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Spiritualité - Page 486

  • Pour la catéchèse des plus jeunes : un cahier de baptême

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    Mon Cahier de baptême

    Dans la ligne de ses précédents albums à succès pour la préparation des enfants aux sacrements de l'Eglise, Transmettre vient de publier Mon Cahier de Baptême.

    Mon Cahier de baptême s’adresse à des enfants en âge scolaire, (de 7 à 11 ans environ) qui désirent recevoir le sacrement du baptême. Il propose une préparation en 4 étapes, conformément à la pratique prescrite par l’Eglise et décrite dans le Rituel du Baptême des Enfants en âge de scolarité (RBE).

    Ce cahier s’applique à fournir aux enfants les éléments indispensables pour comprendre le sens et la richesse du baptême, dans le plan du salut de Dieu, selon une progression qui suit au plus près ces 4 étapes. Elles leur sont présentées dans leur dimension spirituelle, les compléments pratiques ou autres, pouvant leur être donnés de manière plus détaillée à partir du RBE et des choix pastoraux propres à chaque paroisse.

    L’enfant est invité à lire et à comprendre les exposés, à faire les activités qui lui sont proposées à la suite, afin d’approfondir et de mémoriser ce qui a été vu, et ceci, sous la conduite d’un accompagnateur (parent ou catéchiste). Ce cheminement peut être fait en groupe, lorsque l’on aura pu réunir plusieurs candidats progressant au même rythme.

    Au sommaire :

    •  En route vers la première étape : l’appel au Baptême. Comment Dieu se fait-il connaître ? Le Notre Père.
    • En route vers la 2e étape : La foi de l’Eglise : le Credo
    • En route vers la 3e étape : la liturgie du Baptême
    • En route vers la 4e étape, ou Baptême : la vie dans le Christ. Les dons surnaturels du Baptême
    • Après le baptême.

    Seulement 7,90 euros

    Pour commander en ligne 

    www.transmettre.fr

  • Tite et Timothée

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    Sur le très précieux Missel.free.fr :

    Saint Timothée et saint Tite, compagnons de voyage et amis de saint Paul, furent choisis par l’Apôtre pour gouverner, l’un l’Eglise d’Ephèse et l’autre l’Eglise de Crète. Autrefois, le premier était fêté le 24 janvier et le second le 4 janvier.

    Saint Timothée

    Né à Lystres d’un père païen, fut, avec sa mère (Eunice) et sa grand-mère (Loïs), juives et croyantes, converti par saint Paul qui, sur la recommandation des prophètes de la communauté de Lystres, le prit comme compagnon de voyage. Saint Paul lui confia des missions près des communautés (Thessalonique, Macédoine, Corinthe) et l’utilisa comme secrétaire pour rédiger les épîtres. Après avoir partagé sa première captivité, il accompagna saint Paul jusqu’à ce que celui-ci lui demandât de rester à Ephèse dont il fut le premier évêque. La tradition dit qu’il fut massacré à coups de massue et de pierres dans une émeute populaire, pour avoir voulu dissuader le peuple de se mêler aux désordres d’une fête païenne. Le corps de saint Timothée fut enterré près de celui de saint Jean, à Ephèse, où il resta jusqu’à ce qu’on le transportât à Constantinople (356).


    Saint Tite

    Né dans le paganisme, aurait été, selon une ancienne tradition, de parents nobles, de la race royale de Minos, roi de Crète. Cette même tradition ajoute qu’il aurait fait de solides études en lettres profanes quand il aurait entendu une voix mystérieuse lui ordonnant de quitter son pays et de sauver son âme, ajoutant que la science profane des Grecs lui serait peu utile pour son salut. Il aurait attendu un an au bout duquel la même voix lui aurait dit de lire les Ecritures des Hébreux. Son oncle, proconsul de Crète, ayant appris la naissance du Messie d’Israël, l’aurait envoyé à Jérusalem où il aurait connu le Seigneur qui l’aurait compté parmi ses soixante-douze disciples. Témoin de la vie publique de Jésus, de sa Passion, de sa Résurrection et de son Ascension, il aurait été consacré par les Apôtres et adjoint à saint Paul.

