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  • Prions pour Hervé Gourdel, lâchement tué parce que français

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    François Hollande a confirmé lui même mercredi soir l'assassinat du guide de haute montagne de 55 ans enlevé dimanche dernier en Algérie par un groupe islamiste qui l’a égorgé et diffusé ensuite la scène épouvantable sur le web. Le site « aleteia » lance cet appel :

    « Il s'appelait Hervé Gourdel, et il faut prier pour lui et pour ses proches. Les Soldats du califat, un groupscule islamiste algérien jusque là quasi inconnu, a hélas mis ses menaces à exécution. Hervé Gourdel a été "assassiné lâchement, cruellement", a souligné le Président de la République depuis New York où il se trouve actuellement, avant de confirmer que les opérations militaires aériennes françaises se poursuivraient. "Aussi grave soit cette situation, nous ne céderons à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fût-il le plus odieux, le plus abjecte", a déclaré François Hollande. "Nous continuerons à apporter notre soutien aux autorités irakiennes".

    La France est bien en guerre d'une certaine façon, non seulement du fait des bombardements aériens entamés en Irak, mais aussi à partir du moment ou des ressortissants français sont tués à cause de leur nationalité. C'est par une vidéo postée sur Internet que l'exécution de l'otage français a été officialisée, alors que Manuels Valls intervenait à l'assemblée nationale. Père de deux enfants, originaire de Nice, Hervé Gourdel pratiquait l'escalade dans  le parc national du Djurdjura, à Tizi N'koulal, lorsqu'il a été enlevé dimanche soir. L'Algérie avait mobilisé 1500 soldats pour tenter de le retrouver. Fin août, les soldats du califat annonçaient avoir quitté al Qaida pour désormais prêter allégeance à l'Etat Islamique.

    "Nous continuerons à appuyer les autorités irakiennes pour leur apporter des livraisons d’armes qui sont attendues pour lutter contre le groupe terroriste Daech, ce groupe qui maintenant s’est développé en Irak et en Syrie, avait rappelé peu avant l'annonce de cet assassinat le Président de la République, depuis le siège de l'ONU, à New York. Nous continuerons à protéger l’espace aérien irakien et à donner à ceux qui se battent contre les terroristes les moyens d'y faire face. (…) Ce qui est engagé est un combat de longue haleine qui prendra le temps nécessaire mais qui doit aller jusqu’à son terme. Ce combat sera gagné au-delà de l’appui que nous pourrons donner, la France ou les alliés qui se sont mobilisés, que si les populations elles-mêmes se battent pour obtenir leur dignité, leur souveraineté, et leur liberté. C’est ainsi que le terrorisme sera vaincu."

    Vous pouvez rejoindre l'intention de prière proposée par Hozana, invitant à prier pour Hervé Gourdel et sa famille.

     Ref. Prions pour Hervé Gourdel, lâchement tué parce que français

    JPSC

  • Quand on se laisse embarquer dans l'euthanasie, on risque de s'y habituer

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    Du Père Patrick Verspieren sJ, sur le site de La Croix :

    Se laisser embarquer dans l’euthanasie, au risque de s’y habituer

    « Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie ». Le titre de l’ouvrage du Dr Corinne Van Oost sonne comme une provocation[1]. Ce n’est cependant pas un plaidoyer en faveur de l’euthanasie, déclare l’auteur dans l’interview accordé à La Croix ; le titre aurait pu être : « Le risque de l’euthanasie[2] ». Il aurait favorisé une autre lecture. Des raisons commerciales ont sans doute contribué à imposer un titre plus racoleur.

    Corinne Van Oost pratique l’euthanasie « pour éviter un maximum d’euthanasies effectives ». Ainsi peut-on schématiquement résumer un argument majeur de son livre. Responsable d’une Unité de soins palliatifs en Belgique, pays qui a dépénalisé sous conditions l’euthanasie en 2002, elle est animée par le souci d’éviter de « se murer dans une forteresse » et de se couper des malades, de plus en plus nombreux, qui en fin de vie demandent l’euthanasie. A ceux-ci elle donne même une certaine priorité, de manière à les accompagner, leur offrir une écoute et des soins appropriés qui les aideront, espère-t-elle, à trouver du sens à leur vie et à retirer leur demande de mort. L’euthanasie serait « un échec ». Cet échec, assumé à l’avance, serait alors vécu « douloureusement », mais sans trouble ni culpabilité. Si le malade persiste dans sa demande, il est exclu de l’abandonner et de « se dérober ». Cela fait partie du contrat conclu entre ce médecin et ses patients. De nombreux exemples en sont donnés.

