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  • France : La mobilisation contre la «familiphobie» ne faiblit pas

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    PHOa5876874-8c3e-11e3-a525-a455f66d834d-680x453.jpgSelon le « Figaro », une grande détermination a marqué ce dimanche les défilés de Paris et Lyon. La majorité des participants à la Manif pour tous a dénoncé la diffusion de la théorie du genre à l'école :

    « Pari gagné pour cette première Manif pour tous de la «saison II». «Nous étions plus d'un demi-million à Paris!», s'est félicité dimanche soir le collectif, évoquant une «vague rose et bleue». La Préfecture de police, elle, a noté «beaucoup d'espaces entre les manifestants» et compté seulement 80.000 personnes. Un chiffre cependant plus élevé que ses prévisions en fin de semaine.

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  • Aujourd'hui à Bruxelles...

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    "Happening des familles" :

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     Communiqué de presse :

    A Bruxelles, les familles rappellent au Parlement européen qu’elles sont un trésor pour l’Europe.

    Ce dimanche 2 février, les familles se sont levées dans toute l’Europe. A Madrid, à Rome, à Paris, à Lyon, à Varsovie, à Budapest et à Riga, les familles demandent que les Etats et les Institutions européennes les protègent et les promeuvent car elles sont à la fois fragiles et essentielles pour toute la société.

    À Bruxelles, 500 personnes, de tous âges et de toutes nationalités se sont rassemblées au cours d’un « happening » festif et coloré entre 14 et 15 heures, Place du Luxembourg, devant le Parlement européen. Des familles du Luxembourg avaient rejoint le meeting bruxellois car leur propre rassemblement avait été interdit à la dernière minute par la Mairie de Luxembourg.

    Devant le Parlement européen de Bruxelles, plusieurs orateurs, roumain, polonais, français, allemand, belge, luxembourgeois et suédois ont témoigné, chacun dans sa langue, de l’importance de la famille. Symboliquement, une famille européenne a été assemblée devant le Parlement européen à l’aide de silhouettes d’un homme, d’une femme et de trois enfants. Cette famille a été au centre de l’attention des orateurs et de tous les participants qui ont voulu l’entourer et la protéger.

    En effet, dans de nombreux Etats-membres et au sein des Institutions européennes, la vie des familles est attaquée sous de multiples angles. Les familles ne sont pas aidées pour accueillir leurs enfants à naître, alors que la démographie chute en Europe. La famille, cellule de base de la société, est aussi atteinte lorsque la loi retire aux parents leur place de premiers éducateurs de leurs enfants. Par exemple, l’idéologie du genre, qui est promue dans de nombreuses écoles en Europe se diffuse contre la volonté des parents.

    La banalisation de la procréation médicalement assistée (PMA) et des mères porteuses inquiète aujourd’hui les familles. Elles s’alarment du fait que les enfants sont considérés comme des objets et non des sujets de droit. Pourtant la dignité de chaque enfant exige que les gouvernements garantissent, dans la mesure du possible, leur droit à être élevés par leur père et leur mère.

    Les élections européennes qui approchent seront un moment important pour les familles. Les citoyens européens demandent que la réalité familiale soit prise en compte dans les projets des candidats. Ceux-ci doivent porter une attention particulière au respect de la vie, de la filiation et de la solidarité entre les générations.

    Les 500 personnes réunies à Bruxelles le 2 février ont rappelé solennellement que la famille est précieuse comme lieu de vie, d‘équilibre, de gratuité, d’affection et de solidarité au coeur de la société. Les Européens rassemblés à Bruxelles et dans de nombreuses villes du continent affirment d’une même voix que les familles doivent être aidées et non pas mises à l'écart dans leur travail patient d'éducation et de liens entre les générations.

    D'un bout à l'autre de la vie, la famille est essentielle !

