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BELGICATHO - Page 2427

  • Là où l'histoire se fait et où l'on est plus libre...

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    La nouvelle évangélisation dans les villes, là où l'histoire se fait et où l'on est plus libre
    Vittorio Messori, 25-01-2011
    La BQ (sur le blog "Benoit-et-moi")

    Extraits : "J'ai toujours ressenti avec force l'appel d'abord par le pape Jean-Paul II et aujourd'hui par son successeur Benoît XVI pour une nouvelle évangélisation, qui reparte des débuts, du kérygme , de l'annonce chrétienne d'un Dieu qui se fait chair, meurt pour nous sur la croix et ressuscite. Je suis frappé par le fait que durant les trois premiers siècles de l'histoire chrétienne, cette annonce a toujours été liée à de grandes cités."

    "Même les autres apôtres et les évangélistes se dirigent vers les grandes cités de l'époque: Jean se rend à Ephèse, très important centre religieux, tandis que Marc se rend à Alexandrie. Je rappelle cela parce qu'au fond, dans la ligne d'une certaine veine écologiste, je note souvent chez les catholiques survivants une nostalgie pour la vie rurale, pour la petite paroissse du petit village perdu, pour les relations humaines entre des personnes qui se connaissent toutes ..."

    "Pourquoi la première annonce chrétienne a-t-elle privilégié les villes? Parce qu'avec les villes, qui s'élèvent progressivement, quand les populations nomades abandonnent le nomadisme et deviennent sédentaires, l'histoire est née. Le christianisme est Dieu qui s'incarne dans l'histoire, et il a besoin d'une ville, un lieu où se croisent les destinées humaines. "La ville est le destin de l'homme", a dit Le Corbusier, et là résonne avec efficacité l'annonce de l'Evangile."

    "Si nous nous soucions de la nouvelle évangélisation , si nous voulons vraiment repartir avec le message chrétien, non seulement nous ne devons pas craindre la ville, mais nous devons nous rappeler que ceux qui en ont peur oublient la vocation primitive de l'Evangile qui doit résonner là où se fait l'histoire, et où les consciences sont libres."

  • Sur les écrans : "Les Chemins de la Liberté" de Peter Weir

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    images.jpg"Les chemins de la liberté", dans les pas des évadés du goulag

    «La Sibérie est votre prison. La nature est impitoyable. Si elle ne vous tue pas, les habitants de la région le feront. Ils reçoivent une prime pour chaque fugitif abattu. » Prisonniers d’un goulag, un groupe d’hommes décide de s’enfuir pendant l’hiver 1941. « Tous ne survivront pas, estime Janusz, le militaire polonais qui porte le projet, mais ils mourront libres. »

    Peter Weir a basé principalement son film sur le livre À marche forcée de Slawomir Rawicz, publié en 1956, traduit en plus de 25 langues et vendu à 500 000 exemplaires. L’auteur, officier de la cavalerie polonaise, raconte comment il s’est évadé d’un camp et a marché avec d’autres jusqu’en Inde. Si la véracité de son périple a été mise en cause, il est prouvé que Rawicz s’est inspiré du récit de compatriotes qui ont parcouru à pied plus de 6 500 kilomètres. Ce long métrage leur est dédié. (...)

    Absent des écrans depuis 2003 et Master and Commander, de l’autre côté du monde, Peter Weir revient avec une odyssée hors du commun que plusieurs studios et cinéastes avaient envisagé de porter sur grand écran avant lui. Les personnages, obligés de s’entraider pour survivre, se transforment au fil de la marche.

    L’aventure tisse entre eux des liens inattendus et forts qui rendent émouvants les départs ou les décès qui jalonnent le voyage. Assoiffés, affamés, immergés dans une nature extrême, ils parcourent des paysages époustouflants, immensités glaciales ou brûlantes, vastes plaines ou reliefs abrupts, rives de lac ou désert de sable que Peter Weir saisit avec le souffle d’un grand film d’aventure classique. (...)

