Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Benoît XVI à propos du jugement dernier, du ciel, du purgatoire et de l’enfer

    IMPRIMER

    Dans les discours que le pape actuel vient de prononcer à Fatima,  on ne trouve guère d’invitation  à la conversion, à la pénitence et au sacrifice pour la réparation des péchés, ni à la vision de l'enfer, ni aux conséquences historiques du péché qui appartiennent néanmoins clairement au centre du message délivré aux petits voyants par la Vierge Marie. Cette omission est étrange.

    Peut-être le moment est-il opportun de rappeler ici ce qu’écrivait, sur ce thème, le pape Benoît XVI dans l’encyclique « Spe salvi » (2007). C’est aux numéros 41 à 50 qui traitent du jugement dernier comme lieu d’apprentissage et d’exercice de l’espérance : un texte magistral dont la lecture requiert une attention soutenue mais ô combien féconde pour celui qui demeure attentif :

    1. Dans le grand Credo de l'Église, la partie centrale, qui traite du mystère du Christ à partir de sa naissance éternelle du Père et de sa naissance temporelle de la Vierge Marie pour arriver par la croix et la résurrection jusqu'à son retour, se conclut par les paroles: « Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ». Déjà dès les tout premiers temps, la perspective du Jugement a influencé les chrétiens jusque dans leur vie quotidienne en tant que critère permettant d'ordonner la vie présente, comme appel à leur conscience et, en même temps, comme espérance dans la justice de Dieu. La foi au Christ n'a jamais seulement regardé en arrière ni jamais seulement vers le haut, mais toujours aussi en avant vers l'heure de la justice que le Seigneur avait annoncée plusieurs fois. Ce regard en avant a conféré au christianisme son importance pour le présent. Dans la structure des édifices sacrés chrétiens, qui voulaient rendre visible l'ampleur historique et cosmique de la foi au Christ, il devint habituel de représenter sur le côté oriental le Seigneur qui revient comme roi – l'image de l'espérance –, sur le côté occidental, par contre, le jugement final comme image de la responsabilité pour notre existence, une représentation qui regardait et accompagnait les fidèles sur le chemin de leur vie quotidienne. Cependant, dans le développement de l'iconographie, on a ensuite donné toujours plus d'importance à l'aspect menaçant et lugubre du Jugement, qui évidemment fascinait les artistes plus que la splendeur de l'espérance, souvent excessivement cachée sous la menace.

    Lire la suite

  • Medjugorge, les "lefebvristes", Trump : les propos du pape dans l'avion au retour de Fatima

    IMPRIMER

    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    Le pape François récuse les «apparitions» actuelles de Medjugorge

    Pour la première fois, le souverain pontife a publiquement fait part de ses doutes sur ces phénomènes d'apparitions mariales qui suscitent beaucoup d'irritations et d'interrogations dans l'Église catholique.

    De notre envoyé spécial à Fatima (Portugal)

    Dans l'avion qui le ramenait du Portugal à Rome, samedi 13 mai au soir, le pape François a donné comme à son habitude une conférence de presse. Répondant sur plusieurs thèmes, il a notamment abordé la question de Medjugorge, en Bosnie-Herzégovine. Depuis 1981, s'y déroulent des phénomènes sur lesquelles l'Église est restée d'une extrême prudence. Pour la première fois - et comme aucun de ses prédécesseurs - le pape François a publiquement fait part de ses doutes, en particulier sur ces phénomènes d'apparitions qui continueraient chaque jour. Le Pape a également abordé la question des relations avec les Lefebvristes. Et son prochain rendez-vous avec le président américain, Donald Trump, fixé le 24 mai.

    • Medjugorge: «La madone n'est pas un chef de service»

    «Toutes les apparitions ou les présumées apparitions appartiennent à la sphère privée. Elles ne font pas partie du magistère public et ordinaire de la foi. Quant à Medjugorge, Benoît XVI a lancé une commission présidée du cardinal Ruini. Fin 2013, début 2014, j'ai reçu les résultats de la part de ce cardinal. C'était une très bonne commission, formée de bons cardinaux et de théologiens. Mais il y a eu ensuite des doutes émanant de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Cette Congrégation a jugé opportun d'envoyer toute la documentation aux membres de son conseil. Y compris des documents qui semblaient contraires aux résultats de la commission Ruini. Cela ne m'a pas paru juste. C'était comme mettre à la vente aux enchères l'enquête de la commission Ruini qui était très bien faite. J'ai aussitôt écrit au préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi de m'envoyer désormais tous ces éléments d'opinion à moi, personnellement. Finalement tout ce que j'ai reçu soulignait la densité de la commission d'enquête de Ruini.

