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  • Moerzeke (Hamme), 30 mars : Renouer avec le sacrement du pardon (mise à jour)

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    '24 heures pour le Seigneur '

    PRÊTRE POPPECOMITÉ VZW

    30-03-2019 de 9h à 18h
    Sanctuaire Bienheureux prêtre Edward Poppe

    En route pour Pâques - Recevez le pardon de Dieu

    Accorder plus de place à Dieu. C'est le but de l'action "24 heures pour le Seigneur". 

    Sur le chemin de Pâques, le pape François a donné au quatrième dimanche des quarante jours une signification dans le monde entier comme une occasion favorable de conférer à la confession, sacrement de la miséricorde divine, une place plus centrale dans la vie des fidèles. 
    "Plaçons à nouveau le sacrement de la réconciliation avec conviction au centre, car cela permet de vraiment expérimenter la grandeur et la miséricorde de Dieu.

    Pour chaque pénitent, ce sera une source de vraie paix intérieure. " 
    (Pape François) 

    Nous voudrions rejoindre cet appel du pape et c’est la raison pour laquelle le sanctuaire du Bienheureux Prêtre Edward Poppe ne sera pas seulement ouvert de 9h00 à 17h00, il sera également possible de se rencontrer personnellement toute la journée. recevoir un prêtre ou le sacrement de la réconciliation, le culte eucharistique tout au long de la journée, 

    BIENVENUE! 

    Programme: 
    9h00 Exposition du Saint Sacrement et prière du matin 
    09h30 Possibilité de parler et / ou de confesser durant toute la journée, jusqu'à l'Eucharistie 
    12h00 L'Angelus, prière de l'après-midi 
    16h00 Chapelet
    16 h 30 Prière du soir
    17H00 : Célébration eucharistique 
    00 Fin des 24 heures pour le Seigneur. 

    Voir l'invitation ici

    Possibilité de parler et / ou de se confesser durant toute la journée, jusqu'à l'Eucharistie (18H00). AUSSI EN FRANÇAIS. Prions pour que beaucoup retrouvent le chemin de conversion.

  • Léopold II et les fantasmes d’une histoire coloniale belge « revue et corrigée »

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    Un groupe d' «experts » des Nations Unies vient de demander à la Belgique de s'excuser pour son passé colonial et les crimes commis, selon eux, durant ce « chapitre sombre » de son histoire:  "Les violations contemporaines des droits de l'homme, déclarent-ils,  ont pour origine le manque de reconnaissance de l'ampleur réelle de la violence et de l'injustice pendant la période coloniale" belge: pas moins !

    Commentaire à la VRT du Cardinal Laurent Monsengwo, archevêque émérite de Kinshasa,  de passage en Belgique pour une rencontre dans le cadre des grandes conférences catholiques et une visite au Sénat :

     "Vous me demandez ce que les Congolais pensent de cela, mais les Congolais vous ont-ils demandé de vous excuser?  Il y a des questions plus importantes, telles que le développement du pays. Si vous faites cela, cela signifie que le fichier est ouvert et que vous risquez d’ouvrir les autres : agissons alors avec courage et ouverture d’esprit pour permettre à ces personnes de ne pas aller trop loin dans le processus." !

    Réponse aux « experts » onusiens

    par le professeur émérite Jean-Luc Vellut, historien, publiée par « La Libre Afrique » :

    léopold II jpg.jpg

    « Dans une communication récente au journal De Standaard (20.02.2019), le professeur G. Vanthemsche démontre clairement le caractère très hypothétique des chiffres de mortalité hors normes qui sont brandis comme autant de faits avérés (!) de l’histoire démographique du Congo. Il s’en prend aussi à l’absurdité et à l’indécence qu’il y a à comparer des pertes que l’on peut attribuer à la conquête coloniale avec celles, planifiées, dues aux régimes totalitaires du XXe siècle. On en est venu à faire de Léopold II un précurseur de Hitler, Staline, voire Pol Pot (!). Le Guardian du 22 février publiait de son côté un article flamboyant accusant l’État Indépendant du Congo non seulement de meurtres mais aussi de mutilations de masse . L’occasion de l’article avait d’ailleurs été le bizarre épisode d’une main coupée sur un monument colonial à Ostende.

    https://www.theguardian.com/world/2019/feb/22/statue-missing-hand-colonial-belgium-leopold-congo?CMP=share_btn_link

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  • Et si l'on priait saint Joseph?