     

    Manifestation des dossards jaunes contre l'euthanasie (un millier de participants) :

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    compte-rendu de la manifestation sur la RTBF

  • Le soutien du pape à la Journée pour la Vie

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    Lors de l'Angelus de ce 2 février, le pape a déclaré :

    En Italie, on célèbre aujourd'hui la Journée pour la vie, qui a pour thème « Engendrer l'avenir ». J'adresse mon salut et mes encouragements aux associations, aux mouvements et aux centres culturels engagés dans la défense et la promotion de la vie. Je m'unis aux évêques italiens, pour rappeler que « tout enfant est voulu par le Seigneur qui aime la vie, don pour la famille et pour la société » (Message pour la XXXVIe Journée nationale pour la Vie). Que chacun, dans son rôle et dans son cadre de vie, se sente appelé à aimer et servir la vie, à l'accueillir, la respecter et la promouvoir, spécialement lorsqu'elle est fragile et qu'elle nécessite de l'attention et des soins, depuis le sein maternel jusqu'à sa fin sur cette terre ».

  • Lumière pour éclairer les nations

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    Nunc dimittis servum tuum,
    Domine, secundum verbum tuum in pace :
    Quia viderunt oculi mei salutare tuum.
    Quod parasti ante faciem omnium populorum :
    Lumen ad revelationem gentium,
    et gloriam plebis tuæ Israel

     

    Maintenant, ô Maître souverain,
    tu peux laisser ton serviteur s'en aller
    en paix, selon ta parole.
    Car mes yeux ont vu le salut
    que tu préparais à la face des peuples :
    lumière qui se révèle aux nations
    et donne gloire à ton peuple Israël.
  • Débat sur l’euthanasie des mineurs en Belgique : « La paille et la poutre »

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    DSC01787.jpgD’ Eric de Beukelaer, curé-doyen de Liège (rive gauche) sur son minisite web :

     « L’archevêque de Malines-Bruxelles et ses trois auxiliaires invitent à observer ce jeudi 6 février une journée de jeûne et de prière, qui a pour but de «  réveiller les consciences et provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures  ».

    J’ai cru rêver ce matin en entendant à la radio (RTBF – la Première) le Président du Centre d’Action Laïque (CAL) réagir à cette initiative, en trouvant «  inacceptable qu’une personnalité tente de s’ingérer dans le débat politique  ». En effet, il suffit de se rendre sur le site du CAL pour se rappeler que, il y a quelques jours à peine, celui-ci invitait à manifester contre un projet de loi espagnol, visant à restreindre la dépénalisation de l’avortement.   Comment expliquer ce curieux deux poids, deux mesures? Pourquoi ce qui est permis au Centre d’Action Laïque serait-il interdit à l’Eglise catholique? Quelqu’un n’a-t-il pas dit:« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » (Matthieu 7, 3) 

    La réponse m’a peut-être été donnée ce matin à la cathédrale de Liège, par un vénérable chanoine: « Le Président du Centre d’Action Laïque croit tellement en l’efficacité de la prière, qu’il la trouve un moyen de pression sur les politiques bien plus redoutable qu’une manifestation de rue ».

     Réf : Débat sur l’euthanasie des mineurs – « La paille et la poutre »

    Rappelons que le diocèse de Liège a décidé d’emboîter le pas à l’archidiocèse de Malines-images (10).jpg Bruxelles, en organisant  le mardi 11 février prochain une journée de jeûne et de prière, avant le vote de la proposition de loi sur l’euthanasie des mineurs prévu au Parlement. " Nous aimerions, écrit Mgr Jean-Pierre Delville, éveiller les consciences et provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures. Le diocèse de Liège a choisi pour cela la Journée mondiale des malades, le 11 février. C’est aussi la fête de Notre-Dame de Lourdes et l’anniversaire de la 5e apparition de Banneux, lorsque la Vierge dit à Mariette en 1933 : « Je viens soulager la souffrance ». 

