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  • Jésus ou Bouddha ?

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    De Don Divo Barsotti, prêtre, ami de Paul VI, ces extraits d'un article paru dans la revue 30 jours, n°2 de 1994.

    "Ce qui me fait peur, c’est le bouddhisme. Et nous sommes nous-mêmes responsables de cette progression du bouddhisme. Parce que dans la culture moderne, on ne veut absolument pas que l’homme dépende : c’est l’homme qui devient idole à ses propres yeux. (…) Le bouddhisme ignore Dieu, le refuse. Il fait de l’homme l’artisan de son destin, capable de faire son propre salut. Il repose sur l’orgueil de l’homme. (…) Voilà pourquoi le bouddhisme progresse facilement. Le Nirvâna, (…) C’est une bienveillance sans désir, le fait de se maintenir dans un état tel que rien ne vous trouble. Il s’agit de cette paix intérieure où il n’y a pas de passion. Mais regardez la figure du Bouddha, symbole de la paix satisfaite, de la conquête. Et puis regardez Jésus-Christ, le Crucifié suspendu à la croix, en proie à la souffrance extrême, parce qu’il aime, parce qu’il vit, en somme. Dans le bouddhisme, au contraire, on élimine tout désir pour vivre seulement dans le vide. Cela est appelé "libération". De quoi ? De tout. On retourne au Néant originel. C’est comme durant les premiers siècles de l’Eglise, où la culture grecque représentait un grand danger. Elle proposait Dieu, certes, mais un Dieu impersonnel, l’Un, la mystique néoplatonicienne. De même, aujourd’hui nous ne savons pas nous défendre contre des doctrines qui viennent de l’Asie, d’autant plus qu’elles flattent l’amour propre, en laissant croire à l’homme qu’il est maître de soi. (…) Raimundo Panikkar me disait une fois: tu peux reconnaître un chrétien d’un bouddhiste (…) à ses yeux. Les yeux du chrétien se posent sur les choses, sur les personnes, et s’arrêtent. Tu sens que tu es regardé et que, toi-même, tu regardes. Les yeux d’un bouddhiste te transpercent. Tu n’es pas là, tu n’es pas touché, le regard est libre. Cela, ce serait la liberté. Etre libre de tout conditionnement et, par conséquent, libre de tout amour.(…)

    Pour moi, la grave tentation, de nos jours, est là: on a fait du christianisme une idéologie. Alors que c’est un Mystère. Ou pour dire les choses autrement: le christianisme est tout entier dans le rapport, qui se produit, entre Dieu et l’homme, entre Dieu et toi. Mais il est devenu au contraire idéologie, loi. Nous avons réduit l’aventure d’une rencontre réelle, d’où vient un rapport concret, dramatique. On a transformé Jésus-Christ en un symbole. Et l’on a fait de la vie spirituelle une sagesse: c’est terrible. Il est beaucoup plus beau d’être pécheur. Et il faut reconnaître que l’on est pécheur. (…) Il est décisif de vivre et d’affirmer la relation moi, Toi. De pouvoir dire: Toi, ô Dieu. Il est nécessaire de retrouver ce sens dramatique d’une rencontre réelle avec le Dieu vivant. (…) Le danger qui nous menace, c’est que nous fassions du christianisme une théologie qui devienne ensuite une gnose. Il n’y a plus de rencontres, rien n’arrive parce que rien n’est arrivé. (…) Qu’est-ce donc que ce christianisme, cette espèce de religiosité à moitié bouddhiste, cette grisaille où il n’y a ni blasphème ni amour ? C’est le Royaume de l’impersonnel, un christianisme qui serait théologie et loi, l’une et l’autre constructions humaines tirées de principes, et non pas ancrées dans la réelle intervention de Dieu dans l’histoire de l’homme. Cette présence de Dieu dans l’histoire, on ne peut pas l’inventer, on peut seulement la reconnaître. Si l'on considère la messe de l'extérieur, elle peut apparaître comme un rite stupide. Or, en fait, la messe est vraiment ce que l’Eglise dit d’elle, elle est le sacrifice de Jésus-Christ, l’acte du Fils qui s’offre comme victime. Et Dieu le reçoit de moi pour le salut des hommes. Et c’est cela que la mission de l’Eglise garantit." (sur e-deo)

  • Quand les "Herr Professor" théologiens exigent des réformes...