    ...la force de l’histoire, la splendeur des décors, la qualité de l’interprétation, l’exaltation de valeurs de bonté et de solidarité sans lesquelles nulle survie n’est possible, font des Chemins de la liberté un beau film."

    Corinne RENOU-NATIVEL dans La Croix

  • Les blogs catholiques s’organisent

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    logo_lacroix_06.gifLa Croix publie une enquête sur les blogs catholiques : "Les catholiques aussi s'organisent en réseaux".


    La blogosphère catholique a connu un coup d’accélérateur ces dernières années, avec l’apparition de réseaux de blogueurs qui défendent le pape et les valeurs chrétiennes. Les catholiques apprennent le «lobbying». Alors qu’un livre sort sur « Les réseaux cathos », analyse d’une mutation qui fait passer l’Église d’une culture de mouvement à une culture de réseau ... la suite sur La Croix

  • Quand les élèves du secondaire se font manipuler par l'extrême gauche...

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    Le comité des élèves noyauté par le PTB

    cef reconnu light.jpgSous la plume de Laurent Gérard, on peut lire dans LaLibre.be de ce matin :

    "Le Cef, désormais reconnu officiellement, veut être le syndicat de “tous” les élèves. Les élèves du secondaire ont désormais leur syndicat officiel. Le comité des élèves francophones (Cef) se réjouissait, en effet, mercredi de sa reconnaissance, par la Communauté française, en tant qu’organisation de jeunesse, depuis le 1er janvier. (...) Le comité des élèves, qui a profité de l’occasion pour adresser un sévère bulletin à la ministre Simonet, s’est construit progressivement à travers diverses mobilisations : pour du chauffage dans les écoles en hiver, contre les partenariats public-privé dans les bâtiments scolaires, contre le Tess de fin de secondaire. (...) Maintenant que le syndicat des élèves bénéficie d’une reconnaissance officielle, et des subsides qui l’accompagnent et permettent notamment l’engagement d’un permanent, il compte bien grandir et obtenir, à terme, le statut d’"organisation représentative", que le pouvoir concerte dans le cadre de l’élaboration de sa politique. Ceci dit, à l’heure actuelle, le Cef n’est présent que dans une vingtaine d’écoles et totalise à peine quelques centaines de membres. "Ce n’est pas suffisant, admet Lise Jamagne, élève de rhéto à Liège et membre du comité fédéral du Cef. Nous voulons être le syndicat représentatif de tous les élèves de la Communauté française." A ce sujet, certains observateurs ne cachent pas leur inquiétude. Pour un mouvement qui ambitionne une vraie représentativité et une large légitimité, le comité des élèves apparaît pour le moins noyauté par le PTB. (...) Sur les cinq personnes qui ont signé les statuts de l’ASBL, figurent quatre personnes liées au parti des travailleurs, la cinquième n’étant autre que l’Ecolo Mathias El Berhoumi, ex-président de la Fédération des étudiants francophones (Fef), dont la présence ici n’est guère étonnante, puisque la Fef constitue une sorte de grande sœur pour le Cef. Les quatre autres, deux étudiants et deux enseignants, sont anciens candidats sur les listes PTB et/ou membres de Comac, le mouvement de jeunes du PTB. Quant au permanent engagé, Olivier Fellemans, il s’est, lui aussi, présenté sur les listes du parti d’extrême gauche."