    Mais il faut distinguer trois choses en principe: les premières apparitions qui ont concerné des enfants. L'enquête dit, plus ou moins, qu'il faut continuer à enquêter là-dessus.

    Ensuite, les apparitions… Les présumées apparitions actuelles. L'enquête de la commission a ses doutes. Moi, personnellement, je suis plus méchant: je préfère la madone mère, notre mère, et non la madone chef de service avec des graphiques et qui envoie des messages tous les jours: “Et donc, à partir de maintenant…” Cette femme n'est pas la maman de Jésus! C'est clair: ces présumées apparitions n'ont pas tant de valeurs, je le dis comme une opinion personnelle. Qui pense, en effet, que la vierge dirait «Venez demain à partir de telle heure, je dirai un message à tel voyant»? Non… Distinguons donc les deux types apparitions.

    Enfin, troisièmement - et c'est le noyau de l'enquête Ruini - il y a le fait spirituel et pastoral. Des gens se rendent là, se convertissent, ils rencontrent Dieu et changent de vie. Il n'y a pas de baguette magique là-bas. On ne peut donc pas nier ce fait spirituel et pastoral.

    Il faut maintenant voir ces choses avec toutes ces données et avec les réponses que les théologiens m'ont envoyées. J'ai nommé un bon évêque qui a cette expérience pour voir comment se déroule l'aspect pastoral. Je me prononcerai à la fin.»

    • Lefebvristes: «Je ne veux pas brusquer les choses»

    «J'écarterai toute forme de triomphalisme, totalement. Il y a quelques jours, la Feria IV de la congrégation pour la Doctrine de la foi - on l'appelle la Feria IV car ce conseil se réunit le mercredi - a étudié un document. Et le document n'est pas encore abouti. J'ai étudié le document.

    Par ailleurs les rapports actuels sont fraternels. L'année dernière, j'ai leur donné (aux prêtres de la Fraternité Saint Pie X, NDLR) à tous, la permission pour la confession. J'ai aussi accordé une forme de juridiction pour les mariages.

    Mais avant tout cela, la congrégation pour la Doctrine de la foi traitait tous les problèmes de sa compétence et qui devaient être résolus. Par exemple, les abus (sexuels, NDLR): les abus chez eux, ils nous en référaient. Idem pour Pénitencerie (le tribunal du Vatican, NDLR) et la réduction à l'état laïc d'un prêtre.

    Il y a des rapports fraternels. Avec Mgr Fellay, j'ai de bons rapports. Nous avons parlé quelques fois. Je ne veux pas brusquer les choses. Il faut cheminer, cheminer, cheminer… Et après, on verra.

    Pour moi, ce n'est pas un problème de gagnants ou de perdants mais de frères qui doivent cheminer ensemble cherchant la formule qui permet de faire des pas en avant.»

    • Trump: «L'estime mutuelle est artisanale»

    «Je ne porte jamais un jugement sur une personne sans l'écouter. Je crois qu'il n'est pas possible de faire cela. Je dirai ce que je pense, il dira ce qu'il pense… Je n'ai jamais jugé sans écouter la personne. Et il y a toujours des portes qui ne sont pas fermées… Il faut chercher les portes qui sont, au moins, un peu ouvertes… Et y entrer pour parler des choses communes et ainsi aller de l'avant, pas à pas.

    La paix est artisanale, elle se fait chaque jour comme l'amitié entre les personnes. La connaissance mutuelle, l'estime sont artisanales, elles se font tous les jours. Il faut aussi le respect de l'autre, dire la vérité de ce que chacun pense. Mais dans le respect… Il faut cheminer ensemble et être très sincère avec ce que chacun pense. Vouloir le change? Ce serait un calcul politique que je ne me permettrai pas de faire. Sur le plan religieux non plus je ne fais pas de prosélytisme.»