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    Vittorio Messori : Les idéologues cléricaux, quels rasoirs !

    "J’ai souvent répété que l’une des pires conséquences du vieillissement est de devenir ennuyeux. Andrea Tornielli , dans l’éditorial d’aujourd’hui sur La Bussola, évoque le document signé par un tiers des professeurs de théologie dans les universités de langue germanique ; ils y parlent d’une «nécessaire réorientation» dans l’Eglise et énumèrent une litanie de propositions que me garderai bien de reprendre l’une après l’autre.

    Je vous laisse imaginer quelles furent mes réactions face à la reprise de ce « mantra » que, depuis quarante-deux ans, c’est-à-dire depuis le temps du mythique mai 68 et de la naissance du clergé « adulte » qui nous propose régulièrement les thèses du « théologiquement correct ». La seule chose vraiment nouvelle de ces vingt dernières années, en regard des propositions habituelles, est la revendication d’une reconnaissance du mariage homosexuel. Je rappelle, qu’entre autres choses, ’68, prêchait non seulement la plus totale liberté sexuelle, mais aussi l'initiation érotique des plus jeunes, propagande qui fut le fait de ceux qui s’indignent aujourd’hui devant les scandales de la pédophilie.

    Pour en revenir à « nos » théologiens, on ne sait si on doit rire ou pleurer lorsqu’on lit qu’ils en appellent à «l’ouverture d’un débat » sur ces thèmes. Oui, parce que ce qu’ils demandent – de l’abolition du célibat à l’ouverture des ministères sacrés aux femmes et au changement des règles morales – a déjà été amplement approfondi, débattu et étudié. Tout cela a été rencontré  durant tous les pontificats depuis '68 et a fait l’objet de commissions, d’interventions, de synodes, de documents des congrégations romaines, d’encycliques, de lettres pastorales, de congrès...

    Alors, chers théologiens, permettez cette question: qu’y a-t-il encore à débattre? Quelle sorte de professeurs êtes-vous si vous ignorez l’enseignement du magistère et si vous débattez de choses déjà réglées. Quelquefois, comme laïc, j’en arrive à penser que la crise des vocations en Occident est un don de la Providence, parce qu’aujourd’hui chaque prêtre risque d’être un problème en plus. Evidemment, ce n’est qu’une provocation, et certainement une plaisanterie. Mais la tentation est forte…

    Je me rappelle qu’un jour je me trouvais assis à côté d’un pasteur protestant lors d’une conférence de presse de présentation d’un livre de Hans Küng (bien veiller à le désigner toujours comme « Professeur », et jamais comme « abbé », sinon il s’en offusquerait). A un moment donné, le pasteur protestant s’est levé et lui a dit: «Professeur Küng, les nouveautés que vous revendiquez pour l’Eglise catholique, nous les protestants nous en bénéficions depuis des dizaines d’années, et pourtant, nos temples sont vides. C’est en vain que nous avons attendu qu’ils se remplissent de quelques fidèles qui auraient attendu de notre part quelques accommodements avec l’esprit du temps». Tant il est vrai que les idéologies, et par-dessus tout les idéologies cléricales, ont un grand adversaire : la réalité des faits.

    (texte recueilli par la rédaction de la Bussola Quotidiana, non revu par l’auteur, et traduit par nos soins)

  • La liberté religieuse court des risques en Europe aussi

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    par Massimo Introvigne - Bussola Quoitidiana - 04-02-2011 - (trad. par nos soins)

    La rencontre d’hier  entre Benoit XVI et le nouvel ambassadeur autrichien auprès du Saint-Siège a été l’occasion d’un discours neuf et très significatif du Pape à propos de la liberté religieuse, le thème auquel il a voulu spécialement dédier cette année 2011.

