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BELGICATHO - Page 2428

  • La mission universelle est l'affaire de tous

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    Ce matin a été diffusé le Message de Benoît XVI pour la LXXXV Journée mondiale missionnaire (23 octobre), intitulé "Comme le Père m'a envoyé, je vous envoie". Le Pape y encourage les fidèles à diffuser l'Evangile avec l'enthousiasme des premiers chrétiens, ainsi que le conseillait Jean-Paul II à l'aube du troisième millénaire: "Tous les peuples sont les destinataires de l'annonce évangélique et, par nature, l'Eglise est missionnaire... Adhérant à la parole du Seigneur, sous l'influence de sa grâce comme de sa charité, elle agit auprès de chaque homme et peuple pour les conduire à la foi dans le Christ". Puis souligne que cette mission n'a rien perdu de son importance: "On ne saurait rester indifférent au fait qu'après deux mille ans il existe des peuples qui ne connaissent pas encore le Christ, qui n'ont pas encore entendu son message de salut".

      Parallèlement, "le nombre grandit de ceux qui, ayant reçu l'enseignement de l'Evangile, l'ont oublié ou abandonné, qui ne se reconnaissent plus dans l'Eglise. Nombre de sociétés traditionnellement chrétiennes sont devenues réfractaires et se ferment à la foi. C'est là un bouleversement culturel que la globalisation alimente. Ce mouvement de pensée, avec son relativisme envahissant, porte vers une mentalité et un mode de vie étrangers au message évangélique, comme si Dieu n'existait pas. En écartant les valeurs morales, on encourage la recherche de la richesse et du bien être, du profit facile, de la carrière et du succès, comme s'il s'agissait du but de l'existence". Ensuite le Pape rappelle que "la mission universelle est toujours l'affaire de tous. L'Evangile n'est pas la propriété exclusive de qui l'a reçu. Il est un cadeau à partager, une bonne nouvelle à communiquer, un don et une mission confiés à tous les baptisés... L'évangélisation est un processus complexe. La solidarité constitue une priorité de l'animation missionnaire... Il convient de soutenir les institutions nécessaires à l'existence et au renforcement de l'Eglise, de faire agir catéchistes, séminaristes et prêtres, et d'offrir aussi un soutien à l'amélioration des conditions de vie des populations, là où la pauvreté, la malnutrition infantile et les maladies vont de pair avec une carence des services sanitaires et scolaires. Ceci fait partie de la mission de l'Eglise".

  • La mixité à l'école, une chance pour tous ?

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    5951187196_la-mixite-scolaire-peut-parfois-generer-des-inegalites.jpg"La mixité aurait-elle des effets néfastes sur les résultats scolaires de nos élèves? Peut-être bien. C’est ce que pense en tout cas Marie Duru-Bellat, sociologue française et spécialiste de la psychologie sociale. Cette mixité, pourtant tant vantée et obtenue après des années de lutte pour l’égalité des sexes, pourrait-elle générer des inégalités au point que certains puissent la remettre en question? Elle n’est en tout cas plus au-dessus de tout soupçon.

    Notre chercheuse s’est appuyée sur des études anglo-saxonnes qui mettaient en valeur les effets délétères de la mixité. Rappelons que l’école est, dans la vie des individus, le moment de la « sexualisation », c’est-à-dire le moment de la différenciation et de la reconnaissance mutuelle des sexes. A l’école mixte, les filles doivent donc évoluer et se construire sous le regard des garçons, et réciproquement." la suite sur "enseignons.be"

    Voir aussi :

    Fize, Michel.  Les pièges de la mixité scolaire : réussite des filles et échec des garçons, désarroi des élèves et déprime des enseignants, comportements sexistes et violences sexuelles. - Paris : Presses de la Renaissance, 2003. - 273 p.

  • Célébration pontificale à Bruxelles suivant la forme "extraordinaire" du rite romain

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    Cathobel Invité par la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre, Mgr Léonard célèbrera, le dimanche 30 janvier à 18H30, à l'ancien couvent des Minimes, une messe pontificale selon la forme extraordinaire du rite romain, c'est-à-dire selon la forme liturgique en vigueur avant les réformes liturgiques de l'après-concile.

