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  • Ombres chinoises

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    Les croyants en Chine, pris à la gorge par les autorités qui multiplient les formes de persécution, se trouvent dans une situation impossible. Chez les catholiques, la question de la licéité des ordinations de prêtres et d'évêques se pose avec de plus en plus d'acuité.

    CHINE-~1.JPGLes tensions sont particulièrement vives en ce moment entre le Dalaï-Lama et la Chine, puisque le leader tibétain a fait savoir qu'il souhaitait choisir lui-même de son vivant sa réincarnation - ce qui est possible dans le bouddhisme pour les lamas ayant atteint un niveau d'éveil particulier. Cette question est cruciale pour l'avenir du bouddhisme tibétain; les autorités chinoises rêvent en effet de choisir elles-mêmes le successeur de l'encombrant lama, afin de contrôler les consciences tibétaines.

    Du côté des catholiques, l'étau de la dictature chinoise se fait également sentir, multipliant les problèmes canoniques quant à la licéité des ordinations pratiquées dans l'empire du milieu. Un exemple tout récent que nous raconte Eglises d'Asie: trois jeunes séminaristes du diocèse de Shantou viennent d'être ordonnés prêtres. Or l'évêque de Shantou n'est pas reconnu par Rome: soucieux que son illégitimité n'entache pas de nullité les ordinations des jeunes gens, Mgr Huang (photo) a donc demandé à l'évêque de Haimen, Mgr Joseph Shen Bin, qui a la particularité d'être reconnu à la fois par Rome et Pékin, de procéder à l'ordination des jeunes gens. Mais le code de droit canon est clair: s'ils ne sont pas ordonnés par leur évêque, leur ordination est illicite. Un exemple parmi d'autres de la perversité extrême de la situation chinoise, dans laquelle Eglise patriotique et Eglise clandestine sont toutes deux dans des situations ubuesques.

    Ici: Mortel casse-tête chinois

  • L'Oratorio de Noël de J.S. Bach en la cathédrale de Liège le 10 décembre

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    Affiche_Noel2011_web[6].jpg

    Grand concert de Noël

     le Samedi 10 décembre à 16 h en la Cathédrale de Liège

     le Choeur Universitaire de Liège

     l’Orchestre Tempus Musicale

     Céline Vieslet, soprano

     Scarlett Mawet, mezzo

     Marc Tissons, basse

     sous la direction de Patrick Wilwerth

    interprèteront

    l'ORATORIO de NOEL

    de Jean-Sébastien Bach

     (version de concert)

    Réservations : places à 15 et 20€ à la  FNAC - Stand Info de Belle-Ile

    choeur @ulg.ac.be  - 0498/42.34.17

  • "Christianophobie" : la culture polémique

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    Sur "Liberté politique",  Thierry Boutet et Antoine Besson reviennent avec un certain bon sens sur les débats suscités par la programmation, au Théâtre de la Ville de Paris, de la pièce de Castellucci :

    "Depuis quelques semaines l’art déchaîne à nouveau les passions, y compris religieuses! La pièce de Romeo Castellucci « Sur le concept de visage du fils de Dieu » est jouée au 104 (théâtre de la Ville de Paris) et suscite une forte polémique sur le thème de la christianophobie.

    Les protagonistes en sont nombreux. Il y a les comédiens. Ceux qui manifestent, armés d’œufs, d’huile ou de banderoles et  imposent leurs convictions et leurs jugements sans rien écouter d’autre que leurs propres cris. Il y a les priants amassés devant le théâtre ; ils implorent et chantent le Dieu outragé. Il y a aussi les intellectuels qui sermonent, aplaudissent, raisonnent et font la morale aux autres. Enfin, il y a les autres, qui ne s’intéressent que de très loin à la polémique, haussent les épaules ou cherchent à s’y retrouver au milieu de cette cacophonie..."

    Lire la suite ici : http://www.libertepolitique.com/

  • Une mue de "belgicatho"?

