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  • La légende noire de l'histoire de l'Eglise

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    Que de fois il ne nous faut pas entendre répéter les mêmes poncifs contre l'Eglise, ressassés par les médias, et qui servent si souvent d'alibis ou de prétextes aux reniements et aux abandons. L'histoire de l'Eglise est très souvent invoquée par des gens qui ne la connaissent pas vraiment mais qui brandissent l'arsenal habituel: croisades, cathares, inquisition, Galilée, Pie XII, etc. Dan Brown (comme de nombreux autres) fait ses choux gras de cette légende noire et beaucoup de gens prennent cela pour argent comptant. Peu de sites, sur l'internet, fournissent des données historiques fiables pour faire la part des choses et rendre justice au rôle positif que l'Eglise a joué à travers notre histoire. Un site fournit une synthèse honnête même si, à nos yeux, certains points mériteraient d'être nuancés, notamment en ce qui concerne l'histoire récente :

    "Appréhendons d'abord l'Église comme une réalité historique. Cette institution, vieille de 2000 ans, est parvenue jusqu'à nous à travers de nombreuses vicissitudes où le meilleur a coexisté avec le moins bon. Retenons d'abord le meilleur, ce n'est que justice, car nous risquons de l'oublier. Mais nous reviendrons sur le moins bon aussitôt après. Il nous faut aussi prendre conscience que les Français (toujours eux! ndbelgicatho) d'aujourd'hui sont souvent habités par une sourde agressivité à l'égard de l'Église catholique, tout simplement parce que celle-ci a été prépondérante en France (comme chez nous, ndB.) pendant des siècles, qu'elle a exercé une forte influence sur le pouvoir politique et qu'elle a donné prise à l'accusation de cléricalisme.

    Nos commentateurs (de plus en plus nombreux et de plus en plus intéressants) sont invités à nous faire part de leurs réactions sur notre site...

  • En Espagne, en cas de victoire de la droite...

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    Voir ici : http://www.lalibre.be/, car les agences de presse ne "rigolent" pas quand elles menacent de faire fermer des sites ou des blogs utilisant leurs dépêches sans y être abonnés.

  • Quand l'Islam est aux portes du pouvoir

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    deux-glaives_129957899962448700.gif"En Tunisie, en Libye et en Egypte, les islamistes sont les grands gagnants du printemps arabe. Faut-il s'en inquiéter? Décryptage avec Mathieu Guidère, professeur d'islamologie à l'université de Toulouse.

    Dimanche dernier fut une belle journée pour les islamistes. À Tunis, le parti Ennahda triomphe : 41,47% des voix, 90 des 217 sièges au sein de l’Assemblée chargée de rédiger une nouvelle Constitution et de désigner ou d’élire un nouveau président de la République. À Tripoli, tandis que le cadavre de Kadhafi repose toujours dans une chambre froide, Moustapha Abdeljalil, le chef du CNT, proclame la "libération". Et annonçait l’instauration de la charia.

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  • "L'avortement ne peut pas être un droit en soi"

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    Revue de presse quotidienne de genethique.org

    "Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue durant la session plénière du Parlement européen à Strasbourg le 26 octobre 2011, le Centre européen pour le droit et la justice (European Centre for Law and Justice, ECLJ) a présenté un document appelé les Articles de San José destiné aux responsables politiques et visant à développer une compréhension objective des modalités de protection du droit à la vie par le droit international.

    Adoptés le 25 mars 2011 au Costa Rica, ces articles ont été lancés collectivement, notamment à New York (ONU), à Washington, à Londres et à Madrid.

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  • Les anawîm d'aujourd'hui

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    Un message du P. Boquet, Directeur général de Human Life International :

    Chère famille de H.L.I.,
     
    Cette semaine, séjournant en Louisiane, j'ai visité une amie qui travaille fidèlement dans le mouvement pour la vie depuis de nombreuses années. Elle a consacré son temps et son énergie à informer les gens, surtout les jeunes, des maux que représentent l'avortement et ceux qui le promeuvent. Ses propres problèmes de santé n'ont pas entamé sa détermination et son dévouement pour répandre l'Evangile de la Vie. Lors de notre visite, elle m'a reconté l'histoire d'un petit garçon à naître, de vingt-et-une semaines, trouvé dans la benne à ordures d'un avortoir dans le Texas.
    J'ai été horrifié par les photos que j'ai vues de ce précieux enfant, brisé, démembré et éliminé comme s'il faisait partie des détritus communs.

