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Patrimoine religieux - Page 213

  • Les deux formes du rite romain éditées ensemble dans un même ouvrage

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    Dans le cadre du cinquantième anniversaire de la Constitution Veterum Sapientia, sur l’emploi et la préservation du latin dans l’Église (constitution promulguée le 22 février 1962 par Jean XXIII, et signée par lui sur l’autel de Saint-Pierre, pour montrer toute l’importance qu’il lui accordait), le Pontificium Institutum Altioris Latinitatis de l’Université Pontificale salésienne a eu la bonne idée de regrouper dans un même volume l’ordo missæ de 1970 (forme ordinaire de la messe) et celui de 1962 (forme extraordinaire de la messe). Édité par les éditions Messaggero (Padoue), cet ouvrage, intitulé Eucharisticum Mysterium, présente le texte latin en face du texte italien. En ouverture de ce livre figure une introduction de Monseigneur Guido Marini, Maître des Célébrations liturgiques pontificales, sur laquelle le site Paix Liturgique attire l’attention de ses lecteurs :

    LE TEXTE DE MONSEIGNEUR MARINI

    2010 a marqué l’anniversaire de deux anniversaires importants : les 40 ans de la promulgation du Missel de Paul VI (1970) et les 440 ans de celle du Missel de saint Pie V (1570). Comme on le sait, par le Motu Proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, Benoît XVI a établi qu’existent, sous certaines conditions, deux modalités de célébration de l’Eucharistie : la forme ordinaire (celle de Paul VI) et la forme extraordinaire (celle de saint Pie V, selon le Missel promulgué en 1962 par le Bienheureux Jean XXIII).

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  • Liban : Saint-Père, parlez-nous en Syriaque !

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    Lettre à sa Sainteté le Pape

    De la part de religieux membres des Eglises orientales, de politiciens et de partis politiques chrétiens libanais et d’associations culturelles chrétiennes.

    Très Saint-Père,

    C’est avec une joie immense que les Chrétiens d’Orient apprennent votre visite prochaine au Liban. Il s’agit sans aucun doute d’une visite apostolique pleine de promesses et d’espoir pour tous.

    Les échos des préparatifs annoncent déjà beaucoup d’engagement de la part du Vatican, un véritable intérêt pour le Liban, et une série de bonnes intentions qui nous vont droit au cœur.

    Parmi ces bonnes intentions, nous n’avons pu que noter le projet de Votre Sainteté de suivre des cours de langue afin de pouvoir Vous adresser à nous en quelques mots d’arabe.

    L’effort est louable certes. Cependant, quelques mots en notre langue sacrée et surtout identitaire nous auraient touché avec bien plus de profondeur et de sentiments.

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  • Un cas d’école ?

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    AFRIQUE/ZAMBIE - Opposition des Evêques à la définition de la Zambie comme « nation chrétienne » dans le Préambule constitutionnel

    Lusaka (Agence Fides) - Les Evêques de Zambie souhaitent que l'actuel processus de révision constitutionnelle soit un succès après l'échec des trois précédentes tentatives de rédiger une nouvelle Constitution.
    Dans un document envoyé au Comité technique chargé de rédiger la nouvelle Constitution - document qui est également parvenu à l'Agence Fides - les Evêques présentent un certain nombre de contributions qui, à leur avis, doivent être intégrées dans la nouvelle Charte fondamentale. En premier lieu, ils s'opposent à l'introduction de normes prévoyant la peine de mort et l'avortement.

    « Dans le préambule, la déclaration du fait que la Zambie est une nation chrétienne doit être omise » affirme le document. « Ceci parce que - expliquent les Evêques - un pays ne peut pas pratiquer les valeurs et les préceptes du christianisme au travers d'une simple déclaration. Le principe de la conservation de la séparation entre l'Etat et la Religion ne doit pas être perdu. Si la Zambie est un pays multi religieux, comme le reconnaissait explicitement le préambule de la première esquisse rédigée par le Comité technique, affirmer que la Zambie est une nation chrétienne serait en contradiction avec ce fait ».