  • L’ancien gouverneur chrétien de Djakarta condamné pour blasphème – le communiqué de presse de Mgr Pascal Gollnisch

    IMPRIMER

    L’ancien gouverneur chrétien de Djakarta est condamné pour blasphème – le communiqué de presse de Mgr Pascal Gollnisch

    Basuki Tjahaja Purnama, ancien gouverneur de Sjkarta (Indonésie), a été condamné à deux ans de prison pour blasphème à l’égard du Coran. Il avait estimé que l'interprétation par certains oulémas (théologiens musulmans) d'un verset du Coran, selon lequel un musulman ne doit élire qu'un dirigeant musulman, était erronée.

    Ces condamnations pour blasphème, dont les chrétiens sont les principales victimes, sont inacceptables et contraires au droit international. Elles fragilisent les minorités religieuses. Au Pakistan, de nombreux chrétiens ont été condamnés, dont Asia Bibi, dans le couloir de la mort depuis novembre 2010.

    L’Œuvre d’Orient invite les organisations de défense des droits de l’Homme à agir contre cette atteinte à la liberté religieuse et à la liberté d’expression.

    L’Œuvre d’Orient appelle les musulmans de bonne volonté à réagir également contre cette image archaïque de l’Islam, dans la dynamique de ce que de nombreux savants musulmans du monde entier ont proposé ces dernières années, en particulier lors des Conférences internationales de Marrakech (25-27 janvier 2016) et du Caire (28 février et 1er mars 2017 ; 27 et 28 avril 2017).

    Mgr Pascal Gollnisch - Paris, le 12 mai 2017

  • L'évolution de la législation sur l'avortement aux USA

    IMPRIMER

    De genethique.org :

    AUX ETATS-UNIS, LA LÉGISLATION SUR L’AVORTEMENT ÉVOLUE

    Un certain nombre d’Etats américains tentent de faire évoluer les lois très permissives concernant l’avortement. Avec un certain succès.

    En légalisant l’avortement en 1973, la Cour Suprême des Etats-Unis a suspendu le droit à la vie des enfants à naître. Alors que de plus en plus de professionnels du milieu médical se montrent réticents à pratiquer l’avortement - en partie parce que les échographies modernes montrent de manière évidente qu’un fœtus n’est pas, en réalité, un amas de cellules mais une vie humaine - des groupes d’intérêts, largement financés, déploient leurs efforts pour contraindre les médecins à le pratiquer.

    A titre d’exemple, sous couvert de défense de la vie, une association américaine a intenté un procès à un groupe d’hôpitaux catholiques. Elle affirmait que pratiquer la médecine, sans pratiquer des avortements, allait contre les lois fédérales. La cour a rejeté l’affaire après l’intervention d’Alliance Defending Freedom, qui s’est exprimée au nom de plusieurs groupes de médecins.

    Une tendance de fond chez les jeunes

    En dépit de l’opposition, le mouvement de défense de la vie humaine des Etats-Unis gagne en puissance chaque année. Il est financé par des jeunes qui sont de plus en plus opposés à l’avortement. L’année dernière, une étude signalée par Students for Life of America a montré que 53% des jeunes entre 18 et 35 ans considéraient que l’avortement devrait être illégal ou possible seulement en cas de viol, d’inceste, ou dans le but de préserver la vie de la mère ; soit 9 points de plus qu’une étude similaire menée en 2012.

    Là encore, certains rapprochent cette nouvelle tendance aux possibilités accrues que donne la technique de voir les fœtus, notamment grâce aux échographies. Celles-ci montrent que les fœtus ont toutes les caractéristiques d’un être humain, dès 12 semaines de gestation et même plus tôt. Dès 5 semaines et demie de gestation, il est possible de détecter les battements de cœur, et c’est entre 8 et 12 semaines que l’enfant à naître commence à bouger.

    Des restrictions à l’avortement

    Dans le monde, 75% des pays autorisant l’avortement, dont la France, ne le permettent que jusqu’à la douzième semaine de gestation. Parmi ces pays, 92 % d’entre eux n’autorisent pas l’IMG après 12 semaines de gestation. Aux Etats-Unis, les lois sont beaucoup pelus laxistes. Et six Etats, dont le District de Columbia, n’ont absolument aucune restriction concernant l’avortement, et le pratiquent jusqu’au terme de la grossesse.

