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  • Ce soir (12 janvier), devant le Ministère de la Justice : manifestation pour que soient revues les mesures relatives aux célébrations religieuses

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    Comme le signale Bosco d'Otreppe sur la Libre (extrait):

    Alors qu’il peut y avoir plus de monde dans les commerces notamment, le collectif "Pour la messe libre" qui porte cette manifestation juge cette mesure disproportionnée, explique en substance Wivine Muret, une des organisatrices. "[Notre foi] n’est pas un vague sentiment qui reste silencieusement terré au fond de nos cœurs mais une conviction profonde qui nous anime et que nous aimons mettre en pratique au quotidien dans nos vies et en particulier en assistant à la messe, moment central de la vie de l’Église, explique le collectif sur son site internet. C’est pourquoi, durant cette douloureuse crise sanitaire, qui affecte tant de personnes dans le monde, nous avons été encore plus peinés de nous voir refuser l’accès à nos églises pour les célébrations liturgiques; chose qui, pour nous consiste à une entrave grave à la liberté de culte. [Aujourd'hui] nous voulons la messe. Nous avons besoin de la messe. Elle est dans nos vies un appui précieux, la source de tout bien dans nos vies."

    Du site "Pour la Messe libre" :

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    Parce que la messe est essentielle,
    Parce que les catholiques sont capables autant que les autres de mettre en place des mesures sanitaires correctes,
    Parce que nous trouvons que la limitation de 15 personnes pour les offices est injuste et discriminante,
    Parce qu’il ne nous est pas permis de nous rassembler pour prier,
    La seule possibilité que nous avons aujourd’hui pour faire entendre la voix des catholiques belges est la manifestation.

    Nous vous invitons donc à nous rejoindre le MARDI 12 JANVIER de 19h à 20h à Bruxelles, Boulevard de Waterloo 115, devant le ministère de la justice pour demander que les mesures restrictives relatives aux célébrations religieuses soient revues.
    Nous savons bien que, dans la situation que nous vivons, la prière est la meilleure et la plus efficace des armes. Cependant, il nous est interdit de nous rassembler pour prier…
    Cette manifestation s’articulera donc uniquement autour de discours et de diverses interventions dont le but est de nous encourager, nous, catholiques, à ne pas lâcher le combat pour la messe, à ne pas laisser notre foi s’amoindrir, à supplier nos évêques de plaider notre cause, à nous rappeler que la liberté de culte est un droit fondamental et que nous réclamons d’être traités avec autant de bon sens que les gérants de commerces, les patrons de compagnies aériennes ou les enseignants…

    Que l’absence de prière publique ne nous décourage pas à venir… C’est au nom de Jésus que nous nous rassemblons malgré tout, et “là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, Je suis au milieu d’eux”…

    Cette action est organisée dans le respect le plus strict des règles en vigueur pour les rassemblements en temps d’épidémie, l’accès à l’entrée de la manif sera limitée à 100 personnes et toutes le précautions sont prises avec la police pour que cette action soit menée dans la prudence et la légalité.

    Venez nombreux, invitez vos amis, c’est l’Eucharistie qui est en jeu, c’est la Foi de notre pays qui est menacée !

    Pour vous engager dans le service d’ordre de la manifestation ou pour toutes question ou précisions supplémentaires, veuillez contacter les organisateurs par message privé via mail promissa@outlook.com ou via notre page Facebook.

    Nous vous attendons pour la plus grande Gloire de Dieu !

    Sur la Libre, Bosco d'Otreppe commente :

    Notons que si tous les catholiques ne partagent l'idée d'un recours à une manifestation pour défendre la messe, et que si le Conseil d'État, appelé à se prononcer sur la question, ne juge pas cette mesure de 15 personnes disproportionnée au vu des défis sanitaires, cet événement sera représentatif de l'état d'esprit de nombreux croyants. Il sera même la partie émergée d'un iceberg d'incompréhensions et de désarrois devant des mesures politiques qui, pour beaucoup, font peu de cas de la dimension spirituelle de la vie de nombreux Belges. Quelle que soit leur sensibilité, les croyants sont en effet de plus en plus nombreux à regretter et à souffrir de ces mesures. Au vu des échos reçus par La Libre, l’absence de célébrations en laisse beaucoup esseulés dans leur vie sociale et dans leur vie de foi. "Certains vivent une véritable détresse spirituelle", témoignait un prêtre il y a quelques semaines.

