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Spiritualité - Page 488

  • Les 40 ans du Chemin Neuf

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    FÊTER L'OEUVRE DE L'ESPRIT-SAINT

    18 mai 2013 - Carmel de Mehagne (Liège)

    Il y a 40 ans en octobre 1973, née d’un groupe de prière, la Communauté du Chemin Neuf rassemblait sept personnes au 49 Montée du Chemin Neuf, à Lyon en France. Commençait alors une histoire inimaginable, inspirée par l’Esprit Saint à la suite du Concile Vatican II, qui conduit la Communauté « de Lyon au monde entier ».

    Aujourd’hui, pour fêter ces 40 ans, nous vous invitons le samedi 18 mai pour 12H de louange, de prière, de formation en lien avec tous les pays où la Communauté est présente.

    Au cœur de cet anniversaire, un moment unique de communion et de prière pour le monde, grâce aux moyens de communication modernes depuis Rome, où se rassemblent tous les mouvements ecclésiaux et les communautés nouvelles autour du nouveau Pape de l’Eglise Catholique Romaine !

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    Durant ces deux heures :

    • 40 ans d’histoire dans la louange,
    • Conférence du Père Laurent Fabre, fondateur et responsable de la Communauté du Chemin Neuf,
    •  « Flashmob international » pour la paix dans le monde,
    • Assemblée de Prière "en réseau" pour l’unité entre nos églises et nos pays.

  • Le Saint-Siège présent à la Biennale de Venise

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    La_biennale_venezia-logo-EB0754F498-seeklogo.com.gifCité du Vatican, 14 mai 2013 (VIS). Pour la première fois le Saint-Siège va prendre part à la Biennale de Venise (1 juin - 24 novembre) avec un pavillon inspiré à la Genèse. Son titre, Au début, a été choisi par le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, qui entend développer le dialogue de l'Eglise avec la culture contemporaine. Ce matin près la Salle de Presse, avec Antonio Paolucci, Directeur des Musées du Vatican et coordinateur de l'opération, et M.Paolo Baratta, Directeur de la Biennale, le Cardinal a expliqué l'organisation du pavillon en trois sections artistiques exprimant la création, la dé-création et la re-création. L'art contemporain, a-t-il dit, intéresse le Conseil pour la culture en tant qu'expression de la culture de ces dernières décennies. Quant au thème de la Genèse choisi pour le pavillon du Saint-Siège, sa valeur dépasse l'intérêt culturel ecclésial car il jalonne toute l'histoire de l'art. Ses onze premiers chapitres parlent du mystère des origines, de l'intrusion du Mal dans l'histoire et des espérances et projet de l'humanité après la dévastation symbolique du déluge". Les artistes sélectionnés ont oeuvré dans trois directions, la création et l'acte créatif qui prend forme dans la Parole, souffle de l'Esprit qui génère dans l'espace et le temps toute forme de vie, l'être humain compris. La dé-création se focalise sur le choix de l'homme qui s'oppose au projet de Dieu à commencer par le premier meurtre. Elle permet de réfléchir sur le côté inhumain de l'humanité. La violence et la disharmonie qui en découlent engagent une phase nouvelle de l'histoire humaine, exprimée par la punition - purification qu'est le déluge universel. La recherche de l'espérance, symbolisé par l'histoire biblique de Noé puis d'Abraham et de sa descendance, conduit à la formation d'une humanité nouvelle et d'une nouvelle création où les êtres et la vie sont profondément changés".