  • JMJ : "Parler de sa foi sans craindre d'être ridicules"

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    slider_jmj_1.jpg"Les jeunes qui parlent la même langue se retrouvent durant quatre voire cinq jours pour, en plus petits groupes, participer à des catéchèses, à des temps d'approfondissement de leurs convictions, des moments de prières.... ''Une fraternité va naître lors de ces rencontres. Ces pré-JMJ sont des lieux de crédibilité, souligne Mgr Vancottem. Et lorsque les JMJ démarrent, ces jeunes sont déjà très riches de partages. Ce qu'ils ont vécu, c'est un crédit pour l'avenir. Ils ont pu se rendre compte qu'être chrétien a un sens. Pour nous, en Europe occidentale, l'Eglise est confrontée au sécularisme, à la laïcisation de la société alors c'est important que les jeunes puissent rencontrer d'autres jeunes qui, comme eux, ont la foi. Ils peuvent parler de leur foi sans craindre d'être ridicules. Lors des catéchèses, des rencontres, ils posent des questions. Ils constatent que leurs préoccupations sont aussi celles de centaines d'autres jeunes qui vivent pourtant peut-être dans des pays moins réfractaires à la religion que le nôtre. Ils voient qu'ils ne sont pas seuls à croire. Cela fait beaucoup bien. J'ai pu vérifier qu'il existe vraiment une solidarité dans la recherche de la foi.'' L'évêque de Namur se souvient ainsi de la confidence reçue d'une jeune femme. Elle avait osé dire à ses collègues qui l'interrogeaient sur ses vacances qu'elle avait participé aux JMJ. Elle reconnaissait avoir puisé la force d'exprimer ses convictions lors de ce rendez-vous entre jeunes du monde entier. ''Aujourd'hui, ajoute Mgr Vancottem, le tabou est religieux.''
    Mais les JMJ ne seraient pas les JMJ sans ces veillées ou ces eucharisties vécues par des centaines de milliers de personnes rassemblées devant le pape. Mgr Vancottem apprécie bien sûr. ''On ressent ce feu, cette exaltation qui vient de la foule. Cela se vit tout particulièrement lorsque le pape salue des délégations de chacun des pays.'' Un enthousiasme communicatif. Mgr Vancottem reconnaît volontiers s'être déjà laissé emporter par cette ferveur. ''Cela n'empêche pas l'eucharistie d'être fervente, de se dérouler dans un profond silence. Je suis chaque fois étonné.''

    Sur le site du diocèse de Namur

    http://www.jmj.be/

  • En marge des auditions à la Commission sur les abus sexuels...

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    Célibat des prêtres et pédophilie ? ''Trêve de simplisme'', dit le psychiatre Paul Bensussan

    Dans Famille chrétienne (20 mars), trois questions à Paul Bensussan, psychiatre, sexologue, expert national auprès de la cour de cassation :

     

    << FC - Y a-t-il un rapport entre célibat et pédophilie ?

    PB - Trêve de simplisme ! De quoi parlons-nous ? D’actes pédophiles dans l’institution religieuse, aggravés par le fait que leurs auteurs incarnent une autorité morale. On croit y voir une conséquence de la chasteté, du célibat. Comme si cela résultait simplement d’un besoin inassouvi. Mais les choses sont loin d’être aussi simples : c’est bien en amont que les questions se posent.
    Dans des familles où les valeurs religieuses sont omniprésentes, l’adolescent découvrant la masturbation, les fantasmes, une sexualité qu’il pressent non conforme à la norme, peut voir dans l’engagement religieux et dans le choix de la chasteté une barrière de protection contre des pulsions, contre une orientation sexuelle qu’il juge inacceptable. Parfois, cela fonctionne, parfois non. Évidemment, il n’y a pas de statistiques.
    Cela pose avant tout le problème du recrutement, du discernement : de quels moyens dispose-t-on vraiment pour explorer l’imaginaire érogène ou l’orientation sexuelle des futurs prêtres ?

    Où se situerait l’incidence de la chasteté dans ces affaires d’abus sexuels ?