    Plus probablement, on pense que Tite, né païen, fut converti par saint Paul qui, quatorze ans plus tard, l’ayant rencontré à Antioche, l’emmène jusqu’à Jérusalem où il assiste au fameux « concile » qui rejette la circoncision des païens. A partir de ce moment là, il accompagne saint Paul dans ses voyages et lui sert de messager, singulièrement vers les communautés de Corinthe et d’Ephèse. Après la première captivité de saint Paul, il aborda en Crète avec l’Apôtre qui l’y laissa jusqu’à ce qu’il l’envoie en Dalmatie. Après le martyre de saint Paul, Tite revint en Crète où, disent les byzantins, il mourut dans un âge très avancé (quatre-vingt-quatorze ans). Le corps de saint Tite resta dans la cathédrale de Gortyne jusqu’à ce que la cité fût détruite par les musulmans (823) ; on ne retrouva que la tête de Tite qui fut transportée à Venise où elle est vénérée à Saint-Marc.

  • Unité des chrétiens: orgueil, colère, impatience et zèle désordonné

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    En cette semaine de prière pour l'Unité, il n’est peut être pas inutile que nous relisions, chacun pour soi-même, une lettre de Mgr Di Noia, qui est au fond pour nous tous (extrait):

    « Afin de persévérer dans l'unité de l'Église, saint Thomas d'Aquin remarque que, d'après saint Paul, « il faut cultiver quatre vertus et proscrire les quatre vices qui leur sont opposés » (Commentaire de la Lettre aux Éphésiens, § 191). Que faut-il éviter sur la voie de l'unité ?

    L'orgueil, la colère, l'impatience et le zèle désordonné. D'après l'Aquinate, « le premier vice rejeté par [saint Paul] est l'orgueil. Quand une personne arrogante décide de diriger les autres, alors que ces autres, dans leur fierté, refusent de se soumettre, des désaccords surgissent dans la société, et la paix disparaît... La colère est le deuxième vice. Car un colérique est porté à l'injustice, verbale ou physique, ce qui provoque la confusion. .... Le troisième est l'impatience. Parfois, un homme humble et doux, qui s'interdit de provoquer le trouble, ne supporte pas avec patience les attaques effectives ou projetées qu'on porte contre lui. ... Le quatrième vice est le zèle désordonné. Le zèle désordonné peut porter sur n'importe quoi; à cause de lui, les hommes vont juger de tout ce qu'ils voient, sans attendre le bon moment ou le bon endroit, et c'est une catastrophe pour la société». 

    Comment pouvons-nous agir contre ces vices? Saint Paul nous dit: « Ayez beaucoup d'humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour » (Ep 4, 2).

    D'après l'Aquinate, en nous faisant voir la bonté présente chez les autres et reconnaitre nos propres forces et nos propres faiblesses, l'humilité nous aide à éviter l'esprit de rivalité dans nos rapports avec autrui. La douceur « aplanit les difficultés et préserve la paix » (Commentaire de la Lettre aux Éphésiens, § 191). Elle nous aide à éviter les manifestations désordonnées de colère en nous donnant la sérénité de faire notre devoir avec égalité d'humeur et dans un esprit de paix. La patience nous rend capables de supporter la souffrance pour obtenir le bien recherché, surtout s'il est difficile à atteindre ou si des circonstances extérieures militent contre la réalisation de l'objectif.

    La charité fait éviter le zèle désordonné en nous donnant de nous soutenir les uns les autres, « en portant les défauts des autres avec charité» (ibid.). Saint Thomas donne ce conseil: « Quand quelqu'un tombe, il ne faudrait pas immédiatement le corriger, à moins qu'il y ait un temps et un lieu pour cela. Il faudrait attendre avec compassion, puisque la charité supporte tout (1 Co 13, 7). Il ne s'agit pas de tolérer par négligence ou complicité, par familiarité ou amitié charnelle, mais par charité. ... Nous qui sommes forts, nous devons porter les infirmités des faibles (Rm 15, 1). » 

    Ici : Unité des chrétiens: orgueil, colère, impatience et zèle désordonné

  • A propos de l'Enfance de Jésus de Benoît XVI

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    L’Enfance de Jésus dans le livre de Benoît XVI par Alain Besançon, sur Osservatore Romano