    Lire la suite sur le site de La Croix

    [1] Corinne Van Oost, Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie, Presses de la Renaissance, 2014.

    [2] La Croix, 15 septembre 2014, p. 18.

  • Les frappes aériennes : pire que bien ?

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    ASIE/SYRIE - Témoignage de l’Archevêque arménien catholique d’Alep sur la situation actuelle (fides.org)

    Alep – Les raids aériens contre les bases djihadistes en Syrie, effectués par les Etats-Unis avec le soutien d’un certain nombre de pays arabes, ne suscitent pas d’attentes positives au sein de la population syrienne d’Alep, qui craint que « ce type d’intervention extérieure ne fasse empirer la situation ». C’est ce qu’indique à l’Agence Fides l’Archevêque arménien catholique d’Alep, S.Exc. Mgr Boutros Marayati. « Ici, les gens n’ont pas une vision claire de ce qui se passe – fait remarquer l’Archevêque – mais ils ne voient certainement pas les auteurs des bombardements comme des libérateurs ». Le sentiment majoritaire est que les raids aériens ne résoudront pas les problèmes et qu’ils pourraient même les accroître. L’incertitude dans laquelle tous vivent chaque jour augmente encore, les pères et les mères de famille se demandant chaque jour s’il est encore possible de rester ou si l’unique solution consiste désormais à fuir ».

    Entre temps, les écoles ont rouvert leurs portes dans les quartiers d’Alep contrôlés par le gouvernement. Les chefs des Eglises et communautés chrétiennes se rencontrent une fois par mois – la prochaine réunion étant fixée pour samedi 27 – afin de faire le point sur la situation et de trouver des formes communes permettant d’alléger les souffrances et les difficultés de la population. « Nous restons ici – répète l’Archevêque – et nous cherchons à soutenir tout un chacun afin de faire en sorte que les personnes demeurent ici, qu’elles ne s’en aillent pas, tant que cela est possible. L’eau n’est fournie que deux heures par jour. Les missiles des rebelles tombent chaque jour sur nos quartiers et la nourriture manque. Nombreux sont ceux qui s’en vont. Mais il en est également qui sont revenus du Liban et de la zone côtière de Latakieh lors de la rentrée des classes. Notre seule mission, dans cette situation, est de chercher à faire vivre les bourgeons d’espérance qui germent parmi les ruines ».

  • Un livre de Didier Rance : « En Albanie, les croyants ont été exterminés »

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    Durant plusieurs décennies de dictature communiste (1945-1990), l’Église albanaise a souffert comme jamais. Les explications de Didier Rance, auteur d’un ouvrage sur le martyre de ces chrétiens, Albanie : ils n’ont pas réussi à tuer Dieu. Albanie. Ils ont voulu tuer Dieu est le titre d’un livre que vous avez écrit sur ce petit pays d’Europe peu après la chute du régime communiste. Y sont-ils parvenus ? Interview par Bertille Perrin dans « Famille Chrétienne » :

    « Un prêtre albanais m’a dit un jour : « Dans les autres pays communistes, il y a eu une persécution antireligieuse ; en Albanie, c’était une extermination ». D’après la Constitution, c’était un pays athée. Les Albanais étaient censés naître athées. Le moindre signe d’une connaissance religieuse était considéré comme une trahison envers le pays.

    La répression a pris des dimensions incroyables : 80 % des prêtres catholiques sont morts martyrs. Lorsque je suis allé en Albanie en 1995, il n’y avait plus que 15 prêtres vivants dans tout le pays, contre 200 avant le communisme. Ce sont des chiffres sans équivalent.

    Comment ont-ils fait, concrètement, pour « éliminer Dieu » ?