    Il y a toute une palette de situations et de pathologies à analyser. Il faut différencier la pédophilie du passage à l’acte pédophilique. Quelqu’un qui agresse sexuellement un enfant n’est pas nécessairement un pédophile. Il y a des passages à l’acte opportunistes, facilités par la proximité physique, les confusions autour du désir de prodiguer de l’affection, une pédagogie affective et ambiguë. Ce sont ces agressions opportunistes que la chasteté peut favoriser. Les véritables pédophiles, quant à eux, manifestent une préférence érotique pour les enfants. Ce dernier peut être exclusif (ne ressentir aucune excitation face à un adulte) ou non exclusif (capable de connaître une sexualité adulte). Il recherche délibérément l’acte : la chasteté est ici hors de cause. Quelles que soient les théories qui s’affrontent sur le déterminisme de l’orientation sexuelle (innée ou acquise ?), une chose est sûre : les choses se jouent précocement.


    Que peut faire l’Église pour lutter contre ce fléau ?

    Le fait que dans notre société, où la délation est de plus en plus répandue, il existe encore un lieu comme le confessionnal où l’on puisse tout dire, même l’inavouable, ne me choque pas. Mais le secret de la confession ne devrait jamais être synonyme d’inaction ou de complaisance. À l’image des sanctions pénales qui interdisent aux vrais pédophiles les professions en contact avec les enfants,
    l’Église devrait se faire une obligation d’éloigner les auteurs d’agressions sexuelles pédophiliques des enfants, de leur interdire toute fonction pédagogique : protéger les enfants tout en délivrant, en quelque sorte, les prêtres pédophiles d’une orientation et d’une tentation vécues comme une torture morale. >>

    Clotilde Hamon

     P. Plunkett

  • "Ethique et moi", une émission à suivre sur RCF

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    Sur RCF (Radio Chrétienne Francophone), "Ethique et moi" est une émission animée par Carine Brochier.

    Présentation : "Alors que les sciences de la « maîtrise du vivant » se développent à grande vitesse et font entrevoir à l’homme l’espoir d’un paradis sanitaire artificiel, comment rester vigilants et pro-actifs par rapport à toutes ces questions de bioéthique ? Grossesse, diagnostics, tests génétiques, avortement, procréation médicale, recherche sur embryons, euthanasie, soins palliatifs…

    "Ethique et moi" est une émission hebdomadaire proposée par l’Institut Européen de Bioéthique. De semaine en semaine, depuis 7 ans, y sont invités les acteurs de terrain : associations et accueillants, professeurs, juristes, théologiens, philosophes, éthiciens, mais aussi de nombreux témoins confrontés à la souffrance, telle cette maman qui accompagne son enfant porteur d’un handicap.

    La multiplicité des thématiques abordées ainsi que le dialogue avec l’invité interpellent l’auditeur, car en fin de compte, l’éthique de la vie nous concerne tous. Telles des semences de vie, ces émissions contribuent à éclairer la conscience de chacun, et invitent l’auditeur à se familiariser avec la pluridisciplinarité de la bioéthique. C’est aussi une joie d’y découvrir peu à peu, la bonté de l’enseignement de l’Eglise en ces matières qui touchent à la Vie. S’y déploie la culture de la vie pour une plus grande solidarité avec les sans voix et les plus faibles d’entre nous.

    "Ethique et moi", quatre diffusions par semaine."

    La responsable de l'émission : "Economiste de formation (FUNDP, Namur), Carine Brochier a une longue expérience dans les médias. Chargée de la rédaction d’un rapport sur l’avortement en Belgique, elle est interpellée par le peu de formation du public au sujet des questions de bioéthique. Cela fait plus de 10 ans aujourd’hui que, au sein de l’Institut Européen de Bioéthique (Bruxelles), elle anime ateliers et conférences, et participe à la rédaction des Dossiers de l’IEB. Souhaitant pouvoir exprimer dans un langage simple ce qu’elle découvrait et ce que vivaient certaines personnes devant faire des choix, parfois difficiles, en matière d’éthique de la vie, elle ressent la nécessité de se former, au fil des ans, en philosophie, bioéthique et anthropologie à l’IET (Institut d’Etudes Théologiques) ; elle obtient également le certificat du Centre d’Etudes Pastorales du Diocèse de Malines-Bruxelles (CEP). Responsable de l’Emission « Éthique et moi » sur RCF depuis 2004, Carine Brochier fait découvrir aux auditeurs non seulement des témoins engagés au service de la Vie, mais aussi la beauté et le pourquoi de l’Enseignement de l’Eglise dans le respect de la personne de la conception à la mort naturelle."

