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Patrimoine religieux - Page 211

  • La guerre déclarée à la dévotion populaire

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    Sur le site ami "Benoît-et-moi", à propos du prochain pèlerinage de Benoît XVI à Notre-Dame de Lorette, notre amie, sous le titre "Le piège d'une religion pure", met en ligne un large extrait d'une conférence faite le 20 septembre dernier, devant le Réseau marial européen, par le cardinal Antonio Maria Veglio à propos de la dévotion populaire et de ce qu'il en advint après le concile-dont-on-fête-cette-année-le-cinquantième-anniversaire; nous prenons la liberté de le reproduire ici :

    "Dans l'évaluation négative de la religiosité populaire, on voit l'influence à la fois de causes internes et externes à la communauté ecclésiale.
    Parmi les premières ressortent l'existence de lectures partielle et sélectives des textes conciliaires au cours de la période post-conciliaire, ainsi qu'une interprétation partiale et intéressée de sa doctrine.
    Parmi les secondes, on doit recenser l'influence considérable qu'exercèrent les théories de la sécularisation. L'accueil (l'acceptation) que de nombreux cercles ecclésiaux réservèrent à la théologie de la sécularisation comportait le mépris d'un christianisme manifesté dans les formes extérieures, dont l'exemple le plus évident est, bien sûr, la religiosité populaire.

    Celle-ci fut considérée comme un catholicisme superficiel, séparé de la vie et des engagements historiques.

    L'un des résultats du Concile fut la définition de l'Église comme Peuple de Dieu, chose qui encouragea les associations laïques. Dans ce contexte, apparurent de petits groupes qui se considéraient comme plus engagés. Ces «catholique d'engagement» ou «catholiques progressistes» adoptèrent une attitude d'opposition aux chrétiens qui participaient aux manifestations de la piété populaire, les considérant comme simples, ritualistes, incapables de s'adapter aux temps nouveaux et appelées à se purifier.

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  • Wanfercée-Baulet, 15 octobre : messe et veillée en l'honneur de Notre-Dame des Affligés

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    wpe1.gifLe lundi 15 octobre, on fête Notre-Dame des affligés,

    en sa chapelle à Wanfercée-Baulet.

    à 10h, messe avec bénédiction des familles

    à 20h, veillée aux flambeaux avec l'accordéoniste Pierre Caseau.

    (Sur l'autoroute E42 Liège -Mons, c'est la sortie 14 Sambreville; se diriger vers l'église Saint Pierre de Wanfercée-Baulet puis descendre la rue de la chapelle.)


    Notre-Dame consolatrice des Affligés à Wanfercée-Baulet

    On trouve dans un feuillet de la paroisse et dans La Belgique à Marie de l’abbé Maho, Bruxelles, 1927, les indications suivantes concernant la chapelle de Notre-Dame des Affligés à Wanfercée-Baulet.

    Cette Sainte Madone est d’une vénération séculaire, non seulement dans la paroisse et les environs mais aussi dans une grande partie des diocèses de Malines et de Namur.

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  • Un signe d’ouverture de la Fondation Ratzinger

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    811195.jpgL’Agence Apic annonce que Benoît XVI remettra le 20 octobre 2012 le Prix Ratzinger au Père jésuite américain Brian Daley et au philosophe français Rémi Brague. En portant son choix sur ce dernier, le comité scientifique de la ‘Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI’ fait un pas en vue d’une plus grande ouverture du panel des lauréats. Ce prix est considéré comme le "Nobel de théologie"

    Issu en 1967 de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm à Paris, Rémi Brague devint agrégé de philosophie en 1971, puis soutient sa thèse de doctorat en 1976, sous la direction de Pierre Aubenque. Professeur à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne où il dirige le centre de recherche « Tradition de la pensée classique », Rémi Brague enseigne aussi à la Ludwig-Maximilian-Universität de Munich (Allemagne), où il occupe la chaire Romano Guardini ; il y enseigne l'histoire du christianisme européen. Il a été aussi John Findlay Visiting Professor à l'Université de Boston (États-Unis). Son domaine d'étude est considérable : bien qu'officiellement spécialiste des philosophies médiévalesjuive et arabe, il a d'abord travaillé sur la philosophie grecque ; d'abord sur Platon, puis sur Aristote. Sa thèse de 3e cycle portait sur le Ménon de Platon (publiée sous le titre Le Restant). Sa thèse de doctorat d'État est une étude sur la notion de monde chez Aristote. C'est ensuite que sa recherche s'est tournée sur le Moyen Âge arabe, juif et latin. Il a publié sur saint Bernard, Razi et Maïmonide. Rémi Brague est aussi un commentateur de l'œuvre de Heidegger et un fin lecteur de Leo Strauss.