    Parmi les autres propositions présentées par la Conférence épiscopale, se trouvent des normes sur la citoyenneté et l'exploitation des ressources naturelles du pays. (L.M.) (Agence Fides 20/08/2012) »

    Ainsi donc, invoquant bien à tort le principe ambigu de la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les évêques de Zambie s’opposent à ce que le préambule révisé de la constitution du pays qualifie celui-ci de  chrétien (ce qu’il est certainement devenu très majoritairement).

    Depuis le vote de la Déclaration « Dignitatis humanae » (1965) par le concile Vatican II, l’Eglise n’a eu de cesse, en effet, de faire abolir les dispositions constitutionnelles ou concordataires qui, en Europe ou ailleurs, conféraient au catholicisme le statut de religion d’Etat. A l’ancienne doctrine, qui « tolérait » l’expression publique des autres cultes, elle substitua, comme modèle, la doctrine de l’Eglise libre dans l’Etat libre favorisant le concert pluraliste des religions  -ce qui mériterait d'être discuté s'il devait s'agir d'un "modèle unique".

    Mais dans le cas présent,  il ne s’agissait même pas de conférer à l’Eglise un statut de religion d’Etat : simplement d’affirmer la foi de la nation dans le  préambule (sans valeur juridique contraignante) des lois fondamentales qui la régissent.

    Cette lecture épiscopale du texte conciliaire nous paraît totalement abusive : pourquoi une nation ne pourrait-elle affirmer librement la foi chrétienne dont les principes devraient inspirer son ordre social? La théologie catholique n’a jamais confondu l’Eglise et l’Etat, l’écriture sainte n’est pas la charia et les dix commandements ne contredisent en rien les diverses déclarations ou conventions internationales relatives aux droits de l’homme.

    Décidément oui, un demi-siècle après l’événement, la lecture des points controversés de Vatican II appelle toujours des clarifications magistérielles.

  • La rencontre entre le patriarche de Russie et l'archevêque de Varsovie

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    «Dieu donne force à chaque baptisé, catholique ou orthodoxe"

    Le discours de Mgr Józef Michalik, président de la Conférence épiscopale polonaise, lors de la première rencontre avec Kirill Ier, Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies

    Don Mariusz Frukacz sur ZENIT.org (italien)

    «Les Eglises et les nations ont besoin d'« enseignants » qui prêchent et vivent selon la vérité, sans coloration idéologique. Elles ont besoin de la vérité de l'Evangile prêché dans l'amour. Le premier enseignant de l'Eglise, c'est Jésus-Christ, qui n'a pas manqué de poser des questions difficiles. Les temps présents exigent de courageux témoins et des prophètes qui voient les menaces et apportent au monde la puissance de Dieu, en montrant que la conversion au Christ, seul Sauveur de l'humanité, apporte le salut. "

    Ce fut le cœur du discours de Mgr Josef Michalik, archevêque et président de la Conférence épiscopale polonaise, tel qu'il l'a adressé au patriarche de Moscou et de Toutes les Russies, Kirill Ier, lors de la réunion de la hiérarchie de l'Eglise catholique en Pologne et de l'Église orthodoxe, réunion qui s'est tenue hier, jeudi 16 août, au siège du Secrétariat de l'épiscopat catholique à Varsovie.

    «Si aujourd'hui - a ajouté l'archevêque - le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe  la grande église de millénaire, des grands saints et martyrs, veut, avec l'Eglise catholique en Pologne, adresser un message pastoral aux fidèles des deux églises et à tous les hommes de bonne volonté, cette étape devient un grand témoignage de la foi. "

    «Ce n'est pas seulement un geste, dit l'archevêque, mais une préoccupation commune pour le monde dans lequel nous vivons, pour manifester la volonté de rester fidèles à l'Evangile et à l'éthique, cela signifie à la vie dans la foi sous la loi du Christ."

