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BELGICATHO - Page 2387

  • Roger Vangheluwe exilé et déchu de ses fonctions ?

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    C'est du moins ce que laisse entendre l'agence Belga dans uné dépêche datée d'aujourd'hui et relayée par les médias de notre pays.

    "L'ancien évêque de Bruges Roger Vangheluwe pourrait recevoir l'ordre de Rome de quitter la Belgique, a expliqué Monseigneur Léonard lors d'une visite dans une école de Puurs, révèlent vendredi Het Laatste Nieuws et la Gazet van Antwerpen. Roger Vangheluwe pourrait aussi perdre ses fonctions au sein de l'Eglise. "C'est une peine très grave en droit religieux", a ajouté Monseigneur Léonard." (LaLibre.be)

    On attend la confirmation du Vatican.
    Evêque de Bruges de 1984 à 2010, Roger Vangheluwe a démissionné en avril dernier à la suite du scandale occasionné par ses aveux d'abus sexuels sur la personne de son neveu, mineur à l'époque des faits.
  • HAITI - La reconstruction ne décolle pas et la population vit dans l’insécurité alimentaire

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    1442192_3_8bf1_a-l-entree-du-santa-catelina-hospital-de.jpgPort-au-Prince (Agence Fides) – Haïti a besoin de près d’un milliard de dollars pour réaliser les projets de reconstruction approuvés par la Commission ad intérim pour la reconstruction d’Haïti (CIRH). C’est ce qu’a annoncé le Premier Ministre haïtien, Jean Max Bellerive, au cours d’une conférence de presse tenue au terme d’une réunion avec l’ancien Président des Etats-Unis, Bill Clinton, arrivé dans l’île en qualité d’Envoyé spécial de l’ONU. Il s’agit de projets préparés pour les huit prochains mois qui concernent l’instruction, la santé, les habitations, l’énergie, le ramassage des déchets, le travail et l’agriculture.

    Selon les informations parvenues à l’Agence Fides, la situation du pays demeure malheureusement difficile : les nombreuses ONG présentes ne réussissent pas à coordonner le travail commun à tel point qu’Evel Fanfan, Président de l’organisation Aumohd (Action des Unités Motivées pour une Haïti de Droit), une organisation d’avocats qui, depuis 2002, s’occupe de la défense des droits de l’homme et des droits civils de la population a indiqué : « Il est impossible que, bien qu’un milliard de dollars ait été dépensé pour Haïti, la situation soit encore celle que nous voyons et que l’épidémie de choléra ne soit pas encore contrôlée ». Selon une évaluation du Ministère haïtien de la Santé publique et de la population, 225.668 personnes seraient infectées par la maladie dont 121.883 ont demandé à être hospitalisées. A Haïti, on a par ailleurs enregistré 4.452 décès dus à l’épidémie de choléra qui afflige le pays depuis octobre dernier, un chiffre qui augmente à chaque nouveau rapport des autorités. Le dernier en date a été publié le 3 février.
    La région la plus touchée par l’épidémie continue à être Artibonite où était apparu le premier cas de choléra et où l’on compte 683 décès. Malgré les efforts faits pour contenir la diffusion de l’épidémie, cette dernière s’est propagée également dans la République dominicaine, qui partage avec Haïti l’île de La Espagnola. Sur le territoire dominicain, on compte plus de 325 cas et 3 décès ont pour l’heure été enregistrés : il s’agit d’un homme et de deux enfants, tous trois haïtiens.
    Plus de trois millions d’haïtiens, soit près d’un tiers de la population, vivent encore dans une situation d’insécurité alimentaire. C’est ce qu’indique un organisme haïtien, la Coordination nationale pour la sécurité alimentaire (CNSA), précisant que ce ne sont pas seulement les personnes déplacées à cause du séisme à souffrir de problèmes alimentaires mais également les populations du nord-ouest et du sud du pays. Selon la CNSA, le prix du riz a augmenté de 25% au cours des derniers mois, mais nombreuses sont les denrées alimentaires qui ont subi, elles aussi, une notable augmentation de leurs prix. Le marché a sûrement subi les répercussions de l’épidémie de choléra (de nombreux consommateurs et commerçants ont choisi d’éviter les produits provenant de la région centrale d’Artibonite, foyer de l’épidémie) mais il est également vrai que certaines terres sont exploitées par des consortiums étrangers en vue de productions destinées essentiellement à l’exportation. (CE) (Agence Fides, 18/02/2011)

