Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 25

  • Messe pour la Vie à Bruxelles, vendredi, à 18H00

    IMPRIMER

    Bruxelles, église de la Madeleine,

    comme chaque deuxième vendredi du mois,

    l’EUCHARISTIE sera célébrée pour la vie

    par un prêtre de la communauté Saint Jean,

    et précédée de l’adoration silencieuse, à 17h.

    Congrégation Saint Jean « Couvent de la Madeleine,

    225 avenue de Jette    1090 Jette    Bruxelles.

    http://www.missiondemarie.org

  • France : trisomie, l'appel des associations contre les dérives eugéniques

    IMPRIMER

    ...un collectif d'associations dénonce les "dérives eugéniques dont sont victimes les personnes trisomiques" et lance cet appel pour une meilleure information des femmes enceintes dans le cadre du dépistage prénatal.

    "C'est de ta peur dont j'ai peur" (Shakespeare)

    "Le poids du regard

    Nous, parents de jeunes et d’adultes atteints de trisomie 21, nous nous battons, depuis leur naissance, pour que nos enfants soient éduqués, respectés, et impliqués dans la société. C’est pour cela que nous avons créé ou pris la responsabilité d’associations qui les représentent et les défendent.

    Comme pour tout citoyen, les droits fondamentaux de ceux qui souffrent de trisomie 21 doivent être respectés. Nous apprécions les efforts qui ont été faits dans ce sens, notamment depuis la loi pour l’égalité des droits et des chances de 2005. Mais ils ne suffisent pas : aujourd’hui encore, et peut-être plus qu’hier, les personnes trisomiques souffrent du regard ambivalent que nos contemporains posent sur elles.

    Il leur faut accepter leur handicap, et nous faisons tout pour cela, avec l’aide de leurs médecins, de leurs éducateurs et accompagnateurs spécialisés. Mais, nous souffrons, pour eux et avec eux, de constater combien leur bonheur de vivre est affecté par les préjugés dont ils font l’objet. Ils nous disent, clairement, que le plus dur pour eux n’est pas leur maladie, mais le rejet dont ils pâtissent, ouvertement ou subrepticement.

    Nous rejetons toute tentative de réduire les personnes fragiles à leur fragilité. Leur handicap nous renvoie à notre capacité à atteindre l’autre au-delà de son apparence, de ses qualités, de sa grâce ou de sa disgrâce. Il nous oblige à rejoindre l’autre dans sa vérité...3

    Lire la suite dans "La Vie"

  • Les éditocrates, fourriers de la pensée unique

    IMPRIMER

    images.jpg

    Bien que nous soyons encore plus mal lotis en Belgique francophone où deux quotidiens, un hebdomadaire et deux instituts de radio-télévision, se chauffant tous du même bois, font peser sur l'opinion la lourde chape d'un conformisme politiquement et culturellement correct, nous ne résistons pas au plaisir de reproduire ci-dessous un livre qui dénoncé la dictature des éditorialistes...

    Et si l’une des raisons du succès d’Internet était qu’on arrive à y éviter les « éditocrates », cette camarilla qui encombre chaque jour que Dieu fait les pages des journaux, les antennes et les petits écrans ? Une ronde infernale qui explique d’ailleurs en grande partie la défaveur de la « grande presse » et la chute de ses tirages : pourquoi acheter un quotidien puisqu’on peut entendre gratuitement ses vedettes à la radio avant de les retrouver à la télévision, distillant toujours le même message, dans pratiquement les mêmes termes, en usant des mêmes amphigouris… et des mêmes ostracismes ? Une standardisation de l’information dans laquelle il est tentant de voir, en réalité, le triomphe de la désinformation.

    Sous le titre Les éditocrates, l’universitaire Mona Chollet et les journalistes Olivier Cyran, Sébastien Fontenelle et Mathias Reymond démontent de réjouissante façon le système dont les rouages les plus efficaces — et les plus omniprésents — sont Alain Duhamel, l’inamovible « cardinal des éditocrates », Bernard-Henri Lévy, Christophe Barbier, Jacques Attali, Alexandre Adler, Laurent Joffrin, Philippe Val et quelques autres, qui « se sont érigés en crème de l’aristocratie médiatique, en élite au sein de l’élite ».