    Le régime voulait créer un homme pour lequel même l’idée de Dieu n’existe plus. Chaque domaine de la vie a été vidé de toute référence à Dieu. Les prénoms religieux étaient interdits, l’administration d’un sacrement était punie de mort, les dirigeants se rendaient dans les écoles pour voir si les enfants connaissaient des prières.

    J’ai connu un homme dont le père avait été tué pour avoir transmis la culture religieuse à ses enfants. Le fait même de connaître le Notre Père était un crime. Toutes les églises ont été rasées, soit plus de 2 000. La cathédrale de Shkodër, elle, a été transformée en palais des sports.

    L’Albanie compte un grand nombre de martyrs. Seront-ils béatifiés ?

    À ce jour, une quarantaine de dossiers sont en cours de traitement à la Congrégation pour la cause des saints. J’aurais voulu que la procédure soit terminée pour le voyage du pape, mais il ne fait aucun doute que ce n’est qu’une question de temps.

    Les rares prêtres non emprisonnés célébraient parfois l’eucharistie. Mais pour eux-mêmes, car c’était vraiment trop dangereux pour les fidèles.

    Au-delà des destructions d’églises et de l’interdiction du culte, le régime a-t-il aussi employé la culture pour lutter contre le christianisme ?

    Avant le communisme, la culture albanaise était très irriguée par le christianisme. Par exemple, le premier prêtre qui fut fusillé par les communistes était un poète connu. Petit à petit, ils ont liquidé tous les mouvements chrétiens, les revues ou les imprimeries.

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  • Réponse à Peregrinus sur les dogmes

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    Sur son « metablog », l’abbé Guillaume de Tanoüarn avait écrit : «  L'objet de notre foi, c'est le Christ, qui nous situe en Dieu. Les dogmes sont des limites qui évitent à nos esprits d'extravaguer. Ils nous permettent de dire quelque chose de Dieu non pas de le comprendre. Nous ne le comprenons un peu, un tout petit peu que dans l'expérience que nous faisons de lui-même. Certes l'Eglise est pointilleuse sur les dogmes (le iota d'homoiousios dans les débats qui ont suivi Nicée)... C'est parce que son rôle est de mettre des limites aux affirmations de notre foi et à nos louanges, comme une mère reprend son enfant qui bégaie une langue que l'on nomme justement maternelle, parce qu'il parle à peine ». Il s’était attiré bien des commentaires et il répond ici à l’un d’eux :

    « Je remercie Peregrinus qui a parfaitement mis en forme une objection, qu'il n'a sans doute pas été le seul à sentir monter. Il est vrai que j'ai insisté lourdement sur le fait que les dogmes n'étaient pas l'objet de notre foi. Voici comment il réagit :

    "Bien sûr, la foi n'est pas réductible aux dogmes ; cependant je trouve étrange que vous y insistiez tant. En effet, la pente aujourd'hui la plus générale incline la plupart de nos contemporains même baptisés catholiques à vouloir une foi sans dogmes. Ainsi, il me semble que vous dénoncez un excès qui en soi est condamnable, mais qui dans les faits ne concerne que très peu de chrétiens, tandis que c'est peu dire que l'excès inverse est malheureusement très répandu".

    "La foi n'est pas réductible aux dogmes" dites-vous Peregrinus : dont acte. Ce premier point tel que vous le formulez, est décisif. Notre foi n'est pas une idéologie. Elle ne porte pas sur des concepts, le concept de Trinité ou le concept d'incarnation. La foi c'est forcément, à un moment ou à un autre une expérience de Dieu (ou du Bien ou de l'Infini ou de l'être etc.) comme Amour, de Dieu comme aimant et nous aimant et aussi... de nous comme tâchant d'aimer et de l'aimer. J'ai croisé tout à l'heure un garçon qui me demandait le baptême : ce n'est pas toujours le cas à ce stade, il y a des gens qui hésitent parce qu'ils n'ont pas encore expérimenté la douceur du Dieu de Jésus-Christ, il y en a aussi qui sont dans des problématiques plus intellectuelles, fascinés par l'ordre du dogme par exemple, et qui ne se simplifieront que plus tard... Mais lui, ce garçon, indéniablement, il avait la foi : chrétienne, simple, évidente, prête à tout... Le baptême de désir quoi. Et sans forcément connaître la définition de la Trinité ou celle de l'Incarnation, il était prêt à apprendre, à comprendre...