  • Une nomination surprenante à un poste important

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    braz.jpgLe 4 janvier 2011, l’archevêque de Brasilia, Joao Braz de Aviz a succédé au Slovène Franc Rodé à la tête de la Congrégation des Religieux. L’élu annonçait alors pouvoir prendre ses nouvelles fonctions à la mi-février. Mais qui est-il ? De plus près: L'écho-blog de la vie consacrée en Français l’a interviewé ici : ENTRETIEN AVEC MGR BRAZ DE AVIZ 

    Nous apprenons dans cette interview que le nouveau préfet n’est pas issu d’une congrégation religieuse. Prêtre séculier, il est proche du mouvement des « Focolari » et la communauté Sant’Egidio, qui ne sont pas des instituts de vie consacrée.

    Les Brésiliens disent qu’il ne vient pas au Vatican avec un agenda dense mais avec la volonté d’apprendre, ce qu’il confirme : j’ai été élu en partie parce que le Saint Père veut avoir un Brésilien. Voit-il une crise dans la vie religieuse depuis Vatican II ? Prudent : La question que Vatican II voulait poser aux ordres religieux reste toujours valable car nous vivons dans un monde très différent de celui où nous avons grandi et nous devons aussi reconnaître que les grands changements de notre temps affectent la vie religieuse. Mais ne pense-t-il pas que, depuis Vatican II, de nombreux ordres religieux sont devenus trop « progressistes » ? Beaucoup ont essayé de chercher une nouvelle lumière, une façon nouvelle de répondre aux circonstances changeantes, et cela est bon. Parfois, c’est mon impression,  on ne prête  pas beaucoup d’attention aux orientations du Saint Père : nous devons les regarder non comme une imposition de l’autorité mais comme une certaine lumière qui nous aide à percevoir ce que Dieu est en train de nous demander.

    L’entretien porte ensuite sur la dérive préoccupante des ordres religieux féminins aux Etats-Unis. Pour mémoire, la Leadership Conference of Women Religious (LCWR), principale organisation représentative des religieuses apostoliques américaines  (les contemplatives ont été à l’écart du maelström) s’est engagée depuis des décennies dans des évolutions qui inquiètent Rome. Dès 2001, le cardinal Ratzinger avait rappelé ces eligieuses à l’ordre et, devenu pape, il a lancé en 2008 une visite générale de leurs communautés tandis qu’en 2009 la congrégation pour la doctrine de la foi a engagé une évaluation doctrinale des positions de la LWCR.

    Mgr Braz de Aviz connaît-il les Etats-Unis ? Non. Je comprends très peu l’anglais et ne suis jamais allé au États-Unis. Est-il au courant de la visite apostolique aux religieuses américaines ? J’ai parlé récemment avec Mère Clare Millea, la Sœur américaine qui est en charge de cette visite. Elle va venir me voir. Mais, à par cela, je n’y connais pas grande chose. Va-t-il parler avec les Sœurs américaines sur la question, pour en faire une expérience constructive ? Nous devons engager le dialogue avec le monde et avec tout ce que les religieuses s’efforcent de mener à bien

    Et pour conclure : comment décrirait-il sa vision de la vie religieuse ? Chaque congrégation, chaque ordre est dans l’Église comme une belle fleur. Ensemble elles forment un jardin et nous devons avoir le souci non seulement de chaque fleur mais aussi du jardin dans son ensemble.