    L'ouvrage qui l'a fait sortir du cadre de l'expertise philosophique érudite est Europe, la voie romaine, traduit en plusieurs langues. Son travail actuel se développe en un triptyque qui concerne d'abord la représentation de la notion de monde (La sagesse du monde), ensuite la manière dont la pensée s'est représentée historiquement la loi de Dieu (la Loi de Dieu).

    En 2009, Rémi Brague devient membre de l'Académie catholique de France, institution qui fait suite à l'ancien Cercle des Intellectuels Catholiqueset de l'Académie des sciences morales et politiques.

    Remy Brague est polyglotte : il parle le français, l'allemand, l'anglais et l'espagnol et son domaine de compétence comprend le grec ancien, le latin, l'arabe médiéval et l'hébreu.

    Parmi ses oeuvres citons, pour un large public cultivé, son essai « Du Dieu des chrétiens et d’un ou deux autres » ( Flammarion, 2009) : Quel est le Dieu des chrétiens ? Quelles en sont les caractéristiques ? Quelle en est la singularité ? À ce sujet vaste et quelque peu intimidant, le philosophe Rémi Brague répond en sept chapitres concis, informés, stimulants...loin des accommodements syncrétistes à la mode du "dialogue" interreligieux.

  • Saint Jacques de Compostelle : un chemin de conversion

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    Lu sur ZENIT.org

    A quarante-six ans, Marco Deambrogio est connu comme « l’homme qui traverse les déserts à moto ». Ses entreprises, toujours en solitaire, sont devenues légende. A cheval sur sa moto, il a fait le tour du monde en parcourant 57 mille kilomètres, a voyagé de Milan à Kaboul en temps de guerre, a traversé l’Océanie et les déserts australiens et est allé jusqu’à Pékin par l’antique « route de la soie ».

    Celui qui avait fait de la liberté absolue son style de vie était quasiment paralysé depuis deux ans par une mauvaise inflammation aux pieds. Il raconte l’histoire de sa guérison, qui est aussi celle d’une conversion.

    Zenit - Vous aviez donc un problème aux pieds ?

    Marco Deambrogio - Oui. Une fascite plantaire des deux côtés, une mauvaise inflammation des tendons de la plante des pieds. J’étais allée chez différents orthopédistes, et j’avais tout essayé : anti-inflammatoires, thérapie au laser, ondes de choc, semelles anatomiques, traitements ostéopathiques, massages plantaires… Sans aucun résultat et toujours ces douleurs extrêmement fortes.

    Et vous avez quand même décidé de partir ?

    C’était plus fort que moi. C’était le 13 juin de l’année dernière et je venais de recevoir le énième rapport médical qui m’imposait le repos le plus absolu. Ce matin-là, je me suis levé avec une idée fixe, un clou dans la tête. Je me disais : « Il faut que je fasse le Chemin de Saint Jacques ». Mais je ne savais pas très bien de quoi il s’agissait et je me suis donc documenté. J’ai découvert que c’était un pèlerinage ancien, sacré pour le christianisme, et qu’il avait même été parcouru au Moyen-Âge par saint François et Charlemagne. Il traverse la France et l’Espagne et arrive jusqu’à Saint Jacques de Compostelle, où se trouve la tombe de saint Jacques, un des douze apôtres. Un parcours très long, difficile, de plus de huit cents kilomètres à pied. Aujourd’hui, de plus en plus de pèlerins se lancent sur ce chemin, à tel point que le sanctuaire de Saint Jacques est en train de devenir une des grandes destinations religieuses.

    Et vous vouliez faire la même chose dans votre état ?

    Oui. J’étais fou mais je sentais une force irrésistible qui me poussait à me mettre en marche. Je précise qu’il n’y avait aucune dévotion dans ma démarche. Cela faisait au moins trente ans que je n’étais pas entré dans une église et ma vie avait toujours été assez éloignée de la foi. Malgré cela, je sentais que le « Chemin » m’appelait.