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    En ces temps difficiles où le visage de l'Eglise est défiguré par les scandales et où notre foi est mise à l'épreuve, pourquoi ne se tournerait-on pas vers celui qui fut le protecteur discret de Jésus enfant pour qu'il veille sur nous, sur nos familles et sur notre pays puisqu'il est le saint patron de la Belgique ?

    De Diane Montagna sur le site d'Aleteia.org (5 mars 2017) :

    Et si vous consacriez les 30 prochains jours à prier saint Joseph ?

    Guido Reni (1575–1642) © Wikipedia
    Guido Reni (1575–1642) © Wikipedia

    L’époux de la Vierge Marie, qui sera fêté le 19 mars, mérite une place privilégiée dans notre vie spirituelle.

    Durant des siècles, les chrétiens s’en sont remis à saint Joseph, comme puissant patron et fidèle gardien, père et ami. Invoqué comme Gloire de la Vie Domestique, Patron des Mourants et Terreur des Démons, les chrétiens prient saint Joseph pour obtenir la guérison, l’aide nécessaire dans l’éducation des enfants, un nouveau travail ou une nouvelle maison, ainsi que toutes les nécessités pour le corps et l’âme.

    Honoré comme patron universel de l’Église, Saint Joseph exerce la protection paternelle du Seigneur Jésus au Paradis, guérissant le Corps Mystique du Christ sur Terre. Le père adoptif du Fils de Dieu est aussi un père pour ceux qui sont devenus fils et filles de Dieu, à travers le sacrement du Baptême.

    Les saints et les papes, durant des siècles, ont expérimenté et loué le grand pouvoir d’intercession de saint Joseph. « Je voudrais persuader tous les hommes de devenir dévots de ce saint glorieux », a écrit sainte Thérèse d’Avila dans son autobiographie, « parce que je sais d’expérience le type de bénédictions qu’il peut obtenir de Dieu pour nous ».

    « Tous les chrétiens, quel que soit leur état, ont bien des motifs de se confier et de s’abandonner à la tutelle amoureuse de saint Joseph », a écrit le Pape Léon XIII, dans son Encyclique sur la dévotion à Saint Joseph, la Quamquam pluries.

    Couples et parents, invités à se tourner vers saint Joseph

    Le pape Benoit XVI a ainsi encouragé, de manière particulière, les couples mariés et les parents à se tourner vers saint Joseph en disant : « Dieu seul pouvait donner à saint Joseph la force de croire l’ange. Dieu seul vous donnera, chers hommes et femmes qui êtes mariés, la force d’éduquer votre famille comme Il le désire. Demandez-le-Lui ! Dieu aime qu’on lui demande ce qu’Il veut donner. Demandez-Lui la grâce d’un amour vrai et toujours plus fidèle, à l’image de Son amour ». Comme le dit le Psaume : « Son amour est bâti pour toujours, sa fidélité est plus stable que les cieux (Ps 88, 3) ».

    Le pape saint Jean Paul II, avec le pape Benoît et leurs prédécesseurs, nous ont présenté saint Joseph comme modèle de vie intérieure, soulignant le silence du saint, bien plus parlant que les paroles elles-mêmes. « Les Évangiles parlent exclusivement de ce que Joseph a fait », dit le pontife polonais. « Cependant, ils permettent de découvrir dans ses actions, enveloppées de silence, un climat de profonde contemplation. Joseph était en contact quotidien avec le mystère “caché depuis des siècles” qui “habita” sous son propre toit ».

    Une puissante prière de 30 jours à saint Joseph

    La fête liturgique de saint Joseph, époux de la bienheureuse Vierge Marie et confesseur de la foi, est célébrée chaque année le 19 mars. Dans cette perspective, nous offrons à nos lecteurs une puissante prière de 30 jours à saint Joseph.

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  • "Rien ne nous préparait à devoir un jour regarder l’Église catholique comme un lieu du mal commis sur des enfants ou des adolescents..."

