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  • 5 octobre : 21e Pèlerinage de Tradition, de Leffe à Foy-Notre-Dame

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    Logo FND.jpgLe 21e Pèlerinage de Leffe à Foy-Notre-Dame 
     
    aura lieu
     
    le Dimanche 5 octobre 2014
     
    « Famille-Vocations-Chrétienté »
     
    Rendez-vous à l’église de Leffe à 10h30
    Marche de 12 km 
    Messe traditionnelle célébrée à 16h à Foy-Notre-Dame
    Vente de bons livres à la halte de midi et à la sortie de la messe
     
    Monsieur l'Abbé Louis Baudon de Mony de la 
    Fraternité Saint-Pierre présidera notre 21e pèlerinage.
      

    Aumônerie générale assurée par la Fraternité Saint-Pierre

    La Fraternité Saint-Pierre est une jeune société de prêtres fondée en 1988 par lepape Jean-Paul II pour diffuser les traditions de l'Église catholique. 
    Elle est déjà implantée dans nos diocèses : à Bruxelles à Namur, à Liège, à Luxembourg et à Amsterdam.
     
  • Après 7 mois de grossesse, un bébé n'existe pas aux yeux de la Justice belge

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    Sur RTL.be (29 septembre) :

     

    Elle perd son bébé après 7 mois de grossesse lors d'un accident: la Justice ne reconnait pas son existence

     

    Ce soir après le journal, vous découvrirez dans le magazine "Images à l'appui", le témoignage d'un jeune couple qui se bat pour faire reconnaître le décès de son enfant. Le bébé est mort dans accident de voiture après seulement 7 mois de grossesse. Trop jeune pour que la Justice admette son existence.

    L’enterrement à lieu quelques jours après l'accident de la circulation. C’est à ce moment qu’Antoine est rattrapé par la dure réalité matérielle: "Je paie, je paie, je paie… pour l’instant même sur mon compte, il me reste 10 euros", dit le papa.

     

    "J’ai dû la déclarer à la commune"

     

    Comme Maud était trop jeune pour que la Justice reconnaisse son décès, son dossier est classé sans suite. Le chauffeur qui n’a pas respecté la priorité n’écope que d’une amende de 50 euros. Les frais liés aux funérailles sont donc à charge des parents. "Ça me fait horriblement mal qu’on me dise que mon enfant est considéré comme un fœtus. Ça me ronge, je ne trouve pas ça normal. J’ai dû la déclarer à la commune. Elle a un numéro national. À partir de 26 semaines, un bébé est viable hors du ventre de la maman", peste (?!) la mère.

     

    "Ca m’aiderait à faire le deuil"

     

    Même si rien ne fera revenir Maud, sa reconnaissance aux yeux de la loi aiderait son couple à supporter son deuil financièrement, mais surtout moralement. "On demande que deux choses : qu’on nous aide, que les assurances bougent et qu’on reconnaisse notre bébé comme un bébé, pas un fœtus!", ajoute le papa. "Ca m’aiderait à faire le deuil, d’avancer et que c’est une victoire pour elle", conclut la maman.

  • Au nord du Cameroun, l'Eglise vit sous la menace de Boko Haram

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    De l'Aide à l'Eglise en Détresse - Kerk In Nood

    ACN-20140923-13656.jpgAprès les enlèvements perpétrés par Boko Haram, la pastorale n’est plus possible que sous protection militaire

    AED, Königstein - Dans les régions frontalières du nord entre le Cameroun et le Nigeria, assurer la pastorale n’est actuellement possible que sous protection de l’armée, comme le faisait remarquer Mgr Bruno Ateba, évêque de Maroua-Mokolo, au nord du Cameroun, lors d’une visite auprès de l’œuvre internationale de bienfaisance catholique « L’Aide à l’Église en détresse ». « Après l’enlèvement par Boko Haram de trois prêtres et d’une religieuse dans la région frontalière au Nigeria, les missionnaires sont accompagnés dorénavant de soldats armés lorsqu’ils y célèbrent par exemple la messe dominicale », explique cet évêque âgé de 50 ans, en charge de son évêché depuis mai 2014. Fin 2013 et en avril 2014, un prêtre missionnaire français et deux italiens ainsi qu’une religieuse canadienne avaient été enlevés, mais respectivement relâchés au bout de quelques semaines. Selon Mgr Ateba, les gouvernements de leurs pays d’origine avaient probablement versés des rançons aux ravisseurs.