    Avec une fleur bleue au milieu ?

  • La sécularisation : une menace pour la vie religieuse dans l'Eglise

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    religieuses---copie-1.jpgZENIT.org (17/2) rapporte ce point de vue du Cardinal Rodé, ancien Préfet de la Congrégation des instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique (autrefois dénommée, plus brièvement, Congrégation des Religieux) :

    « La vie religieuse est en difficulté. Elle est menacée par la sécularisation particulièrement présente dans le monde occidental, a affirmé sur Radio Vatican le cardinal Franc Rodé. L'archevêque est revenu sur ses 7 années à la tête de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique.

    Dans cette interview, le prélat a toutefois évoqué « les nouvelles communautés religieuses » qui « se sont levées contre l'esprit de sécularisme » et qui « constituent une force de renouvellement dont l'Eglise a grand besoin ». Aujourd'hui, a affirmé le cardinal Rodé, « les religieux représentent plus ou moins 1,1 million d'hommes et de femmes et sont une présence jeune et dynamique en Amérique Latine, en Afrique, en Asie ».

    Malgré tout, « la vie religieuse est aujourd'hui en difficulté, il faut le reconnaître. La sécularisation a pénétré beaucoup de communautés et de consciences. Elle s'exprime par une prière sans recueillement et souvent formelle et cause du tort au concept d'obéissance en introduisant une certaine mentalité ‘démocratique', qui exclut le rôle de l'autorité légitime », a-t-il affirmé. « Avec la sécularisation, on court le risque de transformer des œuvres de charité en services sociaux, et cela aux dépens de l'annonce de l'Evangile : on préfère une société de bien-être plutôt qu'un signe eschatologique », a regretté l'ancien préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée.

    Le cardinal a estimé que ces signes de sécularisation étaient présents un peu partout, mais surtout dans le monde occidental. En traçant un bilan de son travail à la tête du dicastère, il a estimé qu'il avait cherché « à dépasser cette mentalité de sécularisation » et à « réaffirmer les valeurs fondamentales de la vie consacrée : en faisant des religieux et religieuses ce qu'ils devraient être, c'est-à-dire une force de renouvellement de l'Eglise ». « Dans mes efforts, je me suis appuyé sur les forces saines des congrégations traditionnelles - parce que ces forces existent - comme sur les nouveaux courants spirituels qui se manifestent dans l'Eglise », a-t-il ajouté.

    Il a évoqué les « nouvelles communautés religieuses », « nées en France, en Espagne, en Italie, au Brésil, au Pérou, aux Etats-Unis », qui « donnent une grande importance à la prière et à la vie fraternelle vécue en communauté » qui « insistent sur la pauvreté et l'obéissance » et portent « l'habit religieux, signe visible de leur consécration ». « Ces nouvelles communautés rappellent l'homme à son destin transcendant et constituent une force de renouvellement dont l'Eglise a grand besoin », a-t-il conclu ».

    Le Cardinal Franc Rodé (slovène) est sorti de charge le 4 janvier dernier. C’est l’archevêque de Brasilia, Mgr Joao Braz de Aviz qui lui a succédé. Cette nomination a surpris car il n’appartient pas à une congrégation religieuse (son prédécesseur était lazariste) et il n’a occupé, jusqu’ici, aucune fonction à la Curie. Le nouveau Préfet devrait s’impliquer dans des dossiers difficiles comme la réforme de l’Institut des Légionnaires du Christ (avec le cardinal Velasio de Paolis) ou la crise moderniste aigüe qui frappe  les congrégations de religieuses aux Etats-Unis.

  • Supprimer Wall Street ?

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    Pour l’économiste François Morin, la prochaine crise s’annonce déjà. Selon lui, il n’est de solution que radicale. Par Dominique Berns dans Le Soir du jeudi 17 février

    A la question : "Pour vous, la solution, c’est de supprimer Wall Street. Un peu radical, non ?"