    Soumission absolue à l’air du temps

    Une « élite soigneusement cadenassée » où l’on « n’entre que par cooptation, après avoir montré patte blanche. Car « on ne naît pas éditocrate. On le devient à force d’application, au prix de l’abandon de toute velléité de penser par soi-même et d’une soumission absolue à l’air du temps ».

    Ecrivant dans les mêmes journaux, sévissant dans les mêmes média, publiés chez les mêmes éditeurs où, d’ailleurs, ils dirigent souvent une collection, ces nouveaux brahmanes ne se contentent pas de répercuter indéfiniment la doxa de la saison. Chacun d’eux dit aussi tout le bien qu’il pense des compères, et comment en irait-il autrement quand le « centriste » Alain Duhamel, chroniqueur à Libération, doit commenter les livres d’un Laurent Joffrin, directeur de ce quotidien anarcho-bancaire ? A l’inverse, il ferait beau voir que Christophe Barbier, directeur de L’Express, descendît en flammes le dernier opus de Jacques Attali, fleuron de cet hebdomadaire.

    De BHL en Attali, l’imposture ex cathedra

    Certes, on n’avait pas attendu Mathias Reymond pour savoir à quoi s’en tenir sur Attali, « l’insubmersible imposteur » confondant allégrement le Palais d’été de Pékin et le Palais d’hiver de Saint-Petersbourg (ce qui ne l’a pas empêché d’être invité sur France Inter « au moins vingt fois durant deux années, 2007 et 2008 » et « plus de quarante fois sur France 2 et France 3 entre janvier 2005 et fin décembre 2007 ») ni Sébastien Fontenelle pour dénoncer les approximations, les erreurs, l’insoutenable légèreté de « Bernard-Henri Lévy ou la vérité à distance ». Une vérité aussi sélective que fluctuante, déjà bien assaisonnée par Polémia.

    Mais il faut savoir prendre son miel où il est et les charges sont féroces. Particulièrement sur BHL qui détecte partout le « virus du néo-antisémitisme » et qui, s’érigeant sans cesse en Clausewitz pour appeler à la destruction de la Serbie, de l’Irak ou de l’Iran soupçonnées d’agresser des populations civiles (où la fureur de l’ex-nouveau philosophe devant la réticence de Téhéran à faire exécuter l’icône Sakineh, accusée d’adultère et surtout de complicité dans l’assassinat d’un mari gênant), ne se considère plus que comme un pékin ignorant quand il s’agit de gloser sur les exploits de Tsahal : « N’étant pas un expert militaire, je m’abstiendrai de juger si les bombardements israéliens sur Gaza auraient pu être mieux ciblés, moins intenses », écrivait-il ainsi dans Le Point le 9 janvier 2009 à propos de la meurtrière opération « Plomb fondu » que, dans L’Express du 15 janvier 2009, l’ancien normalien Barbier pour sa part saluait en ces termes : « Israël a raison de mener cette guerre (…) Il le fait aussi pour notre tranquillité, ce qui est honteux de ne pas reconnaître . » (...)

    Une maladie contagieuse

    Soulignant ces « références incessantes à la Seconde Guerre mondiale », Mona Chollet, auteur du portrait de Val, estime que « l’épisode pourrait servir d’emblème à la façon dont la petites clique de maîtres à penser à laquelle il [Val] se flatte désormais d’appartenir foule aux pieds les enseignements de l’histoire, et les détourne, pour les mettre au service à la fois de ses privilèges et d’un verrouillage de l’ordre du monde », tout entier soumis au souverain Marché, grand ennemi du quatuor pourfendeur des éditocrates, auquel est beaucoup reproché, du reste à juste titre, le fait de « s’être coulé dans le moule d’une complète adhésion aux dogmes de l’époque ». (...)

    Apogée de la bien-pensance, l’éditocratisme est décidément une maladie bien contagieuse puisque même ceux qui le dénoncent le plus fort en sont atteints…

    Lire l'article entier de Claude Lorne sur Polemia

    M. Chollet, O. Cyran, S. Fontenelle et M. Reymond : Les Editocrates : Ou comment parler de (presque) tout en racontant (vraiment) n'importe quoi, La Découverte/Pocket, octobre 2009, 196 pages, 12,50 euros.