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    L'archevêque de Reims commente la crise des scandales sexuels (sur le site de l'archidiocèse de Reims) :

    Réflexions sur le climat ecclésial présent – par Mgr Eric de Moulins-Beaufort

    Le 27 février 2019

    Je peux me représenter que ce que vous découvrez au fil des semaines depuis cet été, s’ajoutant à bien d’autres faits révélés auparavant, suscite en vous du dégoût et du découragement. Rien ne nous préparait à devoir un jour regarder l’Église catholique comme un lieu du mal commis sur des enfants ou des adolescents, du mal dissimulé, camouflé, non traité. Je suis baptisé depuis 1962, prêtre depuis 1991, évêque depuis 2008 : rien ne m’avait laissé même pressentir que j’aurai à constater tant de faits graves et inadmissibles commis par des prêtres à l’encontre de ceux et de celles qui leur étaient confiés ; rien ne me permettait d’imaginer que les autorités de l’Église pouvaient s’être montrées si peu attentives, si peu responsables, si peu soucieuses de tout tirer au clair face à de tels faits. Depuis mars 2016, mes responsabilités parisiennes m’ont obligé à regarder ces faits sans faiblir ; j’ai rencontré des personnes victimes ou des parents de personnes victimes ; j’ai rencontré des prêtres qui se sont rendus coupables de crimes ou bien qui se sont laissés aller à des gestes qui, sans être des délits, sont des gestes inadmissibles qui représentent des abus du sacerdoce qu’ils ont reçu du Christ.

    Bien sûr, dans notre contexte actuel pèse un effet d’accumulation. Tous les abus sexuels et tous les abus de pouvoir commis un jour quelque part sur notre planète par un prêtre catholique sont d’un coup déposés tous ensemble sur la table commune sous le regard effaré de tous les hommes, des catholiques au premier chef.

    Du jeudi 21 au dimanche 24 février, le Saint-Père a réuni à Rome les présidents des Conférences épiscopales du monde entier. Les exposés tenus sont accessibles sur internet, sans difficulté. Nous verrons les décisions qui seront prises. Le Pape est tout à fait déterminé à faire sortir l’Église des attitudes, des pratiques, des silences, des ombres, qui ont rendu possibles non seulement les crimes et les délits dont il est question mais aussi que ceux-ci ne soient pas vraiment repérés, nommés, jugés, que leurs auteurs ne soient pas sanctionnés et que leurs victimes ne soient pas écoutées et consolées. Pour nous, il est clair que la collaboration avec les autorités judiciaires de notre pays doit être sans faille. Il est des situations que ces autorités ne peuvent sanctionner. Elles ne sauraient faire échapper à l’œuvre de vérité nécessaire.

    Nous savions que l’Église avait connu des abus de la part de ses dirigeants, mais nous pensions avoir vu le pire avec les papes Borgia et certains de leurs successeurs immédiats. Les réformes du concile de Trente avaient lancé un immense travail dans la formation des prêtres mais aussi dans la vie spirituelle des prêtres qui paraissait garantir la haute qualité du clergé, quelques abbés libertins du XVIIIème étant mis à part. Nous estimions qu’avec Vatican II les relations entre prêtres et fidèles laïcs s’étaient profondément renouvelées, qu’elles s’étaient simplifiées, qu’elles étaient de service commun dans la mission donnée par le Christ et non plus de contrôle social et d’encadrement. Nous étions naïfs. Sans cesse, l’humanité retourne à ses démons ; elle a peur de la liberté spirituelle que le Christ lui ouvre.

    Permettez-moi de vous dire là-dessus encore deux choses.

    Ma conviction profonde est que le travail qui s’accomplit est un don de la miséricorde divine. Dieu n’abandonne pas son Église, au contraire, il travaille à la purifier, y compris du mal qui était en elle et qu’elle s’obstinait à ne pas voir. Il nous donne la possibilité de nous dégager de la gangue d’ambiguïtés et d’aveuglements qui a rendu possibles les faits qui conduisent à la crise que nous connaissons. Le Seigneur permet aussi aux coupables de se repentir. L’épître aux Hébreux signale qu’il est redoutable de tomber entre les mains du Dieu vivant. L’auteur veut dire qu’il est redoutable d’affronter le jugement de Dieu sans s’être repenti, sans avoir appris à le faire. Le plus déroutant, à mon sens, dans un certain nombre de faits portés à la connaissance du monde entier, est la capacité de déni d’un grand nombre de coupables, déni non pas des faits mais de leur portée, et la capacité de prêtres et même d’un évêque de vivre comme si Dieu ne voyait rien et ne jugeait rien, jusqu’à accepter d’accumuler les plus hautes responsabilités et les plus grands honneurs.

