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Spiritualité - Page 488

  • Taizé à Rome

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    L'abbé Stéphane Lemessin est à Rome où il participe à la Rencontre organisée par la communauté de Taizé. Il en rend compte sur son blog : http://lemessin.wordpress.com/2012/12/30/taize-a-rome-cest-que-du-bonheur/

    Voir également : 40-000-jeunes-de-taizé-réunis-à-rome.html

  • A Barcelone, un temple dévolu à la Sainte Famille

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    sagrada-familia-sculpture-large.jpg"Le promoteur en fut Josep Maria Bocabella i Verdaguer, un libraire dévot et très cultivé qui en 1866 fonda "l'Association Spirituelle des Dévots de Saint Joseph", une institution qui prétendait contribuer à la diffusion du Catholicisme à une époque où la religion traditionnelle devait faire face aux nouvelles idées induits par les changements sociaux consecutifs à Révolution Industrielle. Il s'agissait donc d'une approche plutôt d'idéologie conservatrice. 

    L'activité que Josep Maria Bocabella a développé pour propulser son idée l'ont emmené 1872, a rendre une visite au Saint Père de Rome pour lui offrir, au nom de l'Association une image en argent de la Sainte Famille. 

    Au retour il a visité la ville de Loreto, dont la basilique lui inspire l'idée de construire à Barcelone un "temple expiatoire dédié á la Sainte Famille".  Cette idée n'eut pas de suite mais, finalement Josep Bocabella chargea l'architecte Francesco de Paula i de Villar du projet d'un temple qui ne serait la copie servile d'aucun autre." (http://www.gaudiallgaudi.com/FA012.htm)

    Quant à l'architecte, aujourd'hui en voie de béatification (voir commentaire de Stéphanie ci-dessous) :

    "Antoni Gaudí est connu pour être "l’architecte de Dieu". Bien que que l’on puisse admirer son style très personnel et authentique à travers toutes ses constructions, aucune d’elles n’arrivent à la cheville de l’extraordinaire Sagrada Familía.

    Gaudí a toujours été célèbre pour son dévouement religieux et sa foi en l’Eglise catholique romaine plus forte de jour en jour. Né en 1852, il décéda malheureusement avant de pouvoir achever la Sagrada Familía, renversé par un tramway alors qu’il se rendait à la messe à l’église Saint-Philippe Néri. Il perdit conscience et fut emmené à l’Hôpital de la Santa Creu. Bien qu’il dédia sa vie à la recherche de la  beauté véritable, il ne prenait plus soin de son apparence physique. Ce jour-là, il portait des vêtements usés, avait un aspect négligé, et ne possédait pas de papiers d’idendité. Il fut par conséquent pris pour un mendiant et ne fut pas secourru immédiatement. Un prêtre de la Sagrada Familía le reconnut finalement mais son état était cependant trop critique. Antoni Gaudí décéda le 10 juin 1926 à l’âge de 73 ans." (http://www.maisonsetluxe.com/barcelona-antonio-gaudi-sagrada-familia/)

    Lire aussi : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1345444?fr=y

  • Le disciple que Jésus aimait

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    ME0000028533_3.jpgUne belle homélie consacrée au "disciple que Jésus aimait", dont la fête est célébrée aujourd'hui :

    Simon-Pierre est douloureusement conscient d’avoir trahi son Seigneur. Celui-ci vient pourtant de le confirmer dans sa mission de Pasteur de son Église, démontrant ainsi que « l’appel et les dons de Dieu sont irrévocables » (Rm 11, 29). Il lui aura suffi de confesser par trois fois son pauvre amour, pour que soient effacés ses trois reniements (Jn 21, 15-18).