    Depuis le motu proprio "Summorum pontificum" publié par Benoît XVI, le 7 juillet 2007, le "rite tridentin" a retrouvé son droit de cité dans la liturgie catholique.

  • Le mariage à l'église n'est pas un droit

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    "On dit souvent, a observé le pape, « qu'en admettant les couples au mariage, les pasteurs devraient procéder avec largesse, le droit naturel des personnes à se marier étant en jeu ». Mais en même temps, le pape a rappelé que « le droit à contracter un mariage présuppose que l'on puisse et que l'on entende le célébrer vraiment, c'est-à-dire dans la vérité de son essence, comme cela est enseigné par l'Eglise. Personne ne peut vanter le droit à une cérémonie nuptiale ».

    A ce sujet, a-t-il continué, un sérieux discernement « pourra éviter que des impulsions émotives ou des raisons superficielles ne conduisent les deux jeunes à assumer une responsabilité qu'ils ne sauront pas honorer par la suite ».

    Discours aux membres de la Rote romaine pour l'inauguration de l'année judiciaire. "Toujours en ligne"

  • En marche pour la vie ! Un succès encourageant...

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    marche_pour_la_vie_2010_01.jpgSelon les organisateurs, et un communiqué de presse envoyé par le Collectif « en marche pour la vie », plus de 40 000 manifestants  « pro-vie », dont une majorité de familles et de jeunes de moins de 25 ans, ont défilé à Paris ce dimanche dans une atmosphère familiale à l'occasion de la septième Marche pour la Vie. Réunis à l'invitation du Collectif « En marche pour la Vie ! », qui regroupe 15 associations opposées à l'avortement, les sympathisants ont réclamé la protection de toute vie humaine dès la conception, dans une démarche unitaire et apolitique. Partis de la Place de la République, ils ont formé un long cortège à travers les rues de Paris. Défilant derrière une banderole portant l'inscription « Tous unis pour défendre la vie ». L'affluence est en forte croissance par rapport à 2010. Les manifestants ont convergé de toute la France, rejoints par des délégations étrangères de plusieurs pays européen. De nombreux jeunes se sont mobilisés par des réseaux sociaux sur internet, notamment Facebook.

    Benoît XVI a adressé un message d'encouragement aux manifestants qui ont reçu l'appui d'un comité de soutien composé de personnalités du monde civil, de responsables protestants et orthodoxes, et de 14 évêques diocésains catholiques, parmi lesquels le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon. Dénonçant le bilan « affligeant  » de 36 ans d'avortement légal, les manifestants demandent des lois et règlements en faveur de la vie : avec un enfant sur 5 supprimé dans le sein de sa mère, la France connait le deuxième plus fort taux d'avortement en Europe occidentale, une situation que même des partisans de l'avortement légal qualifient d'affligeante. Frédéric Espieux et Marion Dinand, s'exprimant au nom du Collectif, dans le discours final ont affirmé : « Comment peut-on invoquer les droits de l'homme quand celui-ci n'a pas la liberté de naître ? Ne soyons pas complices par notre silence ! Car une société qui tue ses enfants n'a pas d'avenir ! »

    Zenit et Radio Vatican

  • Les catholiques et l'immigration

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    Intervention de Mgr Vegliò à une rencontre de formation à Fatima

    ROME, Lundi 24 janvier 2011 (ZENIT.org) - L'action missionnaire du troisième millénaire doit se baser « sur l'évangélisation et sur le témoignage de la charité », a déclaré Mgr Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour les migrants et les personnes en déplacement, lors de son intervention, le 16 janvier dernier, à la XIème rencontre de formation des agents de pastorale sociale, à Fatima.

    Dans son discours axé sur : « Mobilité humaine et évangélisation : défis d'un nouveau millénaire », Mgr Veglio a souligné le « profond mouvement de déchristianisation » qui afflige le continent européen, où affluent de nombreux migrants de multiples religions.