    Sous la protection de la Vierge Marie

    Après le magistral Jésus de Nazareth, qui portait sur la dernière semaine de la vie du Christ, rien n’était plus attendu que le nouveau livre du pape sur la première semaine. La Passion est rapportée dans le plus grand détail et en plusieurs chapitres, par les quatre évangiles. La semaine de la naissance tient en une page dans Mathieu, deux chez Luc, et c’est à peu près tout. Pourtant en elle se concentrent les fêtes les plus populaires de la piété chrétienne, chères même à ceux qui n’ont plus qu’un souvenir de leur religion : Annonciation, Visitation, Noël, Saints Innocents, Epiphanie, Présentation au temple. Et quelle place démesurée occupe-t-elle dans l’art et dans l’iconographie ! Les peintres s’en donnent littéralement à cœur joie de représenter ces événements, qu’on appelle aussi les « mystères joyeux ».

    L’enfance de Jésus est un sujet difficile. On comprend que le pape l’ait réservé pour la fin. La documentation si succincte expose à toutes les fantaisies, à toutes les erreurs et Dieu sait si les vingt derniers siècles en ont été fertiles. C’est un gibier de choix pour  « l’historico-critique », qui peut avancer d’innombrables arguments tirés de l’histoire générale, de l’histoire comparée des religions, de la science mythologique, et aussi de la connaissance philologique des Ecritures et des usages du monde juif. Les enjeux sont capitaux, puisqu’il s’agit du mystère central, l’Incarnation. Ou bien l’enfant Jésus est Dieu, (et homme) dès sa conception, ou il est simplement un homme particulièrement gentil qui a eu une fin malheureuse.

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  • 13-14 avril : "Pourquoi être chrétien" à Bois-Seigneur-Isaac (Braine-l'Alleud)

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    La saison des conférences 2013

    Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac

    Monastère Saint Charbel

    Retraite spirituelle avec Maurice Zundel

    “ Pourquoi être chrétien? ”

    “La Passion de Dieu et l’indifférence de l’autre ”

     13 -14 avril 2013

    Conférencier: P. Charbel EID (OLM)

    Pour votre inscription: abbayebsi@hotmail.com

    Tél: 067892420 / GSM: 0497284008 

    N.B: Possibilité de loger à l’Abbaye

    PAF: pour les deux jours sans nuitée (50 euros). Avec nuitée (70 euros)

    Ordre Libanais Maronite -   Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac -      Monastère de saint Charbel - Rue Armand De Moor, 2 - 1421 Ophain-Bois-Seigneur-Isaac

    www.olmbelgique.org

  • Prière du journaliste

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    A l'occasion de la fête de saint François de Sales, patron des journalistes, Monseigneur Forte archevêque de Chieti-Vasto(It), a écrit cette prière reprise sur le Vatican Insider et traduite par notre amie B.T. :

    "Seigneur, Tu m'as appelé à servir le prochain à travers les moyens de l'information. 
    Donne-moi de le faire toujours dans l'obéissance à la vérité, avec le courage de m'engager personnellement afin que celle-ci ne soit jamais trahie. 
    Aide-moi aussi à unir la vérité et la charité, afin de ne jamais blesser la dignité de personne et de promouvoir en tout, autant que cela me soit possible, la justice et la paix.
    Que je ne fasse pas de préférences personnelles et que je sache proposer mes idées avec humilité,honnêteté et liberté de cœur.
    Donne-moi d'être ainsi un témoin de l'amour qui nous vient de Toi, vérité qui libère et qui sauve.
    Toi, qui avec Dieu le Père vit et règne dans les siècles des siècles.
    Amen." 
    Dans une note l'archevêque explique:
    "J'ai pensé écrire pour vous une prière que je vous offre en signe d'estime et d'amitié. je l'accompagne de ma prière pour vous et le précieux service que vous pouvez rendre à la société civile et à l'Eglise."

  • 25-26 février : Laurent Grzybowski à Ellezelles et à Braine-le-Comte

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    Deux concerts de Laurent Grzybowski  

    (source : Diocèse de Tournai)

    Le chanteur chrétien sera le vendredi 25 janvier à Ellezelles et le samedi 26 à Braine-le-Comte. 