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  • Synode sur la famille : éviter la foire d’empoigne et les débats réducteurs

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    Focaliser, c’est réduire. Quand ils se sont cristallisés sur la question de l’accès à la communion des divorcés remariés, les débats qui ont précédé le synode n’ont pas rendu compte des objectifs de ce synode.  C’est vrai que la question n’est pas secondaire, car derrière elle, se profile celle de l’indissolubilité du mariage sacramentel. Mais elle n’occupe toutefois qu’une très petite place (trois articles sur 159, de 93 à 95) dans l’Instrumentum laboris qui servira de base aux travaux des pères synodaux. D’Elisabeth de Baudouin sur le site « aleteia » (extraits) :

    « (…) Dans le domaine de la famille, qui connait une crise mondiale, les souffrances ne s’arrêtent pas (c’est peu de le dire) à celle des divorcés remariés qui ne peuvent pas communier sacramentellement, même si cette souffrance, quand elle est réelle, doit être entendue. (…)

    Parce qu’elle est aussi apostolique, c'est-à-dire missionnaire, l’Eglise doit répondre à un autre défi : celui d’annoncer l’Evangile de la famille ; avec la certitude qu’au-delà des exigences parfois élevées, cette « Bonne nouvelle »  constitue un chemin de bonheur profond pour ceux qui tâchent de la mettre en pratique (…) .

    Comment aider les jeunes, qui baignent aujourd’hui dans la culture du provisoire, à s’engager pour la vie ? Comment aider les couples, dans les sociétés où le divorce est banalisé, à surmonter les difficultés pour rester ensemble ? Comment aider les familles à trouver l’équilibre nécessaire à l’épanouissement de chacun, dans un monde où quand on est inutile (malades, personnes âgées…), on est marginalisé ?  Comment aider les parents à transmettre la foi à leurs enfants, dans un monde sécularisé ?

    Comment, enfin, à la veille de la béatification de Paul VI, le pape d’Humanae vitae, qui clôturera ce synode (19 octobre), (re)donner aux époux le sens de l’ouverture à la vie ? Comment leur faire découvrir et aimer l’enseignement de l’Eglise dans ce domaine ? Ces questions – et tant d’autres – dont  l’Instrumentum Laboris se fait l’écho, appellent une parole claire et des réponses concrètes de la part de l’Eglise. Elle a vocation à y répondre, comme mère et éducatrice : exigeante et aimante, aimante et exigeante.

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  • BXL : l'Institut Sophia organise un Atelier de bioéthique ouvert à tous

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    201409euthanasie.jpgAtelier de bioéthique pour tous!

    Le lundi 29 septembre commence cet atelier de bioéthique !

    Il est ouvert à TOUS !

    L’objectif poursuivi est de donner les outils aux participants pour comprendre, dialoguer et accueillir.

    L’actualité souligne la nécessité d’avoir des chrétiens bien formés : demain l’EUTHANASIE des personnes atteintes de démence mais aussi la question de la GPA (mères porteuses).

    Cet atelier INTERACTIF se donnera tous les LUNDIS - De 13h30 à 15h40 durant 12 semaines. (congés scolaires exclus)
    Les échanges sont très riches de par la dynamique du petit groupe (8 à 15 participants)

    Lieu : IET, boulevard Louis Schmidt 24 – 2ème étage – 10 40 Bruxelles (Square Montgomery)

    Animatrice : Carine Brochier Tél. 00 32 (0) 477 042 367

    Il est important de s’inscrire par mail :  institutsophia@yahoo.fr

    • La bioéthique est-elle réservée aux scientifiques et aux politiciens ? 
    • Le public comprend-t-il toujours les termes techniques utilisés dans la presse ? 
    • Comment le citoyen peut-il s’informer pour participer au débat et exercer judicieusement certains choix difficiles ? 
    • Quid de l’engagement et de la communication en tant que catholiques?