    "Concrètement, précise notre évêque, outre l'appel au jeûne, nous organisons une veillée de prière à Liège à la cathédrale le mardi 11 février à 18 h. Chaque communauté est invitée à organiser une prière à cette fin (proposition à télécharger sur le site de l’évêché) ou à insérer une intention de prière (idem, proposition à télécharger) à ce sujet dans la prière universelle de la messe dominicale. "

    Plus de détails ici ,Euthanasie des mineurs : le diocèse de Liège priera et jeûnera le 11 février

    JPSC 

  • Théorie du genre : réponse au professeur Axel Kahn

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    Réponse au professeur Axel Kahn sur la théorie du genre (11 mn)

    Par Arnaud Dumouch, philosophie, 2014.

    Pour le professeur Axel Kahn, généticien, l’homme serait divisé en deux parties :

    1° sa vie biologique qui est déterminée par la génétique tandis que

    2° son comportement serait déterminé par son éducation et les superpositions de ses tradition et présupposés culturels.

    Cette vision dualiste n’est pas réaliste. Les plus grands philosophes ont montré en l’homme trois degrés de vie :

    1° sa vie biologique (déterminée par la génétique) ;

    sa vie sensitive (psychisme commun aux animaux supérieurs) qui est intermédiaire et qui est en partie déterminée par sa génétique et en partie par son éducation et

    sa vie spirituelle, propre à l’homme, qui est le domaine où s’épanouit la liberté.

    Ainsi, écraser la vie sensible humaine en la déterminant uniquement par un choix de la liberté (théorie du genre), est un extrémisme tout aussi grave que de déterminer la totalité du comportement humain par l’aspect génétique (attitude talibane). Dans la psychologie humaine (degré 2), il y a de l’inné (génétique) qu’il faut respecter et de l’acquis (culture) qui doit l’humaniser et l’influencer sans l’écraser. Tel est le domaine de la féminité et de la masculinité.

  • Euthanasie des mineurs : le pavé dans la mare du Docteur Sariban

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    Dans Le Soir du 1/2/2014 (accès réservé aux abonnés), sous le titre Euthanasie : "Étendre la loi est inutile", sont rapportés les propos du Docteur Eric Sariban, spécialiste du cancer qui affirme "que le problème de l’euthanasie des mineurs ne se pose pas, faute de cas." Il signe une une carte blanche que nous avons déjà relayée sur ce blog. Le Soir qualifie de "pavé dans la mare" les prises de position de ce médecin, chef de Clinique de cancérologie à l'Hôpital des enfants Reine Fabiola. Il déclare en effet que la loi en passe d'être votée est "inutile". "J’ose dire que je n’ai jamais été confronté à des demandes d’euthanasie par des enfants ou adolescents. Mes collègues cancérologues pédiatriques chevronnées non plus." Il ajoute : "... je trouve étrange que l’on dise que ces cas existent alors que dans un service où l’on est par nature confronté à la mort des enfants, on n’a pas conscience d’avoir besoin de cette loi." Et si on lui objecte que "la loi actuelle est née de demandes de pédiatres !", il répond : "Je pense au contraire que ce projet est né du projet d’hommes politiques qui veulent se faire un nom en légiférant sur un non-problème." (...) "Je trouve choquant de développer une telle activité parlementaire en laissant croire que nous menons des patients à des « situations intolérables », à des souffrances qu’on ne peut pas apaiser. Parfois on utilise la sédation pour soulager un patient et on cherche ensuite à l’en sortir progressivement. Certains hommes politiques se refont une virginité en faisant advenir cette loi, cela évite d’affronter les vrais problèmes de santé qui minent ce pays." (...)

  • BXL, 2 février : happening des familles

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    Sans titre.pngHappening du 2 février à Bruxelles

    place-du-luxembourg-vert-1.jpgDimanche 2 février, venez défendre la famille comme fondement de la société !

    Ce jour-là, l’Europe se mobilise pour  redire avec force que la famille est une cellule de base essentielle de la société : Madrid, Rome, Paris, Lyon, Varsovie, Bucarest, Bruxelles…

    À Bruxelles, capitale belge et européenne, soyez au rendez-vous pour un happening des familles, Place du Luxembourg de 14h à 15h (face au siège du Parlement européen).

    Rendez-vous au pied de la statue de John Cockerill dès 14h.

