Les disciples avaient oublié de prendre du pain, et ils n'avaient qu'un seul pain avec eux dans la barque. (...) Ils discutaient entre eux sur ce manque de pain. Jésus s'en aperçoit et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pain ? Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur aveuglé ? Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous n'écoutez pas ? Vous ne vous rappelez pas ? Quand j'ai rompu les cinq pains pour cinq mille hommes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. - Et quand j'en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. » Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? » (Evangile du jour : selon saint Marc 8,14-21.)
BELGICATHO - Page 2468
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Quand vous fait défaut le pain de l'espérance...
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Recalés : Mozart, Einstein, Lincoln, Mendelssohn, Toulouse-Lautrec et les autres...
DPN : alertes contre les dérives eugéniques
Le 10 février 2011, alors que les députés débattaient de la question du dépistage prénatal (DPN), l’Alliance pour les droits de la vie (ADV) a lancé, devant l’Assemblée nationale, un "cri d’alerte" face aux dérives eugéniques en France. En présence de personnes porteuses d’un handicap génétique, l’association a présenté plusieurs panneaux portant les visages de personnes de génie qui aujourd’hui, n’auraient pu franchir la sélection imposée en France aux êtres humains avant de naître. Il s’agissait de Mozart, Einstein, Lincoln, Mendelssohn, Toulouse Lautrec, etc. Les manifestants tenaient également une large banderole intitulée "Tous génétiquement incorrects".
L’ADV a rappelé à cette occasion que la France possède le record mondial en matière de dépistage prénatal du handicap suivi d’interruption de grossesse, ainsi que du nombre d’amniocentèses. Pas moins de 80 000 amniocentèses sont pratiquées chaque année en France en vue de stopper la grossesse en cas de handicap décelé. Cet examen est risqué et provoque 800 fausses couches involontaires tous les ans.
La discussion parlementaire du 10 février 2011 a abouti à l’adoption de plusieurs amendements sur le DPN. Un amendement de Jean Leonetti prévoit que le médecin proposera un DPN "lorsque les conditions médicales le nécessitent". Alain Claeys (PS), Philippe Vuilque (PS) et le ministre de la santé Xavier Bertrand (UMP) s’y étaient opposés. Xavier Breton (UMP), soutenant cet amendement, s'est réjoui : "cela dit non à un diagnostic systématisé, c’est un signe très fort par rapport aux dérives de ces dernières années".
Le Quotidien de Paris fait par ailleurs état de l’absence de financement des maladies génétiques par l’Etat, notamment la trisomie 21 : la France dépense 100 millions d’euros pour le dépistage de la trisomie 21 in utero et 96% des foetus détectés trisomiques sont supprimés, or "les 4% survivants n’ont droit à aucun crédit public pour la recherche thérapeutique. Double honte".
Le député Dominique Souchet a déposé un amendement demandant l'établissement d'un rapport sur le financement, notamment public, de la recherche sur la trisomie 21. Cet amendement a été voté. -
"Le discours d'un roi"

Un film qui passe sur les écrans belges et qu'il ne faut pas manquer.
"George VI était affligé d’un bégaiement terrible et il n’était monté sur le trône que parce que son frère aîné Édouard VIII avait abdiqué pour épouser une Américaine déjà mariée deux fois. Ce couple de roman-photo n’est pas montré à son avantage dans le film. Cela renforce la sympathie qu’on éprouve d’emblée pour le cadet, George VI, roi d’Angleterre à son corps défendant (et père de l’actuelle reine Elizabeth). Lire la suite ICI
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Le 21 février : Fabrice Hadjadj à Bruxelles
A ne manquer sous aucun prétexte : Le lundi 21 février, à 20h,
"Le paradis pour les nuls"
par le philosophe et écrivain Fabrice HADJADJ.