    Puis M.Paolucci a présenté les artistes choisis pour cette tâche: le Studio Azzurro, qui a fait de l'image immatérielle de la lumière et des sons le fondement de ses recherches, développe sur la création un riche dialogue entre monde végétal, monde animal et dimension humaine. Pour la dé-création, le photographe Josef Koudelka propose des clichés puissamment évocateurs de la destruction qu'engendrent les guerres, et l'usure matérielle comme conceptuelle tant de la nature que de l'industrie. Ses images dénoncent un monde blessé et à l'abandon, sachant transformer des fragments de la réalité en oeuvre d'art quasi abstraite. Enfin la perspective de la nouvelle humanité, de la re-création, a fait appel à Lawrence Carroll, et au volet de son travail portant sur les processus de transfiguration et leur expression symbolique et concrète à la fois. L'expérience de l'Arte Povera propose un cycle d'érosion et réparation, de congélation et de décongélation, de pause et de nouveau départ par la réintroduction d'objets qui fait coexister fragilité et monumentalité.

    La présence du Saint-Siège à la Biennale, a souligné M.Baratta, revêt une grande importance et fait grand écho dans le monde de l'art et de la culture. Elle est la bienvenue et nous estimons que cela entre dans la mission première de l'institution qu'est la rencontre et le dialogue. La LV Biennale international des arts est à la fois exposition et recherche car l'art contemporain voit des artistes exprimer leurs idées et leur mise en forme, tandis que d'autres proposent une réflexion. Et l'intérêt global est toujours concentré sur l'homme, ses inquiétudes et ses recherches, face à la passivité du consommateur mais avec la participation du visiteur. En cela aussi, la participation du Saint-Siège en ce moment particulier apparaît-elle comme de grande importance.

  • S'inscrire dans la logique du don sans souscrire à l'idéologie de la pauvreté

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    ROME, 14 mai 2013 (Zenit.org) - Le pape François invite à « vivre la vie comme un don à donner » et non pas comme « un trésor à conserver ». Car l’égoïsme « isole la conscience » et l’homme finit par tomber dans le piège de Satan, qui « arnaque toujours ».

    Comme chaque matin à 7h, le pape a célébré la messe en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, ce 14 mai 2013. Selon L’Osservatore Romano, des employés des musées du Vatican et quelques séminaristes du Collège pontifical portugais avaient été invités à y participer.

    La vie, un don à… donner

    Evoquant l’évangile du jour, le pape a fait observer que Jésus donnait « une parole forte : « Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jn 15, 9-17).

    « L'amour passe toujours par cette route : donner sa vie », a insisté le pape, invitant à « vivre la vie comme un don, un don à donner » et non pas « un trésor à conserver ».

    A l’opposé de cette attitude, le pape s'est arrêté sur la figure de Judas, qui « n’a jamais compris ce qu’était un don » : par exemple, dans l’épisode où « Marie Madeleine lave les pieds de Jésus avec le nard, si coûteux », Judas ne comprend pas ce « moment religieux, ce moment de gratitude, ce moment d’amour ».

    L’idéologie de la pauvreté

    Paralysé par « une amertume du cœur », Judas proteste : « Mais on aurait pu l’utiliser pour les pauvres ! ». Pour le pape, il s’agit de « la première référence, dans l’Evangile, de la pauvreté comme idéologie. L’idéologue ne sait pas ce qu’est l’amour, car il ne sait pas se donner ».

    Et « tout comme l’amour grandit dans le don », ainsi l'égoïsme de Judas « grandi jusqu’à la trahison ». Celui qui aime, « donne sa vie comme don » mais celui qui est égoïste « se préoccupe seulement de sa vie » et en fin de compte « reste toujours seul » et même « perd sa vie », a poursuivi le pape.

    En revanche, a-t-il rappelé, « le chrétien qui donne sa vie, qui la 'perd', comme dit Jésus, la trouve, la retrouve, en plénitude ».

    Satan est mauvais payeur

    Le pape a constaté qu'à l'origine de l'égoïsme de Judas, il y avait "l'idôlatrie" : Judas « était un idolâtre, attaché à l’argent... c’était un voleur. Et cette idolâtrie l’a amené à s’isoler de la communauté des autres : c’est le drame de la conscience isolée ».