  • Mgr Harpigny et la mission de l'Eglise dans notre société

    IMPRIMER

    index.jpgInvité par la régionale Mons-Borinage des Anciens de l'Université de Louvain, Mgr Harpigny a choisi d'aborder le thème "La mission de l'Eglise catholique dans la société actuelle".
    "L'Eglise catholique va continuer demain, avec beaucoup moins de membres mais en demeurant en dialogue avec ceux qui ne partagent pas la même foi. Je suis optimiste car l'Evangile entraîne la joie" : c'est en ces termes que l'évêque de Tournai a conclu sa conférence à Frameries, le 4 février dernier.

    Après le concile Vatican II, a exposé Mgr Harpigny, beaucoup de laïcs ont estimé que l'Evangile devait être présenté sous la forme de valeurs partagées par tous les membres de la société, croyants et incroyants. Une telle perception a conduit à l'ignorance du coeur de la foi catholique. Voulant s'inscrire dans la société, les catholiques n'ont plus perçu ce qu'ils avaient de spécifique puisqu'ils travaillaient au service de tous et avec tous. Or annoncer le Christ ne signifie pas mettre en lumière des valeurs partagées avec tous les êtres humains.
    Mais, avec le temps, dit Mgr Harpigny, les catholiques se sont rendu compte que ce qu'ils annoncent est radicalement différent de ce qui est vécu au plan des valeurs. Quelle est la mission des laïcs catholiques ? Témoigner du Christ dans tous les domaines où ils ont un rôle, comme le mariage, la famille, l'activité professionnelle, les loisirs, la politique, la culture, etc.

    Confrontés à une diminution radicale du nombre de prêtres et de religieux, les laïcs catholiques, dit l'évêque, ont perdu le sens profond du ministère ordonné et de la vie consacrée. Beaucoup d'efforts ont été faits pour maintenir en place toute la pastorale qui existait avant la crise des années 1960 : paroisses, liturgie, catéchèse, présence auprès des malades... Et pour y arriver, il a fallu remplacer progressivement les prêtres et les religieux par des laïcs. On a par ailleurs créé de nombreux conseils : conseils locaux de pastorale, conseils d'unité pastorale, équipes d'animation pastorale, sans compter des équipes spécifiques pour la liturgie, la catéchèse, l'entraide, etc.
    Et les prêtres, désormais chargés d'un nombre croissant de paroisses, sont alors devenus des itinérants, allant d'une réunion à l'autre, mais sans pouvoir infléchir les orientations prises par d'autres, déplore Mgr Harpigny.

    Dans une société multiconvictionnelle, sans Dieu, l'Eglise cherche son identité. Il ne s'agit pas de se replier dans le communautarisme, le ghetto, l'invisibilité, car l'essence même de notre religion est l'annonce du Christ. Les chrétiens doivent donc apporter leur témoignage personnel de membres d'une Eglise ouverte, respectueuse de la liberté religieuse et solidaire à l'égard des exclus.

    dépêche cathobel sur catho.be

  • Un pas excessivement grave

    IMPRIMER

    L'archevêque de Paris, Mgr André Vingt-Trois, et l'ancienne ministre Christine Boutin ont fait part de leurs réserves mardi après l'annonce de la naissance de ce premier "bébé-médicament". Mgr André Vingt-trois a mis en garde sur LCI contre les dangers d'une "instrumentalisation d'un être humain au service des autres".  

    "Je salue la prouesse technique mais je lance un cri d'alarme car en réalité la question qui est posée ici c'est l'instrumentalisation de la personne conçue simplement pour rendre service, pour être utilisée", a déclaré sur LCI aussi Christine Boutin,présidente du Parti chrétien-démocrate. "En tant que tel il se posera toujours la question de savoir : 'est-ce que, véritablement, j'ai été voulu pour moi-même ?'" "Il y a une instrumentalisation, une sélection des embryons, ça me rappelle un certain nombre de philosophies eugéniques. On a franchi un pas excessivement grave", a ajouté Christine Boutin. "Il faut que le politique fasse attention parce que l'homme devient un objet de consommation et un matériau comme n'importe lequel".

    sur TF1

  • Quand l'information journalistique n'inspire plus vraiment confiance...