    Mais ces dernières années, seize états ont interdit l’avortement après 20 semaines. Des efforts remarqués, mais combattus. En effet, l’année dernière, les avocats de l’organisation Planned Parenthood, par exemple, ont poursuivi en justice l’Etat de Caroline du Nord. Ils estiment que la loi de Caroline du Nord est inconstitutionnelle parce qu’elle interdit l’avortement après 20 semaines de gestation, sauf en cas d’urgence médicale. L’affaire est toujours en cours, mais des cas similaires ont été jugés en Arizona et dans l’Idaho, et ils ont confirmés l’interdiction.

    L’issue du procès dépend largement de la capacité de l’enfant à naître à survivre en dehors de l’utérus maternel ou non. En 1992, la Cour suprême a jugé qu’un Etat ne pouvait interdire l’avortement qu’une fois l’enfant devenu viable. En 1994, dans l’affaire Planned Parenthood vs Casey, la Cour Suprême a jugé qu’une fois l’enfant viable, l’intérêt d’un Etat à protéger la vie d’un enfant à naître était supérieur au « droit » à l’avortement.

    Le critère de viabilité de l’enfant hors utérus

    Avec les progrès de la science, cette viabilité intervient de plus en plus tôt au cours de la grossesse. En 2015, The New English Journal of Medicine a publié une étude qui a révélé que certains bébés pouvaient survivre en dehors de l‘utérus et sans traitement à partir de 18-22 semaines. De ce fait, la Cour pourrait maintenir une interdiction de l’avortement après 20 semaines même au vue des lois actuelles. Cela dépendra de la nature des preuves délivrées à la Cour et si elle les considère comme étant recevables.

    Mais cette affaire laisse aussi l’éventuelle possibilité à la Cour Suprême de reconsidérer la viabilité comme étant un bon indicateur du moment à partir duquel protéger l’enfant à naître. La grande majorité des autres pays considèrent, en effet, que d’autres signes de vie, tels qu’un battement du cœur ou le mouvement, sont de meilleurs indicateurs de cette vie que la société se met en devoir de protéger, et cela même si la mère souhaite avorter.

    Il est difficile de savoir si cinq des neuf juges actuels à la Cours Suprême saisiront cette opportunité. La promesse du Président Donald Trump était de nommer des juges qui soutiendraient la constitution telle qu’elle a été écrite à l’origine. Les juges sont souvent qualifiés de « constructionnistes stricts ». Il n’y a aucun argument valable permettant de dire que les auteurs de la constitution et de ses amendements avaient en tête un droit à l’avortement quand ils l’ont rédigée. C’est pourquoi il est probable qu’un « constructionniste strict » revienne sur les décisions Roe vs Wade et Planned Parenthood vs. Casey, qui tirent une interprétation plus large de la Constitution afin d’en tirer un « droit » à l’avortement. Neil Gorsuch, le premier juge nommé par le président Donald Trump à la Cour Suprême, semble déterminé à interpréter la Constitution en ce sens. Mais, les quatre autres juges iront-ils jusqu’à revenir sur une décision qui a déjà été rendue ? 

    Il n’en demeure pas moins que la protection de l’enfant a positivement évolué aux Etats-Unis depuis un an. Nous espérons que le nouveau gouvernement redonnera aux enfants à naître la liberté et la vie que défend si fièrement la statue de la Liberté.

    Kevin Theriot est avocat-conseiller à Alliance Defending Freedom et vice-président de son centre Center for Life.

  • Le pape à Fatima, 13 mai 2017 : tous les titres

    IMPRIMER

    De zenit.org :

    Messe du centenaire des apparitions

    Le pape préside la messe de canonisation de Francisco et Jacinta

    Messe de canonisation présidée par le pape au sanctuaire portugais

    En remerciant le « bien-aimé peuple portugais » pour son accueil et son hospitalité

    Le Seigneur « vous console, même de manière cachée »

    « L’adieu à la Vierge », geste traditionnel après une célébration

    Quelques instants avant la messe de leur canonisation

    Homélie au sanctuaire de Fatima, 12 mai 2017

    «Ayez confiance, l’amour et la paix vaincront », homélie du card. Parolin

    « La miséricorde de Dieu est plus forte que le pouvoir du mal »

  • 5e dimanche de Pâques; prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine : Le Père est en moi : l'importance de l'Eucharistie

    IMPRIMER

    "Prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 5e dimanche de Pâques (archive du 18 mai 2014) (Jn 14, 1-12) en lien avec celle du 14 mai 2017."