    « Ce sont les extrémistes de Boko Haram qui viennent du Nigeria chez nous et sèment le désordre, car sinon, nous n’avons aucun problème dans notre région avec les musulmans. Bien au contraire, il existe un dialogue régulier et nous échangeons aussi régulièrement nos vues », ajoute l’évêque, qui appartient à la congrégation des Pallottins. En outre, la frontière entre le nord du Cameroun et le Nigeria est réputée comme extrêmement perméable parce que des familles et même des clans entiers se sont établis des deux côtés et se déplacent librement dans la région. « Les combattants de Boko Haram s’approvisionnent en nourriture dans la région frontalière et tentent de se faire de l’argent en enlevant des gens. C’est pourquoi les prêtres et les religieuses sont à présent escortés de soldats de l’armée lorsqu’ils se rendent dans des paroisses à proximité de la frontière », explique l’évêque de Maroua-Mokolo.

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  • Etats-Unis : le pape François nomme un archevêque du style libéral 1970

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    Selon Sandro Magister sur son blog « Chiesa » (extraits) :

    cupich (1).jpgCITÉ DU VATICAN, le 30 septembre 2014 – Alors qu’il était encore sous le choc causé par la nouvelle de l’éviction imminente du cardinal Raymond L. Burke, le catholicisme américain le plus conservateur et le plus traditionaliste – et historiquement le plus “papiste” – a reçu un nouveau coup de massue en apprenant la nomination du nouvel archevêque de Chicago.

    La décision prise par François - choisir Blase J. Cupich (photo) comme nouveau pasteur du troisième diocèse le plus important des États-Unis - a jeté cette composante particulièrement dynamique du catholicisme américain dans une profonde dépression, presque au bord de la crise de nerfs. Il suffit de prendre connaissance des réactions des sites web et des blogueurs de cette catégorie de population pour constater à quel point elle est embarrassée et désappointée par cette nomination.

    Au contraire, la partie la plus progressiste du catholicisme américain - elle est historiquement hypercritique à l’égard des derniers pontificats - a célébré avec enthousiasme l’arrivée de Cupich, défini par la presse laïque comme un “moderate”, qualificatif fréquemment employé aux États-Unis pour désigner un "liberal" qui, sans être radicalisé, reste néanmoins un "liberal"(…).

    Pour le comprendre, il suffit d’examiner, même de manière sommaire, le parcours ecclésiastique du nouvel archevêque de Chicago.

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  • Pape François : récitez la prière à saint Michel archange

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    michel-3 (1).jpgLes anges luttent contre le diable et nous défendent. C’est ce qu’a dit, en substance, le Pape lors de la messe ce lundi matin dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, en cette fête des Saints Archanges Michel, Gabriel et Raphaël. Lu sur le site « aleteia » (extraits) :