    IMPRIMER

    "Avides d’information, les Français sont, en toute logique, vigilants et critiques à l’égard de leurs médias.

    Leur confiance globale s’est quelque peu émoussée à l’égard de la presse écrite depuis l’an dernier : ils ne sont que 49% à penser que «les choses se sont passées comme le journal les raconte», contre 55% en 2010. Malgré un léger effritement, la radio demeure – c’est une constante depuis des années – le média jugé le plus fiable avec un taux de confiance à 57% (contre 60% il y a un an).

    La télévision baisse aussi un peu avec 46% de taux de confiance contre 48% en 2010. On remarque une stabilité surprenante d’Internet à 35%. La généralisation de ce média plus vraiment nouveau ne s’accompagne pas d’une cote de fiabilité accrue, même si les plus jeunes sont 50% à lui faire confiance."

    Lire l'ensemble de l'article sur La Croix

  • Ni progressiste ni fondamentaliste...

    IMPRIMER

    Suite à la publication sur notre blog de l'article de Guy Gilbert "L'Islam que j'aime", voici une typologie de l'Islam qui offrira d'utiles précisions.

    "La grande majorité des musulmans, cependant, n'est ni progressiste ni fondamentaliste. Elle se situe à mi-chemin entre les progressistes et les fondamentalistes et le mot qui les définit le mieux est: conservateurs; même si les «conservateurs» ne sont pas tous équivalents et qu'il conviendrait d'introduire des distinctions plus complexes. Les conservateurs ne sont pas progressistes: ils restent très perplexes quant aux déclarations occidentales des droits de l'homme parce qu'ils pensent que les droits de l'homme constituent une menace pour les droits souverains de Dieu; ils ne veulent pas non plus entendre parler d'approche moderne - c'est-à-dire historico-critique - du Coran, car ils craignent qu'il finisse comme la Bible entre les mains d'exégètes d'universités occidentales lors des deux derniers siècles; ils veulent qu'aux femmes, il soit permis - pas obligé mais au moins fortement recommandé - de porter le voile partout..."

    Extrait d'un article intitulé "Les cinq visages de l'Islam et la clé de l'avenir de l'Egypte" de Massimo Introvigne dans la Bussola Quotidiana traduit sur le site benoit-et-moi où l'on pourra lire l'intégralité de cet article.

  • Officiel : le Sud-Soudan a secoué le joug de l’islam

    IMPRIMER

    13a722cdsud-soudan.jpgDans son édition du lundi 7 février 2011, le journal « La Croix » donne les résultats définitifs du référendum libérateur : Les Sud-Soudanais ont voté à 98,83% en faveur de l'indépendance ouvrant la voie à la naissance d'un nouvel Etat en Afrique. Les résultats , affichés sur des écrans lors d'une cérémonie à Khartoum, montrent que sur les 3.837.406 votes valides, seulement 44.888, soit 1,17%, étaient en faveur du maintien de l'unité avec le Nord.

    Pour mémoire, après deux décennies de conflit sanglant (2 millions de morts recensés) entre le Nord, principalement musulman et arabe, et le Sud, majoritairement chrétien et noir, une trêve fut signé entre les protagonistes en 2002 et consolidée trois ans plus tard, le 9 janvier 2005, par un accord de paix signé à Naivasha au Kenya. Celui-ci accordait au Sud Soudan une large autonomie pendant 6 ans, période au bout de laquelle les habitants de la région devaient être conviés à un référendum d'autodétermination

    Ce référendum, qui s'est tenu du 9 au 15 janvier 2011 et dont la communauté internationale a salué la crédibilité, était un élément clé de l'accord de paix précité. Aux termes de celui-ci,. lla séparation effective est attendue le 9 juillet prochain. D’ici là, Nordistes et Sudistes doivent encore se mettre d'accord sur des dossiers sensibles, dont la délimitation des frontières, le partage des revenus du pétrole ou encore le statut de la région contestée d'Abyei. 