    Quand un chrétien commence à s’isoler dans l’égoïsme, « il isole aussi sa conscience du sens communautaire, du sens de l’Eglise, de l’amour que Jésus donne », a-t-il expliqué, mettant en garde : « Jean nous dit qu’“à ce moment-là, Satan entra dans le cœur de Judas”. Et, il faut le dire : Satan est un mauvais payeur. Il nous arnaque toujours. Toujours !»

    En ces jours de préparation à la Pentecôte, le pape a donc invité à prier ainsi « viens Esprit-Saint, viens et donne-moi un cœur large, qui soit capable d’aimer avec humilité, avec douceur ». Et « demandons-lui aussi qu’il nous libère toujours de l’autre route, celle de l'égoïsme, qui à la fin se termine mal », a conclu le pape.

  • Le bulletin de mai de l'Aide à l'Eglise en Détresse

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    Le bulletin n°4 (mai 2013) de l'Aide à l'Eglise en Détresse est publié. Son contenu est excellent et permet de prendre le pouls de nos frères chrétiens qui vivent dans des contextes où la foi est vécue de façon tellement différente. Vous pouvez le télécharger ici : Bulletin_4_2013.pdf

  • Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.

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    Evangile du jour : Jean chap. 15, vv. 9-17 

    A l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour.

    Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.

    « Mon commandement, le voici : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ignore ce que veut faire son maître ; maintenant, je vous appelle mes amis, car tout ce que j'ai appris de mon Père, je vous l'ai fait connaître.

    « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisis et établis afin que vous partiez, que vous donniez du fruit, et que votre fruit demeure. Alors, tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous l'accordera. Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres. »

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - archive 2007)

    Cette exhortation de Jésus nous révèle comment l’amour du Père se déverse sur nous par le Cœur de son Fils, en torrents de grâce, de lumière, de paix et de joie. 

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  • Pour François, le diable n'est pas un mythe

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    De Sandro Magister :

    François et le diable

    Il le cite continuellement. Il le combat sans relâche. Il ne le considère absolument pas comme un mythe, mais comme un être réel et comme l’ennemi le plus sournois de l’Église 

    Dans la prédication du pape François, il y a un sujet qui revient avec une fréquence surprenante : le diable.

    Cette fréquence est équivalente à celle des mentions de ce même sujet dans le Nouveau Testament. Mais même si l’on tient compte de ce point, la surprise subsiste. Ne serait-ce qu’en raison du fait que le pape Jorge Mario Bergoglio se différencie, par ses références continuelles au diable, de la prédication actuellement prédominante dans l’Église : ou bien elle ne parle pas du diable, ou bien elle réduit celui-ci à une métaphore.

    Ou plutôt la minimisation du diable est si répandue qu’elle projette son ombre sur les propos mêmes que tient le pape à ce sujet. Jusqu’à maintenant, l'opinion publique, qu’elle soit catholique ou laïque, a enregistré cette insistance du pape à propos du diable avec insouciance ou, au mieux, avec une indulgente curiosité.

    Or une chose est certaine : pour le pape Bergoglio, le diable n’est pas un mythe, mais une personne réelle. Dans l’une des homélies matinales qu’il prononce à la chapelle de la Domus Sanctæ Marthæ, il a affirmé que non seulement il y a une haine du monde envers Jésus et envers l’Église, mais que, derrière cet esprit du monde, il y a "le prince de ce monde":

    "Par sa mort et sa résurrection, Jésus nous a libérés du pouvoir du monde, du pouvoir du diable, du pouvoir du prince de ce monde. L’origine de la haine, c’est ceci : nous sommes sauvés et ce prince du monde, qui ne veut pas que nous soyons sauvés, nous hait et il fait naître la persécution, qui a commencé dès les premiers temps de Jésus et qui continue encore aujourd’hui".

    Face au diable, il faut – affirme le pape – réagir comme l’a fait Jésus, qui "a répondu avec la parole de Dieu. On ne peut pas dialoguer avec le prince de ce monde. Le dialogue est nécessaire entre nous, il est nécessaire pour la paix, c’est une attitude que nous devons avoir entre nous, pour nous écouter, pour nous comprendre. Et il faut qu’il soit constamment maintenu. Le dialogue naît de la charité, de l’amour. Mais on ne peut pas dialoguer avec ce prince ; on peut seulement répondre avec la parole de Dieu qui nous défend".