A l’Institut d’Etudes Théologiques (IET) , 24 boulevard St Michel, 1040 Bruxelles (Montgomery)Vous pouvez "faire connaissance" avec Fabrice Hadjadj grâce à une video d'une dizaine de minutes mise en ligne par "croire.com" en cliquant ici; vous y découvrirez un entretien fort intéressant :
"Evelyne Montigny a rencontré Fabrice Hadjadj, auteur du livre "La foi des démons, ou l'athéisme dépassé", qui vient de recevoir le prix 2010 de littérature religieuse. Dramaturge et philosophe, Fabrice Hadjadj, amoureux de la vérité du Christ et de la beauté de la parole, se prête au jeu des questions/réponses de la rédaction.
- Dans la profession que vous exercez, qu'essayez-vous de transmettre ? Qu'est-ce qui vous tient particulièrement à coeur ?
- Baptisé à l'âge adulte, quel a été votre parcours ? Est-ce le fruit d'une conversion soudaine ou bien d'une longue quête spirituelle ?
- Dans votre ouvrage, vous semblez essayer de réveiller la foi des chrétiens dans leurs certitudes qui sont un des lieux de prédilection des "démons". Pouvez-vous expliquer cet aspect des choses ?
- Comment alors se protéger des ruses démoniaques ? Donnez-vous des solutions ?
- "L'incroyance absolue n'existe pas, l'athéisme est dépassé", ecrivez-vous. Pouvez-vous nous en dire plus ?
- Comment donner le goût de la vie aux jeunes, le goût de la transcendance ?"
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Egypte: un "moment historique" selon le nonce au Caire
14 Février 2011 - dépêche cathobel

Peu après l'annonce de la démission du président égyptien Hosni Moubarak, le 11 février 2011, le nonce apostolique au Caire a déclaré, sur les ondes de Radio Vatican, que l'Egypte vivait un "moment historique".
"C'est un instant critique, et nous devons prier pour que ce moment historique apporte davantage de justice, de paix et de bonheur pour le peuple égyptien", a ainsi déclaré Mgr Michael Fitzgerald, rompant avec la prudence dont avait fait preuve la diplomatie vaticane, depuis le début du soulèvement populaire en Egypte, le 25 janvier dernier.
"Je pense que le président Moubarak, avant de donner sa démission, a préparé ce moment en confiant à son vice-président, récemment nommé, Omar Souleimane, la tâche de faire avancer la réforme de la Constitution et, ainsi, de préparer la voie à de nouvelles élections présidentielles", a encore affirmé le nonce au Caire.
Le diplomate du Saint-Siège a également souhaité que le Conseil suprême des forces armées, à qui a été confié le gouvernement du pays, réponde "à d'autres demandes de la population, qui ne concernent pas seulement la liberté politique, mais aussi des revendications sociales pour des salaires adéquats et moins de corruption dans le pays." -
Il n'y a pas que des églises vides ou peuplées d'une douzaine de vieux...
Messe en direct sur RTBF et France2 à Ste Julienne (Salzinnes - Namur) le 20 février à 10h45. Rendez-vous pour tous à 10h15 dans l'égliseVous pouvez regarder le petit film d'introduction de la messe de Salzinnes via le lien suivant:
http://www.dailymotion.com/Coeur-et-Esprit#videoId=xgzldh
Merci de bien prier pour ce projet.Père Cédric Claessens ,Rue Ste Julienne, 4, B-5000 Namur Tél. 081/73.58.75 claessens2@me.com -
Les mots de la messe. La vraie beauté liturgique
Bernard Dumont, directeur de la Revue Catholica commente (dans le n° 110, Hiver 2011 de ce périodique trimestriel)) la parution du livre posthume de Mgr Michel Dangoisse (décédé en août 2010) «Les mots de la messe. La vraie beauté de la liturgie (Ad Solem, octobre 2010, 23€) : « Petite en volume (114 p.) mais très précise, cette analyse comparative des textes du nouvel Ordo Missae dans ses versions officielles et ses traductions en langue française est préfacée par Mgr Michel Schooyans (…) ».Comme le souligne Bernard Dumont, l’originalité de cette étude, revêtue de l’imprimatur de Monseigneur Léonard, tient à ce que « chaque trahison de sens - manifestée par la comparaison entre texte latin, traduction officielle et traduction stricte par Mgr Dangoisse- est critiquée, brièvement mais nettement, à partir des données dogmatiques et de la symbolique liturgique traditionnelle. La somme des infléchissements et travestissements est accablante. Encore faut-il avoir à l’esprit qu’ils ne constituent pas des déviations privées, si nombreuses et commises jusque par des évêques (…). Il s’agit bien des traductions approuvées par les conférences épiscopales de langue française – des phénomènes analogues se posent ailleurs, en particulier dans l’espace anglosaxon –, et agréées en leur temps par Rome (…) »
Dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », le Père Alain Bandelier confirme ce jugement : « Bien que sensibilisé depuis longtemps à ces questions, je dois avouer, écrit-il, que j’ai été impressionné devant les innombrables glissements de sens que l’on peut constater quand on passe du Missel latin au Missel français (…) » .