    Un certain nombre d'émissions sont "podcastées" : exemple : "Crise et éthique font-elles bon ménage" , entretien avec le Pr. Philippe de Woot, ou "Le clônage humain pose-t-il un problème éthique?", entretien avec le P. Xavier Dijon, etc.

  • France : L'euthanasie rejetée par le Sénat : la victoire d'ADV est un exemple d'action opportune, apolitique et efficace

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    18833471 jpeg_preview_medium.jpgLe happening (devant le Sénat) de l'Alliance pour les droits de la vie – et le succès de sa pétition aux sénateurs : 55 247 signatures (l'objectif était 50 000) :

    <<  C'est par un happening réunissant 700 personnes que l'Alliance pour les Droits de la Vie a manifesté son hostilité à l'euthanasie ce mardi 25 janvier 2011 entre 12h et 14h, à proximité du Sénat.

    Mardi 26 janvier, midi - Alors que la pétition « Stop à l'euthanasie », lancée par l'Alliance pour les Droits de la vie lors du dépôt de la proposition de loi socialiste, a dépassé 55 000 signataires (site de campagne www.fautpaspousser.com), 700 manifestants réunis place Paul Claudel dansent avec des soignants. Les uns sont entravés par des sacs blancs, et les autres, en vert-hôpital avec blouses, masques, gants et bottes. La musique de Stromae « Alors on danse », ne cache rien des tourments de l'existence : « Mais pire que ça, ce serait la mort » ! Une déchirure sonore fige la foule tandis que les soignants se transforment en euthanasieurs en commençant leur tâche par des personnes âgées ou handicapées en fauteuils roulants. La vague d'euthanasieurs traverse toute la place, sous des cris lugubres de corbeaux, laissant 700 gisants alignés, immobiles dans le froid sous leur linceul. Puis la mort, noire et encagoulée, peut danser sa pantomime sur une musique de Klaus Nomi.

    Par cette euthanasie collective, l'Alliance pour les Droits de la vie a montré qu'à partir des personnes les plus fragiles, c'est toute la société qui est concernée. Derrière les cas emblématiques, la culture de l'euthanasie vise en réalité à renverser la culture médicale. Nous sommes tous vulnérables. En récusant à la fois acharnement thérapeutique et euthanasie, c'est une culture de la vulnérabilité que nous revendiquons. Elle reconnait la pleine humanité de toute personne, quel que soit son état de santé ou son âge, et son droit à être traitée avec d'autant plus de respect qu'elle peut se sentir menacée.

    Présents comme porte-parole, le docteur Xavier Mirabel, cancérologue et président de l'Alliance pour les droits de la vie, et Tugdual Derville, délégué général et coordonnateur du site SOS fin de vie, donnent la parole à Marie-Annick Pavageau, patiente d'un locked-in syndrome suite à un AVC, qui se livre à un plaidoyer des personnes lourdement dépendantes. Plutôt que de leur montrer la sortie, l'exigence est dans la solidarité nationale et dans l'accueil de la différence, sans jamais céder à la tentation de croire ou faire croire qu'une personne pourrait être devenue inutile ou « de trop ».