    Pierre - comme nous tous ! - a cependant du mal à entrer dans cette logique : apercevant le disciple que Jésus aimait - celui qui l’avait fidèlement suivi jusqu’au pied de la croix - il ne peut s’empêcher d’interpeler le Maître : « Seigneur, si tu me confies la charge du troupeau que tu as rassemblé au prix de ton Sang, que reste-t-il pour lui ? Tu dois faire erreur : ce n’est pas sur moi qui t’ai trahi, mais sur lui qui est demeuré fidèle, qu’il te faut fonder ton Église ». Devant le silence de Jésus qui poursuit sa marche sans rien dire, les questions se bousculent dans la tête de Pierre qui ne peut s’empêcher de renchérir : « Mais alors, en vue de quoi le prépares-tu ? Que lui arrivera-t-il ? Quelle est sa mission à lui, et quel sera son sort ? »

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  • Quand Benoît XVI écrivait à l'Enfant-Jésus

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    De Jean Mercier sur le blog “paposcopie”:

    media-232711-2.jpg(…) une lettre d’enfant, écrite par un petit garçon de sept ans : “Cher Enfant Jésus, Descends vite sur la terre. Tu apporteras la joie aux enfants. Apporte-moi aussi la joie. Je voudrais un Volks-Schott, du tissu vert, et un coeur de Jésus. Je serai toujours bon. Salutations de Joseph Ratzinger”.

    Voilà qui est aussi crypté qu’un message de gamin de 2012 signalant au Père Noël les références d’un jeu numérique... Mais l’Enfant Jésus aura compris tout de suite que le Volks-Schott est le Missel de l’Allemagne de 1934 et que le tissu vert est une référence à la couleur des ornements liturgiques. L’Enfant Jésus ne s’étonnera guère puisqu’il sait que le passe-temps favori des petits Joseph et Georg, est de jouer à la messe...

    A cette époque, il n’est pas rare que des jeunes garçons jouent au curé, revêtant des habits confectionnés par leur mère ou la couturière familiale, avec des autels miniatures et tout le matériel liturgique approprié. C’est la version masculino-pieuse de la dinette. De tels jouets apparaissent dans les catalogues des marchands de jouets jusque dans les années 40. Dans des pays catholiques, il y a alors un marché pour ça.

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  • Lonsdale - Lenoir : un duo assez discordant

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    Figaro Madame nous offre une interview croisée de Michaël Lonsdale et de Frédéric Lenoir. La lecture est éclairante et permet de s'adonner à un bon petit exercice pour tester notre "sensus fidei". On aura tôt fait de détecter une sensibilité authentiquement catholique chez le premier qui se réfère à sa foi, un amalgame syncrétique chez le second qui invoque une spiritualité abstraite "home made"; cela devrait dissuader une fois pour toutes certains cercles catholiques de nous présenter Frédéric Lenoir comme un prophète pour notre temps. Mais on nous avait déjà fait le coup autrefois avec un Marcel Légaut, par exemple. (C'est nous qui soulignons et annotons.)

    Extraits : 

    (...) La spiritualité devient parfois un mot-valise dont on sort ce qui nous arrange. Quel sens y mettez-vous ?

    M(ichael) L(onsdale). – Comme sœur Emmanuelle, je préfère nommer cela « amour ». Dieu n’est ni dans le ciel ni dans les nuages. Être croyant, c’est aimer Dieu en soi, qui est là, présent par son esprit, en chacun de nous.

    F(rédéric) L(enoir) – La spiritualité (laquelle ?) dépasse le clivage entre croyants et athées. Elle englobe tout ce qui améliore l’être humain : la bonté, la générosité, la capacité à se connaître, le désir de grandir, d’être vrai, d’être juste. Une phrase du dalaï-lama le résume bien. À la question « Quelle est la meilleure spiritualité ? », il répond : « Celle qui vous rend meilleur. » (à chacun d'en juger donc)

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  • Le message de notre archevêque pour Noël ...

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    ... est ici (video) : message-de-noel-de-mgr-leonard

    La synthèse de son homélie prononcée lors de la messe de minuit est diffusée par Belga : mgr-leonard-deplore-l-omission-de-jesus-a-noel

  • Jean-Paul Sartre et le cardinal

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    On pouvait lire sur le monde d'hier :

    Le cardinal Giafranco Ravasi, "ministre" de la culture du Vatican, a cité, à l'occasion de Noël, un écrit de Jean-Paul Sartre sur la naissance de Jésus et plusieurs images féminines de Dieu dans la Bible, dans une tribune de presse originale consacrée à la "tendresse de Dieu".