    Le Président de la Conférence épiscopale polonaise a fait remarquer que l'Eglise orthodoxe en Russie est «fidèle à sa prédication de l'Evangile du Christ, aime son peuple et le défend courageusement contre le danger de la modernité mal comprise et des dérives libérales» et de toutes les situations " où manque une sensibilité attentive à la présence de Dieu. "

    Mgr Michalik a voulu rappeler, également, que «les évêques de l'Eglise catholique en Pologne s'emploient honnêtement à essayer de discerner les signes des temps, et, avec tout le dévouement requis, s'effoprcent de répondre aux recommandations du Magistère pontifical, qui se concrétisent dans le souci actuel de nouvelle évangélisation ".

    Il a précisé: «Aimant notre Église, nous aimons aussi la relation existentielle avec la nation, avec le pays et avec l'Europe. Et, dans un esprit de responsabilité à l'égard de l'âme de la nation, nous donnons naissance à une nouvelle ère qui offre la possibilité de trouver, aujourd'hui, une nouvelle motivation pour réaffirmer nos racines chrétiennes et confirmer que la source de notre dignité s'alimente dans la puissance de Dieu, qui nous a donné son Fils et Sauveur, et réconforte tous les baptisés, catholiques et orthodoxes, par le don de l'Esprit Saint. "

    "Quelle joie - s'écria, en conclusion l'évêque - de pouvoir prier ensemble Jésus-Christ, qui nous assure de sa présence, là où deux ou trois sont réunis en son nom» (cf. Mt 18, 20) Et de souhaitert en final : "Puissions-nous faire monter cette prière pour toute l'humanité avec Marie, Mère de Dieu, et que cette union avec le Christ dans la prière soit une source d'espoir pour accomplir nos tâches."

  • Au « Royaume du Prêtre Jean »

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    4518656071_2a6821ff8c_o.jpgLe « Forum Catholique » reproduit cette annonce de la mort du Patriarche des Ethiopiens :

    « agence Angola press: ADDIS-ABEBA - Le patriarche de l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie, l'abuna Paulos, est décédé à l'âge de 76 ans, a annoncé jeudi le gouvernement éthiopien, sans préciser ni la date ni les circonstances de sa mort.

    "Sa Sainteté est décédée", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement éthiopien Shimeles Kemal, sans fournir de détails. Le site internet du ministère éthiopien des Affaires étrangères indiquait jeudi qu'il était soigné ces dernières semaines pour une maladie non précisée.

    L'abuna Paulos était depuis 1992 le plus haut dignitaire de l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie. Près des deux-tiers des quelque 83 millions d'Ethiopiens sont chrétiens et la majorité d'entre eux suivent le rite orthodoxe. Les musulmans représentent officiellement 30% de la population.

    Les responsables de l'Eglise, qui revendique quelque 40 millions de fidèles, devaient se réunir vendredi pour organiser les funérailles du patriarche.

    L'abuna Paulos était l'un des présidents du Conseil oecuménique des Eglises (COE), organisation qui dit regrouper 349 Eglises chrétiennes de par le monde.

    Né en 1935 dans la région septentrionale du Tigré, fils d'un prêtre, il fut d'abord moine, prêtre puis évêque. En 1976, il est emprisonné par le régime militaire du Derg, présidé par Mengistu Haile Mariam. Libéré, il fuit aux Etats-Unis, où il obtient un doctorat de l'Université de Princeton.
    Il ne revient en Ethiopie qu'en 1991, peu après la conquête du pouvoir par Meles Zenawi, à la tête d'une rébellion. Il est considéré comme ayant contribué aux négociations qui ont abouti en 2000 à la fin de la guerre frontalière entre l'Ethiopie et l'Erythrée. Cette même année, il reçoit la médaille Nansen, attribuée par le Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU (HCR), pour le rôle de son Eglise dans le soutien
    aux réfugiés.

