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  • « Apprendre à aimer Jésus, qui me pressait si fort de lui rendre amour pour amour... »

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    RENDRE AMOUR POUR AMOUR : UNE SPIRITUALITE DU COEUR DE JESUS

    Joël GUIBERT

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    (source) « Apprendre à aimer Jésus, qui me pressait si fort de lui rendre amour pour amour... » Sainte Marguerite-Marie (1647-1690) résume parfaitement toute la spiritualité du Sacré-Cœur : répondre à l'amour infini de Dieu par l'amour.

    Loin d'être dépassé, sentimental ou doloriste, le culte du Cœur de Jésus est l'assise sur laquelle peut s'irriguer toute action d'évangélisation, nourrissant le cœur des croyants et leur permettant de déployer toutes les potentialités de leur baptême.

    Oui, ce culte, encore à l'aube de son rayonnement, demandé par le Christ à sainte Marguerite-Marie, à la religieuse polonaise sainte Faustine (1905-1938), à Conchita (1862-1937) et à d'autres saints, est central, puisqu'il rassemble en lui-même les grands mystères de la foi, et décisif, puisque l'homme peut répondre aux avances amoureuses de Dieu.

    L'auteur fait découvrir avec pédagogie et simplicité les trésors du Cœur de Dieu, balayant tiédeur et incompréhensions de la foi (comment Dieu a pu envoyer son fils souffrir sur la terre, comment il est justice et miséricorde, comment il a pu aimer des êtres non encore nés, etc.). Tout baptisé prend alors conscience de sa mission sublime - soulager le Cœur douloureux de Jésus - et de la force de la consécration aux deux Cœurs unis de Jésus et de Marie.

    C'est donc une école de vie intérieure extraordinaire qui nous est proposée ici, non pas réservée aux saints, et d'autant plus importante aujourd'hui qu'elle est le moyen que Dieu propose face à la violence et au péché qui étendent, plus que jamais, leur emprise sur le monde.

    L'auteur

    Le père Joël Guibert, auteur entre autres de Renaître d'en haut et de L'art d'être libre (éd. de l'Emmanuel), est prêtre du diocèse de Nantes. Après avoir été curé de paroisse, il est désormais détaché par son évêque pour la prédication de retraites.
     
     
    Extraits en ligne ICI
  • Mgr Bonny sera le délégué de la conférence des évêques de Belgique au prochain synode

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    Communiqué de presse : 

     

    Le bulletin de presse du Saint Siège annonce ce 16 juin 2015 l’agréation de Mgr. Johan Bonny, évêque d’Anvers comme Père Synodal, délégué par la conférence des évêques de Belgique.

    Mgr. Van Looy, évêque de Gand, est nommé membre suppléant.

     

    Le Synode Ordinaire de la famille se déroulera à Rome du 4 au 25 octobre 2015.

     

    La synthèse des réponses reçues au questionnaire du Secrétariat du Synode sera disponible sur les sites  info.catho.be et Kerknet.be.

     

    Note de Belgicatho : déduire de cette désignation que Mgr Bonny sera le prochain archevêque de Malines-Bruxelles comme le faisait hier un journaliste - trop enclin à prendre ses désirs pour des réalités - paraît bien hasardeux. C'est à tort, espérons-le, que nous avons réagi trop impulsivement à cette annonce dans une note que nous avons retirée du blog.

     

  • Les enjeux scientifiques du transhumanisme

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    Un article de Dominique Lambert, docteur en sciences physiques et en philosophie; professeur à l'Université de Namur et membre de l'Académie Royale de Belgique.

    Les enjeux scientifiques du transhumanisme

    Transhumanisme : le mot apparaît de plus en plus souvent, mais recouvre des réalités variables, complexes et mouvantes. Qu’en est-il ? S’agit-il de science-fiction ? Cherchons à y voir clair.

    Le transhumanisme est un mouvement philosophique et culturel, visant à accroître et dépasser les capacités actuelles, intellectuelles et physiques de l’être humain (considéré comme un stade transitoire d’un processus évolutif). Dans ce but, identifié à un « progrès » de l’épanouissement et du « bien-être » individuel, les défenseurs du transhumanisme se réfèrent à des technologies déjà existantes ou mettent leurs espoirs dans des programmes de recherche scientifiques portés par les universités ou, aux USA, par des agences fédérales comme la NASA (recherche spatiale) ou la DARPA (recherche militaire).