    Cela fait vingt-cinq ans que Laurent Grzybowski sillonne les routes de France et d’Europe pour chanter sa joie d’être chrétien. On peut l’écouter dans les églises, mais aussi dans les mouvements de jeunesse et lors de grands rassemblements comme les JMJ, le MEJ (Mouvement eucharistique des jeunes), les scouts de France, les pèlerinages à Lourdes… 

    Les nombreux voyages et missions de ce journaliste de métier l’ont incité à écrire des chansons empreintes de joie, d’espérance, de paix, de fraternité, tout en confrontant ses « auditeurs » aux situations délicates qu’il a côtoyées, comme le tremblement de terre en Haïti. 

    Parmi ses compositions : Marie, témoin d’une espérance / Fais briller ta vie / Mille raisons d’espérer / Tu marches auprès de moi / Vivre debout… sans oublier la Messe d’Emmaüs.

    Laurent se rend partout sur « simple » invitation de paroisses désirant réunir leurs communautés, mais aussi tous ceux qui désirent vivre un moment agréable dans une église, qu’ils soient pratiquants ou non. Il aime souligner qu’il ne vient pas pour « se produire », mais pour vivre un moment de convivialité, d’échanges en mettant son répertoire musical au service de tous, mêlant foi, dynamisme, partages, témoignages.

    Laurent se rend en Belgique depuis une dizaine d’années, à raison d’une fois par an. Venu une première fois pour le CathoCréaZic à Tournai, il a été accueilli également à Frasnes, Mouscron, Tongre-Notre-Dame et Soignies. 

    Il sera de nouveau en Hainaut le week-end prochain.

    A Ellezelles (unité pastorale de Frasnes), il animera un concert-veillée le vendredi 25 janvier 2013 à 20h en l’église Saint-Pierre-aux-Liens. 

    A Braine-le-Comte, le rendez-vous est fixé le samedi 26 janvier, toujours à 20h, en l’église Saint-Géry. Durant l’après-midi, différents temps de témoignages seront proposés aux enfants de la catéchèse et aux confirmands. Le week-end se clôturera par l’animation de la messe de 11h le dimanche 27 janvier, également en l’église Saint-Géry.

    Tout le monde est le bienvenu : enfants, jeunes, adultes, familles, chorales… L’entrée est gratuite.

  • Croire en Dieu à la suite d'Abraham

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    Cité du Vatican, 23 janvier 2013 (VIS). Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale au premier article du Credo, Je crois en Dieu. Cette phrase, a-t-il dit, constitue "une affirmation fondamentale, apparemment simple dans son caractère essentiel, mais qui ouvre à l'infini le rapport avec le Seigneur et son mystère. Croire en Dieu implique" d'adhérer et de suivre sa Parole, d'y obéir. "Il s'agit d'un acte personnel et d'une réponse libre" de chacun. "Pouvoir dire croire en Dieu" est de la responsabilité humaine, dans une expérience de dialogue avec celui qui, par amour, parle à l'homme comme à un ami".

    Où peut-on écouter Dieu parlant, s'est demandé Benoît XVI: Avant tout dans l'Ecriture qui nous enseigne la foi en racontant "l'histoire dans laquelle Dieu réalise son projet de salut en se rapprochant des hommes, par le biais...de personnes qui croient en lui et s'en remettent à lui". Abraham est la figure de référence pour croire en Dieu. Il fut capable de quitter son pays "en mettant toute sa confiance en Dieu, confiant dans sa promesse. C'est pourquoi Abraham est considéré comme le père de tous les croyants... Il marcha sans savoir où Dieu le conduisait, mais en totale obéissance... La nuit où il se trouvait était celle de l'inconnu, percée par la lumière d'une promesse... Selon le projet divin, Abraham était destiné à devenir le père d'une multitude de peuples, et à entrer pour s'y établir" dans la terre promise.