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    Durant le mois d'octobre, "belgicatho" a connu une activité intense : plus de vingt mille visites ont été enregistrées par la plate-forme "hautetfort.com"; certains jours, des pics de 850 visites (et plus) ont été atteints. Pour tenir un tel rythme, il faut s'y consacrer à plein temps, ou presque; or, lundi dernier, le principal responsable du blog a bien failli tirer sa révérence, de façon définitive, suite à une fantaisie de son système circulatoire qui aurait pu lui être fatale.

    Tiré d'affaire, on imagine qu'il ne pourra pas poursuivre avec la même cadence et donc la vie de ce blog en sera modifiée. Les notes seront sans doute moins nombreuses, visant davantage l'essentiel et se recentrant sur un projet plus "constructif". Pour le reste, les visiteurs pourraient être invités à visiter d'autres sites dans une rubrique "les liens du jour". Ressasser tout ce qu'il peut y avoir de négatif dans ce monde à la dérive, dénoncer tout ce qui nous semble aller de travers dans notre Eglise et notre pays, entretenir des polémiques dont le profit est souvent bien incertain... ne contribue pas nécessairement à faire avancer les choses dans la bonne direction, c'est-à-dire dans le sens de l'Evangile.

    Par ailleurs, une participation accrue de nos amis et visiteurs à la vie du blog pourrait alléger le travail dudit responsable; qu'en pensez-vous?

  • L'Irlande décide de fermer son ambassade au Vatican

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    Le gouvernement irlandais a annoncé jeudi 3 novembre dans la soirée la fermeture, pour des raisons économiques, de son ambassade au Vatican.

    Les relations tendues entre l'Irlande et le Vatican sur fond de scandale de pédophilie "ne sont pas en cause" dans cette fermeture, selon le ministère des Affaires étrangères irlandais.

     L'Eglise irlandaise s'est dite "profondément déçue".

     "Afin de répondre aux objectifs du programme de l'Union européenne et du Fonds monétaire international et rétablir les dépenses publiques à un niveau viable, le gouvernement a été contraint de faire des coupes dans de nombreux services publics", a expliqué le ministère irlandais des Affaires étrangères dans un communiqué. Il faisait référence au plan de sauvetage de l'UE et du FMI de 85 milliards d'euros en faveur de l'Irlande , mis en place fin 2010.

     "C'est avec un immense regret et avec une grande réticence que le gouvernement a décidé de fermer les ambassades d'Irlande au Vatican et en Iran, ainsi que son bureau de représentation au Timor oriental", a-t-il ajouté, estimant qu'"aucun secteur de dépenses du gouvernement ne pouvait être épargné" par les économies.

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  • Bertrand Delanoë : deux poids, deux mesures ?

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    thumb.jpgC’est le Salon beige qui relève l’incohérence du maire de Paris, ou plus exactement sa vision différenciée du respect dû aux religions.

     Reaction du maire de Paris suite aux manifestations contre la pièce de théâtre de Castellucci :

     Depuis une semaine, chaque soir, des militants fanatisés tentent d’empêcher la tenue du spectacle de Romeo Castellucci, « Sur le concept du visage du fils de Dieu », au Théâtre de la Ville. Je tiens à exprimer ma consternation et mon inquiétude face à ces faits inacceptables qui se reproduisent chaque soir et devant la manifestation prévue demain par les groupements qui en sont à l’origine. Elle prendra de toute évidence fin par une nouvelle confrontation entre le public et les manifestants place du Châtelet, pouvant donner lieu, encore une fois, à des dérives, des dérapages, voire à des violences. Nous ne pouvons tolérer au coeur de Paris, ville qui promeut à travers le monde les valeurs humanistes de liberté et de démocratie, de telles expressions d’intégrisme et d’intolérance…. A Paris comme ailleurs, nous défendrons toujours, ensemble, la liberté de création et d’expression, valeurs suprêmes de notre République et condition de notre vivre ensemble. »