    L'Alliance pour les Droits de la Vie demandait aux sénateurs de rejeter formellement la proposition de loi visant à légaliser l'euthanasie, au nom de la confiance entre soignants et soignés et revendique la pleine application de la loi Leonetti, encore trop mal connue des Français. >>

    P. de Plunkett / Zenit / "Faut pas pousser" / Video sur dailymotion

     

  • Les jeunes aspirent encore à de grandes choses

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    img-_innerArt-_ragazzi.jpgCertes, aujourd'hui, le désir de succès et de pouvoir à tout prix l'emporte. Mais il ne faut pas généraliser: chez les jeunes, il y a un désir de vie authentique et de réaliser de grands rêves. Il incombe aux adultes de faire en sorte qu'ils puissent y parvenir. Mariolina Ceriotti Migliarese, pédopsychiâtre et psychothérapeute ne se laisse pas abattre par la décadence morale des temps que nous vivons. Cette spécialiste, plutôt que d'accabler les jeunes, met en cause l'environnement familial, particulièrement les parents, qui ne rêvent, pour ces enfants, que de réussite professionnelle et financière. Voir la suite, en italien sur La Bussola Quotidiana

     

  • Succès de ventes pour le livre de Benoît XVI « Lumière du monde »

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    benoit.jpgLes ventes du livre-entretien de Benoît XVI avec le journaliste allemand Peter Seewald sont un succès, a affirmé Radio Vatican dans son édition du 20 janvier.

    Selon don Giuseppe Costa, directeur de la Librairie éditrice vaticane (Lev), c'est « le ton simple, direct, en forme de dialogue » et « la vivacité du langage » utilisé par le pape pour répondre aux questions qui en fait un livre « indémodable », en mesure de fasciner aussi les non chrétiens.

    Selon L'Osservatore Romano, le premier tirage de l'édition italienne - 50 000 copies - a été rapidement épuisé alors que le second tirage est déjà « intégralement réservé ».

    Même chose pour les ventes en langue anglaise (100 000 copies), française (80 000 copies) et allemande (200 000 copies) pour un total qui, « dans les différentes langues, frôle le million de copies ».

    Sans compter les négociations en cours « pour publier dans 11 autres langues », rappelle Radio Vatican.

    Zenit

    Commander cet ouvrage

    On peut aussi lire cette page "Benoît XVI, un coeur intelligent" de Pierre Cormary sur "Ring"

  • Un oecuménisme abouti : l'ordinariat pour les anglicans

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    cardinal_john_newman_02_203_203x152.jpgLa traditionnelle « semaine pour l’unité des chrétiens » (l’origine de cet octave de prières remonte au XIXe siècle) s’est clôturée hier. Epinglons à ce propos une déclaration du P. Federico Lombardi, s.j., directeur de la salle de presse du Saint-Siège. Dans l’éditorial du 24 janvier d’ « Octava Dies », le  bulletin du Centre de Télévision du Vatican (CTV), ce porte-parole du pape a qualifié de « geste prophétique sur le chemin de l’unité » la création des « ordinariats » pour les anglicans qui se rallient à Rome.

    Prévus par la récente (4 novembre 2009) Constitution Apostolique « Coetibus anglicanorum » de Benoît XVI, ces ordinariats seront -pour faire bref- des quasi-diocèses personnels (avec leur propre tradition et leur liturgie, à l'instar des catholiques de rit oriental) destinés à accueillir des communautés anglicanes dans la pleine communion catholique. De la création de  ces ordinariats, Benoît XVI a lui-même déclaré, lors de son voyage au Royaume-Uni (16-19 septembre 2010), qu’il s’agissait non d’un signe de division mais d’un « petit pont » qui nous aide à regarder dans la direction de l’objectif ultime de toute activité œcuménique : la pleine communion ecclésiale.