    À Juba, principale ville du Sud-Soudan,  l'annonce des résultats a été accueillie dans la liesse. Le président de l’actuelle région du Sud-Soudan, Salva Kiir, a souligné que l'indépendance  n'était "pas la fin de la route, parce que nous ne pouvons pas être ennemis". Il a promis sagement de permettre la libre circulation des biens et personnes entre les deux pays, de contribuer à faire annuler la dette étrangère du Soudan et à faire lever les sanctions économiques prises par les Etats-Unis contre Khartoum. Dans la matinée de lundi, le président soudanais Omar el-Béchir a dit accepter les résultats et respecter le choix des Sud-Soudanais, s'engageant à « maintenir les liens entre le Nord et le Sud et les relations fondées sur la coopération ».

    Le sort de cette région jouxtant l’Ituri congolais n’est pas indifférent aux Belges attachés à leur ancienne colonie.

    Sur l’imprégnation chrétienne des populations sud soudanaises, voir les vidéos illustratives :  Les Sud-soudanais fêtent Noël  et Sud-Soudan : les chrétiens pour l'indépendance

  • A propos de la naissance du premier "bébé médicament" en France

    IMPRIMER

    Sur le site ::Aleteia::Des réponses catholiques aux questions d'aujourd'hui::

    A l’encontre de la technique du bébé-médicament qui détruit de nombreux embryons, instrumentalise la personne et met en danger la santé psychologique des enfants, l’Eglise propose une alternative fidèle à l’esprit du serment d’Hippocrate

    1 La technique du bébé-médicament consiste en un double tri eugéniste des embryons conçus in vitro

    Le bébé-médicament désigne un enfant conçu artificiellement dans le but de guérir un frère ou une sœur aîné souffrant d’une maladie génétique familiale héréditaire grâce au sang de cordon ombilical recueilli à la naissance. La technique biomédicale repose sur la mise en œuvre d’une fécondation in vitro classique dont le seul objectif est ici de conduire à la conception d’un panel d’embryons aussi large que possible, de manière à les soumettre à un double diagnostic préimplantatoire (DPI).

    Un premier DPI s’assure que l’embryon est exempt de l’affection génétique (choix eugéniste négatif) tandis qu’un second DPI procède à un typage HLA permettant d’identifier, parmi les embryons sains, celui ou ceux qui sont compatibles sur le plan immunologique avec le frère ou la sœur déjà atteint par la maladie (choix eugéniste positif). D’où son nom de DPI-HLA ou encore de double DPI.

    Le système d’histocompatibilité HLA (Human leucocyte antigens) est le mécanisme biologique qui est responsable de la reconnaissance entre le soi et le non soi, déterminant par conséquent le rejet ou la réussite de la greffe envisagée. Seul l’embryon retenu, autrement dit celui qui est indemne de la pathologie génétique concernée et le plus apparenté sur le plan immunologique, est réimplanté dans l’utérus de la mère. Dès la naissance du bébé-médicament, les médecins procèdent à une cryoconservation du sang de cordon ombilical afin de réaliser dans les plus brefs délais une greffe susceptible de traiter l’aîné malade. Ce procédé – autorisé aux Etats-Unis, en France, Espagne ou Belgique mais interdit en Allemagne ou Italie – soulève de nombreuses objections éthiques qui le rendent fortement répréhensible.

    2 La technique du bébé-médicament attente à la vie de nombreux embryons et instrumentalise l’enfant à naître

    Alors qu’une fécondation in vitro nécessite environ 17 embryons pour 1 naissance, qu’un DPI en requiert le double, on estime qu’il faut 60 à 100 embryons pour obtenir un enfant au génotype adéquat (1). L’équipe des biologistes de la reproduction sait donc que le gâchis est très lourd pour aboutir à la création d’un embryon « sur mesure ».

    D’autre part, dans une assistance médicale à la procréation classique, les embryons sains sont théoriquement conçus, au moins dans un premier temps, à des fins procréatives. Ce n’est qu’a posteriori, en cas d’extinction du projet parental, que le couple peut abandonner ses embryons surnuméraires. Avec le bébé-médicament, le rejet des embryons sains mais non compatibles est prévu dès l’initiation du processus : il est donc programmé. Les protagonistes savent en toute connaissance de cause qu’ils ne garderont ni les embryons sains jugés inutiles ni les embryons malades, se plaçant dans une logique inquiétante de « consommation d’embryons ».