    « Le chemin missionnaire que nous comptons parcourir en ce troisième millénaire devra être placé sous le signe de l'évangélisation et du témoignage de la charité », a-t-il dit, rappelant que « la charité chrétienne a une grande force d'évangélisation », dans la mesure où elle est « signe de l'amour de Dieu parmi les hommes » et qu'elle consiste « à se mettre à la disposition de l'autre au nom de Jésus Christ ».

    Les migrants, a poursuivi Mgr Veglio, attendent de l'Eglise universelle « une orientation et une réponse aux grandes interrogations sur la foi chrétienne, réconfort et soutien humains capables de redonner sens et espérance à leur existence ». Dans ce contexte, les agents pastoraux de la mobilité humaine sont « des témoins de l'amour de Dieu dans l'accueil des migrants ».

    Passant alors en revue la situation de l'Europe, Mgr Vegliò a reconnu qu'il y avait partout « des signes préoccupants d'égarement et de confusion, sous la poussée même du phénomène migratoire ».

    Le premier de tous, a-t-il relevé, est « la recherche excessive d'autonomie de l'homme vis-à-vis de Dieu ». L'homme cherche à « concentrer de plus en plus son activité scientifique, technique, culturelle et politique dans ses propres mains », voire à « manipuler l'univers à son gré » et courir ainsi le risque « de créer des dégâts irréparables » au sein de l'écosystème mais également au niveau « des relations interpersonnelles », de « la recherche des valeurs » et du « sens de l'existence ».

    « Les changements éthiques » qui, dans la société contemporaine, portent atteintes à la famille, au mariage, à la vie, sont un autre élément inquiétant relevé par Mgr Vegliò.

    A tout cela s'ajoute en Europe une politique migratoire, entrée dans « une phase critique », qui nécessite « coordination et harmonisation ».

    « Fermeture des frontières, trafic et traites d'êtres humains, intolérance : tels sont les maux qui affligent la société contemporaine selon Mgr Vegliò, qui a rappelé dans son discours que seul « l'accueil réciproque de tous permet de construire un monde vraiment juste et pacifique ».

    Dans une Europe où « la multiethnicité, le multiculturalisme portent avec eux différentes formes d'appartenance religieuse », le représentant du Saint-Siège reconnaît que les contenus de termes comme « justice, vérité, dignité et droits humains, laïcité, démocratie et réciprocité », peuvent être perçus différemment, comme par exemple dans le monde islamique, et créer un problème d'ouverture.

    Or, « le jour où elle s'ouvre aux autres cultures, la civilisation en tire des bénéfices en termes de croissance et de renforcement », a-t-il rappelé avant d'aborder la question du pluralisme qui, a-t-il souligné, « est une des catégories où le développement humain s'exprime le mieux, pas simplement en termes de croissance économique, mais aussi comme moyen pour arriver à mener une existence plus satisfaisante d'un point de vue intellectuel, émotif, moral et spirituel ».

    Dans ce contexte, l'Eglise, a conclu Mgr Vegliò, souhaite souligner que « la pleine intégration de chaque minorité est essentielle pour le maintien de la concorde civile et de la démocratie », et elle entend « contribuer à la construction d'une Europe aux traits plus humains, où des valeurs de base comme le respect des droits humains, la paix, la justice, la liberté, la tolérance, la participation et la solidarité, sont protégés ».

    Roberta Sciamplicotti sur Zenit

  • Internet et facebook : le regard positif du pape

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    img-_innerArt-_facebook 169x226.jpgCe matin, plusieurs sites, notamment M. Introvigne sur la Bussola Quotidiana, ainsi que Benoît-et-moi se font l'écho des propos du pape prononcés hier dans le cadre de la journée mondiale des communications sociales.

    Ils soulignent l'approche positive de Benoît XVI à l'égard de ces nouveaux modes de communication à condition, bien sûr, de ne pas en devenir l'otage ni de s'y éloigner de la vérité sur soi-même.