    Lorsqu’il parle du diable, François montre qu’il a une vision très claire des fondements bibliques et théologiques concernant celui-ci.

    Et c’est justement pour nous rafraîchir la mémoire à propos de ces fondements que le théologien Inos Biffi est intervenu dans "L'Osservatore Romano" du 4 mai, avec un article qui récapitule la présence et le rôle du diable dans l'Ancien et dans le Nouveau Testament, aussi bien en ce qui est révélé et manifeste qu’en ce qui appartient encore à un "panorama caché" et en définitive aux "voies impénétrables" de Dieu.

    Cet article est reproduit ci-dessous et il se termine sur une critique de l'idéologie actuellement prédominante qui "banalise" la personne du diable.

    Une idéologie contre laquelle Bergoglio entend rappeler tout le monde à la réalité.

    Lire l'article de Biffi sur le site de S. Magister : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350517?fr=y

  • Trois ave pour le pape

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    Le 4 mai dernier, lors de sa visite à la basilique sainte Marie-Majeure pour y prier le chapelet, le pape a demandé qu'on prie pour lui en récitant trois ave à son intention. Ce que nous ferons avec ferveur.

    Ses derniers tweets :

    Prions pour les nombreux chrétiens souffrant de persécution et de violence dans le monde. Que Dieu leur donne le courage de la fidélité.
    L’Esprit Saint nous donne un regard nouveau envers les autres, vus toujours comme frères et sœurs en Jésus à respecter et à aimer.
    Le don précieux que l’Esprit Saint apporte dans nos cœurs est la confiance profonde en l’amour et en la miséricorde de Dieu.
    Je suis venu pour qu’ils aient la vie et qu’ils l’aient en abondance, dit Jésus. Là est la vraie richesse, non la richesse matérielle !
    Ne vous contentez pas d’une vie chrétienne médiocre ! Marchez avec résolution vers la sainteté !
  • 13 mai : fête de Notre-Dame de Fatima et consécration du pontificat de François

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    Le 13 mai à Fatima : Pontificat du Pape François consacré à Notre-Dame de Fatima dans une célébration vers laquelle tout le peuple de Dieu est invité (source)

    En réponse à la demande formulée par le Pape au Cardinal Patriarche de Lisbonne, Mgr José Policarpo, de consacrer son pontificat à Notre-Dame de Fatima, les évêques portugais ont décidé que cette consécration aura lieu ce 13 mai.

    Le pèlerinage international de mai, au 96ème anniversaire de la première apparition de Notre-Dame aux voyants Lucie, François et Jacinthe, sera présidé par l’Archevêque de Rio de Janeiro, Mgr Orani Tempesta. 

    Il faut rappeler que dans le discours d’ouverture de la 181ème Assemblée plénière portugaise Mgr Jose Policarpo avait révélé que le Pape François lui avait demandé, en deux occasions différentes, de consacrer son ministère pétrinien à Notre-Dame de Fatima. 

    À l´occasion de l´annonce, Mgr Jose Policarpo a manifesté tout de suite qu’il s’agissait d’un mandat qu’il pourrait accomplir tout seul, « dans le silence de la prière », mais que « ce serait mieux que toute la Conférence épiscopale s’associe à la réalisation de cette demande ».

    http://www.santuario-fatima.pt/portal/index.php?id=61512

     

    Notre-Dame de Fatima (source)

    Fatima est un village du Portugal au nord de Lisbonne. Jacinthe, François et Lucie sont trois enfants chargés de garder un troupeau de moutons par leurs parents. Ils ont respectivement 7, 9 et 10 ans. Jacinthe et François sont frères et sœurs, et Lucie est leur cousine.