    Dans ce texte publié ce week-end dans le quotidien italien Il Sole 24 Ore et repris lundi dans plusieurs médias du Vatican, le prélat italien, connu pour son intérêt culturel à 360 degrés et son foisonnement d'idées, rapporte cette fois un écrit du prisonnier de guerre Jean-Paul Sartre au stalag XX-D où il était interné enAllemagne, et qui a été publié dans Baronia ou le fils du tonnerre (1940).

    Le cardinal Ravasi cite ces phrases de Sartre, qui décrit l'étonnement de la Vierge Marie devant l'enfant à qui elle vient de donner le jour : "Elle pense : ce Dieu est mon fils, cette chair divine est ma chair (...) Il me ressemble et Dieu me ressemble. Un Dieu tout petit qu'on peut prendre dans les bras et couvrir de baisers". Selon le prélat, ce texte de celui qui allait devenir l'écrivain existentialiste le plus célèbre met en lumière une "valeur en déclin dans nos jours un peu vulgaires : la tendresse, et ses déclinaisons diverses, comme la douceur, la délicatesse, l'affection, la modération".

    Mgr Ravasi relève aussi l'importance dans la Bible de la symbolique nuptiale et reproductrice pour décrire l'action de Dieu. Rappelant que le pape Jean Paul Ieravait déconcerté le monde catholique quand il avait évoqué durant son unique mois de pontificat en 1978 le caractère "maternel" de Dieu, le "ministre de la culture" du pape cite plusieurs passages des livres d'Isaïe. Il mentionne notamment l'un d'eux, qui donne de Yahvé, à côté d'un dieu guerrier tout-puissant, l'image d'un Dieu qui "crie comme une femme qui accouche, respirant et aspirant en même temps".

    Metablog (de l'abbé de Tanoüarn) publie aujourd'hui ce texte de Jean-Paul sartre en entier. C'est d'une grande beauté et cela interroge sur tout ce qui peut traverser le coeur d'un homme pourtant classé comme "athée et critique de l'aliénation religieuse".

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  • Nuit de Noël 2012, l'homélie du pape : Quelle place pour Dieu ?

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    LA « SAINTE CURIOSITÉ » POUR SE « HÂTER » VERS DIEU (ZENIT.ORG).

    Saluant la « sainte curiosité » des bergers venus voir le nouveau-né Jésus, Benoît XVI invite à « se hâter pour les choses de Dieu », car « il est la réalité la plus importante, l’Unique qui, en dernière analyse, est vraiment important ».

    « Avons-nous vraiment de la place pour Dieu, quand il cherche à entrer chez nous ? Avons-nous du temps et de l’espace pour lui ? » : c’est la question posée par le pape lors de la messe de la nuit de Noël, ce 24 décembre, en la basilique Saint-Pierre au Vatican.

    Question qu’il relie à l’accueil de l’autre, notamment à la "question morale" de « l'accueil des personnes déplacées, des réfugiés et des immigrés ». En effet, "il s’adresse à nous dans les pauvres de ce monde".

    Mais ce n’est pas tout : le pape questionne également « la place pour Dieu » dans la « pensée » de l’homme, ainsi que dans son « sentiment » et dans son « vouloir ».

    L’enjeu de la place réservée à Dieu est décisif : « la paix sur la terre entre les hommes est en relation avec la gloire de Dieu au plus haut des cieux », par conséquent « là où on ne rend pas gloire à Dieu, là où Dieu est oublié ou même renié, il n’y pas non plus de paix », affirme le pape.