    François Morin répond : "Il faut changer le système de financement de l’économie mondial. Wall Street – je veux dire par là : les grandes places financières – ne remplit plus sa fonction de financement des entreprises, de l’économie réelle. Depuis le milieu des années 90, les émissions nettes d’actions sont nulles, voire négatives dans la plupart des pays développés. En revanche, les crises financières se succèdent. Les marchés sont instables, notamment à cause de la spéculation sur les produits dérivés – une véritable folie ! Et l’Europe, face à une crise des dettes souveraines, est entrée dans un cycle infernal. En Grèce, l’Union et le FMI réclament désormais 50 milliards d’euros de privatisations d’ici à 2015, au lieu des 7 milliards sur trois ans initialement annoncés. Au Portugal, les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi élevés. Et je n’imagine même pas les conséquences qu’aurait un défaut sur la dette espagnole… Je suis habité par un sentiment d’urgence. Je sens venir de nouvelles catastrophes, auxquelles les États ne pourront plus répondre comme ils l’ont fait"

    Plus loin, il déclare : "Les crises financières sont venues après cette folie qui a consisté à libéraliser les deux prix fondamentaux que sont les taux d’intérêt et les taux de change… Cette libéralisation a provoqué le développement des produits dérivés et des innovations financières, car il était devenu nécessaire de se couvrir contre les variations des parités et des taux. Mais elle a aussi provoqué l’émergence de très grands investisseurs institutionnels, qui ont pu exiger des entreprises des taux de rentabilité faramineux, dont on a vu les effets catastrophiques sur le monde du travail"

    découvrir tout l'article ICI

    Cette logique d'un capitalisme effréné dont il faut redouter les conséquences est dénoncée dans l'encyclique "Caritas in Veritate" qui mérite d'être lue et relue pour y découvrir les voies d'une sagesse économique et sociale, au service de l'homme et de sa dignité.

  • Sacra Musica : un site à découvrir

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    L’excellent site web de l’association « Sacra Musica », animée par l’abbé Bernard Lorber, communique : « à nouveau temps liturgique, nouvelles partitions, nouvelles répétitions. Nous convions les acteurs de la musique liturgique à se plonger dans le répertoire grégorien, qui pour la préparation au Carême - appelée Septuagésime - présente une de ses plus belles parties.

    A vous de vous y plonger ! »

     Le répertoire grégorien du temps de la Septuagésime, comme celui du Carême, est en effet l’un des plus beaux (et des plus difficiles) de l’année grégorienne : à découvrir ou à réviser d’urgence par les chorales animant des messes classiques ou traditionnelles. Ajoutons que le site propose aussi, entre autres, des partitions de motets polyphoniques anciens intéressantes (et  directement imprimables) pour chaque temps liturgique.

    Tous les détails sur www.musique-liturgique.com et l’adresse postale : Association Sacra Musica, 50, rue de la gare - 59170 Croix – France (Association à but non lucratif).

  • Vatican : Signification politique de la visite de Medvedev

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    "Benoit-et-moi" nous livre un intéressant point de vue de Robert Moynihan, directeur de la revue Inside the Vatican (18/2/2011) : 

    Une nouvelle ère des relations entre la Russie et l'Eglise catholique,

    "La visite de jeudi du président russe Dmitri Medvedev à Benoît XVI représente un nouvel élément de la confirmation de la nouvelle ère de collaboration qui s'est ouverte entre la Russie et l'Eglise catholique, affirme Robert Moynihan, fondateur et éditeur du mensuel "Inside the Vatican": selon lui, cette nouvelle relation intéresse autant les représentants politiques, que, surtout, l'Eglise orthodoxe russe, et doit permettre une collaboration sur les questions culturelles et sociales, telles que le soutien au mariage et à la famille..." la suite à découvrir ICI

  • La crise belge vue par "Sud-Ouest"

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    "Belgique, la crise record", une lecture française...