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile (http://aelf.org/) :

    « Personne ne va vers le Père sans passer par moi » (Jean 14, 1-12)

    À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ? Quand je serai allé vous la préparer, je reviendrai vous prendre avec moi ; et là où je suis, vous y serez aussi. Pour aller où je m'en vais, vous savez le chemin. » Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons même pas où tu vas ; comment pourrions-nous savoir le chemin ? » Jésus lui répond : « Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi. Puisque vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. Dès maintenant vous le connaissez, et vous l'avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père ; cela nous suffit. » Jésus lui répond : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne me connais pas, Philippe ! Celui qui m'a vu a vu le Père. Comment peux-tu dire : 'Montre-nous le Père' ? Tu ne crois donc pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ! Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même ; mais c'est le Père qui demeure en moi, et qui accomplit ses propres oeuvres. Croyez ce que je vous dis : je suis dans le Père, et le Père est en moi ; si vous ne croyez pas ma parole, croyez au moins à cause des oeuvres. Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi accomplira les mêmes oeuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père. »

  • De Fatima 1917 à Fatima 2017 : une seule et même Eglise ?

    IMPRIMER

    Fatima: deux Églises 

    Une réflexion d'Aldo Maria Valli (12/5/2017) traduite ICI :

    LE MYSTÈRE DE FATIMA

    Pensez donc! Une maman qui prend ses trois enfants, bons et sages, et leur montre quoi? L'enfer!

    Avec la mentalité d'aujourd'hui, en l'an 2017, une telle maman devrait être dénoncée pour mauvais traitements. Il y a cent ans, au contraire, la Sainte Vierge s'est présentée à trois enfants, Lucia, Giacenta et Francesco, et ne s'est pas posée autant de questions: elle leur a montré les damnés, les flammes et tout le reste.

    On dit souvent qu'en cent ans, le monde a complètement changé, mais l'Église aussi a complètement changé. Aujourd'hui, nous parlons de miséricorde, d'ouverture, de tendresse, de bonté. Imaginez un peu s'il venait à l'idée d'un curé ou d'une religieuse de prendre trois enfants de l'école élémentaire et de leur montrer l'enfer, avec tous les détails, carrément, au premier plan. Les mères des enfants se répandraient dans les journaux et il y aurait des polémiques sans fin.

    Et puis il y a ces mots de la Sainte Vierge: «Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. Beaucoup d'âmes vont en effet en enfer parce qu'il n'y a personne qui prie et fasse des sacrifices pour elles».

    Avouons-le: ce sont des expressions qui semblent n'avoir rien à voir avec l'Église comme nous la connaissons aujourd'hui. Pécheurs? Sacrifices? Personnes qui vont en enfer? Mais qui en parle encore aujourd'hui? Si un curé le faisait, il serait accusé de terrorisme psychologique, l'évêque le rappellerait à l'ordre et peut-être même que le pauvre homme serait suspendu ou invité à prendre une pause de réflexion [il n'est même pas nécessaire de mettre au conditionnel, comme en témoigne ce qui est arrivé à l'abbé Benoît, après la tuerie du Bataclan, ndt]. Nous venons d'années où l'on nous a dit que l'enfer n'existe peut-être pas, et que s'il existe, il est probablement vide. On nous a dit qu'à la fin, tout le monde serait sauvé parce que tout simplement, Dieu ne peut pas condamner. Du purgatoire, on ne parle plus, et on peut donc croire qu'il n'existe pas non plus, et qu'il n'y a pas d'âmes en suspens, pour lesquelles nous devons prier. On nous a expliqué que le pardon est au-dessus de tout et que la justice divine ne peut pas contempler la condamnation. Et nous savons que celui qui ose parler de punition divine, au minimum, doit s'attendre à être regardé comme un fou ou comme un méchant.

    Fatima est reconnue par l'Eglise, elle est dans le calendrier, comme Lourdes, comme Guadalupe. Et les trois petits bergers seront bientôt proclamés saints. Pourtant, dans dans cette Église-ci, de l'année 1917, et celle-là, de année 2017, il semble y avoir eu un laps de temps bien supérieur à une centaine d'années.

