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  • Tournai, 17 juin : la fin de vie humainement assistée

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    Le 17 juin au Séminaire de Tournai : « Dans un monde où la faiblesse fait si peur, où la dépendance est la pire des situations, retrouver la valeur de la faiblesse. »

    Le lundi 17 juin à 20h30

    à l’auditorium du Séminaire de Tournai,

    conférence de

    Louis-André Richard,

    écrivain, chargé de cours à la Faculté de philosophie de l’Université Laval, Québec, bénévole auprès du comité d’éthique de soins palliatifs de la Maison Michel-Sarrazin :

    « La fin de vie humainement assistée : choisir la raison du plus faible ». 

    Présentation : « Dans un monde où la faiblesse fait si peur, où la dépendance est la pire des situations, retrouver la valeur de la faiblesse. »

    Infos : t. 069 22 64 96 – istdt@seminaire-tournai.be

  • Beati pauperes, sed etiam…

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    dom-louis-marie-copie.jpgExtrait de la dernière Lettre du Père Abbé Dom Louis-Marie aux amis de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux :

    « (…) Bienheureux les doux ! Oui, bienheureux ceux qui agissent en respectant la nature des choses. Ils cherchent l’harmonie entre le ciel et la terre, entre l’âme et le corps, entre l’homme et la femme. Bienheureux celui qui, respectant l’altérité féconde, participe au mystère de l’unité. Bienheureux sont-ils car ils posséderont la terre de leur corps, de leur famille et de leur cité. Maudits au contraire les dictateurs qui forcent la nature à main levée. Qui sème la violence récoltera le chaos.

    Bienheureux ceux qui pleurent l Oui, bienheureux ceux qui voient le mal en face et qui en sont émus jusqu’au fond de leur conscience. Ils sont capables de dire « non » avec force et sont capables de prendre des coups. Bienheureux ceux qui pleurent à cause des gaz lacrymogènes, car ils seront consolés par la suavité de la mission accomplie et par ces paroles de Dieu : « Entre dans la joie de ton Maître l » Maudits les insensibles au bien et au mal, surtout quand il touche les plus petits, car tous les sophismes ne suffiront pas à calmer le feu éternel de leur conscience.

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  • « Il faut purifier la sphère du débat public »

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    Lu dans « La Libre » de ce jour, sous la signature de Guy Haarscher, professeur de philosophie à l’Université libre de Bruxelles (ULB)

     « Les catholiques français qui refusent le mariage pour tous (lequel n'enlève de droits à personne) cachent leurs préjugés sous des apparences démocratiques et libérales.

    Parfois, votre adversaire - celui qui méprise les valeurs que vous défendez - utilise un langage clair. Il emploie le vocabulaire du fascisme, du racisme, du fanatisme religieux. Généralement, l’individu est dangereux, mais au moins ne contamine-t-il pas votre propre pensée. Vous voyez immédiatement qui il est et ce qu’il veut.

    Mais souvent également, l’adversaire juge plus opportun d’utiliser votre propre langage afin d’introduire la confusion et d’apparaître comme un "ami". C’est ce que l’on peut appeler la stratégie du loup dans la bergerie : le prédateur se déguise en mouton, on le laisse entrer sans crainte, et une fois à l’intérieur il se livre au saccage que chacun peut imaginer.

    Les manifestants contre le "mariage pour tous" ont bien sûr leur frange extrémiste, composée de gens qui parlent clair : les nervis de l’extrême droite et le groupe "Civitas", fer de lance de l’intégrisme catholique. Mais ils parlent aussi le langage de la démocratie, et même de la gauche : ils invoquent la "rue" contre une loi au pedigree démocratique impeccable ; ils parlent de "printemps" en référence aux révolutions égyptienne et tunisienne, ils invoquent un nouveau Mai 68. Ils se muent aussi en anthropologues, parlent de la famille nucléaire comme du socle naturel de notre civilisation, désormais en danger. Ils défendent, disent-ils, les droits de l’enfant, menacés par les couples d’homosexuels. Bref, leur intolérance et leur homophobie se dissimulent derrière un langage d’apparence progressiste.