     

  • Face aux mouvements migratoires de grande ampleur, le message de l'Eglise

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    De zenit.org :

    "L’Église sans frontières, mère de tous": c'est le thème du message du pape François pour la Journée mondiale du Réfugié 2015 (18 janvier), qui a été présentée au Vatican ce mardi matin, 23 septembre, par le président du Conseil pontifical pour la Pastorale des migrants et des personnes en déplacement, le cardinal Antonio Maria Veglio, et par le secrétaire de ce dicastère, Mgr Joseph Kalathiparambil.

    Le pape situe son exhortation aux consciences dans le sillage de Benoît XVI: "Les migrations interpellent chacun, non seulement à cause de l’ampleur du phénomène, mais encore « des problématiques sociale, économique, politique, culturelle et religieuse qu’il soulève, et à cause des défis dramatiques qu’il lance aux communautés nationales et à la communauté internationale» (Benoît XVI, Lett. Enc. Caritas in veritate, 29 juin 2009, n. 62)."

    Il indique l'exigence de la coopération internationale: "Les mouvements migratoires ont cependant pris de telles dimensions que seule une collaboration systématique et effective, impliquant les États et les Organisations internationales, peut être en mesure de les réguler efficacement et de les gérer."

    Il souligne l'importance de "travailler ensemble" non seulement sur les causes des situations de détresse qui poussent à l'émigration, mais sur les conséquences, par "la lutte contre le honteux et criminel trafic d’êtres humains, contre la violation des droits fondamentaux, contre toutes les formes de violence, d’oppression et d’esclavage".

    Voici le texte intégral du pape François dans la traduction officielle du Vatican.

    L’Église sans frontières, mère de tous

    Chers frères et sœurs,

    Jésus est « l’évangélisateur par excellence et l’Évangile en personne » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 209). Sa sollicitude, particulièrement envers les plus vulnérables et marginalisés, nous invite tous à prendre soin des personnes plus fragiles et à reconnaître son visage souffrant, surtout dans les victimes des nouvelles formes de pauvreté et d’esclavage. Le Seigneur dit : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir » (Mt 25, 35-36). La mission de l’Église, pèlerine sur la terre et mère de tous, est donc d’aimer Jésus Christ, de l’adorer et de l’aimer, particulièrement dans les plus pauvres et abandonnés ; au nombre de ceux-ci figurent certainement les migrants et les réfugiés, qui cherchent à tourner le dos aux dures conditions de vie et aux dangers de toute sorte. Donc, cette année la Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés a pour thème : l’Église sans frontières, mère de tous.

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  • Albanie : le sang des martyrs n'a pas coulé en vain

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    L'Albanie, exemple de résurrection de l'Eglise

    Cité du Vatican, 24 septembre 2014 (VIS). Durant l'audience générale tenue place St.Pierre, le Pape François a évoqué son récent voyage en Albanie. Il est important, a-t-il dit, de continuer à aider ce pays dans la voie de la coexistence harmonieuse entre religions. Elles partagent la volonté de faire le bien aux autres sans rien renier ou entamer de leurs identités. Puis il a raconté sa rencontre avec le clergé et les religieux, au cours de laquelle il a entendu le témoignage de personnes ayant subi les horreurs de la répression de l'ancien régime athée: Grâce à leur attachement profond à Jésus, ces martyrs ont pu trouver la force de réagir aux souffrances de leur persécution. De fait, "la force de l'Eglise réside dans l'amour du Christ, qui nous soutient dans les épreuves et qui inspire toute action apostolique. C'est en répondant par la bonté et le pardon qu'on témoigne de la miséricorde de Dieu.

    Puis il a évoqué la quarantaine de prêtres éliminés durant la dictature, qui s'ajoutent aux centaines de religieux chrétiens et musulmans incarcérés, torturés, déportés ou assassinés parce qu'ils croyaient en Dieu. Ce furent des années sombres durant lesquelles la foi fut interdite et la liberté religieuse anéantie. Des milliers d'églises et de mosquées furent rasées ou transformées en magasins ou en cinémas. A côté de la propagande marxiste, tous les livres religieux furent détruits tandis qu'on interdisait les prénoms religieux. Mais le sang de tant de martyrs n'a pas été versé en vain car il a conduit à la paix et à la fraternité qui font de l'Albanie d'aujourd'hui un exemple de résurrection de l'Eglise mais aussi de coexistence harmonieuse entre religions. En conclusion, le Saint-Père a rendu grâce à Dieu pour un voyage qui lui a permis d'aller à la rencontre d'un peuple courageux, qui ne s'est pas laissé vaincre par le mal. Encourageant une fois encore les albanais dans leur reconstruction du pays et dans leur avenir européen, il a prié la Vierge du Bon Conseil de continuer à guider ce peuple exemplaire.