    Ce jour-là, j’ai chargé ma voiture et je suis parti en direction de la petite ville de Saint-Jean Pied-de-Port, dans les Pyrénées, d’où part officiellement le Chemin de Saint Jacques. Le lendemain, j’ai mis un pied sur le chemin. J’avais sur les épaules un sac de vingt kilos, un fardeau si l’on sait que j’en pèse soixante. La première étape était de 25 kilomètres en montagne. Mais dès les premiers mètres, j’ai cru m’évanouir de douleur.

    Qu’est-ce que vous avez fait ?

    J’ai serré les dents. Je marchais lentement, je m’arrêtais tout le temps. J’avais des élancements terribles, j’avais peur que mes tendons ne se rompent. Je voyais les autres pèlerins avancer rapidement, je les voyais prier. Je me demandais pourquoi j’étais là mais la seule réponse que j’entendais en moi était que je devais avancer. J’ai mis douze heures à faire ces 25 kilomètres, jusqu’à Roncevaux, en Espagne. C’était une souffrance inouïe. A peine entré dans la ville,  je me suis aussitôt rendu dans la structure d’accueil pour les pèlerins. Je me suis jeté sur le lit : j’étais rompu de douleur des pieds à la tête. Quelqu’un m’a dit qu’il y avait ce soir-là au programme la bénédiction des pèlerins. C’est comme ça que, par curiosité, je me suis traîné jusqu’à l’église. Et là, il m’est arrivé quelque chose de merveilleux.

    Que s’est-il passé ?

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  • Verviers - 30 septembre : Messe en musique et concert de midi à Sainte-Julienne

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    VERVIERS - Sainte-Julienne - dimanche 30 Septembre

    Choeur de Sainte-Julienne dirigé par M. Todd-Scott

     

    Messe à 11.00

    ·       Kyrie :  Missa Christi aeterna munera de Palestrina

    ·       Gloria :  Missa Christi eterna munera de Palestrina

    ·       Sanctus :  Missa O quam gloriosum de Victoria

    ·       Anamnèse :  Ave verum Corpus d’Elgar (soliste Julien Carion)

    ·       Agnus Dei :  Missa O quam gloriosum de Victoria

    ·       Communion :  Behold the Lamb of God du Messie de Händel

     

    Petit concert après la Messe à 12.10

    ·       Quatre extraits du Messie de Händel

    o   OUVERTURE

    o   CHŒUR And the glory of the Lord

    o   AIR (contralto) He shall feed his flock (soliste Oriane Hanssen)

    o   AIR (soprano)  Come unto him (soliste Ginette Agus)

    o   CHOEUR Worthy is the Lamb that was slain,  Amen

     Après le concert  le vin de l’amitié sera offert à l’assemblée

  • Le boléro de Ravel revisité

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    Les négociations entre Rome et la Fraternité Saint-Pie X ont quelque chose d’obsédant comme le boléro de Ravel, mouvement de danse au rythme et au tempo invariables, à la mélodie uniforme et répétitive, avec ses éléments de variation, des effets d’orchestration, d’un crescendo progressif et, in extremis (mais on n’en est pas encore là dans le ballet romano-lefébvriste), d’une courte modulation en mi majeur.

    Via « TradiNews », le vaticanologue Andrea Tornielli nous apprend ce 18 septembre sur le « Vatican Insider » que :

    « Le Saint-Siège attend la réponse des lefebvristes, et est disponible pour discuter de questions pastorales et disciplinaires,mais pas doctrinales - A. TORNIELLI, (Vatican Insider, 18/9/2012)

    La réponse de Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, au préambule doctrinal qui lui a été remis au Vatican le 13 Juin dernier n'est pas encore arrivée à Rome. «Il est clair que la balle est maintenant dans le camp de la fraternité», avait commenté au lendemain de la rencontre, le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi. On savait, du reste, qu'une réponse pourrait difficilement venir avant le Chapitre général des lefebvristes, qui s'est tenu au début de Juillet. Et même si désormais plus de trois mois sont passé depuis la remise du document doctrinal, de l'autre côté du Tibre, on ne semble pas être pressés.

    Tout d'abord, il ne faut pas oublier qu'après la rencontre du 13 Juin, le Pape a changé le sommet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et de la Commission pontificale en charge du dialogue avec les lefebvristes, l'archevêque Gerhard Ludwig Müller nommé à la place du cardinal William Levada, démissionnaire de son poste de Préfet, et Mgr Joseph Augustine Di Noia comme vice-président de Ecclesia Dei. Les interlocuteurs romains auxquels Mgr Fellay devra faire face ne sont plus les mêmes qu'il y a trois mois.