    La foi, a poursuivi le Pape, "porta Abraham à parcourir un chemin paradoxal. Il sera béni sans les signes visibles de la bénédiction, recevant la promesse de devenir un grand peuple, alors que sa vie était marquée par la stérilité de son épouse Sarah. Conduit dans une nouvelle patrie, il dut y vivre en étranger". Il fut béni "parce que, dans la foi, il sût discerner la bénédiction divine au-delà des apparences, confiant qu'il était dans la présence de Dieu même lorsque ses voies lui semblaient mystérieuses... Lorsque nous disons; Je crois en Dieu, nous suivons Abraham qui disait: J'ai confiance en toi, Seigneur, je m'en remets à toi". Prononcer ces paroles "signifie fonder en Dieu notre vie, laisser sa parole orienter nos jours et nos choix, sans peur de nous perdre nous mêmes... Abraham le croyant nous enseigne la foi, D'étranger sur la terre, il nous indique la patrie véritable. La foi fait de nous des pèlerins sur la terre, des êtres insérés dans le monde et l'histoire tout en cheminant vers leur patrie céleste. Croire en Dieu fait de nous des porteurs de valeurs qui ne coïncident pas toujours avec la mode ou l'opinion du moment... Dans nombre de sociétés, Dieu est le grand absent. A sa place trônent de nombreuses idoles, au premier plan desquelles l'avoir et le culte du moi. Jusqu'aux grands progrès de la science et de la technique à avoir plongé l'homme dans l'illusion de la toute puissance et de l'autosuffisance. Un égocentrisme croissant a fini par provoquer de nombreux déséquilibres dans les rapports interpersonnels et dans les comportements sociaux".

    "Malgré ce la soif de Dieu ne s'est pas éteinte, et le message évangélique continue de résonner dans les paroles et les actes des croyants. Abraham leur père continue d'être père des nombreux fils qui suivent sa trace et se mettent en route pour obéir à la volonté divine, confiant en la présence du Seigneur... C'est au monde béni de la foi que tout homme est appelé, en avançant sans peur à la suite de Jésus-Christ... Affirmer: Je crois en Dieu nous pousse, à l'instar d'Abraham, à sortir de nous même pour porter dans la réalité quotidienne la certitude qu'apporte la foi de la présence de Dieu dans l'histoire, d'un présence permanente qui porte vie et salut".

  • De la laine d'agneau pour tisser les palliums

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    pallium ii.JPGVIS : Selon la tradition en la fête de sainte Agnès le Pape a béni ce matin les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 juin prochain, en la solennité des apôtres Pierre et Paul. Le pallium est un ornement porté par dessus la chasuble, qui symbolise l'union privilégiée d'un pasteur, à la tête d'une région ecclésiastique, avec le Souverain Pontife. Les agneaux, symbole de sainte Agnès martyrisée en 205, sont élevés par les trappistes de l'abbaye des Trois Fontaines, et les palliums tissés par les religieuses de Ste.Cécile au Transtévère.

  • Russie : une Eglise anti-libérale

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     L'Église orthodoxe russe ne plaisante pas avec la tradition. Alors que des milliers de fidèles s'apprêtent à célébrer, dans la nuit de vendredi à samedi, le rituel du baptême, en se trempant dans l'eau glacée, l'institution présidée par Kirill met de l'ordre dans ses rangs. En l'espace d'une semaine, elle a exclu de tout service liturgique, pour une période de cinq ans, le prête Dmitri Sverdlov, et, au sein de la paroisse d'Arkhangelsk (nord-ouest du pays), muté un autre prêtre, Yohann Privalov. Tous deux sont accusés d'avoir dévié de la ligne officielle de l'Église.Le premier, Dmitri Sverdlov, âgé de 40 ans, a commis l'imprudence de critiquer les falsifications électorales qui ont marqué les élections parlementaires de décembre 2011. Il s'est publiquement excusé devant les Pussy Riot pour les manifestations de «haine enragée» que leur prestation dans la basilique moscovite du Christ Sauveur avait suscitées

    Le second, Yohann Privalov, 42 ans, dénoncé par une partie des paroissiens d'Archangelsk, a été accusé «d'hérésie» et de dérive «sectaire» par ses pairs, pour avoir tenté de populariser la messe en russe au lieu du slavon aujourd'hui en vigueur. Yohann Privalov appartient à un mouvement libéral au sein de l'Église, l'Amitié des petits frères de l'orthodoxie, qui, selon l'institution ecclésiastique, distille «des sentiments d'hostilité et de dédain à l'encontre de ceux qui ne soutiennent pas leurs principes». Pourtant, un grand nombre de fidèles voient en lui, plutôt qu'un «hérétique», un prêtre très «humain» et proche de ses paroissiens, ouvert sur le monde de la culture et la société civile.