    Avec des Européens de tous âges et venus de tous les horizons, venez :

    • dire NON aux initiatives législatives et réglementaires qui se multiplient en Europe contre la famille et la vie,
    • rappeler que les familles doivent être aidées et non mises à l’écart dans leur travail patient d’éducation et de liens entre les générations.

    Différents intervenants  prendront la parole dans plusieurs langues pour témoigner de l’importance de la famille.

    Nous vous attendons nombreux !
  • BXL, 2 février : manifestation citoyenne des Dossards jaunes

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  • Euthanasie des mineurs : le diocèse de Liège priera et jeûnera le 11 février

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    Appel à une journée de jeûne et de prière (source)

    Mgr Delville, évêque de Liège, invite les communautés chrétiennes à vivre le mardi 11 février une journée de jeûne et de prière, avant le vote sur l’euthanasie prévu au Parlement

    En accord avec le Conseil épiscopal de Liège et après concertation avec les évêques de Belgique, j’invite les communautés chrétiennes à vivre le mardi 11 février une journée de jeûne et de prière, avant le vote sur l’euthanasie prévu au Parlement. Nous aimerions éveiller les consciences et provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures. Le diocèse de Liège a choisi pour cela la Journée mondiale des malades, le 11 février. C’est aussi la fête de Notre-Dame de Lourdes et l’anniversaire de la 5e apparition de Banneux, lorsque la Vierge dit à Mariette en 1933 : « Je viens soulager la souffrance ». 


    Nous serions heureux si d’autres chrétiens, des croyants d’autres religions ainsi que des agnostiques ou des athées nous rejoignent dans cette démarche, qui est d’abord d’ordre philosophique, selon des modalités adaptées à leurs propres convictions. Dans cette ligne le Conseil de l’Europe ce jeudi 30 janvier a publié une forte critique envers le projet belge d’euthanasie des enfants. 


    Nous invitons nos concitoyens à réfléchir aux points suivants :

      1. La menace pesant sur les mineurs d’âgeBeaucoup de personnes professionnellement proches des mineurs d’âge attestent que la demande d’euthanasie émanant de ces derniers est rarissime. C’est en tout cas le constat fait dans les Pays-Bas voisins, qui se sont pourtant dotés d’une législation ouverte à cette extension de l’euthanasie. Extension étonnante quand on sait que, en d’autres domaines de la vie, bien moins décisifs que la résolution de se faire euthanasier, les mineurs d’âge sont jugés incapables de décisions importantes pour leur vie économique ou affective.                                                                             

      2. L’importance des sédatifs et des soins palliatifs pour mourir dans la dignité. En Belgique, où les demandes anticipées d’euthanasie d’adultes se multiplient dangereusement, le risque est grand qu’en élargissant l’offre aux mineurs, la loi projetée ne suscite artificiellement la demande. Et cela, alors que nous disposons de soins palliatifs performants, ainsi que de sédatifs adaptés et progressifs dans les cas de douleur rebelle, pour rencontrer, comme il faut le faire, l’immense détresse physique et psychique des personnes qui souffrent et s’approchent de la mort, même si ces moyens palliatifs ont pour conséquence d’abréger quelque peu la vie, ce qui est moralement acceptable. Mais une mort douce, paisible, dans la dignité, n’est pas synonyme de l’euthanasie, laquelle, de manière directe et en quelques minutes, provoque délibérément la mort. Il y a un monde de différence entre les deux, tant dans l’intention que dans la procédure employée.                                                                                                                       

