! 
    bon pour ceux qui vous cherchent ! 
    Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé !
    Nec lingua valet dícere, 
    Nec líttera exprímere : 
    Expértus potest crédere, 
    Quid sit Iesum dilígere.
    Ni la langue ne saurait dire, 
    ni l’écriture ne saurait exprimer 
    ce que c’est qu’aimer Jésus ; 
    celui qui l’éprouve peut seul le croire.
    Sis, Iesu, nostrum gáudium, 
    Qui es futúrus præmium : 
    Sit nostra in te glória, 
    Per cuncta semper sǽcula. Amen.

    Soyez notre joie, ô Jésus, 
    vous qui serez notre récompense : 
    que notre gloire soit en vous, 
    durant tous les siècles, à jamais. Amen.

    Hymne attribué à saint Bernard de Clairvaux (XIIe siècle)

  • Fêtez les Rois à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

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    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    SAMEDI 4 JANVIER 2013 A 17 HEURES

    MESSE SOLENNELLE DE L’ÉPIPHANIE 

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    avec le concours de la 

    CHORALE SAINTE-JULIENNE 

    et ses petits chanteurs verviétois

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    Direction : Margaret Scott-Todd 

    Orgue : Patrick Wilwerth 

    MISSA BREVIS  À QUATRE VOIX MIXTES 

    DE WOLFGANG AMADEUS MOZART  (1756-1791)  

    MOTETS POPULAIRES, ANCIENS ET CLASSIQUES POUR LE TEMPS DE NOËL 

     (XIIIe – XXe siècles)  

    PROPRE GRÉGORIEN DE LA FÊTE

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    FÊTEZ LES ROIS 

    le samedi 4  janvier 2014  à 17 heures  

    à l’église du Saint-Sacrement, au boulevard d’Avroy, 132 à Liège:

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    La procession des rois mages à la crèche suivie de la solennité de l’Épiphanie célèbre la manifestation du Christ comme Lumière du monde, attirant à Elle tous les peuples de la terre. 

    Le programme des chants liturgiques alternera la polyphonie de la Missa Brevis K 192  à quatre voix mixtes de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), le propre grégorien de la fête et sept chorals ou motets anciens pour le temps de noël : Adeste fideles (dont les origines remontent au XIIIe s.), In dulci jubilo (XIVe s., arr. Réginald Jacques), Cantate Domino (Giuseppe Ottavio Pitoni 1657-1743), Hodie Christus natus est  et O Magnum Mysterium (Francis Poulenc, 1899-1963). A la sortie : The three kings (Peter Cornelius, 1824-1874)

     La Chorale Sainte-Julienne de Verviers est un ensemble vocal de jeunes musiciens verviétois dirigé par l’écossaise Margaret Scott-Todd, professeur de musique et pianiste formée à Londres, Paris et Budapest. Au cours de sa carrière de concertiste européenne, Margaret Scott a notamment obtenu un prestigieux prix Mozart avec le concerto K 488 diffusé sur les ondes de la BBC. Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers.   

    Après la messe, célébrée selon le missel romain de 1962, l’assistance est invitée à partager la galette des rois et ses vœux pour l’année nouvelle dans la salle de musique attenante au sanctuaire. 

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    Renseignements : tél.04.344.10.89

    ou http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

  • Marie, source d'espérance et de vraie joie. L'homélie du pape pour le 1er janvier

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    Homélie du pape François lors de la messe du 1er janvier 2014 à Saint-Pierre :

    La première lecture nous a proposé à nouveau l’ancienne prière de bénédiction que Dieu avait suggérée à Moïse pour qu’il l’enseigne à Aaron et à ses fils: «Que le Seigneur te bénisse et te garde! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix!»(Nb 6, 24-25). Il est ô combien significatif de réécouter ces paroles de bénédiction au début d’une année nouvelle: elles accompagneront notre chemin pour le temps qui s’ouvre devant nous. Ce sont des paroles de force, de courage, d’espérance. Non pas une espérance illusoire, basée sur de fragiles promesses humaines; ni une espérance naïve qui imagine un avenir meilleur seulement parce qu’il est l’avenir. Cette espérance a sa raison dans la bénédiction de Dieu, une bénédiction qui contient le souhait le plus grand, le souhait de l’Église pour chacun de nous, souhait rempli de toute la protection affectueuse du Seigneur, de son aide providentielle.