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  • Quand un Juif se convertit au catholicisme

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    FIC71747HAB47.jpgDe la kippa à la croix

    Présentation (Librairiecatholique.com) :

    Saint Paul, mon cher compagnon de route, a été retourné par le Christ en trois jours sur le chemin de Damas. Moi, Jésus m'a travaillé au corps pendant plus de trente ans ! Depuis que je suis petit garçon, alors que je ne connaissais rien à Dieu ni à la religion puisque ma famille ne pratiquait pas, Il m'attire à Lui. Il y a cinq ans, enfin, Il m'a donné le coup de grâce qui m'a permis de faire le grand saut de la Torah à l'Évangile. Voilà ce que je vais raconter dans ce livre, l'histoire de ma vie avec Dieu. Quand je la relis, je me dis que c'est une histoire de fou. «Ce qu'il y a de fou dans le monde, voilà ce que Dieu a choisi» : c'est saint Paul qui le dit. Dieu lui-même ne se comporte-t-il pas de façon complètement folle dans l'Ancien et le Nouveau Testament, par exemple, lorsqu'il demande à son prophète Osée d'épouser une prostituée ? «Ce qui est folie aux yeux des hommes est sagesse aux yeux de Dieu», écrit le même saint Paul. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été attiré par Jésus, à tel point qu'à l'adolescence j'ai voulu me convertir au christianisme. Pourtant je savais que cela ferait scandale chez les miens parce que lorsqu'un Juif se convertit, sa famille, même si elle n'est pas religieuse, le vit comme une trahison. Les voies de Dieu sont mystérieuses : je voulais être chrétien et je suis devenu Juif ultra-orthodoxe puis Juif hassid. Mon coeur me portait vers Jésus mais ma tête s'y refusait et mon identité juive me travaillait. Un jour, enfin, au terme d'un long cheminement, Dieu a levé un voile devant mes yeux. Alors là, tout s'est éclairé, il m'a donné une intelligence «nouvelle» et je voyais les choses sous un jour différent. Ce livre raconte une conversion, mais surtout l'histoire d'un homme qui a lutté très longtemps contre le Dieu de Jésus qui l'attendait et lui faisait signe.

    De nombreuses personnes à qui j'ai raconté mon parcours m'ont encouragé à écrire ce livre. De toute façon, comme l'ont dit les apôtres Pierre et Jean aux prêtres qui les avaient arrêtés et voulaient leur interdire de prononcer le Nom de Jésus, il m'est impossible de ne pas parler de ce que j'ai vu et entendu ! Cela me brûle de partager cette découverte du Dieu de Jésus qui a changé ma vie, de la partager largement, pas seulement aux personnes qui assistent aux conférences que je donne sur les Écritures. Cela fait cinq ans que je me suis converti au Christ ; le moment est venu de témoigner ouvertement, sans peur. Je me sens, intérieurement, poussé à le faire.

    J'adresse ce témoignage à tous mes frères. D'abord à ceux qui se disent non-croyants mais qui sentent qu'au fond d'eux-mêmes, ils cherchent Dieu sans le connaître. Je pense à certains qui hésitent à faire une démarche religieuse parce que cela les couperait de leur milieu familial ou intellectuel ou parce qu'ils ont peur de l'Église catholique, soit qu'ils en aient une mauvaise image à travers ce qu'en rapportent les médias, soit que leurs parents catholiques leur aient transmis une vision étriquée et faussée de l'Évangile, soit qu'ils imaginent que l'Église veut les enfermer, les empêcher d'être humains, alors que c'est tout le contraire ! Je pense également à ceux qui en veulent aux chrétiens du mal qu'ils ont commis tout au long de l'histoire, j'y reviendrai. 

    Février 2013, Salvator, 224 pages.

