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  • Liège (Saint-Sacrement), 17 novembre : concert baroque (Gloria de Vivaldi)

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    Ce projet est porté par deux ensembles vocaux de Liège : le Phénix (dir. I. Letawe) et Il Piccolo Coro (dir. D. Lorea) ainsi qu’un ensemble à cordes de Stavelot : Accord d’âmes (dir. Candice Delhez).

    Chaque formation présentera quelques œuvres autour du thème de Noël (de styles Renaissance, baroque, traditionnel et contemporain), puis elles se rejoindront pour proposer ce monument de la musique baroque qu’est le Gloria de Vivaldi (RV 589) : l’évènement musical à ne pas manquer en prélude à l’Avent !

    • Le Phénix est un groupe vocal à 4 voix mixtes de 12 personnes. Il existe sous ce nom depuis le début de l’année 2022 : il est en effet né des cendres d’une autre chorale, Les Indécis, qui existait depuis plus de 20 ans et qui cherchait un nouveau souffle. Il est dirigé par Isabelle LETAWE
    • Il Piccolo Coro a été fondé voici une dizaine d’années et est composé d’une quinzaine de personnes : il interprète majoritairement des madrigaux et des chansons de la Renaissance et a aussi dans son répertoire quelques œuvres plus récentes.  Il s’est produit à différentes occasions telles que la fête de la musique à Liège et plusieurs vernissages d’expositions.  En 2022 et 2024, il a participé au festival de la viole de gambe à Asfeld, près de Reims. Il est dirigé par Dominique LOREA, professeure au Conservatoire de Liège et à l’Académie de Chênée.
    • Accord’Âmes : créé en 2007 par Yasmina Chauveheid, Accord’Âmes est basé à Stavelot et est composé de musiciens amateurs, tous liés par l’envie de partager la musique avec le public. Depuis 2020, il est dirigé par Candice Delhez, elle-même musicienne de l'orchestre depuis sa création. Le répertoire de l’orchestre se veut large, entre œuvres baroques de Corelli ou Bach et œuvres plus modernes de Britten ou Holst. Mais il n’hésite pas non plus à s’approprier des musiques de film, de dessins animés ou de jeux vidéo comme lors de son projet en collaboration avec la Maison des jeunes de Stavelot.

    tarifs :

    • 15,00 € sur place 
    • 13,00 € en prévente
    • 10,00 € pour les étudiants 
    • Gratuit pour les moins de 10 ans

    infos et réservations :

    groupevocallephenix@gmail.com

  • Royaume-Uni : un homme condamné pour avoir prié en silence près d'un centre d'avortement

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    De l'OIDAC :

    Royaume-Uni : un homme condamné pour avoir prié en silence près d'un centre d'avortement

    ADF International : Dorset, Royaume-Uni (16 octobre 2024) – Un homme accusé d'avoir prié en silence dans une « zone tampon » d'avortement à Bournemouth a été reconnu coupable dans une décision choc du tribunal d'instance de Bournemouth. 

    Le conseil de Bournemouth, Christchurch et Poole a inculpé Adam Smith-Connor, un vétéran militaire et père de deux enfants, à la suite d'un interrogatoire du bureau sur « la nature de ses prières » lorsqu'il s'est arrêté pour prier pendant quelques minutes près d'un centre d'avortement en novembre 2022. 

    Le tribunal a condamné Smith-Connor à une libération conditionnelle et lui a ordonné de payer les frais de poursuite d'un montant de 9 000 £. Une libération conditionnelle est un type de condamnation qui signifie que Smith-Connor ne sera condamné que s'il est reconnu coupable d'une infraction future au cours des deux prochaines années. 

    Dans sa décision, le tribunal a estimé que sa prière équivalait à une « désapprobation de l’avortement »  car, à un moment donné, sa tête était légèrement inclinée et ses mains jointes. 

    En réponse à la décision, Smith-Connor a déclaré : 

    « Aujourd’hui, le tribunal a décidé que certaines pensées – des pensées silencieuses – peuvent être illégales au Royaume-Uni. Cela ne peut pas être correct. Tout ce que j’ai fait, c’est prier Dieu, dans l’intimité de mon esprit – et pourtant, je suis condamné comme un criminel ? 