      3. La dignité de toute vie humaine. L’expérience a déjà montré que, dès qu’on transgresse l’interdit fondamental de toute société humaine, à savoir l’interdit de tuer un être humain innocent, il est impossible de refermer la porte que l’on a entr’ouverte. Au contraire, elle a tendance à s’ouvrir toujours plus largement. Ainsi la loi déjà en vigueur concernant l’euthanasie excluait la prise en compte des mineurs d’âge. Mais la loi aujourd’hui projetée l’inclut. Un mouvement s’est mis en route, qui risque de ne jamais s’arrêter. On finira, dans certains cas, par présumer le consentement qui n’a pas été donné ou n’a pas pu l’être. Par contre, nous nous refusons, comme certains osent le faire, à émettre l’hypothèse qu’on en viendra peut-être un jour à supposer ce consentement dans le chef de mineurs handicapés mentalement, dès lors qu’ils sont par définition incapables d’un jugement mûrement délibéré. Nous sommes fermement convaincus que jamais notre pays ne se laissera entraîner à une telle dérive. En revanche, à plus court terme, le risque n’est pas nul qu’on se demande un jour si une nouvelle loi ou une jurisprudence invoquant le principe de non-discrimination ne devraient pas faire cesser une discrimination, celle qui consiste à ne pas prendre en compte le critère de la souffrance psychique quand il s’agit de mineurs d’âge.                                                                                                                    

      4. Le danger d’une euthanasie des personnes fragiles. D’autres projets de loi sont déjà prêts pour, à l’autre bout de la vie humaine, ouvrir l’euthanasie aux personnes démentes, n’ayant plus une conscience claire de leur identité personnelle, pourvu qu’elles en aient fait anticipativement la demande écrite. Redoutable perspective, qui va exercer une pression insidieuse sur les personnes âgées craignant de peser plus tard sur leur entourage ! Beaucoup de personnes âgées vont se convaincre qu’elles feraient preuve d’un grand égoïsme en ne faisant pas cette demande anticipée… C’est ainsi que s’effritera progressivement l’admirable solidarité qui unit les personnes démentes, leurs familles et tout le monde médical et paramédical qui entoure ces personnes de soins pleins d’humanité, de compétence et de tendresse. Comme solution aux inévitables fragilités de l’existence humaine, surtout quand elle arrive à son déclin, on n’offrira plus aux personnes démentes que la décision solitaire de prévoir à temps leur sortie de ce monde lorsque d’autres en jugeront le temps venu. Il n’est que trop prévisible qu’un élargissement ultérieur de la loi permettra de présumer raisonnablement le consentement de la personne démente, dès lors qu’il ne manque qu’une petite signature en bas d’un document… De plus, comme c’est déjà le cas, beaucoup de personnes âgées et potentiellement démentes, seront tentées de demander l’euthanasie pour ne pas être à charge de leur entourage, voire, à la limite, pour cause de vieillesse et de perte du goût de la vie. Ce sera alors une sorte d’« euthanasie » d’un autre genre, celle de la solidarité même qui doit unir les plus vaillants aux plus fragiles. Enfin, il n’est pas non plus exclu que des considérations d’économie en arrivent un jour à recommander indirectement l’euthanasie pour des raisons de finances publiques ou de solvabilité des institutions de soin.                                                                                                            

      5. La dignité humaine devient l’objet d’un jugement subjectif. En dernier lieu, l’on entend souvent dire que la décision de se faire euthanasier est une simple question de liberté personnelle, de libre disposition de soi, et que la loi n’impose à personne d’y recourir. C’est oublier que cette prétendue décision purement individuelle exerce, surtout quand elle se multiplie, une redoutable pression sur la liberté de tous les soignants, ainsi que sur celle des institutions de soin qui sont opposées à l’euthanasie et, finalement, sur les personnes les plus fragiles de la société. La dignité de la vie humaine n’est dès lors plus liée à la nature de la vie humaine, mais au ressenti qu’on éprouve à ce sujet. Cette dignité devient l’objet d’un jugement subjectif.

    Nous osons donc dire à nos concitoyens, en payant de notre personne : « Il n’est pas trop tard, mais il est temps ! » Secouons notre propre conscience et aussi, avec respect, celle de nos frères et sœurs en humanité. L’histoire ne sert jamais deux fois les mêmes plats ni les mêmes circonstances. C’est donc aujourd’hui qu’il faut agir.

     

    Concrètement, outre l'appel au jeûne, nous organisons une veillée de prière à Liège à la cathédrale le mardi 11 février à 18 h. Chaque communauté est invitée à organiser une prière à cette fin (proposition à télécharger) ou à insérer une intention de prière (idem, proposition à télécharger) à ce sujet dans la prière universelle de la messe dominicale. 