    Depuis le schisme fomenté par le roi Henry VIII d’Angleterre (XVIe siècle), la nébuleuse anglicane a toujours comporté un courant « anglo-catholique » dont les membres furent souvent tentés par le retour à la foi romaine. Le Bienheureux cardinal Newman (illustration ci-contre) est issu de ce mouvement. La nouveauté est qu’aujourd’hui ces conversions concernent non seulement des individus mais des communautés entières, heurtées par les dérives sans frein, doctrinales et morales, de la mal nommée « Communion » anglicane » (80 millions de personnes dans le monde)

    Loin des grands bavardages interconfessionnels ou interreligieux, le premier ordinariat catholique, destiné aux anglicans convertis d’Angleterre et du Pays de Galles, a été érigé le 15 janvier 2011 par la congrégation romaine pour la doctrine de la foi, sous le vocable « Notre-Dame de Walsingham » et le patronage du bienheureux John Henry Newman. Le jour même où l’archevêque catholique de Londres, Mgr Vincent Nichols, ordonnait prêtres trois anciens « évêques » diocésains anglicans : les révérends Andrew Burnham (Ebbsfleet), John Broadhurst (Fulham) et Keith Newton (suffragant de Richborough). L’abbé Newton a été nommé supérieur de l’Ordinariat.

    Comme l’observe aujourd’hui notre confrère  Osservatore Vaticano, cet ordinariat  «  c’est du sérieux. La preuve, cette dépêche de BBC News du dimanche 23 janvier : ‘De nouveaux prêtres anglicans vont rejoindre l’Église catholique’. L’information provient de Mgr Thomas McMahon, évêque catholique de Brentwood : 300 fidèles de six paroisses anglicanes de l’Essex et de l’est de Londres, et six pasteurs anglicans – en cours de formation, ainsi qu’un septième pasteur retraité, pour être ordonnés prêtres catholiques – vont rejoindre l’ordinariat personnel canoniquement érigé le 15 janvier. L’événement devrait se dérouler au cours de la Semaine sainte (vraisemblablement pendant la Veillée pascale). Stephen Cottrell, “évêque” anglican du “diocèse” de Chelmsford, dont relèvent ces six paroisses, se dit « déçu ». On le serait à moins, car les fidèles anglicans se font rares et, si un nombre non négligeable d’entre eux rejoignent les « papistes », que va-t-il rester de l’Église d’Angleterre dans ce “diocèse” ? Selon l’abbé Keith Newton,  nommé par Benoît XVI à la tête de l’ordinariat personnel, ce sont au moins 50 pasteurs anglicans qui devraient dans l’année passer à l’Église catholique. »

    Par ailleurs, le deuxième ordinariat devrait voir le jour aux alentours de la Pentecôte 2011. Son territoire sera l’Australie, mais il pourrait aussi s’étendre, selon plusieurs informations officielles, au Japon où existe un petit groupe de fidèles anglicans qui veulent faire retour à Rome  Une réunion de préparation au lancement de ce nouvel ordinariat, autour de quatre « évêques » de la  « Traditional Anglican Communion » (TAC)  sera organisée le 26 février en l’église catholique Holy Family à Como (banlieue de Perth, Australie occidentale).

  • Zenit, le monde vu de Rome

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    logo.gifNos "visiteurs" ont constaté qu'un certain nombre de notes, sur ce blog, faisaient référence à l'agence Zénit. Effectivement, cette agence est incontournable lorsque l'on s'intéresse à la vie de l'Eglise et aux valeurs que nous défendons dans différents domaines de la vie morale, sociale, économique, etc.

    A titre d'exemple, nous vous communiquons le service quotidien proposé par l'agence Zénit en ce 25 janvier; il est particulièrement riche et varié et illustre la diversité des thèmes traités, bien loin des stéréotypes véhiculés par notre presse habituelle.

    "Ses informations sont actuellement reproduites par plus de 20.000 media : chaînes de télévision et de radio, petites et grandes ; journaux et revues, portails, pages web, bulletins diocésains et paroissiaux, etc..

    Environ 520.000 abonnés reçoivent actuellement les bulletins de ZENIT directement par courrier électronique. Plusieurs centaines de milliers de personnes consultent les nouvelles directement sur notre site ou à travers d'autres portails sur Internet."

    Service quotidien - 25 janvier 2011

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