  • Eloge du rite

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    De Denis Crouan sur le site ProLiturgia.org :

    Le rite a été depuis la préhistoire et jusqu’à une période récente le seul moyen qu’avait l’homme pour donner un sens à son existence et dominer les angoisses de la vie. Chesterton disait que « l’homme était ritualiste avant même de savoir parler ». Aujourd’hui, peu se soucient de connaître le rôle des rites ; la grande majorité des catholiques pratiquants ne savent plus ce qu’est un rite, quel est sa fonction, pourquoi il a sa place à tel endroit d’une liturgie et pas ailleurs. Les rites et les rituels ont été relégués dans une sorte d’armoire à vieilleries : de temps à autre, on les en sort, on les dépoussière un peu et on les utilise plus ou moins maladroitement comme pour donner un semblant de lustre à une cérémonie. Les rites ? À quoi bon ? En a-t-on besoin dans une société qui base son avenir sur l’avoir, sur les consolations artificielles que procure Mammon ? Et pourtant... N’est-ce pas en période de crise, de pandémie, que l’on redécouvre la nécessité des rites ? N’est-ce pas à ces moments-là que leur agencement liturgique donne du sens à nos existences ?

    Le rite ne se situe pas au terme d’une évolution religieuse, mais à son commencement : il est la forme première d’un culte rendu à Dieu et non le résultat de laborieuses réflexions menées en groupes. L’Église catholique elle-même n’a jamais songé à fabriquer des rites qui, mis ensemble, auraient permis l’élaboration d’une liturgie ; l’Église n’a fait que s’approprier des usages qu’elle a comme « triés » en jugeant certains convenables en tant qu’expression orthodoxe de sa foi et d’autres inappropriés en tant que porteurs d’une théologie bancale voire malsaine pour l’équilibre psychologique des fidèles.

    Les rites ainsi conservés ont pu être agencés de façon à former la liturgie : liturgie eucharistique évidemment, mais aussi liturgie des Heures (Laudes, Vêpres, Complies, etc.) venant rythmer le cours du temps.

    La liturgie ainsi élaborée est humaine par excellence : au milieu des tribulations de ce monde, elle permet à l’homme de s’assurer une zone où il lui sera possible de vivre tranquillement. Cependant, la liturgie ne devient un acte cultuel que dans le cadre de la religion et à son service.

    Le pouvoir d’accomplir les rites liturgiques est conféré par un mandat ou une consécration, ce qui est la même chose dans le contexte chrétien : « Nul ne s’attribue cette dignité, s’il n’est appelé de Dieu, comme le fut Aaron. Et Christ ne s’est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, Je t’ai engendré aujourd’hui ! » (Héb. 5, 4-5 ; Chant d’entrée de la messe de la nuit de Noël).

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  • "Le prêtre est et restera l’homme du sacré"

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    Lu sur le Salon Beige :

    Prêtre, pour quoi faire ?

    Depuis quelques décennies, le ministère de prêtre ne donne pas envie à des jeunes de s’y engager. En effet, ceux ceux-ci voient certains prêtres parfois lassés de leur ministère, d’autres sont débordés par des activités qui ne sont pas forcément principales dans leur vocation, d’autres encore de véritables managers, plus intéressés par la gestion d’une paroisse que par le Salut des âmes… Autant dire que la vocation de prêtre n’a plus son sens, tant elle n’est plus celle du prêtre disponible, mais elle devient celle d’un gestionnaire qui règle des conflits entre ses paroissiens et accommode le sacré par peur de choquer…

    Il y a peu, une enquête faite auprès des prêtres a fait état de chiffres alarmants quant à la dépression, la consommation d’alcool et d’anxiolytiques… mais pourquoi cela ? Cette question, beaucoup de personnes se la posent et ne comprennent pas, tout simplement parce que l’on ne regarde sûrement pas là où il faut. On regarde les branches de l’arbre, on constate qu’elles ne sont pas mirobolantes, mais avons-nous regardé les racines ? Non, pas vraiment, parce que cela pourrait remettre en question des pratiques ancrées depuis des décennies ! On préfère alors pérorer sur des futilités de la vie du prêtre : « Oui, mais le célibat du prêtre est un poids pour eux, marions-les ! » Ou encore : «il a trop de travail, faisons des choses à sa place ». Sur l’arbre, ces questions représentent le tronc. Mais le problème n’est pas là. Il est là où on sait que ça pourrait choquer ! Il est dans la relation avec les fidèles laïcs. Mais, là, il n’y a plus personne pour l’entendre tellement cela pourrait provoquer une guerre au sein même d’un clocher…

    Il y a quelques années est sorti un livre s’intitulant « Monsieur le Curé fait sa crise« [1] on voit sur la couverture l’ombre d’un homme partant en courant… Dans ce livre, est racontée l’histoire d’un curé d’une paroisse lambda qui se retrouve à gérer des problèmes entre les personnes, celle de l’équipe fleurs par exemple. Il décide alors de partir au fond de son jardin et de s’y cacher. Et personne n’arrive à le retrouver ! On s’inquiète : « qu’allons-nous faire pour les messes du dimanche ? » Ce livre, par son humour, a fait sourire des catholiques pratiquants ; mais, derrière cet humour cinglant, on peut constater qu’en sous-main, l’auteur veut montrer que ce prêtre, intérieurement, est en crise…

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  • Avortement : de nouveaux propos fermes du pape

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    De sur zenit.org :

    La protection de la vie, une question de « conscience humaine », estime le pape

    On ne résout pas les problèmes en éliminant un enfant

    Dans une conversation avec le journaliste Fabio Marchese Ragona qui a eu lieu à la Maison Sainte-Marthe au Vatican, le pape parle du « problème de la mort » qui « n’est pas un problème religieux », dit-il: « c’est un problème humain, pré-religieux, c’est un problème d’éthique humaine ».