    Pour mémoire, voici la réaction du même maire, lors des fameuses caricatures de Mahomet :

    « Dans une lettre à Dalil Boubakeur rendue publique jeudi, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, dit se sentir « proche » des musulmans qui ont ressenti la caricature du prophète Mahomet « comme une profanation ». « Aucun amalgame ne peut être toléré, ni même suggéré entre une grande religion porteuse d’une part de l’universel et les quelques fanatiques qui sèment la barbarie en son nom », écrit Bertrand Delanoë, en appelant « chacun des acteurs de cette affaire, les musulmans et les journalistes, à l’apaisement ». 

    Cherchez l’erreur.

    Quoi qu’il en soit  de l’intention exacte qui sous-tend cette pièce "dérangeante", les controverses exégétiques montrent qu'il y a au moins ambiguité et au premier degré provocation. 

     

  • La citation du jour…

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    20110818PHOWWW00110.jpg« A cause de leur Foi dans le Christ, beaucoup souffrent en eux-mêmes de la discrimination, qui conduit à la dépréciation ouverte ou larvée, qui afflige des régions déterminées de certains pays.

    Ils sont aussi sollicités pour s’éloigner de Lui, en les privant des signes de sa Présence dans la vie publique, et en réduisant au silence, Son Nom Même. Pourtant aujourd’hui, je redis aux jeunes avec toute la force de mon coeur, que rien ni personne ne vous prive de la Paix : n’ayez pas honte du Seigneur ! »

    Benoît XVI, le 18 août 2011 à Madrid

     

  • La route de la mort, une voie de l’espérance ou quand l’homme a besoin d’éternité

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    L’audience générale du mercredi 2 novembre a été consacrée, par le Saint-Père Benoît XVI, aux fidèles défunts. L’occasion, pour Benoît XVI, de réfléchir sur la réalité de la mort, illuminée, pour nous chrétiens, par la Résurrection du Christ. Le pape voit dans la mort une voie de l’espérance, et les promenades à travers nos cimetières, un chemin d’espérance tourné vers l’éternité.

     Extrait – Source : ZENIT.ORG

    "Bien que la mort soit souvent un thème presque interdit dans notre société, et que l’on tente constamment de chasser de notre esprit la seule idée de la mort, celle-ci concerne chacun de nous, elle concerne l’homme de tout temps et de tout lieu. Et devant ce mystère, tous, même inconsciemment, nous cherchons quelque chose qui nous invite à espérer, un signe qui nous apporte un réconfort, qui nous ouvre quelque horizon, qui offre encore un avenir. La route de la mort, en réalité, est une voie de l’espérance et parcourir nos cimetières, comme lire les inscriptions sur les tombes, signifie accomplir un chemin marqué par l’espérance de l’éternité.

     Mais nous nous demandons: pourquoi éprouvons-nous de la crainte face à la mort? Pourquoi une grande partie de l’humanité ne s’est-elle jamais résignée à croire qu’au-delà de la mort, il n’y pas simplement le néant?

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  • Suisse : une nomination épiscopale importante

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    8_12_2010_Benedict_Morerod_CNA.jpgSelon l’agence Apic, le pape Benoît XVI a nommé le dominicain fribourgeois Charles Morerod évêque de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF). L’information, qui va être publiée à Rome jeudi 3 novembre et devait être communiquée au même moment par l’évêché, a été divulguée dès mercredi par la presse romande. Contacté mercredi par l’Apic, l’évêché n’a ni voulu commenter, ni voulu confirmer ou infirmer la nouvelle. Qui devrait être confirmée officiellement aujourd’hui.

    L’Apic a obtenu une confirmation du côté de la famille. Cette nomination met fin à plus de 13 mois d’attente, après le décès, mardi 21 septembre 2010, de Mgr Bernard Genoud. Le dominicain Charles Morerod, qui vient de fêter ses 50 ans, exerce la fonction de recteur de l’Université pontificale S. Thomas d’Aquin, l’Angelicum, à Rome.