    La procréation humaine est détournée au profit du projet de création d’un être humain dont la mission principale est d’être un médicament. Projet porteur d’une aliénation redoutable de la personne, sa conception n’étant voulue originellement qu’en raison de ses potentialités thérapeutiques espérées. L’enfant n’a d’autre choix que d’endosser le statut de réservoir de cellules pour son aîné malade, soumis à un projet prédéterminé par autrui. L’utilitarisme est ici poussé à l’extrême, réduisant une personne à un objet jugé à l’aune de son utilité technique. La réification de l’enfant traité comme un produit technique le fait basculer dans la catégorie des choses disponibles à l’inverse des personnes radicalement indisponibles. Le bébé-médicament n’est finalement qu’un bébé-instrument. Le Conseil d’Etat français a ainsi reconnu que cette technique « contredit frontalement le principe selon lequel l’enfant doit venir au monde d’abord pour lui-même »(2).

    3. La technique du bébé-médicament met en jeu la santé psychologique des enfants

    Outre les enjeux anthropologiques et éthiques, le principe du bébé-médicament soulève de nombreuses interrogations sur un plan strictement psychologique, entachant de proche en proche l’environnement familial, les relations parents-enfants et celles au sein de la fratrie.

    Quelle sera l’attitude des parents vis-à-vis du bébé conçu de cette façon ? En cas d’échec, quel sera le poids de culpabilité que devra porter l’enfant venu au monde dans le seul but de « sauver » son frère malade ? Dans l’éventualité d’un succès, quel sera le poids de la dette morale éprouvée par celui qui a été « sauvé » ? S’il y a une rechute de l’enfant « receveur » à l’adolescence ou plus tard, l’enfant « donneur » sera-t-il sommé de donner sa « moelle osseuse » comme thérapie de rattrapage ? Adulte, subira-t-il des pressions pour « offrir » de son vivant à son frère ou à sa sœur des organes tels un rein ou un lobe de foie susceptibles d’avoir été endommagés par les chimiothérapies passées ? Comment ses parents le regarderont-ils en cas de refus ? Et d’ailleurs, ne pourra-t-il pas inévitablement éprouver un sentiment ambigu envers ceux qui lui ont donné la vie avec l’objectif de guérir son aîné ? (3)

    En raison de ces conséquences néfastes sur la santé psychique des enfants et des parents, cette technique bafoue les principes hippocratiques multiséculaires de bienfaisance et de non-malfaisance.

    4. La technique du bébé-médicament est inutile sur le plan médical

    Sur le plan scientifique, la technique est totalement inutile au regard des dernières données biomédicales. L’objet final de la manipulation est en effet le sang de cordon ombilical dont les vertus thérapeutiques sont parfaitement documentées. On sait à présent que le sang placentaire est riche en cellules souches hématopoïétiques habituellement hébergées dans la moelle osseuse. Injectées par voie intraveineuse à un enfant en attente de greffe après chimiothérapie et radiothérapie, les cellules du sang de cordon migrent spontanément dans la moelle osseuse régénérant l’ensemble des lignées sanguines de l’organisme (globules rouges, blancs et plaquettes). Le sang de cordon est en passe de supplanter les greffons de moelle dans de nombreux pays, du fait de sa facilité de recueil et des caractéristiques immuno-privilégiées de ses cellules permettant d’obtenir des résultats cliniques similaires, et ce malgré une incompatibilité tissulaire partielle. Un rapport du Sénat français rappelle ainsi que « tous les patients devant subir une greffe de sang de cordon trouvent un greffon compatible » grâce à la mise en réseau des banques de stockage à l’échelon mondial (4).

    Pour traiter ces maladies sanguines d’origine génétique, il apparaît donc en réalité qu’il n’est nullement nécessaire de passer par la technique du bébé-médicament mais bien de développer les banques de sang de cordon selon le principe de solidarité. Pour Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune et membre permanent de l’Académie pontificale pour la Vie, « la preuve est apportée une nouvelle fois que l’éthique non seulement ne porte pas ombrage à la science mais contribue bel et bien à son développement »(5).