    Lire sur didoc.be cet article (paru dans le numéro de mai 2015 de la revue Pastoralia qui consacre un dossier à ce sujet).

  • Ces travers ecclésiastiques que dénonce le Père Zanotti-Sorkine

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    Lu sur "le temps d'y penser" :

    LU POUR VOUS

    CRITIQUE DU CLÉRICALISME PARCE QUE FIDÈLE À L’EGLISE : LE CAS DU PÈRE ZANOTTI-SORKINE

    On peut classer les conservateurs en deux catégories : ceux qui souhaitent conserver ce qui en vaut la peine pour le transmettre aux nouvelles générations et ceux qui refusent par principe de remettre en cause ce qui existe. Le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine appartient à la première catégorie. C’est pourquoi le témoignage qu’il donne dans le livre-entretien qui lui est consacré (Homme et prêtre : tourments, lumières et confidences) risque de lui aliéner ceux qui appartiennent à la deuxième. La franchise désarmante avec laquelle il décrit les dysfonctionnements, les non-dits, les impasses, les échecs dans le domaine pastoral est en effet inhabituelle. A l’image de son parcours de vie, son témoignage désarçonne.

    Né d’un père corse et d’une mère juive d’origine russe, ce jeune juif inscrit au catéchisme par un père catholique non-pratiquant a petit à petit découvert que l’amour qui imbibait son foyer avait pour source un Dieu qui est Amour. Première conclusion : si la croissance de la foi dans un cœur suppose la réflexion, la naissance de la foi suppose d’abord une expérience de Dieu. Puis au contact d’un prêtre il sentira progressivement que Dieu l’a « pris » pour devenir prêtre et en ressentira un bonheur profond. Deuxième conclusion : la médiation humaine est le grand moyen dont Dieu se sert pour attirer les âmes à Lui. C’est notamment par la liturgie, premier outil de catéchèse que sa foi s’affermira. Troisième conclusion : notre intuition sensible est la porte d’entrée de notre âme et la négliger sous prétexte d’exalter la raison revient à supprimer le chemin qui mène à Dieu.

    Ensuite il approfondira sa vocation au contact de femmes et d’hommes de Dieu remarquables. Mais sa vocation de prêtre sera longtemps entravée par de nombreux hommes d’Eglise. Avant de trouver sa place, d’être ordonné prêtre et de ressusciter littéralement la paroisse marseillaise en perdition qu’on finit par lui confier, Michel-Marie Zanotti-Sorkine vérifiera par lui-même cette maxime : on souffre parfois pour l’Eglise mais on souffre très souvent par l’Eglise.

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  • Eglise Sainte-Catherine à Bruxelles : un communiqué de Monseigneur Léonard

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    P9200323.jpgPour éviter tout malentendu, la Fabrique d’église de Sainte-Catherine de Bruxelles-centre, sous couvert de son Président Yvan Nobels et de son secrétaire Jean-Roger Drèze, transmet le communiqué suivant émanant de Monseigneur A.-J. Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles : 

    « En juillet de l’an dernier, après en avoir dûment informé Monsieur Alain Courtois, Premier Echevin de la Ville de Bruxelles, il avait été décidé de procéder à la réouverture de l’église Sainte-Catherine pour une période expérimentale allant de septembre 2014 à juin 2015. Le but était de déterminer, dans l’éventualité d’un usage partagé de l’édifice, quel espace, plus ou moins grand, devait être réservé au culte catholique, tout en laissant ouverte la possibilité que la fréquentation de l’église soit telle qu’elle doive être consacrée entièrement au culte et à la vie paroissiale. 

    Pour que les décisions concernant l’avenir de cette église puissent être prises sur une base expérimentale concrète, une équipe de jeunes prêtres a été chargée d’assurer l’animation liturgique et pastorale de l’église et de la paroisse.

    Le succès de l’entreprise a dépassé toutes les espérances. La phase expérimentale ayant été plus que concluante, la conclusion s’impose : l’église Sainte-Catherine restera vouée au culte conformément à sa destination originelle.» 