    «Des méthodes qui rappellent l'époque soviétique»

    Bien que relativement clémente, la sanction a provoqué un tel malaise dans la communauté orthodoxe d'Archangelsk que l'Église a dû envoyer des émissaires pour tenter d'éteindre l'incendie naissant. Sur son compte Twitter, le patriarche Kirill a simultanément dénoncé les «groupes ecclésiastiques conservateurs et libéraux qui ne cherchent pas la vérité de Dieu, mais un moyen de se blesser mutuellement». Le chef de l'Église russe, réputé pour son conservatisme et sa proximité avec Vladimir Poutine, n'en a pas moins depuis longtemps choisi son camp. «Ces pratiques d'exclusion ne sont pas récentes. Elles font penser aux méthodes des années soviétiques. Aujourd'hui, Kirill s'est fixé pour objectif supplémentaire de ne rien faire qui puisse embarrasser Poutine», analyse Alexandre Soldatov, animateur du site d'informations Credo.ru.

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  • Dieu a un visage, celui du Christ

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    Cité du Vatican, 16 janvier 2013 (VIS). Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale à l'histoire du salut, à l'histoire de Dieu, racontée par l'Ancien Testament où il est dit comment après la création et malgré le péché originel "le Créateur offre de nouveau son amitié dans l'alliance avec Abraham, dans le cheminement du peuple d'Israël qu'il choisit par amour et non pas sur des critères de puissance... Dans cette oeuvre, il s'est servi de médiateurs tels Moïse, les prophètes et les juges, qui transmirent sa volonté au peuple, lui rappelant l'exigence de la fidélité à l'alliance et à l'accomplissement final des promesses divines". La révélation divine a trouvé sa plénitude en Jésus, par lequel "il a visité son peuple, l'humanité, au delà de toute attente. Envoyant son fils unique fait homme, Dieu en personne. Mais Jésus "ne parle pas seulement du Père mais nous révèle le visage de Dieu". Dans la phrase: Qui m'a vu a vu le Père se résume la nouveauté du Nouveau Testament: "On peut voir Dieu. Il a montré son visage visible en Jésus-Christ".

    "La recherche du visage de Dieu est présente tout au long de l'Ancien Testament". Il n'est pas une chose, un objet, une simple image. Il a un visage, il peut entrer en relation car il "n'est pas enfermé au ciel pour voir l'humanité de loin. Si Dieu est certes au-dessus de toute chose, il s'adresse à nous et nous écoute. Il voit, parle et conclue des alliances et est capable d'aimer. L'histoire du salut est le long dialogue dans lequel Dieu se révèle progressivement à l'homme". Avec l'incarnation cette recherche du visage de Dieu "trouve un parachèvement inimaginable car ce visage devient visible. C'est le visage de Jésus, le Fils de Dieu fait homme en qui s'accomplit le cheminement de la Révélation entamé par l'appel d'Abraham. Il est la plénitude même de cette révélation car Fils de Dieu il en est le médiateur accompli. En lui Révélation et Révélateur coïncident... Vrai Dieu et vrai homme. Jésus n'est pas seulement le médiateur entre Dieu et l'humanité mais le médiateur de l'alliance nouvelle et éternelle...en qui nous voyons et rencontrons le Père, en qui nous pouvons appeler Dieu Abba, de qui vient le salut... Le désir de vraiment connaître Dieu, c'est à dire de voir son visage, existe chez tous les êtres humains, même chez les athées. Inconsciemment, nous avons tous l'envie de savoir qui il est... une attente qui s'accomplit dans le Christ...en qui nous trouvons un Dieu ami". Mais "nous ne devons pas suivre le Christ seulement lorsque nous en avons besoin ou lorsque nous en avons le temps. Toute notre vie doit être tournée vers sa rencontre et son amour en Jésus-Christ. Et cet amour, qui doit être central, doit s'adresser à lui comme au prochain. A la lumière du Crucifié cet amour nous permet de reconnaître le visage de Jésus dans le pauvre et le faible, dans qui souffre".