  • Au Nigeria, les chrétiens sont en train de se faire massacrer dans l'indifférence générale

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    Nigeria: appel à l'aide de Mgr Stephen Dami Mamza

    source : zenit.org

    Mgr Stephen Dami Mamza, évêque du diocèse nigérian de Yola, capitale de l’État d’Adamawa au nord-est du pays, appelle la communauté internationale à l'aide, pour lutter contre l'élimination des chrétiens dans la région et améliorer la situation humanitaire des réfugiés.

    Depuis 2009, un génocide se poursuit en effet au Nigeria, orchestré par la secte terroriste islamiste Boko Haram (dont la tradition littéraire signifie « l’éducation occidentale est un péché ») créée en 2002 à Maiduguri par le religieux islamique Mohammed Yusuf.

    Selon les statistiques, les attentats terroristes ont causé plus de 20.000 morts lors d'attentats visant pour la plupart des assemblées de prières chrétiennes. Depuis début 2014, on déplore 2.053 civils tués dans quelque 95 attaques.

    La peur des atrocités commises par le groupe terroriste – très bien armé – a entraîné la fuite de populations entières qui ont du quitter leurs villages, comme en témoigne le P. Michael Walsh, missionnaire de l’Ordre de Saint Augustin, au Nigeria depuis 18 ans.

    En mai dernier, le Saint-Siège avait exprimé son « horreur » après l’enlèvement par Boko Haram de plus de 200 jeunes filles, âgées de 12 à 18 ans, au lycée de Chibok, dans l'État de Borno le 14 avril.

    Mgr Stephen Dami Mamza explique aux lecteurs de Zenit la gravité de la menace pour les communautés chrétiennes « en danger d’être complètement exterminées ».

    Zenit – Pouvez-vous nous expliquer ce qui se passe ?

    Mgr Stephen Dami Mamza – La situation au nord-est du Nigeria est très critique, surtout dans le sud du Borno et au nord d’Adamawa. Ces régions, à dominance chrétienne, ont été envahies par des membres de Boko Haram. Mon village natal, Bazza, est occupé par la secte depuis environ deux semaines. Les plus chanceux ont réussi à fuir vers les montagnes et à s'y cacher, d’autres n’ont pas réussi à fuir et ont été tués par les terroristes. D’autres encore ont été forcés à se convertir à l’islam. Les personnes prises au piège dans les montagnes sont sans nourriture et sans eau potable et beaucoup meurent de faim. Beaucoup de réfugiés sont arrivés à Yola et vivent maintenant dans des conditions de personnes déplacées. Toutes les paroisses de Yola sont pleines de ces personnes. Rien que dans ma cathédrale, nous accueillons plus de 5.000 personnes déplacées et enregistrées qui ont besoin de produits de première nécessité pour vivre.

    Quel est le dangers pour les communautés chrétiennes du Nigéria ?

    Les communautés chrétiennes, présentes dans tout le nord-est du pays, courent le risque d’être exterminées.

    Comment se fait-il qu’il n’y ait aucune résistance locale ou nationale contre Boko Haram ?

    On craint qu'il n'y ait aucune assistance de la part de la communauté internationale. Et notre armée ne semble pas prendre au sérieux cette révolte car elle a peur de Boko Haram et préfère fuir... Personnellement je ne sais pas qui soutient Boko Haram, mais il semblerait qu'il soit financé par des groupes et des individus locaux et internationaux.

    Quel est votre appel à la communauté internationale ?