    Par la voix de son Président, la Fabrique d’église de Sainte-Catherine fait, elle aussi, le constat suivant : les prêtres responsables du culte ont fait preuve d’un accueil pastoral chaleureux durant toute cette année pastorale de septembre 2014 à juin 2015. C’est ainsi que l’archevêque, à qui seul appartient en vertu du droit canonique la décision de désacralisation, après en avoir averti l’Echevin Courtois, a annoncé officiellement à la fin de la Messe de 11h du 30 mai 2015, que l’église restera vouée au culte. Les commerçants du quartier s’en sont félicités. Ils ont offert, après l’office, un délicieux pique-nique qui fut unanimement apprécié et qui a revigoré ce quartier stratégique au cœur de Bruxelles.

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  • Quand les "restaurationistes" se retrouvent à Rome

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    blogger-image-20902333.jpgLu sur "Riposte Catholique" :

     

     

     

    Moment “restaurationniste” à Rome

    Dimanche 14 juin, à Saint-Pierre de Rome, dans la chapelle du Saint-Sacrement, le cardinal Velasio De Paolis, l’un des cardinaux signataires du livre Demeurer dans la vérité, paru l’an passé contre les menées du clan Kasper, a célébré pontificalement la messe pour les participants du colloque Summorum Pontificum. On a pu percevoir dans ce petit événement la convergence significative qui s’établit aujourd’hui entre la défense du magistère moral et l’illustration de la messe traditionnelle.

    Cette messe a constitué l’acte de clôture du colloque qui s’est tenu le 13 juin, à Rome, à l’Université pontificale dominicaine de l’Angelicum, quatrième colloque Summorum Pontificum, sur le thème du Motu Proprio de Benoît XVI, dont on fêtera le 8èmeanniversaire le 7 juillet prochain. L’organisateur en était le P. Vincenzo Nuara, op, de la Commission Ecclesia Dei, assisté de Don Marino Neri.

    300 participants ont ainsi suivi une série de conférences données notamment par le cardinal Burke (à propos de la tradition comme fondement de la liturgie catholique), Giovanni Turco, de l’Université d’Udine (vertu de religion et vrai culte chez saint Thomas), Mgr Schneider (sur les rapports de la communion et du sacrifice), Mgr Marco Agostini, cérémoniaire pontifical (à propos de l’autel dans l’histoire du culte), etc.

    Particulièrement remarquée a été l’intervention de Dom Cassian Folsom, professeur à l’Université pontificale Saint Anselme, prieur bénédictin de Nursie, un monastère voué à la célébration de l’une et l’autre forme du rite romain. Il faut savoir que le P. Folsom, spécialiste des livres liturgiques romains, a été souvent consulté jadis par le cardinal Ratzinger, lorsque ce dernier méditait d’établir la coexistence de la messe traditionnelle et de la messe nouvelle. Il est vraisemblable que le P. Folsom a été l’inventeur de l’ingénieux concept de forme du rite. Son intervention, lors du colloque, s’attachait précisément à réfléchir sur les notions de rites et formes à propos du problème des rapports entre lex orandi et lex credendi dans le Motu Proprio. Le problème majeur étant d’expliquer comment l’une et l’autre forme sont toutes deux des expressions équivalentes de la lex credendi. Ce savant exposé nous semble avoir surtout montré l’extrême difficulté de résoudre la question nodale, à savoir celle de la valeur magistérielle de la liturgie nouvelle. Sauf à dire que le texte de Benoît XVI doit plutôt être considéré comme un génial bricolage permettant d’établir vaille que vaille une pacifique situation de coexistence et que l’affirmation de l’équivalence doctrinale des formes n’est pas à prendre au pied de la lettre.

    Plus marquante encore a été la brève intervention du cardinal Müller sur « la tradition comme principe propre de la théologie catholique ». Elle contenait évidemment des allusions à l’actualité pré synodale (« ce n’est pas le nombre des évêques favorables à une opinion qui compte, mais leur qualité doctrinale »). Mais en fait, c’est surtout la présence du Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi dans ce colloque consacré à la messe traditionnelle qui était fortement significative. Se multiplient aujourd’hui les manifestations de l’union de l’ensemble des forces “restauratrices”, comme un des effets de la nouvelle étape de la crise magistérielle dans laquelle est entrée l’Église depuis la décision du Pape François de remettre en discussion des points tenant à l’indissolubilité du mariage.