    « J’ai servi pendant 20 ans dans la réserve de l’armée, notamment en Afghanistan, pour protéger les libertés fondamentales sur lesquelles ce pays est bâti. Je continue à faire preuve de cet esprit de service en tant que professionnel de la santé et bénévole dans une église. Je suis profondément troublé de voir nos libertés érodées au point que les délits de pensée sont désormais poursuivis au Royaume-Uni. » 

    Jeremiah Igunnubole , conseiller juridique d'ADF UK, a déclaré : 

    « C’est un tournant juridique d’une ampleur immense. Un homme a été condamné aujourd’hui en raison du contenu de ses pensées – ses prières à Dieu – dans les rues publiques d’Angleterre. Nous ne pouvons pas sombrer plus bas dans notre négligence des libertés fondamentales de parole et de pensée. Nous allons examiner de près le jugement et envisageons des options pour faire appel. Les droits de l’homme sont pour tous – quelle que soit leur opinion sur l’avortement. »  

    Lire le communiqué de presse complet d’ADF International  ici .

    S’adressant aux délégués du Royaume-Uni et d’autres États participants à la Conférence sur la dimension humaine du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (BIDDH) de l’OSCE à Varsovie la semaine dernière, Anja Hoffmann , directrice exécutive de l’OIDAC Europe, a souligné le cas d’Adam Smith-Connor.

    « Interdire de prier en silence et d'exprimer pacifiquement des croyances religieuses personnelles constitue une atteinte dangereuse à la liberté de pensée, de conscience et de religion et a un effet néfaste sur nos sociétés démocratiques pluralistes », a déclaré Hoffmann aux délégués. 

  • Lettre à un cardinal participant au prochain conclave

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    De Philippe Maxence sur le site de l'Homme Nouveau ("Caelum et Terra") :

    Éminence, 

    Vous allez prochainement élire le successeur de Pierre à la tête de l’Église catholique. Comme vous le savez, il s’agit d’un choix crucial et déterminant. À l’évidence, il faudra que le Saint-Père professe entièrement la foi catholique et qu’il veuille réformer réellement le fonctionnement de l’Église dans la seule perspective du salut des âmes. Le reste, le monde, les médias, les puissances mondaines, les structures internes, ne sont rien à côté de cette vraie finalité de l’Église. 

    Si je puis me permettre de formuler une demande, choisissez un homme de silence. Élisez un pape qui n’écrira que peu d’encycliques et qui parlera avec parcimonie. Au début de son pontificat, il pourrait ainsi offrir au monde une première encyclique « programmatique », puis passer le reste de son temps à l’appliquer. 

    Dans le même ordre d’idée, que le Saint-Père, s’il vous plaît, renonce aux interviews et aux déclarations sur le vif. Le monde médiatique s’en empare le plus souvent avec l’avidité d’une meute de loups et les bassesses d’une bande de hyènes. Nous autres laïcs nous sommes le plus souvent perdus devant les propos rapportés, ne sachant pas évaluer le niveau d’autorité de telles interventions et devant interroger sans cesse notre conscience et notre catéchisme. Nous portons déjà notre croix quotidienne qu’une autre ne s’y ajoute donc pas, venant du Père commun.

    Dans le même ordre d’idées, Éminence, que celui que vous allez élire bannisse définitivement l’utilisation des réseaux sociaux comme moyen de communication pour le Saint-Siège. La communication de celui-ci, c’est l’Évangile, la Tradition et le magistère. Le reste est vain ! 

    Puisque le Saint-Siège doit faire des économies qu’il supprime le service de communication, se contentant des Acta Apostolicae Sedis. Nous en profiterons, nous autres, pour relire la Bible, les grands saints, notre catéchisme et les actes du magistère. Nous écouterons l’homélie du prêtre de notre paroisse. Une vie suffira à peine mais nous pourrons suivre ainsi plus facilement la voie qui mène au Ciel. 