  • Rome, 12 mai : canonisation des martyrs d'Otrante

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    Sur Radio Vatican :

    Ce 12 mai, le Pape François présidera place Saint Pierre la messe de canonisation des bienheureux martyrs d’Otrante. Ces 800 habitants de la ville des Pouilles ont été tués le 14 aout 1480 par les turcs de Gedil Ahmed Pacha. Leur faute ? celle d’avoir refusé la conversion à l’Islam après la chute de leur ville. Le 13 octobre 1481, les corps des Otrantins massacrés furent trouvés indemnes par Alphonse d'Aragon et furent transférés à la Cathédrale des Bienheureux Martyrs d'Otrante. Un procès en canonisation avait commencé en 1539 se termina en 1771, quand le pape Clément XIV déclara bienheureux les 800 victimes et en autorisa le culte. Depuis ils sont les protecteurs d'Otrante.

    Selon Wikipedia :

    Le 28 juillet 1480, une armée turque venant de Valona forte de 90 galères, 40 galiotes et 20 autres navires (18 000 soldats au total) se présenta sous les murs d'Otrante.

    La ville résista de toutes ses forces aux attaques, mais sa population composée seulement de 6 000 habitants ne put s'opposer longtemps au bombardement de l'artillerie turque. En définitive, le 29 juillet la garnison et tous les habitants abandonnèrent le bourg aux mains des Turcs en se retirant dans la citadelle tandis que ceux-ci commencèrent leur razzia, même dans les habitations avoisinantes.

    Quand Gedik Ahmed Pacha demanda aux défenseurs de se rendre, ceux-ci refusèrent, et l'artillerie turque reprit le bombardement. Le 11 août, après 15 jours de siège, Gedik Ahmed Pacha donna l'ordre de l'attaque finale et réussit à enfoncer les défenses et à prendre le château.

    Un terrible massacre s'ensuivit. Tous les hommes de plus de quinze ans furent tués et les femmes et les enfants réduits en esclavage. Selon certains rapports historiques, les tués furent 12 000 et les personnes réduites en esclavage 5 000, mais la taille de la ville ne semble pas confirmer ces estimations.

    Les rescapés et le clergé s'étaient réfugiés à l'intérieur de la cathédrale afin de prier avec l'archevêque Stefano Agricoli. Gedik Ahmed Pacha leur ordonna de renier leur foi chrétienne, recevant un refus net, il pénétra avec ses hommes dans la cathédrale et les fit prisonniers. Ils furent tous tués et l'église fut transformée en étable à chevaux.

    L'assassinat du vieil archevêque Stefano Agricoli fut particulièrement barbare, alors qu'il incitait les mourants à s'en remettre à Dieu, il fut décapité, dépecé à coups de cimeterres, sa tête fut embrochée sur une pique et portée par les rues de la ville. Le commandant de la garnison Francesco Largo fut scié vivant. L'un des premiers à être exécuté fut le tailleur Antonio Pezzulla, dit le Primaldo qui, à la tête des Otrantins, le 12 août 1480, avait refusé la conversion à l'Islam. Le 14 août Ahmed fit attacher le reste des survivants et les fit traîner au col de la Minerva. Là il en fit décapiter au moins 800 en obligeant leurs proches à assister à l'exécution.

    Les chroniques rapportent que pendant le massacre, un Turc nommé Bersabei, impressionné par la façon dont les Otrantins mouraient pour leur foi, se convertit à la religion chrétienne et il fut empalé par ses compagnons d'armes.

    Toutes les personnes massacrées furent reconnues martyrs de l'Église et vénérés comme bienheureux martyrs d'Otrante. La plus grande partie de leurs ossements se trouve dans sept grandes armoires en bois dans la chapelle des Martyrs bâtie dans l'abside droite de la cathédrale d'Otrante. Sur le col de la Minerve fut construite une petite église qui leur fut dédiée, Sainte Marie des Martyrs.

    Treize mois après, Otrante fut reconquise par les Aragonais.

  • Et maintenant, que veux-tu que je fasse ?

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    Un site consacré au discernement de sa vocation : www.mavocation.org

    Tu as dix-sept ans, vingt ans, vingt-cinq ans, plus peut-être.Tu es étudiant, étudiante, ou bien tu as déjà un métier et tu travailles depuis quelques années. Pourtant tu n'es pas définitivement fixé dans la vie. Tu t'interroges sur ton avenir.