    Les politologues qualifieraient ce phénomène d’“union des droites” en préparation d’une “reconquête du pouvoir”. Il faut se souvenir que ce qui a constitué comme tel le phénomène Ratzinger a été la fusion d’une inquiétude devant le délitement doctrinal dans l’Église, inquiétude des “restaurationistes”, d’une part, et d’une critique de la liturgie d’après Vatican II, critique des traditionalistes, d’autre part. Chez les héritiers d’aujourd’hui (et acteurs de demain) de Joseph Ratzinger – les cardinaux Sarah, Burke, Caffarra, Müller, etc. –, on retrouve cette jonction entre les préoccupations doctrinales et les préoccupations liturgiques. Le vaticaniste Sandro Magister, présent au colloque, nous faisait remarquer que l’intervention de Gerhard Müller avait de ce fait une importance politique.

  • Une communauté traditionaliste ouvre une école à Overijse

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    960538565.jpgLes "Serviteurs de Jésus et Marie" vont ouvrir une école à Overijse. Cela provoque l'émoi chez les journalistes de la RTBF qui dénoncent une offensive de "l'ultracatholicisme" et se demandent "qui est à la manoeuvre" derrière la création de cette école. Il suffit pourtant d'une courte recherche sur la toile pour découvrir qu'il s'agit d'un institut religieux fondé par un prêtre, Andreas Hönisch (qui avait précédemment appartenu à la Compagnie de Jésus), et qui a dûment été reconnu par Rome; il est implanté notamment - et régulièrement - dans le diocèse de Fréjus-Toulon (Mgr Rey) et dans celui de Malines-Bruxelles (Mgr Léonard).

    Sur "Riposte Catholique" : 

    Cette communauté fondée en 1988 par le Père Andreas Hönisch, SJM (décédé en 2008) célèbre habituellement dans les deux formes du rite romain. La communauté s’est d’abord développée en Allemagne, mais est aujourd’hui présente aussi en Autriche, en Belgique, en France (diocèse de Toulon) et au Kazakhstan. Elle compte aujourd’hui une cinquantaine de prêtres et de frères. Dans les premières années, ses prêtres ont été formés au Séminaire Saint-Pierre de Wigratzbad (FSSP) avant que la communauté ouvre sa propre maison de formation en Autriche (Blindenmarkt). La communauté se voit confier des paroisses, mais est très présente auprès de la jeunesse avec des nombreuses aumôneries scoutes (Le Père Andreas Hönisch est d’ailleurs un des fondateurs des Katholische Pfadfinderschaft Europas (KPE) en 1976 (les Scouts d’Europe allemands)).

    Présentation en français de la communauté

  • Synode pour la famille : les Africains se préparent à « contrer la stratégie de l’Ennemi du genre humain »

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    De Sandro Magister sur le site « Chiesa » :

    « ROME, le 15 juin 2015 – Cinq cardinaux et quarante-cinq évêques, en provenance du même nombre de pays d’Afrique, ont tenu une réunion à Accra, la capitale du Ghana, du 8 au 11 juin. Une rencontre qui a eu lieu au grand jour et non pas de manière presque secrète comme celle de certains de leurs collègues allemands, français et suisses qui s’étaient donné rendez-vous, quelques jours plus tôt, à l’Université Pontificale Grégorienne, à Rome.

    L’objectif était le même pour les deux rencontres : préparer la prochaine session du synode consacré à la famille. 

    Toutefois, alors que la réunion qui s’est tenue à l’université Grégorienne avait pour objectif de changer le système de l’Église en ce qui concerne le divorce et l’homosexualité, l'orientation de celle qui a eu lieu à Accra avait un but opposé. 

    La feuille de route a été donnée par le cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, dès les premières phrases qu’il a prononcées :

    - "ne pas avoir peur de réaffirmer l'enseignement du Christ à propos du mariage" ;
    - "au synode, parler de manière claire et d’une seule voix, avec un amour filial envers l’Église" ;

    - "protéger la famille contre toutes les idéologies qui tendent à la détruire et, par conséquent, également contre les politiques nationales et internationales qui empêchent de promouvoir ses valeurs positives". 