    Un dominicain connu et apprécié par Benoît XVI

    Théologien thomiste, Charles Morerod a vécu une année 2009 marquée par une série de quatre nominations importantes à Rome. Il a été nommé tour à tour Secrétaire général de la Commission théologique internationale, Consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la foi, puis membre de la Commission de dialogue avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X et enfin Recteur de l’Angelicum.

    C’est le pape Benoît XVI lui-même qui avait choisi Charles Morerod comme Secrétaire général de la Commission théologique internationale, un poste-clé qui a entraîné les deux autres nominations au Vatican. Le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avait en effet affirmé au dominicain: "Si vous acceptez, le Saint-Père en serait très heureux".

    Puis, quelques mois plus tard, il est élu recteur de l’Angelicum, au terme d’une procédure en deux phases, qui rappelle un peu celle de la nomination des évêques: un collège électoral interne établit une liste de trois candidats et la présente au Maître général des dominicains – qui a le titre de Grand Chancelier de l’Université – lequel choisit un des trois nominés.

    C’est sur l’insistance du Maître général, le Père Carlos Alfonso Azpiroz Costa, que Charles Morerod finit par accepter. Encore marqué par les appels du pape, il avait mené une campagne active pour ne pas être élu. Il l’a dit ouvertement au sein de l’Angelicum: "Je ne veux pas devenir recteur". "Finalement, j’ai obéi", avait-il lâché l’an dernier à l’Apic.(...) Toute l’information ici : Les médias romands précèdent l’annonce officielle prévue ce jeudi   

    Notre confrère « Le Swiss Romain » se réjouit de la nomination de ce grand format, au moment où l'Eglise se prépare à entrer en 2012 dans une année consacrée à la foi : une foi  qui, en Suisse comme ailleurs en Europe s’est largement effondrée au fil des années postconciliaires.,

  • Une civilisation en crise

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    Source :

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/10/29/une-civilisation-en-crise_1596021_3232.html

     L'actualité de ces derniers mois a été très riche : outre les "révolutions arabes", il y eut Fukushima, la dette des Etats, l'"affaire DSK"... On traite en général de ces trois derniers faits séparément. Notre pari sera de tenter de les penser ensemble comme des symptômes de notre temps. Autrement dit, bien décryptés, ils seraient susceptibles de dire certaines vérités de notre époque. Quelle vérité ? Celle d'un monde en profonde crise.

    En effet, la civilisation occidentale, entraînant avec elle le reste du monde, est emportée par un nouveau démon où se mélangent en proportions diverses l'ultra et le néolibéralisme. Ce diagnostic, partagé, est cependant un peu trompeur : il porte à croire que la crise est d'abord économique et financière. De sorte que, pour la résoudre, on aurait avant tout besoin de la science des économistes. On aurait tort de le croire. Pour plusieurs raisons. La première est triviale : la science des économistes est au moins aussi versatile que celle du marc de café. La seconde est plus sérieuse : nous ne vivons pas seulement une crise économique et financière, mais aussi politique, écologique, morale, subjective, esthétique, intellectuelle... Ce sont les fondements sur lesquels repose notre civilisation qui sont atteints.

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  • "L'esprit d'Assise" ou comment certains médias ou hommes d’Eglise prennent des libertés avec ce que le pape n’a pas dit

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    L'expression connaît un vif succès dans les médias et elle est le mantra des franciscains et de la Communauté de Sant'Egidio. Mais les autorités du Vatican ne la répètent plus. Et Benoît XVI encore moins.

    Source : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350057?fr=y

    Aldo Maria Valli, journaliste vaticaniste à la télévision d’état italienne, a écrit dans le quotidien "Europa" que c’est avec la première rencontre d’Assise, en 1986, qu’est "né 'l’esprit d’Assise', qui est ensuite devenu une expression, jugée très belle par certains et dévastatrice par d’autres".