    Tu es chrétien, tu cherches à vivre ta foi de ton mieux, tu appartiens à une communauté dans laquelle tu partages l'eucharistie, tu participes peut-être à un groupe de prière ou à une équipe de révision de vie.

    Quand tu envisages ton avenir, les mots de service ou de consécration te viennent assez spontanément à l'esprit. Mais comment servir ? A quoi, à qui te consacrer ? Tu ne sais pas bien. Vas-tu achever tes études, entrer dans la vie professionnelle, vas-tu continuer d'exercer ton métier, te marier, vivre une vie de laïc chrétien engagé, prendre des responsabilités dans ta paroisse ? Peut-être. Cette perspective t'apparaît bonne, normale ; tu es sûr que tu pourras t'y épanouir.

    Pourtant, un jour, l'idée de servir autrement s'est présentée à toi. Au début, tu l'as peut-être écartée, comme une idée sans consistance. Prêtre, moi ? Religieux ? Religieuse ? Laïc consacré ? Non, ce n'est pas fait pour moi. Mais l'idée t'a poursuivi. Tu t'y es accoutumé. Tu t'es dit pourquoi pas ?

    Et donc te voilà dans l'expectative. De temps en temps, tu penches d'un côté et quelques jours après, tu penches de l'autre. Les raisons pour et les raisons contre s'entremèlent. Comment savoir à quoi Dieu t'appelle ?

    Ton expérience est peut-être différente : un jour, le désir de consacrer ta vie dans le sacerdoce ou dans la vie religieuse s'est imposé à toi nettement, clairement. Tu penses sincérement que le Seigneur te demande de tout quitter. Mais il t'arrive quand même de te demander si tu ne te trompes pas. Tu sais bien qu'on ne peut pas régler seul une affaire de cette importance. Comment faire pour t'assurer que tu t'es bien engagé dans le bon chemin ?

    www.mavocation.org

  • Confirmé : l’abbaye de Wisques (Pas-de-Calais) passe à la forme extraordinaire des rites liturgiques

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    Lu sur le site du diocèse d’Arras :

    "Lors du dernier conseil presbytéral, Mgr Jaeger avait invité le père abbé de Fontgombault Dom Jean Pateau à présenter le présent et l’avenir de l’abbaye de Wisques.

    La difficulté de renouvellement de l’actuelle communauté saint Paul, et le décès de l’abbé Lugez ont amené les bénédictins à revoir l’avenir de l’abbaye. Fallait-il fermer ou trouver une autre communauté ? L’actuelle abbaye de Wisques avait été fondée par des pères de Fontgombault fin XIXème siècle.

    L’abbaye de Fontgombault est née en Berri, de l’impulsion donnée par Pierre de l’Etoile et ses compagnons, ermites, en 1091. Elle eut son apogée aux XII-XIIIème siècles. C’est une longue histoire avec de nombreuses vicissitudes durant près de 1.000 ans.

    Fontgombault  

    En 1948, après la seconde guerre mondiale, l’abbaye redevient bénédictine avec l’installation de 22 moines venus de Solesmes. La communauté, très nombreuse songe a essaimer, fonder une nouvelle abbaye, dans le souci de répondre à la demande de Jean-Paul II pour une nouvelle évangélisation. Le déclin de Wisques, avec une moyenne d’âge de plus de 75 ans, à la différence de Fontgombault (âge moyen de 51 ans) provoque la réflexion du père abbé de Fontgombault. C’est ainsi que plusieurs moines feront des “stages” à Wisques au cours du premier semestre 2013 et qu’une solution de reprise était envisagée. Ce passage de plusieurs groupes de religieux durant 4 semaines devait permettre de mûrir le projet. Les contacts furent très bons et l’installation de 13 moines à l’automne 2013 est donc envisagée.

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