    L’Autriche, entre autres choses, est le pays où réside l’Osce – l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe – au sein de  laquelle l’auteur du présent article est Représentant pour la lutte contre la discrimination et l’intolérance contre les Chrétiens. Lors des réunions de l’Osce, on a l’habitude d’entendre ce dernier parler de problèmes situés à l’Est de Vienne ou à l’Ouest. A l’Est de Vienne, il est évident que la liberté religieuse, et en particulier celle des Chrétiens, se trouve en danger.

    Tandis que l’Osce s’est précisément dotée d’un Représentant dont le mandat mentionne spécifiquement – même si non exclusivement – la lutte contre l’intolérance et la discrimination contre les Chrétiens, récemment, l’Union Européenne s’est montrée réticente face à la seule perspective de mentionner les Chrétiens dans un document sur les violences religieuses en Afrique et en Asie.

    Le pape a loué la position du gouvernement autrichien, qui, au sein de l’Europe, a appuyé les propositions formulées en premier lieu par le gouvernement italien pour une condamnation explicite de la persécution des Chrétiens et « pour que le nouveau service européen pour l’Action externe observe également la situation de la liberté religieuse dans le monde, rédige régulièrement un rapport et le présente aux ministres des affaires étrangères de l’Union ».

    Mais le Pape insiste souvent sur le fait que la liberté religieuse des Chrétiens subit aussi des attaques en Occident, à l’ouest de Vienne. Il a donc également remercié l’ambassadeur autrichien de la prise de position de son pays en faveur de la présence du crucifix dans les écoles, se rangeant, dans ce cas aussi, du côté du gouvernement italien dans le contentieux qui l’oppose à la Cour Européenne des Droits de l’Homme.

    Cet épisode a donné l’occasion au Pape de répéter en termes plus généraux que les Chrétiens souffrent d’un problème de liberté religieuse en Europe, et pas seulement en Asie ou en Afrique. « Dans beaucoup de pays européens – a fait remarquer Benoit XVI – le rapport entre l’Etat et la religion subit une tension particulière. D’un côté, les autorités politiques se montrent très attentives à ne pas concéder d’espaces publics aux religions entendues comme idée d’une foi purement individuelle des citoyens. De l’autre, on cherche à appliquer les critères d’une opinion publique séculière aux communautés religieuses. Il semble que l’on veuille adapter l’Evangile à la culture et, toutefois, on cherche à empêcher, de façon presqu’embarrassante, que la culture ne soit façonnée par la dimension religieuse.

    La liberté religieuse signifie donner de l’espace aux institutions éducatives et caritatives catholiques et en respecter les spécificités, sans considérer l’Eglise seulement comme « une parmi les nombreuses entités fournissant des prestations sociales ». Cela signifie également d’éviter de censurer l’Eglise quand elle s’adresse à tous au nom du droit naturel et de la raison à propos des thématiques de la vie et de la famille, et qu’elle demande la « tutelle particulière de l’Etat » à l’égard de ces valeurs.

    Le Pape a rappelé, même avec une certaine nostalgie, semble-t-il, les valeurs de la vieille Autriche. Il a affirmé que « la culture, l’histoire et la vie quotidienne de l’Autriche, "terre des cathédrales"  (Hymne national), sont profondément façonnées par la foi catholique », dans une coexistence harmonieuse entre différentes cultures, et avec les minorités religieuses. « Dans l’harmonie réside la force », a-t-il rappelé – comme le chantait déjà le vieil hymne populaire du temps de la monarchie. Ceci vaut en particulier dans le cas de la dimension religieuse qui est enracinée dans les profondeurs de la conscience de l’homme et, pour cette raison, appartient à la vie de chaque individu singulier et à la vie partagée par la communauté.  La patrie spirituelle, sur laquelle un grand nombre de personnes vivant une situation professionnelle requérant une mobilité toujours plus grande et un constant changement ont besoin de s’appuyer personnellement, devrait pouvoir exister publiquement.