    Cette feuille de route a recueilli un consensus complet. Même le seul évêque d’Afrique noire à s’être exprimé, au cours de ces derniers mois, en faveur d’«ouvertures» à propos du divorce, Gabriel Charles Palmer-Buckle, d’Accra, élu délégué au synode par les évêques du Ghana, s’est trouvé en accord avec tous les participants pour défendre la doctrine catholique concernant la famille.

    En plus de Sarah, les autres cardinaux africains présents étaient le Camerounais Christian Tumi, le Kenyan John Njue, le Tanzanien Polycarp Pengo et l’Éthiopien Berhaneyesus D. Souraphiel, qui a été créé cardinal par le pape François lors du dernier consistoire.

    Organisée par le Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar, la rencontre avait comme titre : "La famille en Afrique. Quelles expériences et quelles contributions pour la XIVe assemblée ordinaire du synode des évêques ?".

    Afin de répondre à la question contenue dans le titre, les prélats présents ont discuté, le premier jour, sur la base de quatre introductions thématiques, avant de se répartir en groupes de travail et, le jour suivant, à partir de cinq autres schémas de discussion.

    L’un de ces schémas, qui était intitulé "Les attentes du synode", a été lu aux membres du groupe par le théologien et anthropologue Édouard Ade, secrétaire général de l'Université Catholique d'Afrique Occidentale, qui est implantée à Cotonou, au Bénin, et à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

    Le professeur Ade s’est penché sur ce qu’il a appelé "la stratégie de l’Ennemi du genre humain".

    Cette "stratégie" - étant donné que ses objectifs les plus avancés, c’est-à-dire la bénédiction des remariages de divorcés et celle des couples homosexuels, paraissent impossibles à atteindre - consisterait à ouvrir des brèches avec l’idée de les élargir ultérieurement, tout en affirmant verbalement, bien entendu, que l’on ne veut rien changer à la doctrine.

    Ces brèches seraient, par exemple, les "cas particuliers" qui ont été évoqués par les novateurs, en sachant pertinemment qu’ils ne resteraient pas du tout des cas isolés.

     

    Une autre astuce est celle qui consiste à présenter les changements comme une solution "d'équilibre" entre, d’une part, les impatiences de ceux qui voudraient le divorce et les mariages homosexuels tout de suite et, d’autre part, le rigorisme dépourvu de miséricorde de la discipline de l’Église catholique en ce qui concerne le mariage.

    Une autre brèche encore serait celle, pratiquée dès à présent en un grand nombre d’endroits, qui consisterait à donner accès à la communion aux divorcés remariés et à tous les couples qui vivent en dehors des liens du mariage, sans même attendre qu’une décision, quelle qu’elle soit, ait été prise en la matière par le synode et par le pape.

    D’autre part, le professeur Ade a mis les participants en garde contre les "chevaux de Troie" qui sont utilisés par les novateurs, comme celui qui consiste à attribuer une valeur toujours positive à toutes les formes de vie commune en dehors du mariage, ou bien celle qui consiste à considérer que l'indissolubilité du mariage est un "idéal" qui ne peut pas être toujours atteint par tout le monde, ou encore l'utilisation de formes nouvelles de langage qui finissent par transformer la réalité.

    Le rapport d’Adé a été vivement apprécié par les évêques et cardinaux présents. C’est tellement vrai que l’on en trouve la trace dans le communiqué final, dans lequel on peut lire qu’"il faut partir de la foi, la réaffirmer et la vivre afin d’évangéliser les cultures en profondeur", en prenant garde à ne pas adopter et à ne pas légitimer "le langage des mouvements qui militent en vue de la destruction de la famille".

    À l’occasion d’une grande interview de six pages publiée au même moment en France dans l’hebdomadaire "Famille Chrétienne", le cardinal Sarah a déclaré, entre autres :

    "Au Synode d'octobre prochain, nous allons, je l'espère, aborder la question du mariage de façon toute positive, en cherchant à promouvoir la famille et les valeurs qu'elle porte. Les évêques africains interviendront pour soutenir ce que Dieu demande à l'homme sur la famille et accueillir ce que l'Église a toujours enseigné".

    Et encore : "Pourquoi penser qu'il n'y a que la vision occidentale de l'homme, du monde, de la société, qui soit bonne, juste, universelle ? L'Église doit se battre pour dire non à cette nouvelle colonisation".