    L'enfer, la peur de Dieu, le chapelet, la prière de réparation, les âmes du purgatoire, les sacrifices: les plus âgés d'entre nous savent que l'Eglise, autrefois, parlait ainsi, ils savent que ces choses, autrefois, étaient dites, et qu'il y en avait qui y croyaient. Mais pour un jeune de vingt ou trente ans, en admettant que le problème se pose, c'est vraiment quelque chose d'incompréhensible. Est-il possible que notre bon Dieu puisse nous traiter ainsi?

    Fatima est un enchevêtrement de questions et de mystères, mais le plus grand mystère, à y regarder de plus près, c'est celui-là: comment peuvent tenir ensemble l'Église de 1917, avec l'enfer, les flammes, le purgatoire, les sacrifices, le châtiment, et ainsi de suite, et l'Église de 2017, qui n'est que pardon, rencontre, miséricorde, accueil?

    Attention: je ne suis pas en train de dire que cette Église-ci était meilleure que celle-là. Le problème est très complexe et le traiter en quelques mots ne serait pas sérieux. Je suis en train de dire que voir une Eglise qui va célébrer Fatima, mais en même temps est très différente de tout ce que représente Fatima, provoque un sentiment un peu étrange.

    Certains pourraient dire: mais tu ignores l'inculturation, c'est-à-dire le fait que l'Église parle à ses fidèles avec un langage et des méthodes différentes en fonction des époques, des temps, les circonstances. Je le comprends. Mais ici, ce n'est pas seulement une question de mots, de langage, de style. Ici, c'est une question de contenus. Pensons au jugement de Dieu. L'impression est que l'Église d'aujourd'hui est au minimum dans l'embarras quand elle doit s'occuper du Père qui juge. Elle préfère parler génériquement de miséricorde, de soutien, de discernement. Il semble presque que Dieu soit obligé de pardonner. Essayez de dire que la punition est la conséquence logique du péché, tout comme si l'on ingère du poison, il est logique que l'on meure. La justice divine punitive; la faute, et la peine qui suit le péché: des choses inconcevables pour nous aujourd'hui.

    Notre-Dame de Fatima dit une chose précise: Dieu n'est pas obligé de pardonner au pécheur qui ne se repent pas. Et le pécheur ne peut pas prétendre être pardonné, s'il ne rejette pas le péché. Donc, s'il n'y a pas de repentir, Dieu châtie. Tout cela ne supprime pas la miséricorde. Tout cela dit que la miséricorde ne supprime pas le jugement.

    L'enfer existe, le paradis existe, le purgatoire existe. C'est cela que nous dit Notre-Dame de Fatima. Mais nous, y croyons-nous? Sommes-nous en mesure d'y croire?

    Voilà, à mon humble avis, le vrai mystère de Fatima.

  • Présidence Macron : Alliance Vita invite à la vigilance

    IMPRIMER
    Téléchargez les images - 0

    Chers amis,
     
    Nous voilà pour 5 ans sous la présidence d’Emmanuel Macron. Après le déplorable quinquennat de François Hollande, cette perspective appelle à la plus grande vigilance. Nous poursuivons notre mise en garde car, avec Emmanuel Macron, plusieurs menaces sont d’ores et déjà d’actualité.

    1. DES PRISES DE POSITION DANGEREUSES OU INCERTAINES

    À sa façon de traiter les questions de société, Emmanuel Macron pourrait ressembler au candidat Hollande de 2012, même si nous ignorons le calendrier des réformes qui menacent. Nous en avons alerté fortement les Français, notamment en publiant nos baromètres bioéthiques pendant la campagne :

      • Son soutien affiché à la procréation artificielle "sans père" pour les femmes célibataires ou homosexuelles sans problème d’infertilité ;
      • Sa tolérance accrue à la gestation pour autrui (GPA), au travers de la facilitation de la reconnaissance des enfants conçus à l’étranger par l’état civil français ;
      • Son discours ambigu sur la fin de vie ;
      • Ses positions libertaires sur l’avortement.
     