    En Autriche aussi, même à l’intérieur de l’Eglise, ces principes sont parfois niés : mais ils sont très ancrés dans le peuple autrichien, comme le montre une floraison de saints parmi lesquels le bienheureux Charles de Habsbourg (1887-1922), que le pape a voulu évoquer entre autres.

     Peut-être plus reconnues en Autriche qu’ailleurs, les racines chrétiennes sont à l’inverse souvent l’objet d’un rejet de la part des institutions européennes. Et pourtant, a déclaré le Pape, « l’édification de la maison commune européenne pourra trouver une issue favorable seulement si ce continent est conscient de ses propres fondements chrétiens et si non seulement les valeurs de l’Evangile mais aussi l’image chrétienne de l’homme, demeurent, et ce aussi dans le futur, le ferment de la civilisation européenne.

  • Pétition contre Vogue et ses (trop) jeunes Lolitas

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    Dans LaLibre.be Mis en ligne le 06/02/2011

    "Une série de photos de mode parues dans le magazine féminin Vogue crée la polémique. Une pétition a d'ailleurs été lancée sur internet. La raison : l'âge des modèles.

    En effet, les filles qui ont posé pour la rubrique Cadeaux du numéro de décembre de Vogue ont environ six ans et elles posent comme des mannequins adultes.

    Ce n'est pas la première fois que le magazine de mode joue la provocation. Pour se justifier, Vogue présente ce numéro comme un «spécial fantasmes de Noël où les générations s'entrechoquent à l'extrême».

    Certains sites américains, comme Gawker et The Society Pages, se sont indignés de ce travail photographique et n'ont pas hésite à faire le lien avec de la pédophilie.

    En France, une pétition lancée en janvier sur internet et destinée aux autorités, dénonce une "instrumentalisation de l'enfant à des fins commerciales et alerte sur les dangers de l'hypersexualisation dont sont victimes, de façon particulièrement stigmatisante, les petites filles»."

    Nous nous interdisons de reproduire ici des photos parues dans Vogue, mais leur caractère malsain ne peut que renforcer les tendances perverses d'"esprits" dérangés".

  • Qui a envie d'être aimé ?

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    Qui a envie d'être aimé ? sur Topchrétien

     

    Cette question toute simple a changé la vie d'un homme.

    Certains d'entre vous ont peut être lu le livre "Catholique Anonyme" de Thierry Bizot dans lequel il raconte comment il a rencontré Dieu. Son témoignage a été adapté et réalisé au cinéma par sa femme, Anne. Il sort sur grand écran le 9 février 2011 dans toute la France, sous le titre "Qui a envie d'être aimé ?"

    J'ai pu voir ce film en avant-première, et je vous assure que l'histoire, les personnages et la réalisation m'ont totalement enthousiasmé. 

    Ce long métrage s'adresse au grand public. Il montre que toute personne peut être amenée, à un moment dans sa vie, à se poser la question du sens de la vie, de la foi... Quoique traitant d'un sujet original et délicat, il propose une réalisation contemporaine, à la fois subtile et réaliste, souriante et personnelle.

    Pour nous tous, il représente un fabuleux outil pour partager ce que nous croyons avec le plus grand nombre... Nos familles, nos amis, nos collègues, nos groupes de réflexions, nos mouvements associatifs,...

    Alors soutenons-le ! En allant le voir dès le 9 février au cinéma, en en parlant autour de nous, en le recommandant sur Internet ou en le proposant dans le cadre de nos activités de groupe.
    On vous encourage à aller à la rencontre de ce film, et inviter vos amis, vos proches d'aller au cinéma. Une excellente occasion de témoigner !

    L'histoire :
    Antoine a quarante ans. Heureux avec sa femme, père de deux beaux enfants, brillant avocat, on peut dire qu'il a réussi sa vie ! Mais un jour Antoine va faire une rencontre inattendue, irrationnelle, bouleversante... Un peu honteuse aussi. Antoine va rencontrer Dieu et il ne s'y attendait pas, mais alors pas du tout !.. Sa femme non plus.