    «Enfin champions du monde ! » La manchette du quotidien « De Standaard » prouve qu'on sait encore rire dans le pays naufragé qui s'appelle toujours « Belgique ». 250 jours après les législatives de juin 2010, il n'y a pas plus de gouvernement fédéral à Bruxelles que de beurre en broche. Record du monde irakien battu ! Le record d'Europe des Hollandais - 208 jours de crise politique - est depuis longtemps dans le rétroviseur. Oui, la Belgique est la championne de l'immobilisme, elle dont le dernier Premier ministre, le bien nommé Yves Leterme, a démissionné il y a 300 jours.

    En Flandre et en Wallonie, l'humour est la politesse du désespoir. Devant l'impuissance de leurs politiciens à trouver une issue, des citoyens en appellent à la « révolution des frites ». Ils n'exigent pas, comme dans une dictature arabe, le départ de leurs dirigeants. Au contraire, ils les supplient d'arrêter de se refiler lâchement le mistigri. Qu'inventer pour qu'ils se responsabilisent ? Ne plus se raser, comme le suggère l'acteur Benoît Poelvoorde, qui rêve d'un « pays au poil » ? Faire la grève du sexe, comme le suggère une sénatrice ? Demander asile au Luxembourg, comme ont commencé à le faire des centaines de frontaliers ?

    À vrai dire, personne ne sait comment en sortir. Le roi Albert, seul trait d'union d'une nation schizophrène, est l'alibi d'un pays aussi incapable de s'unir que de couper les ponts. Pour son malheur, la Belgique montre dans la crise un pouvoir de résilience stupéfiant. Administrée depuis longtemps au niveau régional, sa capacité à vivre sans État central, armée de pragmatisme et de son seul humour, semble quasi illimitée. On finit par se demander à quoi peut bien lui servir un État, puisque personne n'a plus envie de l'incarner.

    Devant l'inextricable puzzle qu'ils forment depuis 1831, on comprend que les Belges refusent de choisir entre la peste de l'unité et le choléra de la scission. Mais faire chambre à part impose au minimum d'établir un contrat permettant de régler la facture des parties communes de la maison. Faute de quoi, le toit finira par s'écrouler. Abritée sous deux parapluies - l'un monarchique, l'autre européen -, la classe politique belge se croit encore dispensée de faire son devoir. Elle se trompe. Les nuages s'amoncellent. Le pays a un besoin urgent de réformes. Oui, la « révolution des frites » s'impose. christophe lucet c.lucet@sudouest.fr


    "Le Progrès", dans un article intitulé : "La Belgique en pilotage automatique est le bon élève de la zone euro" ajoute :

    "En attendant, le pays continue à être dirigé par le Premier ministre sortant Yves Leterme, chargé d’expédier les affaires courantes non sans succès puisque la Belgique affiche le meilleur taux de croissance de la zone euro. Hier, Robert Mnookin, professeur de droit de Harvard (Etats-Unis), a toutefois suggéré d’envoyer le Prix Nobel de la Paix finlandais Martti Ahtisaari, qui a exercé ses talents de diplomate notamment au Kosovo, en Namibie et en Irlande du Nord. Et cela non plus n’est pas une blague !"

    Et toujours : exprimer votre vote ICI

     

     

  • Avortement : une lettre ouverte des catholiques du Grand-Duché

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    "Dans un rapport présenté en mars 2010 au Parlement Européen, l’Institut de Politique Familiale (IPF) recensait près de 3 millions d’avortements pratiqués en Europe en 2008, soit un toutes les 11 secondes. Des chiffres qui interpellent, mais qui doivent surtout initier une réflexion profonde sur les situations et les raisons qui  expliquent cette augmentation constante." catho.be

    Au Luxembourg, le Conseil Diocésain des Catholiques a publié ce 16 février une lettre ouverte sur le sujet de l’avortement :

    Lettre ouverte du Conseil Diocésain des Catholiques sur la question de l’avortement

    Il est souvent question ces derniers temps de la détresse de femmes confrontées à une situation inextricable causée par une grossesse non désirée. Nous sommes tout à fait conscients de la gravité de telles détresses, et nous soutiendrons toute recherche qui vise  à trouver des solutions pour assister ces femmes dans leur choix difficile qu’elles sont exposées à prendre.