    « Satan présente les choses comme si elles étaient bonnes, mais son intention est de détruire l’homme, avec des motivations prétendument « humanistes », a dit, en substance, le Pape lors de la messe ce lundi matin dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Les anges, eux, luttent contre le diable et nous défendent (…).
    « Hormis les péchés qui nous sont propres, tant et tant de projets de déshumanisation de l’homme sont l'œuvre de Satan, simplement parce qu’il hait l’homme. Satan est astucieux : la première page de la Genèse nous le dit. Il présente les choses comme si elles étaient bonnes, mais son intention est la destruction. Et les anges nous défendent. Ils défendent l’homme et l’Homme Dieu, l’Homme supérieur, Jésus-Christ qui est la perfection de l’humanité, le plus parfait. Pour cette raison, l’Eglise honore ses anges, parce qu’ils sont ceux qui seront dans la Gloire de Dieu, parce qu’ils défendent le grand mystère caché de Dieu, c’est-à-dire, le Verbe devenu chair. »
    (…) « La lutte est une réalité quotidienne de la vie chrétienne : dans notre cœur, dans notre vie, dans notre famille, dans notre peuple, dans nos églises... Si on ne lutte pas, nous serons défaits », avertit le Pape. « Mais le Seigneur a donné ce métier, de lutter et de vaincre, principalement aux anges ». Le chant final de l’Apocalypse après cette lutte est « si beau », s’exclame François : « Voici maintenant le salut, la puissance et la royauté de notre Dieu, et le pouvoir de son Christ ! Car l'accusateur de nos frères a été rejeté, lui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu ».
    Le Pape a enfin invité les fidèles à prier les archanges Michel, Gabriel et Raphaël et à réciter la prière antique et si belle à l’Archange Michel afin qu’il continue à lutter pour défendre le mystère le plus grand de l’humanité : le Verbe s’est fait homme mort et ressuscité. Cela est notre trésor. Qu’il continue à lutter pour le protéger ».

    sources: RADIO VATICAN

    Ref. Pape François : Satan veut détruire l'homme, et les anges nous défendent

    Rappelons que la prière à saint Michel Archange fut composée par le Pape Léon XIII qui demanda à ce qu'elle soit récitée après chaque messe basse. Cette prière continua donc d'être récitée jusqu'au 26 septembre 1964, quand l'instruction  Inter oecumenici (n° 48, § j.) décréta, dans le contexte de la réforme liturgique, que "les prières léoniennes sont supprimées". Au cours du Regina Caeli du 24 avril 1994, le Pape saint Jean-Paul II insista pour que les fidèles récitent, à nouveau, cette prière :

    "Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous le demandons en suppliant. Et vous, Prince de la Milice Céleste, repoussez en enfer par la force divine Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de perdre les âmes. Ainsi soit-il.

    Sancte Michael Archangele, defende nos in proelio; contra nequitiam et insidias diaboli esto praesidium. Imperet illi Deus, supplices deprecamur: tuque, Princeps militiae caelestis, Satanam aliosque spiritus malignos, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo, divina virtute in infernum detrude. Amen."

    JPSC

  • L'appel de deux cardinaux européens contre la PMA et la GPA

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    Dans Le Figaro, deux proches de Benoît XVI, les cardinaux Angelo Scola, archevêque de Milan, et Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, encouragent les Français à combattre la gestation pour autrui. Ils refusent que l'enfant soit considéré comme une «marchandise» :

    « Il y a cent ans, notre continent s'embourbait dans la guerre, entraînant derrière lui le monde dans un conflit dont il n'a pas fini de mesurer les conséquences.

    La guerre de 1914-1918 posait, de façon tragique et nouvelle, la question de la valeur de la vie humaine: combien d'hommes et de femmes allaient payer le prix du sang? Combien de familles pleurèrent un fils, un père, un frère, un ami qui ne reviendrait pas? Combien de parents sans enfants et combien d'enfants sans parents? C'est toute la famille européenne qui était endeuillée.

    Aujourd'hui, de nouvelles menaces pèsent sur notre continent. Elles posent la même question de la valeur de la vie humaine, en des termes différents. Dans notre économie libérale, le marché ne peut pas devenir l'ultime norme, le besoin n'est pas l'unique boussole, et l'homme ne doit pas se transformer en variable d'ajustement entre l'offre et la demande.

    Dans différents pays d'Europe, des lois ou des réglementations autorisent désormais la gestation pour autrui (GPA). Nous y voyons une double atteinte à la dignité humaine, contre les enfants d'une part, condamnés «à être en fait orphelins de leurs parents vivants» pour reprendre l'expression de Jean-Paul II dans sa Lettre aux familles, et contre les mères, dont le corps se trouve chosifié, instrumentalisé, loué.