    Ma deuxième conviction est que le travail de vérité que l’Église doit vivre concerne tous ses membres et est un service à rendre à l’humanité. Nous pouvions penser être la part la plus sainte de l’humanité. Assurément, il y a des saints parmi nous et beaucoup de sainteté dans le peuple de Dieu. L’ivraie est pourtant plus nombreuse et plus enracinée que nous ne voulions ou ne pouvions le voir. Mais ce qui est mis sous les yeux de tous est l’extrême délicatesse des relations humaines, et très spécialement de la relation éducative. Facilement, elle peut être corrompue en une relation d’abus. Le piège serait de renoncer à avoir des relations intenses, de renoncer à nous mettre au service des enfants et des jeunes, de renoncer à travailler pour les aider à s’ouvrir à la beauté et à la bonté de la vie et de l’univers, à la beauté et à la bonté de leur humanité faite pour être aimée et plus encore pour aimer. Mais, pour cela, il nous faut plus de délicatesse, plus de décentrement de nous-mêmes, plus de sens du service, plus de prudence à l’égard de tout pouvoir, plus de conscience que le seul Maître digne de l’être humain est Dieu lui-même, venu en notre chair en Jésus de Nazareth. Nous essayons de vivre l’amour du prochain jour après jour, avec humilité mais aussi avec détermination. Nous portons une haute idée de la dignité de l’être humain qui n’est pas un consommateur et un producteur seulement mais, avant tout, une image de Dieu chaque fois unique et irremplaçable, méritant d’être infiniment respectée. Nous osons croire que la sexualité n’est pas qu’une affaire de pulsions mais est un don qui peut permettre des relations profondes, durables, bienfaisantes au long des années. Ne renonçons pas jamais à vivre à la hauteur de cette idée-là de l’homme, voulu par la bonté du Père et appelé à en être le porteur.

    + Éric de Moulins-Beaufort,
    Archevêque de Reims

  • La condamnation du cardinal Pell : il y a lieu de s'interroger

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    De Philippe de Saint-Germain sur Aleteia.org :

    Condamnation du cardinal Pell : un verdict qui interroge

    Reconnu coupable de pédophilie, le prélat australien a été condamné au terme d’un procès qui soulève des questions dans le monde entier.

    La condamnation du cardinal australien George Pell, reconnu coupable d’agression sexuelle sur mineurs dans les années 1990, suscite des interrogations chez les commentateurs qui suivent le dossier de près. Alors que ses avocats ont fait appel et que le prélat proclame toujours son innocence, un professeur de droit interrogé par le Guardian soutient que George Pell a de bonnes chances d’être lavé de ses accusations. Pour le professeur Jeremy Gans, expert en matière de procédure pénale et d’appel en droit de l’université de Melbourne, l’invocation du « critère déraisonnable » par l’accusation devrait emporter la décision. Les experts judiciaires interrogés par le quotidien confirment cet avis : selon cet argument, le jury a rendu un verdict sans preuve.

    Des accusations « incroyables »

    Ce diagnostic est partagé par un autre juriste, le jésuite australien Frank Brennan, qui s’est déclaré « surpris » par le verdict, et même « dévasté ». L’ancien professeur de droit, aujourd’hui directeur du Catholic Social Services Australia et avocat célèbre de la cause des droits de l’homme dans son pays, a suivi plusieurs audiences du procès du cardinal, dont il ne partage pourtant pas vraiment la sensibilité ecclésiale conservatrice. Brennan ne s’explique pas pourquoi les « contradictions et les nombreux détails improbables du récit de l’accusation » aient pu entraîner la condamnation. Le jésuite, qui connaît bien les usages liturgiques et leurs contraintes, sait que « toute personne familiarisée avec le déroulement d’une messe solennelle dans une cathédrale trouverait très peu probable qu’un évêque abandonne, sans motif grave, une procession pour se retirer seul sans accompagnement dans la sacristie ». Les autres accusations d’attouchements plus ou moins déshabillés lui paraissent également « incroyables » de la part d’un archevêque en ornement liturgique complet, dans une sacristie ouverte… Il dénonce un climat pesant où la pression qui s’exerce sur la justice est inquiétante : « Si l’appel échoue, dit-il, j’espère et prie pour que Pell, qui se dirige vers la prison, ne soit pas la victime involontaire d’une nation à la recherche d’un bouc émissaire. »

    Bouc émissaire ?

