Il est de bon ton dans une certaine vision conformiste de la pensée moderne d’opposer une Eglise née de la rupture du Concile et celle qui l’a précédé. Vision qui prend parfois les couleurs de la caricature, comme nous l’avions encore fait remarquer récemment à propos de la conception de la Toussaint.
(cf. http://www.belgicatho.be/archive/2011/10/29/toussaint-ou-halloween.html)
En cette période de Toussaint, l’association du calendrier liturgique entre la fête de tous les saints et la commémoration de tous les fidèles défunts, ce 2 novembre, nous conduit à découvrir – ou à redécouvrir – un texte conciliaire qui concerne tous les disciples du Christ : la vocation à la sainteté.
L’appel à la sainteté dans l’Eglise catholique trouve incontestablement une place de choix dans le Concile Vatican II, et plus particulièrement dans sa constitution dogmatique Lumen gentium. Le raisonnement des pères conciliaires part de la nature même de l’Eglise : « L’Eglise est aux yeux de la foi indéfectiblement sainte. En effet, le Christ, Fils de Dieu, a aimé l’Eglise comme son épouse, il s’est livré pour elle afin de la sanctifier, il se l’est unie comme son Corps et l’a comblée du don de l’Esprit Saint pour la gloire de Dieu ». Et c’est de cette nature sainte de l’Eglise, voulue par le Christ, que Lumen gentium va inférer la conséquence suivante :
Le Saint-Père a reçu 26 prélats de la Conférence épiscopale d'Angola en visite Ad Limina. Il a d'abord évoqué sa visite à Luanda de mars 2009, au cours de laquelle, il se rappelle “avoir pu les rencontrer et célébrer Jésus-Christ au milieu d'un peuple qui ne se lasse pas de le chercher, de l'aimer et de le servir avec générosité et joie”. Il a ensuite rappelé qu'il se rendra en Afrique en novembre pour signer au Bénin l'Exhortation apostolique post-synodale de la deuxième Assemblée spéciale pour l'Afrique du Synode des évêques. A ce propos, il a cité le message final de l'assemblée qui dit que “en tant qu'Eglise, notre contribution première et spécifique pour le peuple africain est la proclamation de l'Evangile de Jésus-Christ, ainsi que l'annonce que le Christ est le premier et principal facteur de développement. En effet, le fait de se consacrer au service du développement vient de la transformation du cœur, et la transformation du cœur vient de la conversion à l'Evangile”.
C’est à notre excellente consoeur de Benoît et moi que nous devons la traduction d’un article de réflexion de Massimo Introvigne à propos de la dernière rencontre d’Assise, voulue par le Saint-Père.