    Sur Radio Vatican, d'après Mgr Celli: Le Pape regarde Internet de façon positive.
    Bientôt un portail multimédia de nouvelles du Vatican
    (Radio Vaticana)

    Audio: http://212.77.9.15/audiomp3/00245195.MP3

    Le pape a une vision positive, mais pas pour autant naïve, au sujet d'Internet et des nouveaux médias: c'est ce que souligne Mgr Claudio Maria Celli, qui a mis l'accent sur l'importance que ce message attribue au témoignage des chrétiens dans le continent "numérique":

    "Le message parle de la présence d'un "style chrétien": c'est ce qui donne sa signification au titre du message, en ce sens que le témoignage d'acteurs catholiques ne peut se réduire au simple traitement de thèmes religieux, mais est appelé à se manifester sur le plan concret du témoignage personnel. "

    Honnête, ouverte, responsable et respectueuse de l'autre: telle est, selon l'évêque, le style de la présence chrétienne dans les médias. Un style, poursuit-il, qui le dicastère des Communications Sociales essaie lui aussi de mener à bien. Mgr Celli Lombardi et le père Lombardi ont ensuite expliqué que, bien que n'utilisant pas l'Internet, le Saint-Père suit avec grand intérêt et admiration l'évolution technologique de la communication. Si, donc, Benoît XVI écrit ses discours avec la plume, comme cela a été souligné, il est en même temps bien conscient de l'importance des instruments comme Youtube, comme l'a expliqué le père Federico Lombardi:

    "Quand nous avons proposé le canal sur Youtube, dont devait émerger la nouvelle "Le Pape sur Youtube", nous lui avons donné une belle notice, expliquant bien de quoi il s'agissait, et lui a mis son «BXVI» - ses initiales, quand il dit que quelque chose est bon - disant d'aller de l'avant, et qu'il était entièrement d'accord ".

    Au cours de la conférence de presse, on a vu que la béatification du pape Jean-Paul II rendrait encore plus étroite la coopération entre la Salle presse et le Conseil Pontifical pour les Communications Sociales. Et Mgr Celli a insisté sur la naissance d'un portail de nouvelles du Vatican, avec une forte dimension multimédia:

    "Multimédial, parce qu'indéniablement, il fera également référence aux émissions de Radio Vatican et à l'ensemble du service particulièrement précieux du Centre de Télévision du Vatican. Je l'avoue, j'ai un désir: être opérationnel pour Pâques. Une chose est certaine, nous y travaillons dur! "

    Enfin, le père Lombardi a annoncé aux journalistes que le 10 Février prochain, une exposition pour le 80e anniversaire de Radio Vatican sera inaugurée aux Musées du Vatican."

    C'est un encouragement pour les amateurs qui animent ce blog à poursuivre leur travail de réinformation dans un souci d'honnêteté et de vérité auquel ils invitent leurs visiteurs à s'associer activement.

  • Benoît XVI et la musique liturgique

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    bartolucci.jpgLors du dernier consistoire (20 novembre 2010) le pape Benoît XVI a élevé à la pourpre cardinalice l’ancien « maître perpétuel » du chœur de la Chapelle Sixtine, Mgr Domenico Bartolucci. Successeur du célèbre Perosi sous Pie XII (1956), il se situe dans la grande tradition de l’école romaine. C’est l’un des interprètes les plus autorisés de Palestrina. Il fut aussi le témoin vivant de la proscription de la musique liturgique occidentale dans la liturgie post-conciliaire. Bartolucci a dirigé pour la dernière fois une messe complète de Palestrina à Saint-Pierre en la lointaine année 1963 et le chœur de la Chapelle Sixtine en 1997, année de sa destitution brutale, sous Jean-Paul II. Après son départ la Sixtine est tombée au niveau très modeste qui reste aujourd’hui le sien.

    Le journal italien « 30 Giorni » a interviewé le nouveau « porporato » sur l’état de la musique dans la liturgie romaine. Extraits :

     Les déceptions de l’après-concile

     « - On connaît, Éminence, votre aversion pour les changements intervenus

    « - Il me semble évident que, depuis lors, la musique sacrée et les scholae cantorum ont été définitivement mises à l'écart de la liturgie, en dépit des recommandations de la constitution ‘de Sacra Liturgia’ de 1963 et du motu proprio ‘Sacram Liturgiam’ de 1964 (…) »

     « - On souhaitait la « participation active » de l’assemblée…

    « - Qui depuis lors n'a jamais existé (…). Avant ces "aggiornamenti", le peuple chantait à pleine voix pendant les vêpres, le chemin de croix, les messes solennelles, les processions. Il chantait en latin, la langue universelle de l'Eglise. Durant les liturgie des défunts, tous entonnaient le Libera me Domine, In Paradisum, le De Profundis. Tous répondaient au Te Deum, au Veni Creator, au Credo . Aujourd'hui, les chansonnettes se sont multipliées. Il y en a tellement que très peu de gens les connaissent, et que presque personne ne les chante (…).