    Dans la presse australienne, de hautes personnalités ont affiché leur soutien au cardinal, dont deux anciens premiers ministres, John Howardet Tony Abott. Aux États-Unis, c’est le théologien George Weigel qui a pris la défense de George Pell dans la revue First Things. Pour le biographe de saint Jean Paul II, c’est la puissante personnalité de ce cardinal réformateur qui a totalement restructuré l’Église d’Australie qui est visée : « Si Pell devient le bouc émissaire des échecs qu’il a contribué à renverser avec acharnement, il faut se poser la grave question de la capacité de l’opinion publique australienne à demeurer dans la raison et l’équité élémentaire. Mais aussi s’interroger sur la soif de sang de ce laïcisme médiatique agressif, qui veut régler ses comptes politiques et ecclésiastiques avec les citoyens les plus éminents qui ont osé défier le discours “progressiste” sur tous les sujets, de l’interprétation de Vatican II à l’avortement, en passant par le changement climatique et la guerre contre le djihadisme. »

    En France, l’hebdomadaire La Vie publie une interview du professeur Massimo Faggioli, professeur de théologie et d’histoire religieuse à l’université Villanova de Philadelphie (États-Unis), enseignant depuis 2017 à l’Institut australien d’éducation théologique de Broken Bay Institute, à Sydney, qui fait part lui aussi de sa « surprise personnelle » après l’énoncé du verdict.

    Le droit de se défendre

    De son côté, le Saint-Siège a pris acte de la condamnation du cardinal, en affirmant son « profond respect » pour la justice australienne. « C’est une nouvelle douloureuse qui, nous en sommes bien conscients, a choqué beaucoup de monde, pas seulement en Australie », a déclaré le porte-parole du Vatican, Alessandro Gisotti. Dans un communiqué, les autorités romaines précisent que pendant toute la durée de la procédure, Mgr George Pell, n’est pas autorisé « par mesure de précaution », à « exercer son ministère en public » ni à entrer en contact avec des mineurs. Selon les modalités et les délais établis par le droit canon, la Congrégation pour la doctrine de la foi pourrait ensuite se saisir de son cas. Mais « au nom de ce respect de la justice, nous attendons maintenant l’issue du procès en appel, en rappelant que le cardinal Pell a réaffirmé son innocence et qu’il a le droit de se défendre jusqu’en dernière instance », a ajouté le Vatican.

    Lire également : http://www.ncregister.com/daily-news/calling-cardinal-pells-prosecution-what-it-is-religious-persecution

  • Un nouveau front est ouvert pour achever de discréditer l'Eglise

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    Pas de répit pour l'Eglise catholique. Après les scandales de la pédophilie, les scandales d'abus sexuels perpétrés sur des religieuses par des ecclésiastiques : la RTBF (ainsi qu'Arte) monte au créneau et on peut évidemment craindre le pire en matière de sensationnalisme et de généralisation abusive. De toute façon, le mal déjà fait en matière de pédophilie sera complété par celui-ci. Le but de l'opération consiste moins à informer qu'à déconsidérer et discréditer l'Eglise dont la parole apparaîtra comme hypocrite et dérisoire. La présentation de cette émission donne le ton :

    "Religieuses abusées, l'autre scandale de l'Eglise"

    L'église catholique a fréquemment été pointée du doigt pour des scandales d'abus sexuels sur mineurs. Aujourd'hui, Questions à La Une se penche sur une autre facette de celle-ci. Pour la première fois, des Sœurs, Mères supérieures, prêtres et même violeurs brisent l’omerta pour témoigner de ces abus sexuels systémiques.

    Depuis 1994, le Vatican a été alerté par plusieurs rapports confidentiels que des novices ou des nonnes sont violées par des hommes d’église. Avec la complicité des tribunaux ecclésiastiquesces rapports sont restés lettres mortes et les violeurs continuent de sévir en toute impunité.

    Marie-Pierre Raimbault et Eric Quintin ont mené l'enquête.

    Un secret bien gardé...

    Dans le monde entier, des hommes d'églises abusent sexuellement de religieuses placées sous leur autorité. Lorsqu'elles se retrouvent enceintes, ces religieuses sont forcées d'avorter voire même expulsées de leur communauté.

    La haute justice du Vatican a constamment protégé ces prêtres abuseurs et cela fait maintenant plus d'une vingtaine d'années que des Soeurs dénoncent ces actes, en vain.

    Il est temps d'agir !

    Malgré les rapports transmis au Saint Siège par ces lanceuses d’alerte, trois papes se sont succédés sans jamais mettre un terme à l’esclavage sexuel des femmes consacrées...

    Au terme d’une investigation mondiale qui a duré plus de deux ans, des victimes, leurs mères supérieures, des prêtres, et même des proches du Pape François, révèlent l’autre scandale sexuel de l’Eglise catholique.