    Un article éclairant sur ce sujet, signé par de nombreux pédiatres, est à télécharger également : Fin de vie des enfants : une loi inutile et précipitée (dans La Libre Belgique).

     

    Nous vous remercions de votre collaboration et vous disons avec insistance notre attente, en ce moment très grave où nous devons absolument en appeler, par un engagement résolu, au débat public et citoyen.

     

    + Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

     

    Téléchargements :
        Article dans La Libre Belgique  (26 kb)
        Schéma de veillée de prière  (17 kb)
        Proposition d'intention de prière  (12 kb)
  • Prier et jeûner : insupportable et anti-démocratique ?

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    Les milieux laïcs belges considèrent que l'initiative des évêques de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles invitant les fidèles à prier et à jeûner le 6 février prochain (dans le cadre du débat qui se déroule au Parlement sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs) est insupportable et antidémocratique. 

    Dans lalibre.be, l'éditorial de Francis Van De Woestyne évoque "la sagesse de l'Eglise belge" :

    Dans quelques jours, la Chambre votera le projet de loi qui étend, sous certaines conditions, l’euthanasie aux mineurs. Afin de sensibiliser les consciences, l’archevêque André-Joseph Léonard a décidé d’organiser une journée de jeûne et de prière. Certains ont jugé cette initiative déplacée. (...)

    Il est cependant tout à fait légitime, pour qui désire manifester une crainte à l’égard d’un texte en préparation, de s’y opposer par tous les moyens démocratiques possibles. Et l’on reste éberlué devant les protestations des partisans de la loi élargissant l’euthanasie aux mineurs. Selon eux, l’Eglise belge ferait preuve d’une ingérence inacceptable dans ce débat. Où sont les intolérants ? Pourquoi l’Eglise ne pourrait-elle donc pas intervenir dans un débat aussi sensible ? L’Eglise considère que ce texte heurte ses convictions. Elle n’est pas la seule. Le monde médical est divisé. Des pédiatres ont expliqué, il y a deux jours dans "La Libre", en quoi la loi en préparation était inutile et précipitée. C’est aussi notre sentiment. (...)

  • Vie, famille, genre, liberté éducative : quand des évêques s'expriment clairement

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    Il s'agit des évêques du "Triveneto" (nord-est de l'Italie) (source) :

    Vie, famille, liberté de l'éducation, « genre »: une déclaration des évêques de Triveneto

    À l'occasion de la journée nationale pour la vie du 2 février, les évêques publient une réflexion pastorale  sur les importantes questions d'éducation, comme "contribution au bien commun"

    Elle s'intitule « la tâche éducative est une mission clé! ». La note pastorale des évêques du Triveneto est consacrée à "certaines questions urgentes de caractère anthropologique et éducatif".

    Le texte - qui paraît à la veille de la Journée nationale pour la Vie du 2 février -a été approuvé à l'unanimité, ces derniers jours, par les évêques du Triveneto et entend offrir à chacun une réflexion faisant autorité, en communion avec le magistère du Pape François et une contribution positive au bien commun. Il se penche sur les questions d'éducation "qui touchent des aspects fondamentaux et très délicats de l'être humain, avec des conséquences nombreuses et préoccupantes dans le domaine de la culture, de la formation, de l'éducation, et, par conséquent, de notre société (du Triveneto, de l'Italie, de l'Europe) et qui touchent et affectent directement la vie des gens, des familles et de l'école."

    Au début, la note, après avoir mis en évidence les multiples aspects liés à la défense et la promotion de la vie dans le contexte actuel, se réfère - à titre d'exemple - à des questions soulevées par l'actualité récente (l'idéologie du genre et la traduction législative de la lutte contre l'homophobie, certaines lignes directrices sur l'éducation sexuelle des enfants dans les écoles, l'utilisation des termes « père » et « mère » dans l'espace public, la signification et la valeur de la notion de « famille » avec les risques de distorsion auxquels elle est aujourd'hui soumise). Tout cela explique pourquoi les évêques sont amenés à assumer "la responsabilité et le devoir de rappeler à tous l'importance d'une formation correcte des nouvelles générations - à partir d'une vision intégrale et solidaire de l'homme - pour s'orienter dans la vie, discerner le bien du mal, acquérir des critères de discernement et se fixer des objectifs forts sur lesquels miser au mieux son existence.