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  • Quand l'attente et l'Attendu se rencontrent

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    Paroles de Benoît XVI avant l’angélus (en italien) (ZENIT.org) :

    Chers frères et sœurs,

    En ce IVe dimanche de l’Avent, qui précède de peu la naissance du Seigneur, l’Evangile raconte la visite de Marie à sa parente Elisabeth. Cet épisode n’est pas un simple geste de courtoisie, mais représente avec grande simplicité la rencontre de l’Ancien avec le Nouveau Testament. Les deux femmes, toutes deux enceintes, incarnent en effet l’attente et l’Attendu. Elisabeth âgée symbolise Israël qui attend le Messie, tandis que la jeune Marie porte en elle l’accomplissement de cette attente, au profit de toute l’humanité. Dans les deux femmes, ce sont d'abord les fruits de leurs seins, Jean et le Christ, qui se rencontrent et se reconnaissent. Le poète chrétien Prudencio commente : « L’enfant contenu dans le sein âgé salue, à travers la bouche de sa mère, le Seigneur fils de la Vierge » (Apotheosis, 590: PL 59, 970). L’exultation de Jean dans le sein d’Elisabeth est le signe de l’accomplissement de l’attente : Dieu vient visiter son peuple. A l’Annonciation, l’archange Gabriel avait parlé à Marie de la grossesse d’Elisabeth (cf. Lc 1,36) comme preuve de la puissance de Dieu : la stérilité, malgré l’âge avancé, s’était transformée en fertilité.

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  • Le cantique du pain de Marie Noël

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    On sait que "bethleem" signifie "maison du pain"; l'occasion de relire ce superbe poème de l'inoubliable Marie Noël.

    Cantique du pain 

    La Boulangère en son logis pieux,
    Avril venant, reçut le grain de Dieu.
    L’a mis à l’ombre en son humble grenier.
    L’a serré là, pendant neuf mois entiers

    LE CHOEUR

    " Faites-nous le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Faites-nous le Pain,
    Car nous avons faim. "

    La Boulangère a pris un long chemin
    pour s’en aller à la Maison du Pain,
    Pour le pétrir elle a peiné la nuit. 
    L’a mis au monde, environ la minuit.

    LE CHOEUR

    " Cuisez-nous le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Cuisez-nous le Pain,
    Car nous avons faim. "

    L’a cuit trente ans au feu de sa maison, 
    A la chaleur de sa belle saison,
    A la douceur de son coeur le plus doux,
    Le tendre Pain, le Pain blond, le Pain roux.

    LE CHOEUR

    " Portez-nous le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Portez-nous le Pain,
    Car nous avons faim. "

    Après trente ans, l’ayant du four ôté,
    Son fils unique, en ville, l’a porté
    A tous les gens affamés d’alentour,
    Le Pain nouveau, le Pain tout chaud d’Amour.

    LE CHOEUR

    " Servez-nous le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Servez-nous le Pain,
    Car nous avons faim. "

    Pour trente sols, le marchand l’a vendu.
    Pour trente sols, mille dents l’ont mordu
    Au grand repas qui fut un vendredi
    Servi pour l’homme à l’heure de midi

    LE CHOEUR

    " Livrez-nous le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Livrez-nous le Pain,
    Car nous avons faim. "

    Mais quand l’a vu meurtri, rompu, détruit
    Le Pain vivant qu’elle avait fait de nuit, 
    Comme un agneau par les loups dévoré,
    La Boulangère en grand deuil a pleuré.

    LE CHOEUR

    " Pleurez sur le Pain,
    Marie, ô Marie !
    Pleurez sur le Pain,
    Car nous avons faim. "

    interparole-catholique

  • Un merveilleux Noël à vivre sur KTO !

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    Cette année encore KTO a la joie de vous offrir la possibilité de suivre en direct les célébrations de la nativité se déroulant à Rome et à Paris. De plus, KTO profite de cette période intense pour vous offrir une programmation exceptionnelle. Joyeux Noël sur KTO !


    Vivez toutes les célébrations de Noël en direct

     
    Lundi 24 décembre     Mardi 25 décembre
           
          8h : Messe de l'Aurore
         
    La Messe de l'Aurore, retransmise depuis Saint-Gervais, constitue la 2ème messe de la Nativité du Seigneur.
           
    18h : Messe des familles     11h : Messe de la Nativité

    Présidée par Mgr Jacquin à Notre-Dame de Paris. À l'issue de la célébration, les enfants rejoindront la crèche en procession pour y déposer l'Enfant-Jésus.