    Dans ce domaine, l’Eglise rappelle également qu’il n’est nullement nécessaire de transgresser pour progresser. C’est pourquoi elle demande aux scientifiques et médecins de rester fidèles à « l’esprit du serment d’Hippocrate » qui voit « dans la science médicale un service en faveur de la fragilité humaine, pour le traitement des maladies et le soulagement de la souffrance »(6).

    Les Etats qui ont légalisé la technique du bébé-médicament ne gagneraient-ils pas à abroger un dispositif inutilement immoral et médicalement inutile, détruisant de nombreux embryons, chosifiant l’être humain et mettant en danger la santé psychologique de ces enfants ?

    (1) Genethique, Revenir sur l’autorisation du bébé-médicament, Lettre d’information bioéthique n. 118, octobre 2009.
    (2) Conseil d’Etat, La révision des lois de bioéthique, Les Etudes du Conseil d’Etat, La documentation française, Paris, 2009, p. 44.
    (3) Autant de questions qui sont au cœur du film américain de Nick Cassavetes My Sister’s Keeper (Ma vie pour la tienne) sorti sur les écrans français en septembre 2009. 
    (4) Marie-Thérèse Hermange, Le sang de cordon : collecter pour chercher, soigner et guérir, Les Rapports du Sénat, n. 79, 2008-2009.
    (5) Jean-Marie Le Méné, La crise de conscience bioéthique, Salvator, Paris, 2009, p. 64.
    (6) Congrégation pour la doctrine de la foi, Instruction Dignitas personae sur certaines questions de bioéthique, 8 septembre 2008, n. 2.

    Pour aller plus loin, on consultera utilement l'étude de Pierre-Olivier Arduin ("Bébé médicament" ou "bébé instrument")  parue en deux parties sur Liberté politique : 1ère partie et 2ème partie

  • Guy Gilbert : L'Islam que j'aime

    IMPRIMER

    guy_gilbert_01.jpgUn article à lire et qui donne certainement matière à discussion, sur le site officiel de Guy Gilbert:

    L'Islam que j'aime

    "En Egypte, après le terrible attentat à la sortie de la messe de minuit à Alexandrie, plusieurs associations musulmanes ont décidé de former des boucliers humains.
    « Munis de fleurs, nous irons garder les églises de nos frères chrétiens. Celui qui veut s’en prendre à eux devra d’abord nous tuer. Par ce geste nous montrerons ce qu’est vraiment l’Islam. »

    Jamais n’avait raisonné si fort le message de l’ange à l’annonce de la naissance du Christ: « Paix aux hommes de bonne volonté », message bouleversant, vécu par des musulmans, pourtant de plus en plus critiqués et craints, au point que l’Europe sombre dans une islamophobie qui avance à grands pas. Ce fait très récent et inédit de la défense d’une autre religion persécutée me fait dire : « Cet islam, je l’aime ».

    Et je l’aimerais infiniment plus, le jour où ce ne seront pas seulement quelques centaines de musulmans égyptiens qui oseront franchir le pas pour la défense de leur frères chrétiens, mais un milliard de musulmans qui dénonceront l’assassinat de l’évêque de Bagdad ou la tragédie d’une centaine de chrétiens assassinés ou blessés en Irak en pleine messe dans leur église éclaboussée de sang.

    Le pape, qui a osé affirmer son horreur devant ce drame inexpiable, a été accusé d’«ingérence » par un grand ayatollah pour avoir demandé aux états de « protéger les chrétiens ». Insoutenable parole qui révulse les chrétiens du monde entier.

    Oui j’aime l’Islam.

    Mais pas celui du repli conquérant sur lui-même. Pas celui qui s’enferme ou qui enferme ses femmes dans des étoffes où seuls les yeux ont droit à une minuscule lucarne. Pas celui qui prescrit de lapider la femme adultère, ou l’homme à qui on refuse de vivre parce qu’il est homosexuel. Pas celui qui refuse celui ou celle qui décide de vivre sa foi autrement, dans une autre religion, ce qui le ou la condamne à l’opprobre, à l’exclusion et parfois à la mort. Pas celui qui ne permet pas, lorsqu’il est majoritaire dans un pays, de refuser tout lieu de culte autre que le sien.