    Cette détresse est un appel à notre société pour mettre en place des structures adaptées de conseil et d’accompagnement pour toutes les personnes qui sont confrontées à une grossesse non désirée, que ce soit des femmes seules ou des couples. Il est essentiel que ces personnes soient amenées à solliciter un service professionnel de qualité qui peut aider à prendre une bonne décision et les accompagner dans leurs besoins. Un tel suivi ne se limite pas nécessairement à la question d’accepter la grossesse ou non, mais doit laisser la porte ouverte à un accompagnement à plus long terme si le besoin s’en ressent. 

    L’obligation de prendre au mieux en charge la souffrance de ces femmes ne nous dégage pas de la responsabilité de réfléchir à la problématique dans son ensemble. Pourquoi, dans une société, où les moyens de contraception sont accessibles, le nombre de demandes d’avortement n’a pas baissé de manière significative?  Pourquoi, dans un Etat de droit et dans une société qui compte parmi les plus riches du monde, le législateur entend-il prendre en compte une indication sociale, au lieu d’envisager des solutions inspirées par la solidarité humaine ?

    Oui, l’avortement est pour beaucoup de femmes un choix conditionné par une situation de crise dans un couple, où la question de la parenté n’est pas assumée par l’un ou l’autre des partenaires et où la question de la grossesse met au jour la fragilité de la relation. Il est dans ces cas plutôt subi que choisi. Nous croyons qu’un espace de parole, de conseil et d’accompagnement peut permettre d’ouvrir les perspectives en vue de faire un choix raisonné, même si nous savons qu’il est délicat, voire malaisé de discuter les questions de couple, de projet de famille, d’intimité et de sexualité.

    Avant tout, la question de l’avortement soulève celle du début de la vie. Que la vie commence avec la fécondation n’est pas une opinion catholique, mais un fait scientifique. C’est le moment initial où est mis en route le programme qui contient en puissance un être humain unique, distinct de tous les autres. Si dans la plupart des autres pays la question du début de la vie a été au centre des débats, au Luxembourg elle est jusqu’à présent plutôt esquivée. Il semble que la question du statut de l’embryon et du fœtus y est largement tabouisée. Or, c’est de la réponse à cette question que dépendra aussi la manière dont on abordera des dossiers liés à la recherche dans le domaine médical ou bioéthique.

    En outre, il faut rappeler qu'au moment de la grossesse une relation très singulière s'établit entre la vie de la mère et celle de son futur bébé. La complexité de la réforme de la législation sur la dépénalisation de l’avortement réside plus particulièrement dans cette question de l’indissociabilité de la vie de la mère et de celle de l’enfant. La liberté de la femme dans le choix de devenir mère ou non se heurte à la question centrale d’une vie qui est en développement depuis la fécondation.

    Les catholiques, qui, comme de nombreux scientifiques, considèrent que la vie humaine commence avec la fécondation, entendent en conséquence s’engager résolument pour être les porte-paroles de ces êtres humains qui n’ont pas encore de voix.  Le Conseil refuse de se limiter aux questions de santé ou de liberté. Nous considérons que l’avortement doit rester un acte exceptionnel pour des situations exceptionnelles qui ne peuvent trouver d’autre solution. 

    De cette option pour la défense de la vie découle aussi notre souhait de discuter la question de l’avortement thérapeutique après la douzième semaine. L’évolution du diagnostic prénatal soulève le problème de la dérive eugéniste.