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  • « Eclipse de Dieu, éclipse de l’homme »

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    Mercredi 19 juin 2013 à 18 heures

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    à l'Université de Liège

    Place du XX août, 7, 1er étage (Salle des Professeurs)

    Eclipse de Dieu, éclipse de l’homme

    LUNCH-DEBAT

    avec  

    brague.jpg 

    Rémi BRAGUE   

    Professeur ordinaire à l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne et à la Ludwig-Maximilian Universität de Munich ,  Membre de l'Institut de France ,  Prix 2012 de la Fondation Ratzinger-Benoît XVI .   

    Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale, parcours fléché). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    Inscription obligatoire avant le 17 juin 2013. Téléphone 04.344.10.89 (Union des étudiants catholiques)   ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 €,  à régler sur place.

     Autres informations ici : Université de Liège, 19 juin 2013 : « Eclipse de Dieu, éclipse de l’homme »

    Cette rencontre est organisée par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège. 

    Rémi Brague vient de publier aux éditions Flammarion « Le propre de l’homme », un essai  sur l’antihumanisme contemporain, ses causes, son histoire, ses origines et il s’interroge sur ce qui justifie un projet humaniste:

  • Quand la déchristianisation progresse en Belgique

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    L'ULB a rendu public son rapport sur les religions et la laïcité en Belgique pour 2012. Si l'analyse et ses conclusions reflètent l'orientation bien connue de cette université, les chiffres disent dans leur froide et assez incontestable objectivité le recul du catholicisme dans notre pays. Est manifeste également l'éloignement de plus en plus grand des jeunes générations à l'égard de l'Eglise et leur méconnaissance de sa doctrine et de ses orientations fondamentales. Le fait que les Belges les plus jeunes, pourtant scolarisés en majorité dans l'enseignement libre dit "catholique", disent, à 70% n'entretenir aucun lien avec l'Eglise interpelle tout particulièrement.

    Pour tâcher d'expliquer tout cela, on peut mettre en avant - et le rapport ulbiste ne s'en prive pas - les questions qui ont détérioré le climat entre l'Eglise, les médias et l'opinion publique, en particulier la pédophilie ecclésiastique ou le caractère "déphasé" des prises de position de Mgr Léonard; quant à nous, nous y voyons surtout le résultat de la décomposition d'une société qui vit un processus de décadence accéléré et où la transmission des valeurs et des croyances qui l'ont caractérisée durant des siècles s'est brutalement enrayée. Cela se vérifie tout particulièrement dans l'éclatement de la famille qui a cessé d'être un lieu d'éducation à la foi. (1)

    Cette situation constitue un défi pour les fidèles qui le restent et qui ne peuvent plus se contenter de vivre sur des acquis ni de se reposer sur de confortables piliers institutionnels. S'engager aujourd'hui à la suite du Christ, c'est accepter de le suivre sur les chemins éprouvants où, parmi les défections et les trahisons, il nous a précédés. Et, comme aux pèlerins d'Emmaüs, il nous explique en chemin qu'il nous faut accepter de passer par là si nous voulons le rejoindre dans la lumière de sa Résurrection. "Courage, j'ai vaincu le monde!"

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    (1) Le mariage lui-même (civil) dégringole à une vitesse accélérée : 14% en moins en 5 ans (voir ICI).

  • Quand le pape François aurait évoqué un « lobby gay » au Vatican

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    Jean-Marie Guénois, rédacteur en chef adjoint du « Figaro » commente en ces termes les propos attribués au pape par un site progressiste d’Amérique du Sud :

    «On parle de “lobby gay”, et c'est vrai, il existe.» C'est une phrase choc parce qu'elle touche le Vatican. Mais son impact est considérable parce qu'elle est attribuée au pape François. Toute la question étant de savoir s'il l'a vraiment prononcée…

    Elle est relatée par le site latino-américain de la Théologie de la libération, Reflexion y Liberacion. Ce site, très militant pour la cause progressiste dans l'Église, est sujet à caution. Mais la phrase est extraite d'un compte rendu très précis réalisé par l'un des membres d'une audience officielle que le pape François a accordée, le 6 juin dernier, à un groupe de six représentants de la Confédération latino-américaine des religieux et religieuses (Clar).

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