    Les évêques réaffirment, en premier lieu, "la dignité et la valeur de la personne humaine, la protection et le respect qui sont dus à chaque personne, en particulier dans les situations de fragilité, ainsi que la nécessité de continuer à combattre vigoureusement toute forme de discrimination ou de violence"; ils invitent à reconnaître "la richesse inestimable de la différence" (en commençant par celle - fondamentale - entre le masculin et le féminin") et " la spécificité absolue de la famille "en tant qu'"Union stable de l'homme et la femme dans le mariage" sans sous-estimer « le grave danger qui découle du mépris ou de la déformation des faits fondamentaux et des principes de la nature qui concernent le bien de la vie, de la la famille et de l'éducation, en confondant les éléments objectifs avec des éléments subjectifs véhiculés par de douteuses conceptions idéologiques de la personne qui ne mènent pas au bien réel, ni de l'individu ni de la société ». Ce faisant, les évêques se référent à plusieurs reprises aux paroles du pape François - la moitié des citations sont reprises à son enseignement -, mais aussi à des textes « laïques », comme la Constitution italienne, la Déclaration universelle des droits de l'homme et la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.

    Les évêques - reprenant ce qui fut qu'exprimé récemment par le Saint Siège à la Commission des Nations Unies relative à la Convention sur les droits de l'enfant - affirment "que l'on ne peut accepter l'idéologie du gender qui nie la base objective de la différence et de la complémentarité des sexes, tout en devenant également source de confusion sur le plan juridique". Et ils ajoutent: "Nous invitons à ne pas avoir peur ni à nourrir d'injustifiables pudeurs ou réticences pour continuer à utiliser, même dans le contexte public, les mots les plus doux et les plus vrais qu'il soit jamais donné de pouvoir prononcer: « père », « mère », « mari », « femme », « famille » « fondée sur le mariage entre un homme et une femme ».

    La Note soutient et encourage "l'engagement et les efforts de ceux qui affrontent tous les jours, et aussi dans le contexte public et en vue d'une véritable "laïcité positive", les questions anthropologiques et éducatives les plus importantes de notre temps et qui concernent en particulier : la défense de la vie de la conception jusqu'à la mort naturelle, la famille, le mariage et la différence sexuelle, la liberté religieuse et d'éducation". Et rappelle que "la proposition chrétienne vise au bien intégral de l'homme et contribue de manière décisive au bien commun et à la promesse d'un bon avenir pour tous. Et même dans un contexte de sécularisation généralisée, comme le rappelle le Pape François, personne ne peut exiger de nous que nous reléguions la religion dans le secret de l'intimité des personnes, sans aucune influence sur la vie sociale et nationale, sans se soucier de la santé des institutions et de la société civile, sans s'exprimert sur les événements qui affectent les citoyens ".

    La diffusion de la Note pour la Journée pour la Vie veut, en outre, mettre aussi en évidence que l'Eglise prend à cœur "la vie des gens sous tous ses aspects. Une vie qui est un don de Dieu et un don précieux, mais qui est menacé et rendu fragile par des causes multiples. » Le texte des évêques - qui évoque expressément les nombreuses personnes, familles et situations troublées existant aujourd'hui, notamment et surtout en raison de la crise économique -, manifeste la volonté de l'Eglise du Triveneto de "continuer, ensemble avec tous les hommes de bonne volonté, pour soutenir la vie humaine en tout temps et en toutes circonstances, en mettant l'accent sur la dignité inviolable de l'homme et en offrant une aide concrète à ceux qui vivent la fragilité et la souffrance". Y compris, bien sûr, sur le très délicat et décisif front de l'éducation et de l'anthropologie.