    Éminence, j’espère que vous ne trouverez pas inconvenante cette démarche. La primauté du silence s’enracine, comme vous le savez, dans les Saintes Écritures et dans l’attitude du Christ lui-même, à plusieurs reprises. La tradition monastique, tant orientale qu’occidentale, en a fait l’éloge. Dans sa célèbre Règlesaint Benoit lui consacre tout un chapitre dans lequel il écrit notamment : 

    « S’il faut parfois s’abstenir de bons discours pour la pratique du silence, à combien plus forte raison la peine qui suit le péché doit-elle nous faire éviter les paroles mauvaises. On ne devra donc, en raison de l’importance du silence, n’accorder que rarement aux disciples –­ fussent-ils parfaits – la permission de parler, même à propos de choses bonnes, saintes et édifiantes. Car il est écrit : “En parlant beaucoup, tu ne saurais éviter le péché” (Pr 10, 19) ; et ailleurs : “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue” (Pr 18, 21). C’est au Maître, en effet, qu’il convient de parler et d’instruire ; le rôle du disciple est de se taire et d’écouter. » (Chapitre VI)

    Alors, Éminence, s’il vous plaît, que celui que vous allez élire parle peu, mais parle clairement, selon le conseil de saint Paul : 

    « Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui doit juger les vivants et les morts, je te le demande solennellement, au nom de sa manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, mais avec une grande patience et avec le souci d’instruire. » (II Tim. 4,1-2)

    Philippe Maxence

  • L'archevêque de Toulouse vent debout contre le satanisme

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    De zenit.org (Anne Van Merris) :

    Symboles Ésotériques, Églises En Feux : L'archevêque de Toulouse réagit

    Mgr Guy de Kerimel : « On ne peut pas jouer impunément avec une symbolique satanique » 

    L’archevêque de Toulouse, en France, a consacré son diocèse au Cœur de Jésus

    17 octobre 2024

    Ce mercredi 16 octobre 2024, Mgr Guy de Kerimel a consacré la ville de Toulouse et son diocèse au Sacré-Coeur de Jésus. Une décision motivée par l’arrivée prochaine d’un spectacle qui le consterne et l’inquiète.

    Intitulé « La porte des ténèbres », cet opéra de rue sera donné les 25, 26 et 27 octobre prochains. Trois gigantesques créatures mécaniques vont défiler dans les rues de Toulouse. Sur les affiches diffusées un peu partout, des symboles ésotériques et sataniques choquent beaucoup de chrétiens, alors « qu’on a plutôt besoin d’espérance et de lumière ». Sur l’une d’entre elles, on voit à l’arrière-plan la ville en feu, les églises qui brûlent et des symboles de culture satanique. «

    C’est dommage d’imposer un spectacle ténébreux dans la ville de Toulouse » déplore l’archevêque.

    Consécration au Cœur de Jésus, une grande nécessité 

    Beaucoup de fidèles ont participé à la messe de consécration dans l’église du Sacré-Cœur à Toulouse. La dernière consécration du diocèse au Cœur de Jésus date du 20 juin 1941, à l’initiative de l’archevêque Jules-Gérard Saliège, compagnon de la Libération.

    Pour Mgr de Kerimel, ce moment essentiel visait à redonner à la ville de Toulouse « une espérance et manifester que seul l’amour est vainqueur » : « Consacrer une ville, un diocèse, un pays, c’est le présenter au Seigneur et lui demander de répandre sa grâce à profusion, pour que l’amour de Dieu soit accueilli et ressenti par tous ceux qui ne se savent pas aimés. » 

    Pour lui, un tel acte est d’une grande nécessité dans le monde actuel. Il invite les catholiques à se mettre à l’école du Sacré-Cœur de Jésus, face aux difficultés et aux évènements qui parfois les scandalisent et les blessent. Il explique par ailleurs que tous ces symboles sataniques révèlent une atmosphère généralisée de désespérance et d’attrait pour les ténèbres. 

    « Seuls l’amour et la vérité peuvent vaincre le mal »

    « Je pense qu’il y a une partie de la culture qui rejette clairement aujourd’hui le christianisme » explique l’archevêque, qui rappelle l’événement de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques en juillet 2024, signe que l’on évacue clairement la tradition chrétienne d’un pays pour aller chercher des dieux païens.

    Mgr Guy de Kerimel explique en outre « qu’on ne peut pas jouer impunément avec une symbolique satanique » : « Nous ne pouvons pas nous contenter de cela, et surtout ne pas répondre au mal par le mal, ou répondre aux mal par la force. Car la force peut canaliser, mais elle n’éradique pas le mal. Seul l’amour et la vérité peuvent vaincre le mal ». « Je pense que nous avons besoin de toute la grâce de l’humanité de Jésus, de son cœur de chair, pour nous-mêmes participer à l’humanisation du monde » conclut l’archevêque.