    Ce qui aux yeux du monde donne à croire aujourd’hui que les musulmans ont la possibilité de s’épanouir librement dans les nombreuses mosquées qui s’élèvent dans les pays majoritairement chrétiens. Alors que les petites communautés chrétiennes, noyées au coeur de nombreux pays musulmans, n’ont que le droit de raser les murs, d’être suspectées, de devenir des citoyens de seconde zone, et en finale, de quitter la terre où elles sont nées. Bien avant que les musulmans ne s’y établissent.

    Non, cela n’est pas l’Islam revendiquant le titre de religion de « la paix » au travers du mot magique, universel et prophétique « Salam ». Seule une religion qui d’abord respecte les droits de l’homme, qui en fait son étendard premier avec comme devise commune sur tous les frontons de ses temples les mots « unité », « solidarité », « accepter la différence de l’autre » et mieux « chercher chez l’autre une vérité qui lui manque », bâtira la paix sur la terre, et sera crédible.

    « Tolérer les chrétiens d’orient, c’est les insulter » écrivait ces jours-ci le politologue Hasni Abidi. Le même concluait son article par cette phrase prémonitoire et si juste : «Les chrétiens orientaux ont toujours appartenu à la terre qui les a vu naître et grandir. Ils doivent y rester. Leur départ serait la fin de notre histoire et le début de toutes les dérives. »

    A vous musulmans du monde entier de lutter pour que l’Islam soit une religion de « paix ».
    Alors ce ne sera plus la crainte, mais une joie en Europe et dans le monde, de voir fleurir à côtés de nos églises vos minarets. Ce jour viendra. Mais le temps presse."

    Vos réactions à cet article paru dans la Croix du 22 janvier sont les bienvenues pourvu qu'elles s'expriment dans le respect et la mesure.

  • La majorité des Français et Dieu

    IMPRIMER

    La majorité des Français (58%) croient en Dieu ou se posent la question de Dieu : c'est ce que révèle un sondage publié par le Parisien et les parcours Alpha, le 6 février dernier, à l'occasion de la sortie du film français « Qui a envie d'être aimé ? », qui sortira le 9 février prochain.

    Anne Giafferi, la réalisatrice, adapte ici au cinéma Catholique anonyme, le roman autobiographique de son mari, Thierry Bizot, qui relate sa conversion au catholicisme.

    Ce sondage rapporte aussi que 34% des Français déclarent ne pas croire en Dieu. Seuls 8 % répondent ne pas savoir s'ils croient en Dieu et ne se posent pas la question.

    Les Français font aussi part de l'importance de trouver des personnes à qui poser des questions sur Dieu. 42 % des Français trouvent difficile de parler de Dieu, soit parce qu'ils n'y pensent pas, soit parce qu'ils n'ont pas trouvé le bon environnement pour en parler : 50% d'entre eux ne savent pas comment et avec qui en parler.

    Pourtant, 62 % des Français aimeraient pouvoir discuter des questions qu'ils se posent sur Dieu avec quelqu'un, dans un climat de confiance. Ce sont les 25-34 ans qui trouvent le plus facile d'échanger sur Dieu. Zenit

  • « Merci Marthe ! » : trentième anniversaire de la mort de Marthe Robin

    IMPRIMER

     « Merci Marthe ! », c'est le titre du nouveau livre publié aux éditions Foyer de Charité par Honorine Grasset, à l'occasion du trentième anniversaire de la mort de Marthe Robin, ce dimanche 6 février.

    « A l'occasion des trente ans de sa mort, cette sélection de quelques unes des grâces et faveurs qui lui sont attribuées manifeste l'affection de ceux qui ont reconnu son action dans leur vie », explique le site des Foyers.

    Une messe a été célébrée au sanctuaire de Châteauneuf-de-Galaure en présence de Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France.

    Les Foyers de Charité fêteront aussi le 10 février 2011 les 75 ans des Foyers de Charité nés de la rencontre entre Marthe Robin et le père Finet.

    Et du 7 au 13 septembre 2011, ils fêteront les 75 ans de la première retraite prêchée par le père Finet.

    Le portail des Foyers de Charité donne toutes les précisions nécessaires pour la participation à ces anniversaires. (ZENIT.org)