    Si l'on s'inquiète de la décision récente de la Cour européenne des droits de l'homme d'instaurer des filiations fictives, il faut saluer sur cette question la réaction tonique, créative, jeune et durable de la France. La France a eu le courage de dire non. Le président de la République française lui-même s'est engagé contre la GPA.

    La Manif pour tous, bien connue de toute l'Europe aujourd'hui, avait prévenu qu'en changeant la nature du mariage viendraient d'autres revendications, qui dénatureraient l'adoption et qui organiseraient la fabrication d'êtres humains.

    Il y a là, en effet, en germe toutes les conditions d'un esclavagisme moderne où l'enfant est conçu comme une marchandise, un commerce dans lequel les plus riches exploiteront les plus pauvres, et une accélération de l'eugénisme occidental.

    Vu depuis nos différents pays, ce qui nous touche, c'est que le mouvement français incontestablement porté par de nombreux catholiques s'est constitué avec des croyants d'autres confessions, d'autres religions et des non-croyants.

    Il ne s'agit donc pas d'une voix ecclésiale mais d'une voix française qui se fait entendre, au plan européen et au plan international. Son expression, populaire et citoyenne, devrait inspirer l'ensemble des peuples occidentaux et permettre à la Convention européenne des droits de l'homme de choisir un dispositif capable de protéger les droits de l'enfant.

    Ne serait-ce pas un prolongement logique de la Déclaration universelle des droits de l'homme? Il faut garantir les droits de l'enfant à connaître ses origines et à grandir, autant que faire se peut, entre son père et sa mère, à l'exclusion de toute forme de contrat, financier ou non, le privant de l'un ou de ses deux parents.

    La fondation d'une famille ne peut être, en effet, l'expression de la seule volonté de quelques-uns. Si le biologique ne fait pas toute la filiation, la filiation ne peut pas se faire sans le biologique. Elle vient prolonger ce qui est initié dans le corps.

    Comme l'ont exprimé nos frères évêques en France, si l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) et à la GPA est ouvert, c'est toute la filiation qui se trouvera désorientée, c'est une génération d'enfants qui se verra privée intentionnellement de l'un de leurs parents.

    Le pape François nous appelle sans cesse à sortir de nous-mêmes et à aller aux périphéries: il ne s'agit pas d'abord de géographie mais d'existence. Aux périphéries de notre humanité se trouvent l'extrême fragilité, la petitesse et la pauvreté: celle du très grand âge et celle de la toute petite enfance. C'est notre attention à ces périphéries-là qui a fait le cœur de notre civilisation.

    Nous voulons non seulement remercier les Français de leur réveil inattendu et de leur engagement stimulant - il sera très utile, le moment venu, dans nos pays -, mais nous les appelons surtout à rester fidèles à leur histoire.

    Il ne s'agit pas là de leurs racines, mais des branches, des bourgeons et des fruits, bref de l'avenir de notre Europe. »

    Ref. L'appel de deux cardinaux européens contre la PMA et la GPA

    La prochaine manif pour tous, c'est dimanche prochain, 5 octobre, à Paris et à Bordeaux.

    JPSC 

  • Pakistan : le viol d'une jeune chrétienne filmé par ses bourreaux

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    ASIE/PAKISTAN - Viol d’une jeune chrétienne filmé par ses bourreaux (fides.org)

    Sialkot – Quatre jeunes musulmans de Sialkot ont violé une jeune chrétienne de 15 ans, Monaza Bibi, filmant le viol de groupe. Comme Fides l’a appris de l’avocat chrétien Mushtaq Gill, qui s’occupe de l’affaire, le père de la victime a porté plainte et deux des violeurs ont été arrêtés par la police, alors que deux autres sont toujours recherchés. Maître Gill a rencontré les membres de la famille et cherche à fournir une assistance légale, même si la famille est indigente. Le père de la jeune fille a déclaré avoir subi des pressions et des menaces visant à le dissuader de porter plainte mais il a courageusement porté plainte également contre ceux qui l’avaient menacé. La police a confirmé l’existence d’une vidéo de la violence qui constituera une preuve contre les coupables.