    En outre, le Saint-Siège sait combien la situation à l'intérieur de la Fraternité Saint-Pie X est délicate: il connaît l'existence d'une fronde opposée à l'accord avec Rome, comme il sait, d'autre part, qu'un groupe non négligeable de prêtres ne veulent pas être pénalisés par les choix extrémistes de certains. Il y a du trouble dans certains districts lefebvristes en Amérique latine, et on prévoit également une sanction contre l'évêque Richard Williamson, maintenant sur une trajectoire de collision avec Fellay. Jusqu'à Octobre, par conséquent, il est probable que le Vatican n'enverra aucune sollicitation pour demander au Supérieur de la FSSPX une réponse au préambule.

    Comme on s'en souvient, en juin dernier, Fellay, en plus du préambule doctrinal formulé par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi et approuvé par le Pape, qui contient également quelques modifications suggérées par le supérieur lefebvriste lui-même - mais pas toutes celles souhaitées par lui - a également reçu un projet de proposition de régularisation canonique de la Fraternité en prélature personnelle.

    Selon ce qu'a appris Vatican Insider, la réponse attendue de Fellay devrait encore être interlocutoire (ndt: mot du vocabulaire juridique: Se dit d'un jugement qui, avant de décider sur le fond, ordonne une preuve, une instruction préalable, à l'effet de parvenir au jugement définitif ) et contenir certaines conditions. S'il s'agit de requêtes relatives à la pastorale et à la discipline, le Saint-Siège est disposé à les prendre en compte. Après le chapitre de Juillet, certaines conditions avaient été mises au point. Les trois premières, considérés comme «essentielles» (ndt: auxquelles on ne peut renoncer), concernent la «liberté» de «corriger, reprendre, même publiquement, les fauteurs d'erreurs ou d'innovations de la modernité, du libéralisme, du Concile Vatican II et de leurs conséquences». La seconde concerne «L'usage exclusif de la liturgie de 1962». La troisième, «la garantie d'au moins un évêque». D'autres conditions, moins contraignantes, étaient la possibilité d'avoir leurs propres tribunaux ecclésiastiques de première instance; l'exemption des maisons de la Fraternité de la relation avec les évêques diocésains.

    Sur plusieurs de ces points, l'accord est possible et le Saint-Siège est prêt à discuter, pour apporter des modifications au projet concernant la future situation canonique de la Fraternité Saint-Pie X. Il n'est plus possible, en revanche, d'ouvrir des débats sur les questions doctrinales énoncées dans le préambule. Aux lefebvristes, il est demandé d'accepter le motu proprio Summorum Pontificum, et donc, même si ils auront la garantie de continuer à célébrer avec l'ancien missel (forme extraordinaire du rite romain), ils devront reconnaître que la forme ordinaire est celle issue de la réforme post-conciliaire, dont la validité et la légalité ne peuvent être mise en doute ».

     Ici : [Andrea Tornielli - Vatican Insider] Les "conditions" de Fellay

  • Liège : inauguration d’une vitrine numérique pour les paroisses et sanctuaires du centre-ville

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    Le 17 septembre, c’est la fête de saint Lambert – patron du diocèse de Liège – mais aussi de l’Unité Pastorale qui regroupe les paroisses du cœur historique de Liège. C’est donc cette date symbolique qui a été choisie pour lancer le site web de « l’Unité Pastorale Saint-Lambert au cœur de Liège » (UPSL). L’UPSL regroupe – en lien avec la Cathédrale – les paroisses de Liège-centre. Curieusement, l’UPSL n’avait pas encore de présence sur internet, alors que tant d’autres Unités Pastorales avaient franchi le pas. La raison en est que le centre-ville est constitué de très nombreuses réalités catholiques. Regrouper celles-ci dans un site qui soit tout à la fois complet et lisible, n’était pas chose facile. Avec l’aide d’un jeune professionnel et de dynamiques bénévoles, cette lacune est désormais comblée.

    Ce lundi à 11h30, Mgr. JOUSTEN, évêque de Liège, a donc symboliquement ouvert au public le nouveau site web, et ceci au cours d’un point presse qui se déroula dans la salle du chapitre de la cathédrale. Après un mot de bienvenue du chanoine Eric de BEUKELAER, curé-doyen de l’UPSL, l’évêque a inauguré le nouveau site. Ensuite Stéphane FUNTOWICZ, concepteur du site, ainsi que Leonor De MULLEWIE et Jean-Christophe THIRY, les deux administrateurs bénévoles, en ont expliqué le fonctionnement.