    Les religions « suivent » la question de l’avortement, affirme le pape, « mais c’est un problème que même un athée doit résoudre dans sa conscience ». Le pape invite à réfléchir : « Ai-je le droit de faire cela? La réponse scientifique est : la troisième semaine, presque la quatrième, il y a tous les organes du nouvel être humain dans le ventre de la mère, c’est une vie humaine. Je pose cette question: est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème, n’importe quel problème? Non, ce n’est pas juste. »

    Il élargit la question à la « culture du déchet » : « Les enfants ne produisent pas et sont éliminés, constate-t-il. Les personnes âgées ne produisent pas et sont éliminées… Eliminer afin d’obtenir plus de confort… »

    Selon le pape, le rejet des migrants se situe dans la même ligne: « Les personnes qui se sont noyées en Méditerranée parce qu’elles n’avaient pas le droit de venir pèsent lourdement sur notre conscience. Comment y faire face plus tard, c’est un autre problème que les États doivent aborder avec prudence et sagesse, mais les laisser se noyer pour résoudre un problème à venir n’est pas bon. »

    Le pape François plaide pour le seul « moyen de se sauver » : « La proximité, la fraternité, tout faire ensemble. Fraternité, ça ne veut pas dire faire un club d’amis, non. Tous. »

  • Lecteurs et acolytes au féminin : ni promotion ni ouverture à l'ordination

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    D' sur zenit.org :

    Des « lecteurs et acolytes » au féminin : ni promotion ni ouverture à l’ordination, précise un liturgiste

    Une reconnaissance du rôle des laïcs

    L’accès des femmes aux ministères liturgiques de « lecteur et acolyte » n’est ni une « promotion » ni une « ouverture » à l’ordination de femmes, précise un liturgiste dans un commentaire de la nouvelle disposition du pape François publiée par le Saint-Siège ce 11 janvier 2021.

    Le Motu proprio Spiritus Domini stipule que les femmes pourront désormais être instituées officiellement pour lire la Parole de Dieu, les intentions de la prière universelle, ou diriger le chant (ministère du lecteur) et pour le service de l’autel, notamment la distribution de la communion (ministère de l’acolyte). Pour le père Angelo Lameri, le pape argentin ne fait qu’achever le processus initié par Paul VI en 1972 : ce dernier avait en effet distingué ces deux ministères « laïcs » des ministères spécifiques aux diacres, prêtres et évêques.

    Il serait « erroné », prévient-il, de réduire cette nouvelle disposition à une simple « promotion » de la femme, ou à « une première ouverture à son admission au sacerdoce », car le magistère s’est déjà prononcé sur cette question de manière « définitive », comme l’écrit le pape François dans l’exhortation apostolique Evangelii gaudium (104) : « Le sacerdoce réservé aux hommes, comme signe du Christ Époux qui se livre dans l’Eucharistie, est une question qui ne se discute pas. »

    L’accès des femmes au lectorat et à l’acolytat n’est pas non plus une première étape vers le diaconat féminin, qui est encore à l’étude au sein de la Commission instituée par le pape François en avril dernier, ajoute le p. Lameri.

    Il s’agit d’une « reconnaissance du laïcat et de son rôle dans l’Eglise », pour une « décléricalisation » des ministères, qui ne se limite pas au domaine liturgique. Le rôle du lecteur en effet, écrit le professeur de liturgie, ne se cantonne pas aux lectures des messes, mais il est aussi appelé à « annoncer la Parole de Dieu ». L’acolyte n’est pas institué seulement pour le service de l’autel, mais aussi pour témoigner d’un « amour sincère » pour les plus faibles et les malades.

    Ces ministères ont un caractère « laïc », insiste-t-il. Et les candidats au sacerdoce qui les exercent au côté d’autres hommes et de femmes peuvent ainsi apprendre à vivre le service ecclésial non comme « une prise de pouvoirs progressive » mais comme « un partage de la mission de tout le peuple de Dieu où chacun… se reconnaît serviteur du Christ et de ses frères ».

  • Crèche... (suite) : le baptême de Jésus dans le Jourdain (feuillet pour le temps du confinement)

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