« La guerre des messes, ajoute-t-il, ne doit pas durer encore cinquante ans ! C’est pourquoi une traduction française plus authentique d’une part, et d’autre part, une célébration plus traditionnelle (au sens positif du mot, c’est-à-dire moins captive de la subjectivité du célébrant ou de l’assemblée), ne peuvent que contribuer à une communion tellement désirable afin que le monde croie »
On sait que l’Association épiscopale pour la liturgie des pays francophones (AELF) « travaille » à cette révision – révision demandée fermement il y a presque dix ans par l’instruction « Authenticam liturgiam » de la Congrégation romaine pour le culte divin. Où sont alors les résistances ?
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Revenir au confessionnal...

Depuis quarante ans, le sacrement de pénitence est en crise dans l’Eglise des pays occidentaux : abus des absolutions collectives favorisé par des directives mal inspirées, confusion entre le confessionnal et le divan du psychiatre et finalement abandon d’une pratique sacramentelle dont la nécessité n’apparaît plus clairement.
Dans un discours prononcé lors de l’ « année sacerdotale » qui vient de s’achever, Benoît XVI a, une fois de plus, indiqué la source de cette désaffection : l’Occident est « marqué par une mentalité hédoniste et relativiste, qui a tendance à effacer Dieu de l'horizon de la vie » et qui ne favorise pas la mise en place d'un « cadre clair de valeurs de référence » ni à « discerner le bien du mal » et à faire « mûrir un sens juste du péché ».
C'est ce qui rend «urgent » le « service des administrateurs de la Miséricorde divine ». Le pape diagnostique en effet un « cercle vicieux » entre « l'obscurcissement de l'expérience de Dieu » et « la perte du sens du péché ».
Pour Benoît XVI en effet, « la crise du sacrement de Pénitence (...) interpelle avant tout les prêtres et leur grande responsabilité d'éduquer le Peuple de Dieu aux exigences radicales de l'Evangile », ce qui suppose, ajoute le pape, de « se consacrer généreusement à l'écoute des confessions sacramentelles, de guider le troupeau avec courage afin qu'il ne se conforme pas à la mentalité de ce monde (cf. Rm 12, 2), mais sache faire des choix même à contre-courant, en évitant arrangements et compromis ».
« Pour cela, ajoutait le pape, il est important que le prêtre ait une tension ascétique permanente, nourrie par la communion avec Dieu, et qu'il se consacre avec une mise à jour permanente à l'étude de la théologie morale et des sciences humaines ». (Agence Zenit).
Invité récemment par l’archevêque de Valence (Espagne) pour donner une conférence à l’intention des prêtres du diocèse, l’actuel Prélat de l’Opus Dei, Mgr Javier Echeverria, est revenu sur ce sujet, en réponse à la question posée par un jeune prêtre.
L’extrait vidéo inédit de cet échange est disponible en cliquant ici :
Le prélat de l'Opus Dei répond à une question d'un jeune prêtre diocésain sur la confession
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La dhimmitude, future condition des Européens ?