    À l’occasion du "pèlerinage" par lequel Benoît XVI a voulu célébrer le vingt-cinquième anniversaire de cet événement, l’expression "l’esprit d’Assise" a été évoquée de manière répétée et emphatique dans les médias.

    Beaucoup de personnalités l’ont fait. On peut citer, à titre d’exemple : le prieur du monastère de Bose, Enzo Bianchi, dans "La Stampa" ; le président de la Communauté de Sant’Egidio, Marco Impagliazzo, dans un éditorial publié en première page du quotidien des évêques d’Italie, "Avvenire" ; le fondateur de cette même communauté, Andrea Riccardi, dans le "Corriere della Sera" et dans "Famiglia Cristiana", qui est le plus diffusé des hebdomadaires catholiques italiens ; le sous-secrétaire du conseil pontifical pour les communications sociales, Angelo Scelzo, dans le "Mattino" ; le cardinal Roger Etchegaray, principal organisateur de la rencontre de 1986, en présentant un ouvrage écrit par Sant’Egidio et intitulé précisément "Lo spirito di Assisi” [L’esprit d’Assise] ; les moines franciscains et l’évêque d’Assise ; le quotidien catholique français "La Croix" ; le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée Ier, au cours de l’événement lui-même...

    L’allégresse médiatique à propos de “l’esprit d’Assise” s’est fait sentir même dans les chroniques publiées par "L'Osservatore Romano" ou diffusées par Radio Vatican. Mais pas dans les éditoriaux écrits par les directeurs de ces deux médias du Saint-Siège, Giovanni Maria Vian et le père Federico Lombardi.

    Ce silence de leur part est-il dû au hasard ou bien est-ce le fruit d’une volonté précise ?

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  • Qu'est-ce que la vie éternelle?

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    Extrait de l’Encyclique Spe Salvi du Pape Benoît XVI, donnée le 30 novembre 2007

    "10. La foi chrétienne est-elle aussi pour nous aujourd'hui une espérance qui transforme et soutient notre vie?Est-elle pour nous « performative » – un message qui forme de manière nouvelle la vie elle-même, ou est-elle désormais simplement une « information » que, entre temps, nous avons mise de côté et qui nous semble dépassée par des informations plus récentes?
    Dans la recherche d'une réponse, je voudrais partir de la forme classique du dialogue par lequel le rite du Baptême exprimait l'accueil du nouveau-né dans la communauté des croyants et sa renaissance dans le Christ. Le prêtre demandait d'abord quel nom les parents avaient choisi pour l'enfant, et il poursuivait ensuite par la question : « Que demandez-vous à l'Église? » Réponse : « La foi ». « Et que donne la foi? » « La vie éternelle ». Dans le dialogue, les parents cherchaient pour leur enfant l'accès à la foi, la communion avec les croyants, parce qu'ils voyaient dans la foi la clé de « la vie éternelle ». En fait, aujourd'hui comme hier, c'est de cela qu’il s'agit dans le Baptême, quand on devient chrétien: non seulement d'un acte de socialisation dans la communauté, non pas simplement d'un accueil dans l'Église. Les parents attendent plus pour le baptisé : ils attendent que la foi, dont fait partie la corporéité de l'Église et de ses sacrements, lui donne la vie – la vie éternelle.

    La foi est la substance de l'espérance. Mais alors se fait jour la question suivante : voulons-nous vraiment cela – vivre éternellement? Peut-être aujourd'hui de nombreuses personnes refusent-elles la foi simplement parce que la vie éternelle ne leur semble pas quelque chose de désirable. Ils ne veulent nullement la vie éternelle, mais la vie présente, et la foi en la vie éternelle semble, dans ce but, plutôt un obstacle. Continuer à vivre éternellement – sans fin – apparaît plus comme une condamnation que comme un don. Bien sûr, on voudrait renvoyer la mort le plus loin possible. Mais vivre toujours, sans fin – en définitive, cela peut être seulement ennuyeux et en fin de compte insupportable.

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