    Je demande à la communauté internationale de venir à notre secours avant que nous soyons complètement exterminés. Notre armée devrait être aidée pour contenir la situation. Nous avons aussi besoin de matériels de secours pour les personnes déplacées. Les gens meurent de faim, de maladies, et n’ont pas d’abri…

    Traduction de Zenit

  • Belgique : quand un médecin catholique pratique l'euthanasie et le publie

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    Nous trouvons, sur Cahiers Libres, sous la plume de Cyril Douillet cette critique d'un livre susceptible de semer le trouble :

    medecin-catholique-pourquoi-je-pratique-l-euthanasie-509944-250-400.jpgUn livre indéfendable : “Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie”

    Il y a d’abord ce titre, qui sonne comme une provocation :  Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie (Corinne Van Oost, Médecin catholique, pourquoi je pratique l’euthanasie, Plon). On sent comme un parfum de scandale, une odeur de soufre, une bombe destinée à faire le buzz sur les réseaux sociaux et à dynamiter les repas de famille…

    Puis vient le doute : les titres de livres ne sont-ils pas souvent de simples produits d’appel marketing, dont sont dépossédés les auteurs mêmes ? Alors on se décide à dépasser l’effroi suscité par la couverture, pour approcher du contenu.

    On découvre d’abord la personnalité de Corinne Van Oost. Née en France, elle vit en Belgique depuis une vingtaine d’années. Mère de famille, elle affiche un CV catholique conséquent : coopération en Afrique, engagement dans une communauté nouvelle, pratique régulière… « J’ai toujours  cherché du côté de Dieu », affirme-t-elle.

    Lire la suite sur Cahiers Libres

     

     

  • Divorcés-remariés : les trucs et ficelles de l’évêque d’Oran

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    Ancien prieur provincial des dominicains de France, évêque d’Oran, en Algérie, Jean-Paul Vesco est plutôt attendu sur sa connaissance de l’interreligieux. Mais il a aussi exercé le métier de juriste pendant plusieurs années. Alors il a aussi monté son petit scénario théologico-juridique dans le dossier qui fait la « une » de l’actualité catholique : Lu sur le site de « La Vie » (extraits) :

    « (…) Tous les grands systèmes de droit opèrent une distinction fondamentale entre infraction instantanée et continue. L’infraction instantanée, tel le meurtre, résulte d’un acte unique de la volonté qui entraîne des conséquences définitives contre lesquelles la volonté du meurtrier elle-même ne peut rien. L’infraction continue, tel le vol avec recel, suppose que l’auteur de l’infraction prolonge l’infraction par un acte répété de la volonté. Il pourrait rendre à tout moment l’objet dérobé, alors que le meurtrier, lui, ne peut plus redonner la vie qu’il a prise. Dès lors que cette distinction n’est pas posée en droit canonique [sic] toute la question est de savoir si le fait de contracter une seconde union après l’échec d’un mariage sacramentel peut être assimilé analogiquement à une infraction instantanée ou à une infraction continue.

    Et quelle est votre réponse ?

    La position actuelle de l’Église revient implicitement à assimiler une seconde union à une infraction continue dans laquelle les personnes se maintiennent par une manifestation répétée de la volonté. À tout moment, elles seraient censées pouvoir interrompre leur union. C’est faire fi de la situation définitive que l’indissolubilité de leur amour a créée. Je crois que l’analogie avec l’infraction instantanée est plus juste. En effet, de même que le meurtre crée une situation définitive de mort, la seconde union crée une situation définitive de vie.

     Quel est l’intérêt de cette distinction ?

    Si l’Église prenait acte de la situation définitive née de la volonté d’entrer dans une seconde relation d’alliance, elle pourrait s’autoriser une parole de vérité, et le cas échéant de pardon, sur le « oui » de la seconde union sans avoir à exiger le préalable d’une impossible séparation. Dès lors, elle permettrait aussi aux personnes de faire la vérité sur leur mariage et les raisons de son échec. Il est plus facile de poser un regard serein sur son passé, au lieu de l’occulter, dès lors qu’un avenir réconcilié est envisageable. Cette distinction, fondée sur la prise en compte des conséquences du caractère indissoluble de tout amour conjugal véritable, ouvre la voie à une nécessaire pastorale de la réconciliation, dont les modalités restent à inventer. Et cela sans que soient relativisées l’unicité et la valeur ineffable du mariage sacramentel catholique.

    Réf. Une proposition pour sortir de l’impasse sur les divorcés remariés

    JPSC