Sur le Salon Beige : "La dhimmitude, une pression indirecte pour adhérer à l'Islam"
Lors du colloque sur les chrétiens d'Orient à Lille, ce week-end, Annie Laurent a évoqué la dhimmitude sans langue de bois :
"L'Islam, rappelle t-elle, est un système politico-socio-religieux. Un tout globalisant, sans distinction des domaines. La laïcité y est un principe inconnu, y compris la distinction entre le pouvoir temporel et spirituel. Un Dieu transcendant, inaccessible même au Paradis, qui ne peut recevoir en aucun cas le nom de Père. Le Coran, parole de Dieu incréée préexistante au monde, consubstantielle à Dieu, ne peut donc en aucun cas être critiqué. C'est ce même Coran qui indique la position à tenir quant aux autres religions. "Vous êtes certes la meilleure communauté suscitée pour les hommes," indique la sourate 3 au verset 10. Le juif ou le chrétien, croyant en Dieu mais accusé d'avoir falsifié sa religion, reçoit un statut de dhimma, entre protection et assujetissement. En ce sens, l'Islam est tolérant - c'est à dire condescendant. C'est un contrat par lequel l'Oumma -la communauté musulmane- accorde l'hospitalité aux dhimmmi, à condition qu'ils acceptent la suprématie de l'Islam. Contrat léonin : en effet, il est totalement imposé par une partie à une autre, pour en faire des citoyens de seconde catégorie. Il s'agit en fait d'une pression indirecte pour adhérer à l'Islam. Si la dhimmitude est officiellement interdite par l'Empire Ottoman à la fin du XIXème siècle, elle est encore appliquée de facto dans la plupart des pays musulmans : blocages administratifs, interdiction d'évangéliser, interdiction d'épouser une musulmane etc.. Les chrétiens, regrette Annie Laurent, ont "parfois intériorisé leur situation de dhimmitude : ils mentent sur leurs conditions en disant que tout va bien, mais dès qu'ils peuvent parler en privé, montrent un autre discours".
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L’Eglise d’Afrique est-elle l’avenir du catholicisme ?
Entretien avec l’ancien supérieur-général des Missions africaines
Le continent africain a souvent été appelé le continent oublié. Toutefois, avec les visites des papes Jean-Paul II et Benoît XVI, l'Afrique s'est révélée aux fidèles comme abritant l'une des populations catholiques dont la croissance est la plus rapide au monde.
Pour la Société des missions africaines (SMA), l'Afrique est loin d'être tombée dans l'oubli. Cette organisation est présente sur le continent africain depuis plus de 150 ans.
Pour en savoir plus sur ces missionnaires et leur travail en Afrique, l'émission de télévision « Là où Dieu pleure » a interviewé Mgr Kieran O'Reilly.
Mgr O'Reilly a été consacré évêque de Killaloe, en Irlande, en août dernier ; avant cette nomination, il a été près de 10 ans supérieur général de la Société des missions africaines. -
Un nouveau motu proprio sur la liturgie
Benoît XVI publiera prochainement un nouveau Motu Proprio
sur "E.S.M." - "Au cours des semaines à venir, notre Saint Père Benoît XVI publiera un document portant sur la réorganisation de la Congrégation pour le culte divin. Celle-ci aura pour mission essentielle de promouvoir une liturgie qui soit plus fidèle aux intentions initiales de Vatican II, c'est-à-dire une liturgie ne laissant plus de place pour les changements arbitraires et donnant plus d'espace pour tout ce qui exprime le sacré.
Ce document du Souverain Pontife, qui prendra la forme d'un Motu proprio, sera le résultat d'un long travail établi à partir des réflexions du Conseil pontifical pour l'Interprétation des Textes législatifs et des travaux menés par les différents bureaux de la Secrétaire d'Etat.
Selon plusieurs informations, certains passages de ce prochain Motu proprio pourront être considérés comme une mise en route du "nouveau mouvement liturgique" dont a parlé le Cardinal Antonio Cañizares au cours du Consistoire de novembre dernier.
Au cours d'une interview publiée à la veille de Noël dernier, en effet, le Cardinal Cañizares avait déclaré que la réforme liturgique avait été réalisée trop rapidement et que le renouveau voulu par le Concile avait été confondu par beaucoup avec une possibilité de transformer la liturgie en laboratoire de recherche où pourrait s'exprimer la "créativité" - le mot magique - des célébrants. Le Cardinal avait ajouté: "Il est absolument nécessaire et urgent d'initier, comme le demande le pape, un nouveau mouvement liturgique qui puisse mettre un terme aux déformations arbitraires et au processus de sécularisation qui, malheureusement, affecte aussi l'Eglise."