    Une diversité insoupçonnée. Pour en savoir plus, cliquez ici :  www.upsl.be

    Contact : Pour l’UPSL – Eric de Beukelaere.debeukelaer@catho.be GSM: +32(0)474.35.90.27

  • Purifier la conception de Marie ?

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    On pourrait ironiser sur cette affirmation au sujet de Celle qui se présente comme l'Immaculée Conception. Ce propos étrange, nous le relevons dans la bouche du cardinal Ravasi, dans un entretien accordé à Zenit. Les cardinaux sont décidément bien bavards par les temps qui courent. A la question : "Comment la culture laïque peut-elle approfondir la connaissance du grand héritage que Marie nous a confié ?", le cardinal, président du Conseil pontifical pour la culture, répond : "Il faudrait tout d’abord « purifier » la conception de Marie – naturellement au niveau populaire – parfois entourée d’une dévotion trop excessive et tendant souvent à être instrumentalisée. La figure centrale est en effet le Christ." Et il insiste sur le besoin de rester : "attentif car la dévotion populaire – comme on a dit – tend à s’exprimer parfois de manière « débridée ». Il est nécessaire de garder un juste équilibre, de manière à ce que la foi en Marie puisse être déclinée et introduite dans la culture et dans sa multiplicité."

    Mais oui, bien sûr! Il faut recadrer tout ça, pour que la dévotion à Marie devienne compatible avec la culture contemporaine où elle pourra "se décliner"! Quel charabia! Mais on y avait déjà pensé; avant lui de nombreuses voix avaient dénoncé la "mariolâtrie", comme si la dévotion à la Mère pouvait faire de l'ombre à son Fils. Mais il y a des gens, y compris dans l'appareil ecclésiastique, qui n'aiment pas trop la dévotion à Marie, ou en tout cas, qui préfèrent "qu'on la remette à sa place". Cela évite, par exemple, de prêter trop d'attention à certains messages de Marie, notamment ceux de Fatima qui constituent une sérieuse mise en garde par rapport aux dérives actuelles.

  • BXL, 15 septembre : visite d'églises historiques de la Capitale

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    Ce samedi 15 septembre de 14h à 18h

     

    Dans le cadre des Journée du Patrimoine à Bruxelles

     

    Visite guidée d’églises historiques de Bruxelles :

    Béguinage, Riches Claires, Bon-Secours, St Nicolas, La Chapelle, Sablon

     

    Animée par Yves Delmotte (Enseignant et Conférencier)

     

    Rendez-vous à 14h à l’église Saint Jean-Baptiste du Béguinage

    (Place du Béguinage à 1000 Bruxelles)

    Ou à 16h à l’église du Bon Secours pour une collation dans une petite taverne.

    Fin : 18h à l’église du Sablon.

     

    Info/inscriptions souhaitées:

    Yves Delmotte :  GSM : 0477 70 31 20

    Ou (de préférence) par retour de courriel


    SYMPOSIUM eglibxl120929.pdf

  • Mons, 15 septembre : Le chant de l'âme; chants séfarades et grégoriens

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     LE CHANT DE L’ÂME

     CHANTS SÉFARADES ET GRÉGORIENS

    Mons - Sainte Waudru - 15 septembre à 20H00

    Chanter Sainte Waudru au temps des chanoinesses
    En prélude au concert « Luz de oro », le manège.mons a souhaité, suite à la découverte dans le fond de la collégiale Sainte-Waudru d’antiphonaires copiés par les chanoines de Saint-Germain au XVIe siècle, faire revivre les chants de Waudru dans leur état primitif, tels que chanoines et chanoinesses de Mons les ont longtemps chantés en ces lieux mêmes.
    Stella Matutina (dir. Eric Trekels et Alicia Scarcez) et la Schola grégorienne du Sablon (dir. Arnaud Van de Cauter)