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  • Castellucci : un "malentendu épouvantable" ?

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    De la pesanteur à la grâce : compte-rendu de Sur le concept du visage du fils de Dieu

    Tribune libre de Myriam Picard* pour Nouvelles de France

    "J’ai 26 ans, je suis catholique et je sors du Théâtre de la Ville.

    J’en sors troublée, infiniment. J’ai pris une claque dans la gueule. Pas une claque de génie, non. Castellucci n’est ni Claudel ni Dostoïevsky. Il se contente de mettre sous nos yeux une scène, une scène infiniment banale et brutale, quotidienne, atrocement classique et sordide : un fils s’occupe de son père qui se souillera trois fois. C’est tout. Le texte ? Rien du tout, un échange basique qu’un adolescent rédigerait aisément. Le seul intérêt de la pièce : le visage du Christ s’y trouve en permanence, interrogation et réponse silencieuse dans ce face à face du vieillard qui se venge sur Dieu de sa déchéance, et de ce Christ qui porte les stigmates, sur son visage, du péché de cet homme. Merde ou crachats, peu importe : le Christ endosse ce désespoir et cette solitude et prévaut du début à la fin de la pièce..."

    Lire la suite ici : http://www.ndf.fr/

  • Quand la Parole de Dieu finit par devenir parole d'homme

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    Ignace, sur le "Temps d'y penser", propose cette réflexion sur les lectures de ce dimanche 30 octobre; l'opportunité de ces propos est évidente dans ces temps où tant de chrétiens - et de catholiques - risquent de s'approprier la Parole de Dieu pour en faire leur propre message ou celui de leurs "chapelles" :

    "Un Père, une Parole, un Peuple de frères

    Trente-et-unième dimanche du temps ordinaire

    Livre de Malachie 1,14b.2,1-2b.8-10.

    Je suis le Grand Roi, dit le Seigneur de l’univers, et mon Nom inspire la crainte parmi les nations. Maintenant, prêtres, à vous cet avertissement : Si vous n’écoutez pas, si vous ne prenez pas à cœur de glorifier mon Nom – déclare le Seigneur de l’univers – j’enverrai sur vous la malédiction, je maudirai les bénédictions que vous prononcerez. Vous vous êtes écartés de la route, vous avez fait de la Loi une occasion de chute pour la multitude, vous avez perverti mon Alliance avec vous, déclare le Seigneur de l’univers. A mon tour je vous ai déconsidérés, abaissés devant tout le peuple, puisque vous n’avez pas suivi mes chemins, mais agi avec partialité en accommodant la Loi. Et nous, le peuple de Dieu, n’avons-nous pas tous un seul Père ? N’est-ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? Pourquoi nous trahir les uns les autres, profanant ainsi l’Alliance de nos pères ?

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  • Manifestations anti-christianophobes : réprouver et condamner ne suffit pas

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    Il est trop facile de condamner sans appel les jeunes manifestants qui ont cru devoir défendre leur foi contre des spectacles qui leur paraissent blasphématoires et outrageants à l'égard de la personne du Christ.

    Ne serait-ce pas la tâche des évêques, avant qu'on en arrive là, d'éclairer la lanterne de leurs ouailles en se chargeant (ou en chargeant des gens compétents) de proposer une analyse rigoureuse des contenus des spectacles en question, d'en expliquer la portée et d'indiquer la façon la plus appropriée de réagir à ce type de programmation "culturelle"?

    Faute d'avoir pris les devants et d'avoir prodigué les sages conseils qu'on serait en droit d'attendre des autorités religieuses, on laisse des groupements qualifiés d'extrémistes se charger de mobiliser les catholiques désarçonnés par ces programmations. Et, de fait, ces mouvements enrôlent d'honnêtes gens sous leurs bannières, au risque de compromettre la défense de la foi amalgamée avec des causes contestables, tout en apparaissant comme des idiots bornés.