    Voir la bande annonce

  • Requiem pour les messes de funérailles

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    imagesCA0ZC66N.jpgAvec ce mois de février 2011 entre en vigueur le décret épiscopal  du 2 novembre 2010 qui, sauf demandes formelles soumises à un examen au cas par cas, supprime les messes de funérailles dans le diocèse de Liège.

    Malgré les remous suscités par ses directives, Mgr Jousten persiste et signe. Il vient de publier à ce sujet, dans la revue « Église de Liège », de nouvelles explications intitulées Funérailles aujourd'hui et demain . Nous en extrayons ce passage significatif :

    « (…) Tôt ou tard, la raréfaction de prêtres nous aurait obligés à prendre des mesures. Dans de nombreuses paroisses, la pratique dominicale régulière est faible. Tout le monde en est bien conscient. Par conséquent, parmi les défunts ou leurs familles, on rencontrera également la même proportion de non-pratiquants ou de baptisés qui n’ont plus qu’une relation sporadique avec l’Église. Nous sommes tous heureux de constater que, malgré cela, beaucoup parmi eux souhaitent des funérailles chrétiennes. Cette même observation est faite pour le mariage : beaucoup de fiancés souhaitent passer par l’église.

    « La question, longuement discutée avant d’en arriver aux directives actuelles, est de savoir si la célébration des funérailles et du mariage doit nécessairement se faire dans le cadre de la messe. Depuis un certain temps déjà, la réponse semble évoluer vers un non pour les mariages. En ce qui concerne les funérailles, je voudrais inviter les chrétiens à y réfléchir sérieusement. Pour donner une assise sereine à cette réflexion, il faut absolument dissiper le malentendu qui fait croire que les funérailles sans messe seraient moins valables ou moins belles que celles avec messe. Il y a toujours proclamation de la Parole de Dieu et homélie ; ces liturgies sont soignées. Qu’on songe au déroulement des mariages sans messe. Les directives prévoient que la forme liturgique des funérailles est à discuter entre la famille et le prêtre ou le diacre ou encore l’équipe funérailles. C’est en toute vérité et sans le moindre jugement sur la personne défunte ou la famille qu’une décision doit être prise.

    « Et puis, il y a encore l’assemblée qui participera aux funérailles (tout comme c’est également le cas pour les mariages). Certains, et même parfois beaucoup, ne sont plus en « terrain connu » quand ils participent à une messe. On peut le regretter, mais telle est la réalité. Je suis convaincu qu’eux aussi apprécient à sa juste valeur, une célébration de la Parole de Dieu lors de funérailles (…) ».

    Ces vues  pastorales sont difficiles à comprendre pour les pauvres chrétiens sociologiques que nous sommes.

    Que la raréfaction du clergé dans le diocèse de Liège pose un problème pratique pour la célébration des messes de funérailles, on le concède, tout en se demandant pourquoi ce diocèse accueille si peu de prêtres issus de communautés ou de pays étrangers où les vocations fleurissent aujourd’hui.

    Que la célébration d’un mariage ou, a fortiori, de funérailles religieuses ne doive pas obligatoirement se faire dans le cadre d’une messe nous l’avons toujours su, mais ajouter que la célébration n’est pas de moindre valeur puisqu’il y a toujours « la proclamation de la parole de Dieu et l’homélie » est une formulation qui nous semble pour le moins malheureuse. Des absoutes sont moins qu’une messe : le Saint-Sacrifice applique les mérites infinis de la passion du Christ aux âmes du purgatoire bien plus qu’une simple prière. Preces nostrae non sunt dignae.

    Qu’une simple « célébration de la parole »  convienne mieux aux assemblées de pratiquants irréguliers nous semble aussi un argument de « pastorale » élitiste : le témoignage d’un saint prêtre accueillant avec foi et piété la présence réelle du Christ dans la messe qu’il célèbre n’est-il pas, au contraire, d’une valeur supérieure, tant pour le défunt que pour les vivants associés au rite des funérailles ? A fortiori s’agissant  de personnes dont les contacts avec la communauté chrétienne sont rares ou distendus.