    2. SON ENTOURAGE TRANSGRESSIF

    De Pierre Bergé à Jacques Attali, en passant par Bernard Kouchner et Daniel Cohn-Bendit, plusieurs soutiens emblématiques du nouveau prési-dent appartiennent à la nébuleuse libertaire qui a déjà énormément contribué à l’effondrement de notre société. Mais d’autres proches d’Emmanuel Macron ne sont pas sur leur ligne.

    3. L'HORIZON CRUCIAL DES LÉGISLATIVES

    La première étape de notre action à venir se concentre donc sur les élections législatives. Les équipes VITA rencontrent actuellement les principaux candidats pour les mobiliser et les alerter sur la casse sociétale et les enjeux bioéthiques des prochaines années. C’est notre urgence !

    Pendant cinq ans, il faudra peser sur le monde politique, que nous savons fracturé et dispersé, pour éviter les lois transgressives et favoriser les lois de reconstruction ; il faudra aussi être capable de mobiliser dans la rue.

    Emmanuel Macron président : adoptons une « vigilance paisible »


  • ONE OF US va défendre la démocratie participative via sa super pétition (1,9 millions de signatures)

    IMPRIMER

    La Fédération européenne ONE OF US/UN DE NOUS annonce que la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) tiendra audience mardi prochain le 16 mai 2017 à Luxembourg, face à un collège élargi de juges. Il s’agit de trancher si la Commission européenne a eu tort en mai 2014 de refuser de transmettre la proposition législative issue de l’initiative citoyenne européenne UN DE NOUS au Parlement européen pour débat.

    L’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) UN DE NOUS a été l’une des rares initiatives sorties victorieuses de la récolte de signatures depuis que le mécanisme d’ICE a été lancé en 2012. Avec plus de 1,7 million de signatures certifiées (1,9 million récoltées), UN DE NOUS a été l’ICE ayant rassemblé le plus de signatures dans l’histoire de l’Union européenne. L’ICE UN DE NOUS demandait de stopper les financements des programmes détruisant des embryons humains.

    Le mécanisme d’ICE est une sorte de super pétition officielle qui permet aux citoyens européens (quand ils rassemblent au minimum 1 million de signatures) de proposer un texte législatif. Il a été introduit par le traité de Lisbonne afin de lutter contre le déficit démocratique de l’Union européenne. Cet outil de participation démocratique directe des citoyens européens aux politiques de l’Union européenne a pour objectif affiché de rapprocher les citoyens de l’Union européenne.

    Le refus de la Commission européenne de transmettre au Parlement européen la proposition UN DE NOUS est d’autant plus scandaleux que la crise du processus d’intégration européenne s’aggrave depuis des années. Cette crise est due au désenchantement grandissant des citoyens qui réclament un retour aux valeurs fondatrices de l’Europe, en premier lieu le respect de la dignité humaine.

    Le refus de la Commission de donner suite à l’ICE ayant connu le plus grand succès de l’histoire de l’UE a réduit à néant la légitimité du mécanisme d’ICE. Le Président du Comité Citoyen UN DE NOUS, Grégor Puppinck dénonce :

    « Il s’agit de protéger le mécanisme d’ICE d’une discrimination bureaucratique qui anéantie les efforts des citoyens européens désireux de proposer un texte législatif qui compte à leurs yeux, quand bien même cette proposition législative ne plairait pas à la Commission européenne. »

    Cette décision historique de la CJCE déterminera si le mécanisme d’ICE est effectivement un instrument de participation démocratique citoyenne ou bien une imposture.

  • Le vice-président américain Mike Pence encourage les chrétiens persécutés

    IMPRIMER

    Lu sur le site "L'Observatoire chrétien" :

    Le vice-président américain encourage les chrétiens persécutés

    Alors qu’il participe au premier Sommet mondial pour les chrétiens persécutés, le vice-président américain Mike Pence a exprimé son soutien envers les chrétiens persécutés du monde entier, rapporte le site de Billy Graham Evangelistic Association.

    « Votre foi m’inspire. Elle me rend humble », a-t-il déclaré devant un auditoire d’environ 600 personnes, le 11 mai. Et d’ajouter : « Au nom du président des États-Unis, je dis de mon cœur que nous sommes avec vous ».

    Mike Pence a en outre déclaré que le gouvernement du pays s’impliquerait désormais plus pour lutter aux côtés des chrétiens qui souffrent à cause de leur foi. « Je suis ici au nom du président comme un signe tangible de son engagement à défendre les chrétiens et surtout tous ceux qui souffrent à cause de leurs croyances dans le monde entier », a-t-il dit.