    « - Quel genre de vie a mené la chapelle Sixtine après le concile ?

    - Nous avons été graduellement réduits, et marginalisés. Nous sommes devenus un corps étranger dans les célébrations. Durant le pontificat de Jean Paul II, la chapelle a été de moins en moins impliquée dans les grandes liturgies papales. La beauté vivante de la polyphonie de Palestrina, et le chant grégorien, ont été progressivement transformés en pièces de musée.

    « - Puis vint 1997 ?

    « - J'ai été démis de mes fonctions. Malgré le «perpétuel» dans le titre. Ma déception pour le déclassement de la Chapelle et pour d'autres choses qui se sont produites au cours des cérémonies papales, est bien connue (…).


    Enfin Benoît XVI arriva

    « - Pensez-vous que la musique sacrée pourra redevenir ce qu'elle était?

    « - Les maîtres d'autrefois ne sont plus là parce que la nécessité de leur existence n'est plus perçue. Nous vivons dans l'espérance. Benoît XVI aime beaucoup le chant grégorien et la polyphonie et veut récupérer l'usage du latin. Il comprend que sans le latin le répertoire du passé est destiné à être classé comme archive. Il est nécessaire de revenir à une liturgie qui laisse place à la musique, avec un goût pour le beau, et aussi de revenir à un art sacré véritable. (…)Il y a des contextes où une Schola Cantorum est nécessaire ou en tout cas un chœur, qui peut faire de l'art véritable. Pensons, par exemple, au répertoire du chant grégorien qui nécessite de véritables artistes pour être exécuté comme il se doit, ou au grand répertoire polyphonique. Dans ces circonstances, l'assemblée participe de plein droit, se nourrit et écoute, mais ce sont les chanteurs qui mettent leur professionnalisme et leur compétence au service des autres. Malheureusement, dans ces années de nouveauté, beaucoup ont pensé que participer signifie ‘faire n'importe quoi’. ».

    Ajoutons, pour notre part, un autre bémol : on peut se demander si le point de vue du nouveau cardinal est partagé par le P. Massimo Palombella, que Benoît XVI a tout récemment nommé à la tête du chœur pontifical de la Sixtine.

    Sandro Magister, un vaticaniste généralement très informé, a émis sur son blog l’opinion, sans doute peu charitable, que le titre principal de Palombella à ce poste prestigieux et décisif pour la beauté des liturgies romaines est qu’il est salésien, comme le cardinal secrétaire d’Etat Bertone.

  • Le "Parvis des gentils"

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    "Le Saint-Père va  s’exprimer publiquement de Rome sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame de Paris (place Jean-Paul II) le 25 mars prochain à 21h30. Cette allocution, sur écran géant, interviendra dans le cadre d’une initiative du Saint-Siège intitulée « le Parvis des gentils ».

    Originellement, ce « parvis »  était, chez les hébreux, celui où les « gentils », c’est-à-dire les non juifs, étaient admis dans l’ancien temple de Jérusalem. Le Pape Benoît XVI a exprimé cette idée en 2009, à l’occasion de ses vœux adressés à la Curie, il déclarait alors : « Je pense que l'Eglise devrait aujourd'hui aussi ouvrir une sorte de « parvis des Gentils », où les hommes puissent d'une certaine manière s'accrocher à Dieu, sans le connaître et avant d'avoir trouvé l'accès à son mystère, au service duquel se trouve la vie interne de l'Eglise. Au dialogue avec les religions doit aujourd'hui surtout s'ajouter le dialogue avec ceux pour qui la religion est une chose étrangère, pour qui Dieu est inconnu et qui, cependant, ne voudraient pas rester simplement sans Dieu, mais l'approcher au moins comme Inconnu. "  voir la suite sur "Nouvelles de France"