    Voici ce que dit le titre de l'interview, tel qu’il apparaît dans le journal, qui est disponible en kiosque :

    > Le cardinal Sarah : "Qu'on nous écoute ou pas, nous parlerons"

    La rencontre d’Accra est la preuve que le bloc des évêques africains jouera un rôle de premier plan lors du synode. Comme il ne l’a jamais fait dans le passé.

    Ref. Synode. L'heure de l'Afrique

    JPSC

  • Divorcés-remariés : « Cœur tendre et esprit mou »

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    Faut-il permettre la communion sacramentelle aux divorcés-remariés et autres concubins ? Cette question, propulsée par le cardinal Kasper (avec l’accord du pape François) à l’avant-scène du synode sur la famille, polluera-t-elle encore la prochaine session de l’assemblée ?

    L’échéance approche et les échanges de tirs s’intensifient. Ci-dessous, le philosophe Thibaud Collin dans « Famille chrétienne » dénonce le subjectivisme et la casuistique des propositions d’échappatoires plus ou moins astucieuses récemment publiées dans la revue jésuite  « Civiltà cattolica » 

    N'en déplaise aux amateurs de périphéries, il est grand temps pour l'institution synodale de remettre la balle au centre, c'est à dire au coeur et à la hauteur des vrais enjeux, comme l'a fait Monseigneur Léonard: voir ici

    Entretemps voici, pour les « fans » de la  disputatio theologica,  la réponse argumentée de Thibaud Collin aux propos tenus par le dominicain Garrigues à son confrère jésuite Spadaro, directeur de la célèbre revue précitée :

    « L’entretien que le Père Jean-Miguel Garrigues a accordé au Père Antonio Spadaro dans la prestigieuse revue jésuite La Civiltà cattólica (1)  a eu un retentissement international. Le Père Garrigues, dominicain, est un théologien renommé, qui a notamment été collaborateur de son ami le cardinal Schönborn pour la rédaction du Catéchisme de l’Église catholique. Dans cet entretien consacré au Synode sur la famille, le Père Garrigues, après des analyses fort pertinentes sur la nécessaire gradualité dans l’accompagnement pastoral, conclut en faisant des propositions, elles, directement opposées à l’enseignement de l’Église. D’où l’étonnement d’un grand nombre de lecteurs : comment un théologien de sa stature peut-il, dans le même texte, réclamer le respect dû à la doctrine de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI sur le mariage et les contredire frontalement ? Quelle peut être la source d’une telle incohérence ? Tel est le problème dont la solution se trouve, nous le constaterons, dans l’entretien lui-même.

    Les deux « dérogations » envisagées

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  • Un scoutisme qui se porte bien

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    Du V.I.S. :

    La bonne santé du mouvement scout catholique en Italie

    Cité du Vatican du 13 juin 2015 (VIS). En fin de matinée Place St.Pierre, le Pape François reçu près de 80.000 scouts italiens, auxquels il a rappelé qu'ils sont une portion importante de l'Eglise de leur pays. Faisant l'éloge de l'excellence de la méthode scout, le Saint-Père a tenu à souligner qu'elle se fonde "sur la sagesse, de grandes valeurs, le contact avec la nature, la religiosité et la foi, l'éducation à la liberté dans la responsabilité". Lorsqu'on demanda en 1926 à Baden Powell s'il y avait un rapport entre la religion et le scoutisme, a-t-il ensuite rappelé, le fondateur du mouvement répondit qu'il existait un aspect religieux dans le scoutisme: "Il est tout entier fondé sur la religion, sur la prise de conscience de Dieu et son service... Les structures comme la votre sont une richesse pour l'Eglise que l'Esprit suscite pour évangéliser les différents milieux. Je suis certain que l'AGESCI peut apporter à l'Eglise une nouvelle ferveur évangélisatrice, une nouvelle capacité de dialogue avec la société. Soyez dialoguant, construisez des ponts dans une société qui a tendance à dresser des murs. Mais il y a deux conditions. Les groupes ne doivent pas perdre le contact avec leurs paroisses, là où ils ont leur siège que souvent ils ne fréquentent pas... Ensuite, établir des rapports francs et collaboratifs avec les évêques, les curés de paroisses et les autres prêtres, les éducateurs et les membres des autres associations paroissiales. Ne vous contentez pas non plus d'une présence décorative le dimanche et dans les grandes circonstance!".