    L'Ethiopie abrite parmi les plus anciens sites chrétiens d'Afrique, notamment un ensemble unique de onze églises monolithes médiévales datant du XIIIe siècle, à Lalibela, dans le nord du pays, qui est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. »

     Ici : Décès du Partriarche des coptes d'Ethiopie

     

  • Saint Roch comme on l'invoque à Thuin

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    Le culte de saint Roch, fêté le 16 août, est très répandu. Une note approfondie lui est consacrée sur wikipedia où nous trouvons ce cantique en l'honneur du saint chanté à Thuin :

    Saint Roch ! Ô notre bon père, de ton bras nous venons implorer le secours.

    Garde-nous de la peste, entends notre prière et soutiens tes enfants toujours.

    Garde-nous de la peste, entends notre prière et soutiens tes enfants toujours.

    Il part et ne prend pour bagage que le bâton de pèlerin.

    Sa foi éclaire son visage. Son espérance rend serein.

    Tu nous montras dans la souffrance l'exemple de la charité.

    Éveille en nous la tolérance, l'esprit de solidarité.

    Ô grand saint Roch en confiance, enfants de Thuin nous t'invoquons.

    Aux jours mauvais sois la défense de ceux qui réclament ton nom.

  • Le quinze août à Liège : « les chrétiens » sont aussi à la fête.

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    Dans « La Libre-Gazette de Liège » du 14 août 2012, on peut lire sous la plume d’Isabelle Lemaire (extraits) :

    « En Outremeuse, place à la procession mariale et à la messe en wallon.

    Le puits de pèket qui ne tarira pas pendant plusieurs jours lors des fêtes du 15 août en Outremeuse ne doit pas faire oublier un autre puits, spirituel, celui-là, auprès duquel des milliers de personnes viennent s’abreuver. Un puits aux multiples margelles, un puits qui comble une soif invisible, mais bien réelle."

    C’est par ces mots que Jean-Pierre Pire, le doyen de la rive droite de Liège rappelle que les festivités du 15 août, ce n’est pas seulement du folklore. A l’occasion de l’Assomption, on y célèbre Marie, la sainte patronne du quartier comme le rappellent les potales, ces petits autels placés sur les façades et disséminées aux quatre coins d’Outremeuse .(…).

     Cette année, Jean-Pierre Pire et son homologue de la rive gauche, Eric de Beukelaer, ont décidé d’encourager les paroissiens liégeois à venir en nombre à cette messe atypique. "Aucune messe de l’Assomption ne sera célébrée dans les églises du centre-ville. De cette manière, nous souhaitons amener les fidèles en Outremeuse pour suivre la messe en plein air", explique le doyen. "C’est le fait de devoir rester debout pendant la célébration qui freine certains de nos paroissiens les plus âgés. Aussi, nous avons demandé aux scouts d’Outremeuse de veiller à apporter des chaises à ceux qui voudraient s’asseoir", ajoute-t-il.(…)

    De 12 à 18h le 15 août, l’église Saint-Nicolas restera ouverte, (…). Une équipe de prêtres et de laïcs sera à disposition des fidèles et proposera à chaque heure un petit temps de prière et de chant. L’église accueillera également un stand de Caritas international qui témoigne des œuvres de l’Eglise en faveur des enfants défavorisés.

    Et enfin à 18h, toujours en l’église Saint-Nicolas, viendra le temps de la bénédiction des familles et des amoureux. "Y compris les couples homosexuels. Nous en avons eu un l’an dernier",  précise le doyen. Signe que l’église liégeoise fait preuve d’ouverture ».