  • La bombe alimentaire va ré-exploser; un drame pour le Sud

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    "Nous serons 9 milliards en 2050, et nous sommes déjà 7 milliards aujourd’hui. Nourrir ces 9 milliards de personnes est possible sous quatre conditions. Primo, ne pas généraliser le modèle occidental de consommation alimentaire à toute la planète et notamment réduire les 25 % de pertes et de gaspillages à la distribution et consommation finale. Secundo, augmenter la production agricole tout en respectant l’environnement ; dit autrement, mettre en place une agriculture à la fois productive et écologique. Tertio, augmenter les échanges agricoles, en provenance d’Amérique latine, d’Amérique du Nord et d’Europe, à destination de l’Asie et l’Afrique. Ces deux continents où les augmentations de population seront élevées auront besoin d’importer pour se nourrir. Il faudra donc, et c’est la quatrième condition, sécuriser ces échanges. On en revient alors à la nécessaire mise en place d’une gouvernance mondiale de l’agriculture et de l’alimentation. >>

    L'opinion exposée dans Libération et défendue par P. de Plunkett qui s'en prend, sur son blog, aux "catholiques libéraux" :

    Alerte à la crise alimentaire provoquée par la spéculation – Oui à la "gouvernance mondiale de l'agriculture et de l'alimentation" réclamée par le pape.

    Merci aux lecteurs compétents en la matière de nous faire part de leurs commentaires.

  • 24 janvier, fête de saint François de Sales, patron des journalistes

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    francois_de_sales.jpg«"Dans le contexte de la post-modernité dans lequel nous vivons, un des défis culturels les plus important concerne la manière d'entendre la vérité », a affirmé le pape. En effet, la « culture dominante, celle qui est la plus diffusée dans l'aréopage médiatique, se pose, vis-à-vis de la vérité, avec une attitude sceptique et relativiste, la considérant de la même manière que de simples opinions et retenant, par conséquent, beaucoup de ‘vérités' comme possibles et légitimes ».

    « La vérité dont l'homme est assoiffé est une personne : le Seigneur Jésus », a affirmé Benoît XVI avec force. C'est en « connaissant » et en « aimant » cette vérité que « nous trouvons la paix véritable et le vrai bonheur ».

    « La mission de l'Eglise consiste à créer les conditions pour que cette rencontre de l'homme avec le Christ se réalise » a-t-il ajouté. « En collaborant à cette tâche, les organes d'information sont appelés à servir la vérité avec courage, pour aider l'opinion publique à regarder et à lire la réalité d'un point de vue évangélique ». « De cette exigence naît votre engagement constant à donner voix à un point de vue qui respecte la pensée catholique dans toutes les questions éthiques et sociales ». (zénit)

    Voir aussi de larges extraits du Message du Pape à l'occasion de cette 45e Journée des  Communications sociales (VIS) et le commentaire qui en est fait sur "Benoit-et-moi"

  • L’agenda « Europa » sera corrigé, en incluant les fêtes chrétiennes

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    ROME, Dimanche 23 janvier 2011 (ZENIT.org) - L'agenda européen « Europa » sera corrigé, en incluant les fêtes chrétiennes, dans sa nouvelle version et un supplément sera joint aux exemplaires déjà imprimés.

    "(...) John Dalli, commissaire européen chargé de l'impression, s'est engagé à envoyer un correctif aux écoles qui ont reçu l'agenda et à rectifier l'erreur dans les prochaines versions. ' Nous allons envoyer rapidement un corrigendum à toutes les écoles de l'UE qui ont commandé l'édition 2010-2011 de l'Agenda. Ce corrigendum sera accompagné d'un addendum avec les congés officiels, y inclues les fêtes religieuses, dans les Etats membres. Ceux-ci seront également inclus dans les éditions futures de l'Agenda'."
    Le succès de la pétition en ligne (qu'il faut continuer à signer et à faire circuler) n'est évidemment pas étranger à ce revirement.