    « Le nombre des jeunes chrétiennes victimes de violences sexuelles de la part de jeunes musulmans comptant rester impunis demeure élevé » commente Maître Gill, remarquant que « dans ce cas, vient s’ajouter la vidéo, exhibée comme un trophée ». Au Pakistan, le viol est utilisé par les jeunes musulmans comme instrument de pouvoir sur les jeunes filles des minorités religieuses appartenant à des familles pauvres et marginalisées. Il s’agit d’une forme de violence qui tend à réaffirmer la soumission des chrétiens aux musulmans. Les victimes de viol affrontent des difficultés terribles et des traumatismes psychologiques. Le nombre des viols de jeunes hindoues et chrétiennes au Pakistan est estimé à environ 1.000 par an.

  • Le 200e anniversaire du rétablissement de la Compagnie de Jésus "pour la plus grande gloire de Dieu et le salut des âmes"

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    Bicentenaire du rétablissement de la Compagnie de Jésus

    Cité du Vatican, 27 septembre 2014 (VIS). Cet après-midi en l'église du Gesù, le Pape François a présidé la liturgie de remerciement à l'occasion du 200e  anniversaire du rétablissement de la Compagnie de Jésus par Pie VII en 1814. Au cours de la liturgie composée des vêpres et du Te Deum, après l'Evangile et avant le renouvellement des promesses des jésuites présents, le Saint-Père a prononcé une homélie dont voici de larges extraits:

    "La Compagnie portant le nom de Jésus a vécu des temps difficiles, de persécution. Au cours du généralat du P.Lorenzo Ricci, les ennemis de l'Eglise réussirent à obtenir la suppression de la Compagnie par mon prédécesseur Clément XIV. Aujourd'hui, en souvenir de son rétablissement, nous sommes appelés à faire un effort de mémoire, nous souvenant des bénéfices reçus et des dons particuliers... Aux époques de tribulation et de troubles apparaissent toujours des nuages de doutes et de souffrances, et il n'est pas facile d'aller de l'avant, de poursuivre son chemin. C'est surtout dans les moments difficiles et de crises que les tentations arrivent: se contenter de débats d'idées, se laisser transporter par la désolation, s'arrêter sur notre sort de persécutés et ne rien voir d'autre... Le P.Ricci qui écrivait aux jésuites d'alors...à une époque de confusion et de trouble a fait preuve de discernement. Il n'a pas perdu son temps dans des discussions d'idées et autres lamentations, mais il a pris en charge la vocation de la compagnie". La Compagnie "a pleinement vécu le conflit...en vivant l'humiliation avec le Christ humilié. Elle a obéi. Nul ne se sauve du conflit par la ruse et par des stratagèmes pour résister. Dans la confusion et face à l'humiliation, la Compagnie a préféré vivre le discernement de la volonté de Dieu, sans chercher à sortir du conflit de façon apparemment tranquille. Ce n'est jamais la tranquillité apparente qui assouvit nos coeurs mais la véritable paix qui est don de Dieu. On ne doit jamais chercher le compromis facile... Seul le discernement nous sauve du vrai déracinement, de la vraie suppression du cœur qu'est l'égoïsme, la mondanité, la perte de nos repères, de notre espérance qui est Jésus, qui est seulement Jésus. Ainsi, le P.Ricci et la Compagnie en phase de suppression a privilégié l'histoire à une probable historiette grise, sachant que c'est l'amour qui juge l'histoire et que l'espérance, même dans l'obscurité, est la plus grande de nos attentes... C'est pourquoi, le P.Ricci profita de cette période de confusion et d'égarement pour parler des péchés des jésuites... Se regarder en face en se reconnaissant pécheurs évite de se mettre en condition de victimes devant un bourreau. Se reconnaître pécheurs, se reconnaître vraiment pécheurs, signifie se mettre dans l'attitude juste pour recevoir du réconfort".