    Le souhait contenu dans cette bénédiction s’est réalisé pleinement en une femme, Marie, en tant que destinée à devenir la Mère de Dieu; et il s’est réalisé en elle avant toute créature.

    Mère de Dieu! C’est le titre principal et essentiel de la Vierge. Il s’agit d’une qualité, d’un rôle que la foi du peuple chrétien, dans sa tendre et naïve dévotion pour la maman du ciel, a perçu depuis toujours.

    Rappelons-nous ce grand moment de l’histoire de l’Église antique, le Concile d’Éphèse, au cours duquel fut définie avec autorité la maternité divine de la Vierge. La vérité sur la maternité divine de Marie trouva écho à Rome où, peu de temps après, fut construite la Basilique de Sainte Marie Majeure, premier sanctuaire marial de Rome et de tout l’Occident, où on vénère l’image de la Mère de Dieu – la Theotokos – sous le titre de Salus populi romani. On raconte que, pendant le Concile, les habitants d’Éphèse se rassemblèrent devant la porte de la Basilique où se réunissaient les Évêques et crièrent: «Mère de Dieu!» Les fidèles, demandant de définir officiellement ce titre de la Vierge, montraient en reconnaître la divine maternité. C’est l’attitude spontanée et sincère des enfants qui connaissent bien leur Mère, parce qu’ils l’aiment d’une immense tendresse. Mais il y a plus: c’est le sensus fidei du saint peuple fidèle de Dieu, qui jamais, dans son unité, jamais ne se trompe.

    Marie est depuis toujours présente dans le cœur, dans la dévotion et surtout sur le chemin de foi du peuple chrétien. «L’Eglise marche au cours du temps… et sur ce chemin elle progresse en suivant l’itinéraire accompli par la Vierge Marie» (Jean Paul II, Enc. Redemptoris Mater, n. 2). Notre itinéraire de foi est le même que celui de Marie, c’est pourquoi nous la sentons particulièrement proche de nous! Concernant la foi, qui est le pivot de la vie chrétienne, la Mère de Dieu a partagé notre condition, elle a dû marcher sur les mêmes routes que nous parcourons, parfois difficiles et obscures, elle a du avancer dans le «pèlerinage de la foi» (Conc. Œcum. Vat. II, Const. Lumen gentium, n. 58).

    Notre chemin de foi est lié de manière indissoluble à Marie depuis que Jésus, mourant sur la croix, nous l’a donnée pour Mère en disant:«Voici ta mère!» (Jn 19, 27). Ces paroles ont la valeur d’un testament et donnent au monde une Mère. Depuis ce moment, la Mère de Dieu est devenue aussi notre Mère! Au moment où la foi des disciples était fissurée par tant de difficultés et d’incertitudes, Jésus les confiait à Celle qui avait été la première à croire, et en qui la foi n’a jamais faibli. Et la «femme» devient notre Mère au moment où elle perd son divin Fils. Son cœur blessé se dilate pour faire place à tous les hommes, bons et mauvais, tous, et elle les aime comme elle aimait Jésus. La femme qui, aux noces de Cana en Galilée, avait coopéré par la foi à la manifestation des merveilles de Dieu dans le monde, au calvaire tient allumée la flamme de la foi en la résurrection du Fils, et elle la communique aux autres avec une affection maternelle. Marie devient ainsi source d’espérance et de vraie joie!

    La Mère du Rédempteur nous précède et sans cesse nous confirme dans la foi, dans la vocation et dans la mission. Par son exemple d’humilité et de disponibilité à la volonté de Dieu elle nous aide à traduire notre foi en annonce joyeuse et sans frontières de l’Évangile. Ainsi notre mission sera féconde, parce que modelée sur la maternité de Marie. Confions lui notre itinéraire de foi, les désirs de notre cœur, nos nécessités, les besoins du monde entier, spécialement la faim et la soif de justice et de paixet de Dieu ; et invoquons-la tous ensemble,et je vous invite à l’invoquer par trois fois, en imitant ces frères d’Éphèse, lui disant : Mère de Dieu! Mère de Dieu! Mère de Dieu! Amen.