    Référence : Les chrétiens sont aussi à la fête

    (Voir aussi : la reine de la republique)

    "Aucune messe de l’Assomption ne sera célébrée dans les églises du centre-ville ». Mouais ! Loin de nous l’idée de mépriser le folklore et les traditions populaires, bien au contraire. Mais il ne faut pas vouloir tout intrumentaliser. L’arbre d’Outremeuse ne doit pas cacher les clairières de la forêt. J’ai personnellement vu un autel touchant, fleuri par les chanoines du Latran, pour la messe à l’église Sainte-Catherine de la rue Neuvice. On me dit que les Bénédictines du Boulevard d’Avroy n’ont pas supprimé leur messe dominicale ouverte au public. Un peu plus loin, sur le même boulevard, près de deux cents personnes (malgré cette mauvaise publicité susmentionnée) ont pris part ce mercredi matin aux célébrations à l’église du Saint-Sacrement qui proposait deux messes en grégorien, un magnificat et des extraits de l’œuvre de Pergolèse et un grand « Salve Regina » repris  en chœur par l’assemblée à la messe de 10h : non, de cela vous n’entendrez pas parler ailleurs, j’en suis sûr… et pourtant tout cela existe. J’aime, comme disait le poète Achille Chavée, les Iroquois qui marchent tout seuls en file indienne…

  • L'Assomption dans le diocèse de Tournai

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    Tournai

    Cathédrale de Tournai le 15 août à 10h, Eucharistie de la Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, en la Cathédrale, présidée par Monseigneur Harpigny.

    Charleroi

    Eglise Saint-Antoine de Charleroi Ville-Basse le 14 août de 18h à 18h45, veillée de prière préparatoire à la fête de l’Assomption.

    Croix-lez-Rouveroy

    Ducasse du 15 août. Messe de l’Assomption à 10h30, présidée par l’abbé Daniel Louchart, ancien professeur à l’école des Arts et Métiers d’Erquelinnes, et Procession eucharistique en l’honneur de Notre-Dame dans les rues du village. www.rouveroy.be - www.croixlezrouveroy.be

    Bonne-Espérance

    Le 15 août à 17h,  messe de l’Assomption, animée par la chorale paroissiale de Jumet-Gohyssart.

    Havré

    Chapelle N.D. de Bon-Vouloir à Havré le 15 août à 10h, Messe de la solennité de l'Assomption chantée intégralement en grégorien. Après la messe, arrivée à la chapelle de la traditionnelle procession mariale et salut au St-Sacrement. La célébration sera suivie d'une apéritif et d'une "table ouverte" sous forme de buffet champêtre : chacun est le bienvenu et est prié d'apporter dans ce cas un met(s) et/ou boissons à partager en toute convivialité. Infos : 0474 21 74 71

    Thoricourt

    Le 15 août à 15h30 : Chapelet. A 16h : Messe solennelle. A 17h : Procession et salut du Saint-Sacrement. Infos : 067 45 85 57

    Gerpinnes

    Eglise Saint Michel de Gerpinnes, le 14 août à 17h30 : Office des premières vêpres de l'Assomption de Notre-Dame, célébré intégralement en chant grégorien. L'assemblée disposera d'un livret avec les traductions afin de pouvoir participer pleinement à l'office.

  • 15 août : Marie enlevée au Ciel

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    vecelliotiziano_assumptionofthevirgin-detail.jpgL'Assomption (détail) par Le Titien

    Nous lisons ICI :

    Alors que la culture religieuse s'amenuise année après année dans nos pays de vieille chrétienté, il devient difficile de saisir la portée des grands fêtes liturgiques. La fête de l'Assomption est logée à la même enseigne que les autres. Qui aujourd'hui peut dire en quelques mots la portée de cette fête célébrée le 15 août ?

    Parmi les fêtes mariales apparaît, dès le Ve siècle, l’Annonciation au 25 mars. La fête de la Dormition ou de l’Assomption de la Vierge remonte au VIe siècle, témoin irrécusable de la croyance de l’Église sur ce point. Enfin, la Nativité de la Vierge, au 8 septembre, universellement célébrée en Orient dès le VIIe siècle, ne le fut que depuis le XIe en Occident.