    Luz de oro
    La Roza Enflorese

    Implantés depuis des siècles en Espagne, les juifs séfarades furent expulsés à la fin du XVe siècle. Ils emportèrent avec eux leur culture médiévale qu’ils conservèrent dans l’exil et la diaspora comme un joyau précieux, symbole de leur identité espagnole. La Roza Enflorese, ensemble belge à géométrie variable, interprète le répertoire monodique séfarade. Il est constitué de musiciens d’univers musicaux variés (classique, jazz, world,…), faisant appel tant aux techniques instrumentales inspirées des musiques populaires qu’à l’improvisation.
    Edith Saint-Mard chant | Bernard Mouton flûte à bec | Thomas Baeté violes de gambe, vièle | Vihuela, oud Philippe Malfeyt | Saz, chant Emre Gültekin | Anne Niepold accordéon diatonique | Vincent Libert percussions

    Collégiale Sainte Waudru - Adresse: Place du Chapitre, 7000 Mons
    Téléphone: 065/39.59.39

    Tarif: 15-20€
    Public: à partir de 16 ans
    Internet: http://www.lemanege.com

  • Guy (Guidon) : un saint d'Anderlecht

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    Source : "réflexion chrétienne"

    Ce fils de pauvres paysans brabançons fut très tôt réputé pour sa Charité, si bien que dès l'âge de 15 ans, on le surnommait « l'ange du village » d'Anderlecht. Ce village était situé à l'époque dans le duché de Brabant, et faisait partie du comté ou vicomté de Bruxelles et fait aujourd'hui partie de cette ville.

    Un jour, un riche négociant lui proposa de le prendre à son service en disant qu'avec un travail rétribué il lui serait plus facile d'aider les pauvres. Quelques jours plus tard, la cargaison dont Guy avait la responsabilité fit naufrage dans la Senne et son employeur le chassa.

    Il deviendra alors pèlerin, se rendra à Rome et à Jérusalem. À Rome, il rencontre le doyen d'Anderlecht, Wonedulphe ou Onulphe, qui le supplie de revenir dans son village pour le faire profiter de ses conseils de piété. Au cours du voyage, tous ses compagnons de pèlerinage meurent et Guy rentre seul en Flandre. Le 12 septembre 1012, il meurt de dysenterie à Anderlecht après de longues années d'enseignement.

    Dans les années qui suivirent sa mort de nombreux miracles se produisirent sur sa tombe et la vénération des fidèles ne fit que croître. Aujourd'hui il est vénéré dans l'église du couvent d'Anderlecht.

    À Anderlecht, la collégiale Saints-Pierre-et-Guidon lui est dédiée; la collégiale a donné son nom au quartier populaire du centre d'Anderlecht et à la station de métro qui le dessert. Il est le saint patron des commerçants, des marchands de bestiaux, des paysans, des domestiques, des sacristains, des carillonneurs et sonneurs de cloches, des pèlerins et des transporteurs de marchandises. On l'invoque également contre la dysenterie. Les reliques de ce saint homme sont conservées dans la basilique Saint-Servais, à Grimbergen, sous l'autel de saint Servais. On le fête le 12 septembre. Guidon a été Canonisé le 24 juin 1112, sous Odart évêque de Cambrai, ceci explique pourquoi on a fêté longtemps la Saint Guidon le 24 juin.

  • Quand on ferme nos églises...

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    Une unité pastorale, urbaine, de cinq clochers, soit cinq messes à assurer le week-end.

    Un  prêtre à  temps plein (le curé) et un autre à temps partiel (le vicaire). Deux diacres.

    Deux ou trois prêtres retraités, sans attributions, disponibles pour assurer des remplacements occasionnels.

    Mission impossible ?

    Oui, faut-il croire, puisque le curé a annoncé qu’on ne célèbrerait plus la messe qu’un dimanche sur deux dans quatre des cinq paroisses.

    "Il est fini, dit-il, le temps où la paroisse ne tournait qu’autour du prêtre et/ou de la seule Eucharistie. Est-ce un appauvrissement ou n’est-ce pas plutôt une chance d’être chrétien autrement."

    Et effecctivement, cela a commencé puisque dans une des églises concernées, le desservant ne s’est pas présenté ; les paroissiens en ont été quitte pour une « adap ».  

    Cela a soulevé des protestations, bien sûr. On n’assiste pas à l’extinction de sa paroisse comme ça, sans tenter quelque chose…

    Mais les responsables diocésains donnent raison au curé. C’est conforme au « chantier paroisses », disent-ils.

    Drôle de chantier, en vérité. Mais il est vrai qu’il y a aussi des chantiers de démolition.

    Cela se passe à Verviers, dans le diocèse de Liège où sévit une bien curieuse pastorale.

    Mais on y attend un nouvel évêque, très prochainement. Et cela pourrait changer bien des choses, espère-t-on...