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  • De Mahomet à Jésus : deux jeunes femmes témoignent de leur conversion

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    I-Moyenne-7417-et-elle-s-est-emparee-du-royaume.jpgEt elle s'est emparée du Royaume

    Nadia Piccard

    P. Téqui, 121 pages 

    (1er octobre 2014) (14,50 €)

    4e de couverture :

    « L’Algérienne devenue française, mais toujours musulmane, devait découvrir, au cours d’une Eucharistie, que le Dieu des chrétiens est vivant. 

    Dès lors, un seul désir habita le cœur de Nadia : s’emparer du Royaume de ce Jésus de Nazareth, le Dieu des chrétiens contre lequel pourtant les siens n’avaient cessé de la mettre en garde. Un nouveau combat pouvait débuter, que Dieu allait permettre, comme pour affermir l’âme de celle qu’il appelait à le suivre. Et elle l’emporterait. 

    Oui, une Algérienne ”s’est emparée du Royaume”. Puissions-nous espérer que nombre de ses frères et sœurs déjà appelés puissent eux aussi s’emparer de ce même Royaume. » 

    Mgr Jean-Yves Molinas - Vicaire général de Toulon

    Le récit bouleversant de la rencontre d’une jeune femme musulmane d’origine algérienne avec le Christ. Une conversion particulièrement émouvante par les modalités qu’elle emprunte : la rencontre d’un vieux curé « souriant, avenant, aimable », qui lui apprend à écouter le chant des oiseaux, les attentions dont sa famille est l’objet de la part de familles chrétiennes françaises, une voisine qui l’invite à une veillée de prière, les étés passés dans le Dauphiné à garder les enfants d’une famille catholique. « Tous les soirs, avant le souper, les enfants se réunissaient pour réciter le Notre Père. Et je me demandais qui était ce Père » Jusqu’à la révélation décisive, dans une église où elle a décidé d’entrer et d’assister à la messe, bravant les interdits de l’islam.

    Elle demande alors le baptême et découvre, avec son mari, le mariage chrétien. Sa plus grande joie, lorsqu’elle retourne en Algérie pour l’ordination d’un prêtre : « Savoir la présence de Jésus-Christ vivant en pleine terre d’islam ». 

    Jean-Marie Dumont (Famille Chrétienne)

    9782850203282FS.gifEt les oiseaux se mirent à chanter - De Mahomet à Jésus : Récit d'une conversion

    Nassera Frugier

    EDITIONS FRANCISCAINES (21/08/2014) (211 pages) (19€)

    4e de couverture :

    Un père violent, une mère courage... L'enfance de Nassera n'est que souffrance. Et pourtant Nassera, née dans une famille musulmane, a toujours eu la certitude de la présence de Dieu à ses côtés. Elle cherche dans les diverses religions avant de découvrir la figure de Jésus. Alors qu'elle traverse une période d'intenses souffrances, Nassera fait une rencontre qui va bouleverser sa vie. Elle fait appel au frère Max, franciscain exorciste diocésain. 

    A travers lui, elle découvre la bonté de Dieu et commence un chemin de guérison qui la mènera jusqu'au baptême la nuit de Pâques 2012.

  • Opus Dei : 200.000 personnes à Madrid pour la béatification de Mgr Alvaro del Portillo

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     Informations lues sur le web du « Suisse Romain » :

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    Photo: "regnare Christum volumus"

    Madrid:  ce samedi 27 septembre 2014, Mgr Alvaro del Portillo, premier successeur de Saint Josémaria à la tête de l'Opus Dei, de 1975 jusqu'à sa mort en 1994, a été béatifié lors d'une cérémonie présidée par un représentant du Pape, le cardinal Angelo Amato, en présence de 300 cardinaux, évêques et archevêques, 1.300 prêtres et 200.000 fidèles. 