    Ensuite, on condamne et on dénonce "ex cathedra", lorsque le mal est fait et quand l'opinion publique est matraquée par la presse qui recourt à une terminologie caricaturale pour livrer à la vindicte ces "fondamentalistes", ces "extrémistes", ces "intégristes", etc.

    Et d'autres commentateurs de se draper dans leur bienpensance pharisaïque pour fustiger ces manifestants sans doute mal avisés (mais peut-être bien intentionnés), en se retranchant derrière les propos réprobateurs de l'archevêque de Paris ou de tel évêque coadjuteur qui retrouvent tout à coup l'usage de la parole pour s'en servir du haut de leur balcon...

    Décidément, nous voilà bien mal livrés, et ceux qui devraient veiller sur le troupeau qui leur est confié ne sont pas les derniers responsables de ce grabuge.

  • Monseigneur Rey, un évêque entreprenant et atypique

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    Nous trouvons ici ces extraits d'un article de l'Homme Nouveau consacré à l'évêque de Fréjus-Toulon :

    "L’Homme Nouveau a tracé un portrait de Mgr Dominique Rey, évêque actuel du diocèse de Fréjus-Toulon, qui pourrait être nommé prochainement à un poste plus prestigieux :

     Mgr Rey est né à Saint-Étienne en 1952. Il a fait des études très pointues de fiscalité et d’économie (maîtrise en économie politique, doctorat en économie fiscale), et a été inspecteur des finances durant trois ans. II s’est alors orienté vers le sacerdoce et est entré au séminaire de Paris, comme membre de la Communauté de l’Emmanuel, au cours de ce qu’il est convenu de qualifier « les années de plomb ». C’est le couvent des dominicains de la rue du Faubourg-Saint-Honoré qui l’a accueilli, avec d’autres séminaristes de même « profil ». Il obtint une licence de théologie et un diplôme en droit canonique (il obtiendra plus tard un doctorat en Droit canonique) à l’Institut catholique de Paris, et a été ordonné en 1984 par le cardinal Lustiger, pour le diocèse de Paris. D’abord aumônier à Stan (le lycée Stanislas, rue Notre-Dame-des-Champs), il devint ensuite vicaire à Sainte-Marie-des-Batignolles. Puis il quitta Paris de 1986 à 1988, pour devenir supérieur des chapelains de Paray-le-Monial, sanctuaire confié à sa Communauté. Il est ensuite rappelé à Paris, pour devenir curé de la très vivante paroisse de La Trinité, elle aussi confiée à l’Emmanuel, de 1995 à 2000.

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  • Quand l'oracle de Malèves Sainte-Marie évoque la Toussaint

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    C’est une fois de plus Gabriel Ringlet, présenté comme prêtre et écrivain par La Libre, qui est invité à livrer un commentaire intitulé "Toussaint ou Halloween" à propos d’une des fêtes qui rythme le cycle liturgique : la Toussaint.

    Commentaire que La Libre résume elle-même ainsi :

    « Il n’y a pas de laide ou de belle mort. Personne ne sait comment il va l’affronter. Il est très important de rendre la mort présente dans sa vie, quand il fait beau, ou que l’on est en forme. La mort est un appel à être plus vivant ».

    Les trois premières lignes de l’article résument parfaitement la tonalité du temps, et on oserait presque dire aussi l’aveuglement ou même l’absurde :

    Les fêtes de la Toussaint et des morts continuent-elles d’être des moments forts de la société en dépit de sa sécularisation ? Sur le plan quantitatif, non, évidemment. On voit bien, depuis quelques dizaines d’années, un désinvestissement.

    Et à la question de savoir si le rite de la mort a évolué, l’écrivain-prêtre préféré de La Libre, (journal qui fut catholique jusqu’au siècle dernier), il répond : Il a plutôt bien évolué. Du côté catholique, c’est une des plus belles réussites du concile Vatican II. On a quitté l’atmosphère de morbidité, le noir des tentures qui était aussi celui des discours, pour aller vers plus de lumière, plus de légèreté. Et l’écrivain-prêtre de se réjouir de l’évolution du rite de la mort, avec l’attention d’un anthropologue : « Ce qui me paraît très heureux, c’est que le rite évolue aussi du côté de la laïcité. Je trouve que la laïcité s’est mise à investir dans cette dimension anthropologique ».