    Le vice-président qui est un chrétien né de nouveau a également fait référence à la Bible devant l’assistance composée de chrétiens persécutés et de leaders chrétiens. « La Bible nous dit tous ceux qui désirent vivre une vie en Jésus-Christ seront persécutés, et ceux qui sont réunis ici aujourd’hui en représentent des millions à travers le monde », a-t-il déclaré.

    Au cours de son discours de 20 minutes, Pence a parlé de la situation en Syrie et en Irak, où plus de la moitié de la population chrétienne a été tuée ou forcée de fuir leur pays ces dernières années. « Dans plus de 100 pays répartis dans tous les coins du globe, de l’Iran à l’Érythrée, du Nigeria à la Corée du Nord, plus de 215 millions de chrétiens affrontent l’intimidation, l’emprisonnement, la conversion forcée, les abus, les agressions ou pire parce qu’ils s’attachent aux vérités de l’Évangile », a-t-il ajouté.

    La semaine dernière, le président américain a signé un décret sur la liberté religieuse, et lors de ce sommet, Pence a confirmé la position de l’administration Trump concernant la persécution des chrétiens et de tous ceux qui sont attachés à une religion. « L’Amérique condamne la persécution de toute foi, de quelque nature que ce soit, en tout lieu, et nous la combattrons de toutes nos forces », a déclaré Pence.

    Pour conclure son discours, le vice-président américain a lu le passage Biblique de Jérémie 29, 11 : « Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance ». À lui d’ajouter : « Soyez confiant car au milieu de tout cela, [Dieu] connait les plans qu’il a pour nous. Et même en période de persécution, comme l’histoire nous le montre, l’Église a prospéré, elle a grandi, elle a eu de l’espoir et un avenir ».

  • Quand le séminaire français de Rome cachait des juifs en 1943

    IMPRIMER

    De Radio Vatican :

    Le séminaire français de Rome distingué pour avoir caché des juifs en 1943 

    (RV) Entretien - Au lendemain des cérémonies du 8 mai, le Séminaire pontifical français de Rome est récompensé ce mardi 9 mai 2017 pour son action durant la Seconde guerre mondiale. Une plaque commémorative y sera dévoilée ce mardi soir à 18 heures pour rappeler qu’une centaine de réfugiés a été cachée au séminaire entre 1943 et 1944, suivant les recommandations du Pape Pie XII aux communautés romaines.

    Le 26 octobre 1943, le journal de la communauté indiquait ainsi que, malgré une rentrée «plus réduite que jamais» (plusieurs séminaristes ayant été mobilisés), le séminaire avait dû refuser «une douzaine de demandes d’Italiens». Ce manque de place est expliqué dans une note écrite quelques mois plus tard et retrouvée en 2003: «Il est maintenant permis d’écrire que le séminaire a caché durant ces huit mois, dans l’année 1943, une centaine de “hors-la-loi”. Depuis octobre, nous en avons toujours eu de trente à quarante. C’est un capitaine belge qui fut adressé de Suisse… puis des officiers et des soldats italiens, refusant de combattre au côté des Allemands, de nombreux Juifs (une cinquantaine en tout).» Un capitaine américain, un lieutenant d’aviation français, deux polonais et un déserteur alsacien notamment auraient aussi été hébergés entre 1943 et 1944.

    « Maison de vie »

    Après une enquête minutieuse, la fondation internationale Raoul Wallenberg, qui promeut la mémoire positive de cette sombre période, a donc décerné au Séminaire pontifical français de Rome le titre de «Maison de vie». Comme le séminaire, plus de 300 lieux ont ainsi été identifiés depuis deux ans par la fondation pour avoir abrité des victimes de la persécution nazi. La plupart des «Maisons de vie» sont des églises, des couvents et des monastères. En France, à Paris, l’institut Notre-Dame de Sion et le temple protestant de l’Oratoire du Louvre ont reçu cette distinction.               

    Mgr Antoine Hérouard, ex-recteur du séminaire pontifical français de Rome récemment ordonné évêque auxiliaire de Lille, revient archives en main sur ce que l’on sait de cette page d’histoire, au micro de Samuel Bleynie.