       
    Messe de la Nativité à Notre-Dame de Paris. En signe d'unité, la messe est diffusée avec Le Jour du Seigneur (France Télévision).
           
     22h : Messe de la nuit de Noël     12h : Bénédiction Urbi et Orbi
    Participez à la messe de la nuit à la Basilique Saint-Pierre de Rome, célébrée par le pape Benoît XVI.KTO vous invite à fêter la naissance du Christ, à être en communion avec l'Église universelle.
       
    La bénédiction solennelle « à la ville et au monde » prononcée par le pape Benoît XVI du haut du balcon de la basilique Saint-Pierre. Le pape s'exprime à la fois en tant qu'évêque de Rome et en tant que pasteur universel de l'Église.
           
          17h45 : Vêpres Solennelles de la Nativité
          Vêpres solennelles de Noël à Notre-Dame de Paris.

     

    KTO est la seule chaîne française à diffuser en direct à 22h00 la messe de la nuit de Noël célébrée par le Pape, à suivre également sur le site www.ktotv.com et sur votre téléphone mobile (mobile.ktotv.com).

     

     

     

    Programme spécial sur KTO le 24 décembre

     

     

     

    24 décembre à 20h15

     

    Jésus de Nazareth

     

    Un film de Franco Zeffirelli

    Une exclusivité diffusée uniquement à l'antenne

     

     

     

     

    Un portait convaincant de la vie et de la mort du Christ (Robert Powell) tracé à partir de sa naissance, à travers son pélerinage d'enfance, son baptême par Jean le Baptiste (Michael York), les miracles, et qui cumine avec sa crucifixion et sa résurrection. Quatre années de production ont été nécessaires à cette épopée puissante, acclamée par la critique et saluée par les responsables religieux du monde entier pour sa sensibilité, sa passion et sa déférence œcuménique. Cette version télévisée de la vie du Christ réalisée par Franco Zeffirelli, de renommée internationale et primée, a confondu les critiques par sa majesté et son honnêteté historique et religieuse.

     

    Un film de Franco Zeffirelli, avec Robert Powell et Michael York. À voir lundi 24 décembre à 20h15 sur KTO. Rediffusion samedi 25 décembre à 9h15.
  • Apocalypse now ?

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    L’ « information » a eu ces dernières semaines son petit succès médiatique : pour certains théoriciens de l'apocalypse, la fin du monde, c'est pour ce vendredi 21 décembre 2012. Même si les Mayas n'ont pas vraiment prédit cette fin du monde, mais plutôt la fin d'une ère, la légende a la peau dure. Le calendrier maya, à l'origine des spéculations de la fin du monde 2012, est gravé sur une pierre de Torguero, au Mexique…

    Le Père Irénée, moine de l’abbaye bénédictine (rite romain et rite byzantin) de Chevetogne (Belgique) commente ce désir récurrent d’apocalypse:

    “ La fin du monde est un sujet contemporain de toutes les époques. Comme si elle était une antique prévision enfouie au plus profond de l’homme. Suscitant sa crainte et lui faisant prendre conscience de sa fragilité extrême, elle l’encourage à se rendre compte qu’il existe plus grand que lui-même. De ce schéma classique, la Bible ne s’écarte guère. Mais elle invite le lecteur à dépasser ses peurs archaïques en engageant une réflexion sur ce qu’est le temps selon Dieu. En affirmant que pour Lui « mille ans sont comme un jour », elle révèle que la mesure du temps est relative et que son étalon, son « horloge atomique » est la conversion des hommes. Comprise ainsi, la fin du monde est un événement à la fois cosmique et individuel qui se joue dans le cœur de chaque homme. Un cœur qui, de façon irrépressible, aspire à la venue du Seigneur afin de goûter la vie divine en plénitude. Mais alors, pourquoi tarde-t-il, se demandent les croyants jusqu’aujourd’hui ? Parce que « Dieu n’accepte pas que quelques-uns se perdent » !

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