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  • A propos de deux spectacles qui font grand bruit dans l’hexagone

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    bosch_10.jpgLe point de vue de Gérard Leclerc dans » France Catholique » : « Je me suis beaucoup interrogé, ces jours-ci, à propos de deux pièces de théâtre que certains considèrent comme de purs blasphèmes. Il est difficile de prendre parti soi-même tant qu’on n’a pas vu les pièces en question [et on n’a d’ailleurs pas très envie de les voir]... Les informations recueillies permettent cependant de se faire une première idée. Il me semble d’abord que Roméo Castelluci, l’auteur de Sur le concept du visage de Dieu a transposé sur la scène ses fantasmes sous la forme la plus provocante. Au point qu’on pourrait se demander si son but secret ne serait pas de porter les spectateurs à un état d’exaspération tel qu’ils en viennent à se battre entre eux. (…) Le genre de Golgota picknick paraît différent. Son auteur, Rodrigo Garcia, y affirme de la façon la plus absolue sa haine intégrale du christianisme dont il entend faire, en quelque sorte, la psychanalyse. Ce qu’il déteste par-dessus tout c’est la crucifixion, cette horreur du Golgota que les chrétiens auraient magnifié parce qu’ils y voient leur salut, leur rédemption. Nous sommes, d’après ce qu’on me dit de la représentation du théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées, en pleine folie furieuse, dans un déchaînement de règlements de comptes où les sentiments les plus intimes des chrétiens sont foulés au pied.

    Ces deux provocations de nature hétérogène m’incitent plus à la réflexion profonde qu’à la révolte qui serait elle-même violente au risque de se laisser prendre au piège par quelque extrémisme contre-productif. Les chrétiens se sentent provoqués au cœur même de leur conviction la plus enracinée. C’est elle dont il leur faut témoigner dans une totale transparence. à la violence des provocations il leur faut d’abord répondre par l’expression nue de la foi, celle que Benoît XVI veut mettre en honneur pour l’année 2012. »

    Dans ces cas là, le regard du chrétien se tourne d’abord vers le visage du Christ comme l’a si bien vu Jérôme Bosch. dans sa peinture de la passion. La foi catholique n’est pas une idéologie.

  • Jour des morts : quand le silence de Dieu est devenu presqu'une évidence

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    "Jour des morts" par Mgr Dubost

    « L’homme sans pouvoir était seul. Le temps de l’enfance était passé, où l’on tendait la main pour saisir une autre main, celle de sa mère, celle de la loi ou celle de Dieu. Certes, on pouvait tendre la main, mais on la tendait dans le vide. Toutes les victimes de ces années-là avaient tendu la main jusqu’à la dernière seconde où elles avaient crié ou prié, sur le gibet, sous la hache, sous la torture. Personne n’avait saisi cette main. Jusque dans mort, elle restait tendue, ouverte, ratatinée, seule. » Missa sine nomine, Calmann-Lévy, 1953

    Ces mots d’Ernst Wiechert, lus dans mon adolescence, sont restés dans ma mémoire. J’y ai pensé souvent. Et bien sûr à Auschwitz, à Dachau, mais aussi lors de morts que je n’ose qualifier d’ordinaire.

    Le monde a-t-il changé ? J’ai l’impression que beaucoup aujourd’hui, même s’ils le désiraient, n’osent plus tendre la main. Ils croient le monde vide et se résignent. S’ils veulent être brûlés et que leurs cendres soient dispersées, c’est pour rejoindre ce vide.

    Le silence de Dieu est devenu presqu’une évidence.

    L’inanité de toutes les promesses de vie, un Credo.

    La Toussaint, le jour des morts sont de discrets appels à résister.

    Il faut entendre dans nos déserts

    Dieu qui est là, présent... Une douce présence,

    une veilleuse qui fait entrevoir - le bonheur - la joie,

    Le caractère divin de notre humanité.

    Mgr Michel Dubost

    Évêque d’Évry - Corbeil-Essonnes

    Le 26 octobre 2011

    http://www.radinrue.com/breve6070.html