  • L’orientation de la prière liturgique

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    images.jpgMgr Guido Marini, le nouveau le maître des célébrations liturgiques pontificales (nommé par Benoît XVI en 2007)  vient de publier aux éditions Artège « La liturgie, mystère du salut », un petit ouvrage qui aborde notamment la question de l’orientation de la prière liturgique, question récurrente depuis la réforme liturgique de Paul VI. A cet égard, Mgr Guido Marini écrit notamment :

    « Depuis les origines jusqu’à nos jours et au-delà des changements qui ont caractérisé, dans l’histoire, l’organisation architecturale des églises et des espaces liturgiques, une conviction est toujours demeurée présente au sein de la communauté chrétienne : je veux parler de l’orientation, de la prière tournée vers l’Orient. Cette tradition remonte aux origines même du christianisme. Que veut dire « prière tournée vers l’Orient » ? On entend par là l’orientation du cœur en direction du Christ, Celui par lequel nous vient le salut et vers lequel nous tendons en tant qu’il est le Principe et la Fin de l’histoire. Le soleil se lève à l’Est et le soleil est le symbole du Christ, la lumière qui vient de l’Orient (…) 

    « La prière orientée, tournée vers le Seigneur, est l’expression caractéristique d’un authentique esprit liturgique. En ce sens, comme nous le rappelle le dialogue introductif de la préface, nous sommes tous invités à tourner notre cœur vers le Seigneur au moment de la liturgie eucharistique. Le prêtre exhorte : « Élevons notre cœur » ; et tous répondent : « Nous le tournons vers le Seigneur. » Si cette orientation doit toujours être présente au cœur de la communauté chrétienne réunie en prière, elle doit aussi pouvoir trouver une expression, une manifestation extérieure (…) »

    « Écoutons directement les paroles que nous adresse Benoît XVI dans la préface du premier volume de ses Œuvres complètes qui est consacré à la liturgie : ‘  l’idée qui veut que le prêtre et le peuple doivent se regarder dans la prière n’est apparue que dans la chrétienté moderne et se trouve complètement étrangère à l’Antiquité. Le prêtre et le peuple ne prient pas l’un vers l’autre mais vers l’unique Seigneur. Ils sont donc orientés, dans la prière, dans la même direction, vers l’Orient, un Orient entendu comme symbole cosmique du Seigneur qui vient et, là où cela n’est pas possible, vers une image du Christ placé dans l’abside, vers une croix ou vers le ciel comme le Seigneur lui-même a fait dans la prière sacerdotale le soir qui a précédé sa Passion (Jn 7, 1). D’une manière heureuse, la proposition que j’avais faite à la fin de ma réflexion sur l’orientation dans L’esprit de la liturgie, se répand de plus en plus : ne pas procéder à de nouvelles transformations mais simplement placer la Croix au centre de l’autel afin que tous puissent la regarder, prêtres et fidèles, et que tous se laissent ainsi guider vers le Seigneur que tous prient ensemble.’

    « On ne peut nous objecter que la présence du crucifix fait obstacle à la vue des fidèles. Lors de la liturgie eucharistique, les fidèles ne doivent pas regarder le célébrant ! Ils doivent regarder le Seigneur ! Celui qui préside la célébration doit pouvoir aussi regarder le Seigneur ! La Croix n’occulte pas la vue mais ouvre l’horizon sur le monde de Dieu, nous oriente vers la contemplation du mystère et nous introduit dans ce ciel dont nous provient l’unique lumière capable de donner sens à notre vie terrestre. La vue, en vérité, est obscurcie et empêchée si les yeux demeurent fixés sur ce qui est seulement présence de l’homme et de son œuvre. C’est ainsi que l’on doit comprendre pourquoi il est encore aujourd’hui tout à fait légitime de célébrer la messe sur les anciens autels lorsque les caractéristiques architecturales et artistiques de nos églises le rendent possible. En cela aussi, le Saint-Père nous donne l’exemple lorsqu’il célèbre l’eucharistie sur l’autel historique de la chapelle Sixtine lors de la fête du Baptême du Seigneur.