On sait que Benoît XVI tente de donner l'exemple de ce qui doit se faire en liturgie en introduisant dans les cérémonies pontificales des éléments que certains avaient abusivement supprimés au nom de ce qu'ils voulaient faire passer pour une "fidélité à Vatican II". Ces éléments sont la dignité, la croix au centre de l'autel, la communion à genoux, le chant grégorien, le silence, l'orientation de la prière...
La Congrégation pour le Culte divin aura donc à cœur de travailler pour que la liturgie issue de Vatican II à laquelle participent les fidèles puissent à nouveau être qualifiée de "divine" ou de "sainte". C'est également dans cette perspective qu'on assistera prochainement à l'ouverture d'un département, au sein de la Congrégation pour le Culte divin, qui aura pour tâche de veiller à la qualité de l'art sacré et de la musique sacrée.
Prions pour que le Saint Père soit obéi et pour que les fidèles comprennent tout l'intérêt qu'il y a à participer à la liturgie qui soit celle de l'Eglise et non celle d'un particulier."Sources : Proliturgia
Ce document est destiné à l'information; il ne constitue pas un document officiel
Eucharistie sacrement de la miséricorde - (E.S.M.) 12.02.2011 - T/Benoît XVI -
14 février : fête des saints Cyrille et Méthode, patrons de l'Europe
SAINT CYRILLE, moine et SAINT MÉTHODE, évêque de Moravie
Patrons de l'Europe
Fête en Europe
(IXe siècle)Jusqu'à ces derniers temps, saint Cyrille et saint Méthode n'étaient honorés qu'en certains lieux, surtout aux divers pays slaves qu'ils avaient évangélisés et à Rome. Le pape Léon XIII étendit leur culte à toute l'Église.
Ces deux nobles frères, nés à Thessalonique, allèrent s'instruire à Constantinople. Après de profondes études, Méthode se fit moine; Cyrille reçut de l'impératrice Théodora la mission de christianiser certains peuples voisins de la Grèce; de là, il fut appelé avec son frère à l'évangélisation de la Moravie, où leur zèle produisit des merveilles de conversions.
Ils traduisirent la Bible en langue slave, langue qui leur doit sa formation régulière. Leur renommée les fit appeler à Rome par le pape Nicolas Ier; ils y arrivèrent porteurs des reliques du pape saint Clément Ier, que Cyrille avait découvertes dans la Chersonèse.
Revenus à leur apostolat, ils furent accusés d'employer la langue slave dans les cérémonies liturgiques; mais ils se défendirent victorieusement auprès du pape Adrien II. Cyrille étant mort à Rome, dans la force de l'âge, eut son tombeau auprès de celui de saint Clément; son frère évangélisa la Pannonie, la Bulgarie, la Dalmatie, la Carinthie.
Accusé de nouveau à Rome, il se justifia si bien qu'il revint à son apostolat revêtu du caractère épiscopal. Après avoir prêché l'Évangile à la Bohême et à la Pologne, il alla mourir en Moravie, chargé de mérites et de gloire. (Evangelizo.org)
Les disciples avaient oublié de prendre du pain, et ils n'avaient qu'un seul pain avec eux dans la barque. (...) Ils discutaient entre eux sur ce manque de pain. Jésus s'en aperçoit et leur dit : « Pourquoi discutez-vous sur ce manque de pain ? Vous ne voyez pas ? Vous ne comprenez pas encore ? Vous avez le cœur aveuglé ? Vous avez des yeux et vous ne regardez pas, vous avez des oreilles et vous n'écoutez pas ? Vous ne vous rappelez pas ? Quand j'ai rompu les cinq pains pour cinq mille hommes, combien avez-vous ramassé de paniers pleins de morceaux ? » Ils lui répondirent : « Douze. - Et quand j'en ai rompu sept pour quatre mille, combien avez-vous rempli de corbeilles en ramassant les morceaux ? » Ils lui répondirent : « Sept. » Il leur disait : « Vous ne comprenez pas encore ? » (Evangile du jour :