    Le chantier de la réforme de la dépénalisation de l’avortement ne peut se faire sans qu’on réfléchisse aujourd’hui sur toutes les questions qui touchent à la vie, et notamment à la valeur que nous sommes prêts à y attacher. Les trajectoires de vie sont devenues plus complexes, les questions de couple, de famille et de parentalité appellent des réponses nuancées, qui permettent d’allier d’une part la liberté de chacun pour faire son choix tout en défendant les plus faibles dans un contexte donné. Réduire le débat de l’avortement au seul critère de liberté ne permettra ni de résoudre la souffrance de ceux et de celles qui sont confrontés à la question d’une grossesse non désirée, ni à se prémunir de la tentation de la société de se soustraire à la responsabilité collective pour défendre chaque vie humaine.

  • Les évêques de Belgique demandent à l’UE de condamner la persécution des chrétiens

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    Dans un communiqué de presse la Conférence épiscopale de Belgique demande à l’UE de condamner la persécution des chrétiens dans le monde.

    Le 31 janvier dernier, les Ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union européenne ne sont pas parvenus à un accord commun sur les persécutions contre les chrétiens au Moyen-Orient et dans le monde, bien que le Parlement européen et l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe aient demandé quelques jours plus tôt à l’UE de prendre clairement position en ce sens. Le Conseil des Ministres des Affaires étrangères de l’UE doit se réunir le 21 février prochain.

    « En vue de cette réunion les évêques de Belgique demandent que l’Union européenne condamne de façon claire et sans équivoque les persécutions contre les chrétiens dans le monde et que l’UE détermine par la même occasion une politique étrangère commune concrète en faveur des chrétiens persécutés. » (Catho.be)

  • Dieu merci : soigner, aimer, accompagner

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    Dieu merci !

     

    « Dieu merci !» est la première émission religieuse de la TNT.
    Son but : apporter un regard simple, original et positif sur la foi et les croyants.
    Figures marquantes ou simples anonymes, artistes, philosophes, aventuriers, historiens, hommes politiques ; tous viennent témoigner sur le plateau de Dieu merci ! de leur engagement spirituel, montrant un visage diversifié, ouvert et décomplexé des croyants.

    Découvrez chaque semaine des reportages sur le terrain, la chronique littéraire de Guillaume Zeller, des journaux de l’actualité religieuse avec Laure Degouy…

    Un rendez-vous hebdomadaire incontournable pour expliquer, faire partager et aider chacun dans ses propres interrogations.

    Vendredi 18 février 2011 à 09h00

    Thème: « Soigner, aimer, accompagner. »

    Le soin des malades, l’accompagnement des mourants, se réduisent bien souvent à des actes purement techniques. Mais l’amour et l’humanité se révèlent de puissants principes thérapeutiques. Trop souvent oubliés.

    Invités: Marie de Hennezel et Bertrand Vergely.

  • Vies ordinaires en Corée du Nord

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    image_mini.jpg16/02/2011 - par Mgr Olivier de Berranger [ Bulletin EDA n° 545 ]

    Ces dernières années, la Corée du Nord a commencé à devenir un peu mieux connue de l’étranger, articles, reportages et documentaires se multipliant pour tenter de donner à voir la réalité d’un pays qui est l’un des derniers régimes totalitaires de la planète, vestige de la Guer  re froide. Rares sont pourtant les récits qui permettent d’aller plus loin dans la connaissance de ce que vivent les Nord-Coréens.

    Barbara Demick, journaliste américaine en poste à Séoul de 2001 à 2008, y parvient dans son livre paru en 2010 : Vies ordinaires en Corée du Nord (Paris, Albin Michel, traduit de l’américain par Guillaume Marlière). Mgr Olivier de Berranger nous propose ICI une recension de cet ouvrage.

    Evêque émérite du diocèse de Saint-Denis en France (1996-2009), Mgr de Berranger a vécu dix-sept en Corée du Sud, de 1976 à 1993, comme prêtre fidei donum dans le diocèse de Séoul. Fort de cette expérience, il continue d’entretenir des liens étroits avec la Corée.