  • Les Statistiques de l'Église catholique 2024

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    De l'Agence Fides :

    VATICAN - Les Statistiques de l'Église catholique 2024

    17 octobre 2024

    Cité du Vatican (Agence Fides) - À l'occasion de la 98e Journée missionnaire mondiale, qui sera célébrée le dimanche 20 octobre 2024, l'Agence Fides présente comme d'habitude quelques statistiques choisies pour offrir une vue d'ensemble de l'Église dans le monde.

    Les données et les tableaux sont extraits du dernier « Annuaire des Statistiques de l’Église» publié (mis à jour au 31 décembre 2022) et concernent les membres de l'Église, les structures pastorales, les activités dans les domaines de la santé, de l'assistance et de l'éducation. Enfin, un aperçu des districts ecclésiastiques confiés au Dicastère pour l'Évangélisation - Section pour la première évangélisation et les nouvelles Églises particulières est donné.

    L'Église catholique dans le monde : synthèse des données

    Au 31 décembre 2022, la population mondiale s'élevait à 7.838.944.000 habitants, soit une augmentation de 53.175 000 personnes par rapport à l'année précédente. La tendance positive se confirme pour tous les continents à l'exception de l'Europe.

    Au 31 décembre 2022, le nombre de catholiques était de 1.389.573.000, soit une augmentation globale de 13.721.000 catholiques par rapport à l'année précédente. Une fois encore, l'augmentation du nombre de catholiques concerne quatre des cinq continents. Seule l'Europe enregistre une baisse du nombre de catholiques : - 474.000. Comme les années précédentes, l'augmentation du nombre de catholiques est la plus marquée en Afrique (+7.271.000) et en Amérique (+5.912.000). L'Asie (+889.000) et l'Océanie (+123.000) viennent ensuite. Le pourcentage de catholiques dans la population mondiale a légèrement augmenté (+0,03) par rapport à l'année précédente et s'élève à 17,7 %. En ce qui concerne les différents continents, les variations de ce chiffre sont minimes.

    Le nombre total d'évêques dans le monde a augmenté de 13 par rapport à l'enquête de l'année précédente pour atteindre 5.353. Les évêques diocésains ont augmenté (+19) et les évêques religieux ont diminué (-6). Il y a 2 682 évêques diocésains et 2.671 évêques religieux.

    Le nombre total de prêtres dans le monde a diminué : 407.730 (-142 l'année dernière). Une fois de plus, l'Europe (-2745), suivie de l'Amérique (-164) ont connu une baisse substantielle. Comme l'année dernière, des augmentations significatives ont été enregistrées en Afrique (+1.676) et en Asie (+1.160). L'Océanie, après avoir augmenté l'année dernière, est à nouveau dans le négatif (-69). Le nombre de prêtres diocésains dans le monde a diminué globalement de 911 pour atteindre 279.171. Le nombre de prêtres religieux a augmenté de 297 pour atteindre 128.559.

    Dans la dernière enquête annuelle, le nombre de diacres permanents dans le monde continue d'augmenter (+974), atteignant 50.159. L'augmentation est enregistrée en Afrique (+1), en Asie (+15) et en Europe (+267). Il diminue en Amérique (-308) et en Océanie (-1).

    Le nombre de religieux non prêtres a diminué de 360 par rapport à l'année précédente, pour atteindre un total de 49.414. Les diminutions ont été enregistrées en Afrique (-229), en Europe (-382) et en Océanie (-27), tandis qu'elles ont augmenté en Amérique (+27) et en Asie (+251). Même dans l'enquête la plus récente, la tendance mondiale à la baisse des religieuses, qui se poursuit depuis un certain temps, se confirme : elles sont 599.228 (-9.730). Les augmentations sont, une fois de plus, en Afrique (+1.358) et en Asie (+74), alors qu'elles continuent à diminuer en Europe (-7.012), en Amérique (-1.358) et en Océanie (-225).