    La fête de l’Assomption célèbre tout à la fois la mort, la résurrection glorieuse, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie. On dit assomption (d’un mot latin qui signifie enlever) et non ascension (monter) pour marquer que Marie fut enlevée au ciel, en corps et en âme, en vertu d’un privilège particulier. Cette fête fut célébrée à partir du Concile d’Éphèse (431) qui avait proclamé Marie Mère de Dieu. Fixée au 15 août, au commencement du VIe siècle, elle s’enrichit d’une vigile dès le début du VIIIe siècle. Elle a donc toujours été un jour de fête dans l’Église, surtout en France, à partir du voeu de Louis XIII, puis dans l’Église universelle, à partir de 1950, année de la proclamation du dogme de l’Assomption par le Pape Pie XII. Comme pour toutes les fêtes chrétiennes, il faut en chercher l'origine dans la vie du Christ. Si Marie est aujourd'hui honorée d'une façon toute particulière, c'est parce qu'elle a accepté d'être la Mère du Sauveur. L'humble fille de Nazareth à qui l'ange Gabriel a annoncé qu'elle serait la mère du Christ a répondu " Oui ". Marie a accueilli dans sa chair, celui qui est l'origine de toute vie. Les Évangiles sont d'une discrétion étonnante sur Marie. Il faut beaucoup d'attention pour apercevoir sa figure, car le cœur du message des Évangiles, c'est la Révélation d'un Dieu Père par son Fils Jésus. Si les Évangiles ne s'attardent pas sur Marie, celle-ci n'en est pas moins présente auprès de son Fils, comme à Cana ou bien encore au pied de la Croix. Marie est " la servante du Seigneur " comme le dit le Magnificat. Marie accompagne la vie de Jésus car elle est à sa manière une disciple. Une femme qui a su écouter la Parole de Vie et se mettre à son service.

    Quand Jésus ressuscite, c'est le triomphe de la vie qui est manifesté au grand jour. La mort n'a pas pu retenir captif le Maître de la vie. Jésus n'a pas connu la corruption du tombeau. C'est notre salut, notre bonheur qui est ainsi annoncé. La mort n'a pas le dernier mot. Avec la Résurrection de Jésus, c'est l'annonce de notre propre résurrection personnelle qui est dévoilée. " Je crois en la résurrection de la chair ". L'affirmation du Credo est constitutive de notre foi chrétienne. Croire en Dieu, croire en son Fils et en sa Bonne Nouvelle, c'est croire aussi à la vie éternelle et à la résurrection des corps.

    Marie est désignée comme la première des croyantes parce qu'elle a cru en la venue du Christ. La fête de l'Assomption est issue de cette " logique " de foi. Si Marie est la première de ceux qui ont placé leur foi en Jésus, il est naturel qu'en elle soit manifestée avant tout autre ce en quoi elle a vraiment cru. Or, la Résurrection de la chair fait partie de sa foi. L'Assomption est la célébration de l'accueil en Marie de la vie éternelle jusque dans sa chair.

  • Assomption de Notre-Dame: un grand signe apparut dans le ciel

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    Introït de la messe de l'Assomption chanté par les moines de l'abbaye de Fontgombault (Indre)

    Signum magnum apparuit in coelo: mulier amicta sole et luna sub pedibus eius et in capite eius corona stellarum duodecim: Un grand signe apparut dans le ciel: une femme revêtue de soleil, la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles (Apoc. 12, 1). 