    Au lendemain de la béatification, le pape François a souligné lors de la prière de l’Angélus, le dimanche 28 septembre, "le témoignage chrétien et sacerdotal exemplaire" du premier successeur de saint Josémaria Escriva (1902-1975) à la tête de l’Opus Dei.

    La veille, dans une lettre envoyée à Mgr Javier Echevarria, Prélat de l’Opus Dei, le pape avait jugé que l’amour de cet évêque pour l’Eglise était “remarquable“.

    “Il l’a servie avec un cœur dépouillé d’intérêts mondains, notait le pape, loin de toute discorde, accueillant envers tous et recherchant toujours ce qu’il y a de positif chez les autres, ce qui unit, ce qui construit“.

    Homélie de la Messe de béatification du bienheureux Alvaro del Portillo

    Lien Opus Dei en France

    Plus de 200 000 fidèles étaient présents à Madrid, lire ici :  ( La Croix )

    Revivre en live la cérémonie de béatification du bienheureux Alvaro del Portillo ici :

    JPSC

  • Synode J-7: l’accès des divorcés-remariés à la communion ne passera pas

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    C’est du moins l’avis de Philippe Oswald sur « Aleteia". A l’approche de l’ouverture du Synode extraordinaire sur la famille (5 octobre), une dizaine de cardinaux, et non des moindres, prennent publiquement position contre les propositions du cardinal Walter Kasper sur les divorcés remariés. Il est douteux que l’accès des divorcés-remariés à la communion sacramentelle puisse « passer » dans de telles conditions, sans jeter un grand trouble dans la vie de l’Eglise :

    Tous s’expriment « à l’encontre des propositions du cardinal Kasper » avec une franchise et une vigueur à la hauteur de l’enjeu : « La prédication de Jésus sur le divorce et le remariage ne souffre aucune ambiguïté ». Le cardinal est clairement blâmé pour « vouloir tolérer ce qui en soi est inacceptable », comme lui-même l’a avoué dans son livre. Même son interprétation de la pratique orthodoxe de l’« oikonomia » ou sa référence au cardinal Newman sont sévèrement battues en brèche pour leur inexactitude, tandis que le cardinal Müller dément « l’assertion selon laquelle la doctrine de l’Eglise relèguerait les catholiques divorcés au rang de chrétiens de catégorie inférieure. » Qualifiant de « faux appel à la miséricorde » la proposition principale de son frère dans l’épiscopat, le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi exhorte l’Eglise à ne pas craindre de s’exposer comme par le passé en défendant l’indissolubilité du mariage ; qu’elle résiste, écrit-il, à « toute adaptation pragmatique », et qu’elle annonce au contraire « l’Evangile de la sainteté du mariage avec une audace prophétique ». Car c’est bien, ajoute pour sa part le cardinal Caffarra, un changement de doctrine et pas seulement de discipline qu’implique la proposition principale du cardinal Kasper. Déjà considérable par son ampleur et l’autorité des contributeurs de ce livre, ce « tir groupé » est conforté par d’autres interventions en solo, mais publiques elles aussi, d’au moins cinq autres cardinaux de premier plan : le Canadien Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques (un « papabile » du précédent consistoire), l'Australien George Pell, chef du tout nouveau Secrétariat pour l'économie, l'archevêque de Milan, Angelo Scola, l’Espagnol Fernando Sebastián Aguilar, et le Canadien Thomas Collins, l'archevêque de Toronto. On peut en conclure sans trop de risque de se tromper que la proposition du cardinal Kasper  d’admettre à la communion sacramentelle les divorcés remariés ne recueillera guère de suffrages au Synode. Pour l’heure, remarquait récemment le vaticaniste Sandro Magister (La Repubblica), seul son compatriote le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich, lui a promis son soutien avec l’espoir de rallier d'autres évêques allemands.

    1) Demeurer dans la vérité du Christ, mariage et communion dans l'Eglise catholique, textes rassemblés par Robert Dodaro, Artège, 312 pages, 19,90€
     
     Réf. Divorcés remariés : vif débat au sommet de l’Eglise

    JPSC