    Le nombre de grands séminaristes, tant diocésains que religieux, a également diminué lors de la dernière enquête annuelle : il y a 108.481 séminaristes dans le monde (109.895 l'année précédente). Seules l'Afrique (+726) et l'Océanie (+12) ont connu une augmentation, tandis que l'Amérique (-921), l'Asie (-375) et l'Europe (-859) ont connu une diminution. Le nombre total de petits séminaristes, diocésains et religieux, a également diminué pour atteindre 95.161 (-553). En détail, une augmentation se produit seulement en Afrique (+1.065), tandis que des diminutions sont enregistrées dans les autres continents : Asie (-978), Amérique (-475), Europe (-153) et Océanie (-12).

    Dans le domaine de l'éducation et de l'instruction, l'Église soutient 74.322 jardins d'enfants dans le monde, fréquentés par 7.622.480 élèves ; 102.189 écoles primaires pour 35.729.911 élèves ; 50.851 collèges et lycées pour 20.566.902 élèves. En outre, 2.460.993 élèves étudient dans des établissements d'enseignement supérieur, tandis que 3.925.393 sont des étudiants universitaires.

    Il existe au total 102.409 institutions de santé, caritatives et de soins gérées par l'Église dans le monde, dont : 5.420 hôpitaux et 14.205 dispensaires ; 525 léproseries ; 15.476 maisons pour personnes âgées, malades chroniques et handicapés ; 10.589 crèches ; 10.500 centres de consultation matrimoniale ; 3.141 centres d'éducation ou de rééducation sociale et 33.677 autres institutions.

    Les circonscriptions ecclésiastiques (Métropoles, Archidiocèses, Diocèses, Abbayes territoriales, Vicariats apostoliques, Préfectures Apostoliques, Missions sui iuris, Prélatures territoriales, Administrations apostoliques et ordinariats militaires) dépendant du Dicastère pour l'évangélisation sont au nombre de 1 123, selon la dernière variation enregistrée (+2). La plupart des circonscriptions ecclésiastiques confiées au Dicastère dont le siège est à Piazza di Spagna se trouvent en Afrique (525) et en Asie (481). L'Amérique (71) et l'Océanie (46) Viennent ensuite.

    Annexe : analyse de l'évolution sur 25 ans (1998-2022)

    En vue du prochain Jubilé, et pour aider à saisir dans un horizon temporel plus large la tendance des changements dans les données numériques relatives à la présence et à la mission de l'Église catholique dans le monde, l'Agence Fides, en plus du dossier habituel, publie cette année également une annexe résumant les données quantitatives recueillies sur une période de vingt-cinq ans, celles qui s'étendent de 1998 à 2022. Il s'agit de données concernant la population catholique, le nombre de prêtres, le nombre de religieux et religieuses et le nombre de baptêmes administrés dans le monde.

    Cette annexe rassemble et développe également les données et les tableaux du dernier « Annuaire statistique de l'Église » publié (mis à jour jusqu'au 31 décembre 2022). Contrairement au dossier classique, les données prises en compte dans l'annexe n'entrent pas dans les détails de chaque continent, mais se contentent d'esquisser par des chiffres le tableau général au niveau planétaire.
    Ce qui ressort immédiatement des données recueillies sur la période 1998-2022, c'est que le nombre de catholiques sur la planète n'a cessé d'augmenter au cours des vingt-cinq années considérées. Le chiffre des catholiques relu en pourcentage est significatif : en 1998, 17,4% de la population mondiale était catholique. Dans la dernière variation disponible, 17,7 % le sont. Ce dernier pourcentage est resté inchangé depuis 2015 après un mini-pic atteint en 2014 (17,8%).

    L'autre chiffre significatif concerne le nombre de prêtres. Au total, dans le monde, le nombre de prêtres est passé de 404.628 à 407.730 au cours des vingt-cinq années considérées. Le nombre de religieux non prêtres et le nombre de religieuses ont également diminué. Selon les chiffres, le nombre de religieux non prêtres au cours des vingt-cinq années considérées n'a jamais dépassé 60.000. La même courbe descendante se répète pour les religieuses, qui sont passées de 814.779 à 559.228 en vingt-cinq ans.

    Alors que la population catholique augmente, l'administration du sacrement du baptême a diminué dans le monde entier. Elle est passée de 17.932.891 baptêmes administrés en 1998 à 13.327.037 baptêmes administrés en 2022.