    Messe grégorienne de l'Assomption

     à l'église du Saint-Sacrement à Liège

    Mercredi 15 août 2012 à 10h

    renseignements: cliquez ci-dessous

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2012/08/09/fete-de-l-assomption-a-l-eglise-du-saint-sacrement.html

  • Célébrer selon les deux formes du rite romain : un exemple venu d’Afrique

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    Extrait de la préface du cardinal Barbarin, primat des Gaules, à la brochure La forme extraordinaire du rite romain, sous-titrée L’expérience de Natitingou en Afrique, à l’initiative de Mgr Pascal N’Koué (photo)Mgr%20Pascal%20NKoue2_Small.jpg et de l’abbé Denis Le Pivain, curé de la paroisse personnelle dont il va être question

     « Si, depuis 150 ans, ce sont des missionnaires européens qui ont apporté l’Évangile au Bénin, c’est maintenant le Bénin qui nous envoie des prêtres et nous offre des expériences pastorales réussies.

    « Nous avions déjà eu connaissance de belles réalisations dans la catéchèse des adultes et de l’ensemble de la communauté chrétienne, dans la recherche théologique spécifiquement africaine, dans l’apostolat auprès des non-chrétiens et dans le soin apporté aux vocations naissantes par des groupes de fidèles guidés par leur curé. Ici, nous est rapportée l’expérience d’une paroisse conjuguant la célébration de l’Eucharistie selon l’usage actuel – dit de Paul VI – et selon la forme dite “extraordinaire” du rite romain. L’origine en a été l’arrivée à Natitingou d’un prêtre et d’une communauté de religieuses pratiquant, sans exclusive, la forme ancienne.

    « Prêtres et fidèles ont cherché à bien la mettre en œuvre, tout en l’adaptant à la situation résultant de la réforme qui a suivi le concile Vatican II, et en pratiquant aussi la forme liturgique actuelle à laquelle les fidèles sont habitués. C’est la première fois qu’un ouvrage présente et décrit un exemple de cet “ enrichissement mutuel ” des deux formes de célébration, souhaité depuis longtemps par le pape Benoît XVI. Et il est heureux que cela nous vienne d’une “ jeune Église ”. (…)

    « La célébration de l’ordinaire de la Messe sous les deux formes a permis aux fidèles, voire à des prêtres n’ayant connu que la forme nouvelle, d’être introduits dans une célébration riche en signes et en attitudes qui manifestent le mystère présent dans l’offrande du Christ à son Père pour le salut du monde. Ils perçoivent avec acuité que la liturgie, son langage et son déroulement, ne sont pas seulement intellectuels et ils goûtent intensément des moments tels que la Consécration et la Sainte Communion reçue à genoux.

    « Dans les gestes et usages de la liturgie traditionnelle, les Africains ont reconnu un symbolisme et des attitudes corporelles présents dans leur culture : célébration qui oriente résolument le prêtre et les fidèles “ vers Dieu ”, génuflexions et inclinations profondes, amour du silence, paroles essentielles prononcées en un “ langage sacré ”, venu du fond de la Tradition...  (…)

    « Comme une certaine unité fondamentale de célébration est signe de l’unité ecclésiale, il est à espérer que, peu à peu, “ l’enrichissement mutuel ” des deux formes du rite romain fasse se rejoindre les deux façons de célébrer – en commençant par l’utilisation d’un même calendrier et des mêmes lectures bibliques –, sans imposer une uniformité de style. Ce sera un signe marquant de l’unité ecclésiale à laquelle sont conviés tous les disciples du Christ et que j’ai adoptée comme devise épiscopale : “ Qu’ils soient un ! ” (Jean 17, 21). 

    Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon".

     L’inculturation n’est pas toujours celle que voudrait imposer l’idéologie conciliaire…

    Référence ici: Cardinal-archevêque de Lyon, Mgr Barbarin

     

  • Une pluie providentielle

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    L'incendie qui risquait de détruire la Sainte Montagne de l'Athos a pu être circonscrit grâce à des pluies inespérées et... providentielles. Ce n'est pas nous qui le disons : Une pluie providentielle a aidé les pompiers grecs à circonscrire l'incendie ravageant depuis mercredi les forêts de la forteresse orthodoxe du Mont Athos (nord-est), a annoncé leur cellule de coordination.