    «  L’expression ‘ célébration face au peuple’ est entrée dans le langage courant. Si elle rend compte de la topographie des lieux et de ce que le prêtre, aujourd’hui, en raison de la position de l’autel, se trouve souvent face à l’assemblée, une telle expression est acceptable. Mais elle ne doit absolument pas être tolérée si elle reçoit un contenu théologique. La messe est, en effet, d’un point de vue théologique, toujours tournée vers Dieu par le Christ Seigneur et ce serait une grave erreur d’imaginer que l’action sacrificielle soit principalement orientée vers la communauté. Une telle orientation, l’orientation vers le Seigneur, doit être au fondement de la participation de tous à la liturgie. Il est donc important qu’elle puisse être rendue visible dans la symbolique liturgique ». Source : mensuel « La Nef », n° 223, février 2011 L’orientation de la prière liturgique,

  • Génération pour la Vie

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    161933_175808902464036_4532423_n.jpgGénération pour la Vie est une association de jeunes francophones désireux de promouvoir le respect de la Vie humaine à travers un travail d’information et de sensibilisation de l’opinion publique.

    L’association est née suite au succès de la Marche pour la Vie qui s’est déroulée à Bruxelles le 28 mars 2010. Ce jour là, à l’initiative d’un groupe de jeunes, des milliers de personnes se sont réunies - sous le regard incrédule des médias - pour demander aux autorités publiques de mettre fin à l’avortement. Une génération pour la Vie était née !

  • Une video sur la "Jeunesse évangélisatrice"

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    A voir, sur KTO, une émission de 52 minutes sur "Jeunesse évangélisatrice"

  • L'hymne des JMJ

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    logo_jmj_madrid_2011_3.jpgVous pouvez écouter l'hymne des prochaines Journées Mondiales de la Jeunesse à Madrid sur Youtube :

    http://www.youtube.com/watch?v=SzJqKW8QYKo

    voici le texte du refrain en anglais:

    “Firm in the faith, we walk in Christ,
    Our Friend, Our Lord,
    Glory always to Him! Glory always to Him!
    We walk in Christ firm in the faith.”

    en français:

    "Fermes dans la foi, nous marchons dans le Christ,

    Notre ami, notre Seigneur,

    Gloire à Lui à jamais! Gloire à lui à jamais!

    Nous marchons dans le Christ fermes dans la foi."

  • Rendre aux écoles "libres" leur consistance catholique...

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    Interrogé à ce sujet, Monseigneur Aillet, évêque de Bayone et d'Oléron, s'exprime ainsi :

    Question : Vous êtes soucieux de redonner une véritable dimension catholique aux établissements qui dépendent de vous ? Comment y parvenir et quelle place peut prendre l’enseignement libre hors contrat dans un diocèse?


    Il me semble que les évêques sont aujourd’hui bien conscients de l’état de jachère dans lequel l’enseignement catholique a pu être laissé ces dernières années, quant à son caractère propre. Il faut dire que les réglementations de l’Éducation nationale ont considérablement réduit la marge de manœuvre accordée à nos établissements sous contrat pour honorer un vrai projet éducatif catholique et que, dans le souci d’être compétitif du point de vue de l’enseignement, on a été moins regardant sur le recrutement et la formation intégrale des enseignants. Le défi sera difficile à relever et nécessitera une vraie détermination de la part de chefs d’établissement pleinement convaincus de leur foi et de leur responsabilité pastorale pour que l’Évangile soit annoncé de manière explicite à des élèves pour qui l’école catholique est le seul lien avec le Christ et l’Église. Je connais des chefs d’établissement qui ont les moyens d’un tel projet éducatif et mon devoir est de les soutenir. Devant l’ampleur de la tâche et l’étranglement de l’enseignement catholique par l’État, je comprends les familles qui, au nom de la liberté de choix qui fonde l’existence de l’enseignement catholique en France, se tournent vers le hors contrat. Les accompagner et les intégrer dans l’enseignement catholique, après avoir vérifié leur ecclésialité, c’est aussi faire œuvre de communion.