  • Intention de prière du pape pour mars 2019 : les droits des communautés chrétiennes persécutées

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    Intention de prière du pape pour mars 2019 : les droits des communautés chrétiennes persécutées (source : zenit.org)

    Editorial « Quand un membre souffre, tout le corps souffre »

    « Pour les communautés chrétiennes, en particulier celles qui sont persécutées, afin qu’elles sentent la proximité du Christ et que soient reconnus leurs droits. » C’est l’intention de prière du pape François pour le mois de mars 2019.

    Voici l’éditorial du p. Daniel Régent sj, directeur national du Réseau mondial de prière du pape (RMPP).

    Quand un membre souffre, tout le corps souffre (1Co 12,26)

    L’intention de ce mois  « Pour les communautés chrétiennes, en particulier celles qui sont persécutées, afin qu’elles sentent la proximité du Christ et que soient reconnus leurs droits. » ne vise pas seulement les communautés chrétiennes persécutées, mais toutes les communautés. Il y a un devoir de solidarité et de compassion des unes envers les autres.

    Aujourd’hui dans le monde, il y a des pays, des régions où les communautés chrétiennes sont particulièrement éprouvées à cause de conflits où se mêlent des questions religieuses et des choix politiques qui discriminent certaines religions. Même dans des pays de liberté religieuse, des conflits entre communautés chrétiennes voire catholiques peuvent aussi exister. Les persécutions ne vont pas toujours jusqu’au sang. Elles n’en sont pas moins réelles.

    Pour ceux qui appartiennent au Christ, la référence à la persécution est incontournable. Le Christ le premier a été persécuté. ‟Premier” est à comprendre au sens qu’il rassemble en lui toutes les persécutions faites aux croyants depuis la fondation du monde, en commençant par Abel qui, offrant au Seigneur le meilleur de son troupeau a été tué par son frère Caïn. Les prophètes, jusqu’à Jean-Baptiste, ont également été persécutés. Jésus a été persécuté et a donné sa vie.

    Dans le Sermon sur la montagne, Jésus a des paroles incroyables : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux. » et il poursuit : «  Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés. »  (Mt 5,11-12). À la suite de Jésus, les premières communautés chrétiennes ont été persécutées. Dans le monde, quelle communauté chrétienne n’a pas été fondée dans le sang des martyrs ?

    Et pourtant, après le choc de l’assassinat des moines de Tibhirine, quel réconfort leur béatification a apporté à l’Église et au monde ! Ce baume, donné par ceux qui ont été éprouvés est pour tous. Voilà que ceux qui avaient besoin de réconfort l’apportent aux autres

    En vérité, on ne peut faire le partage entre les communautés chrétiennes qui souffrent et les autres. Elles vivent toutes du même sang, le sang du Christ. Les persécutions subies par les unes vivifient toutes les autres.

    Dans les Béatitudes, Jésus parle à des gens qui ne sont pas persécutés au moment où il parle. À ceux qui sont dans l’épreuve, ce serait destructeur de ne dire que ces paroles sans faire preuve de compassion. Nous comprenons bien alors les deux demandes de l’intention du pape : d’une part que les communautés persécutées sentent la proximité du Christ et d’autre part, rappeler  leur droit légitime à l’existence à ceux qui les persécutent.

    Que cette intention de prière nous aide à entrer en carême. La mort et la résurrection du Christ qui se dresse à l’horizon est aussi un baume pour nous et nos communautés.

  • Recourir à l'avortement quand la vie de la mère est en danger ?

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    FAUT-IL RECOURIR À L'AVORTEMENT QUAND LA VIE DE LA MÈRE EST EN DANGER ?

     de genethique.org

    L’argument avancé pour défendre la proposition d’étendre la loi sur l’avortement dans l’état de New York et de l’autoriser pendant les neuf mois de grossesse, est que l’avortement est parfois médicalement nécessaire. Mais les gynécologues-obstétriciens savent qu’il n’y a pas de situation où l’avortement est médicalement nécessaire, que la destruction de l’enfant à naître n’est pas nécessaire pour sauver la vie de la femme.

    En cas de danger pour la mère, ce qui est nécessaire, c’est de séparer la mère et l’enfant. Et le médecin, conformément au serment d’Hippocrate et à la déclaration de Dublin, peut séparer l’enfant de sa mère en cherchant à tout faire pour préserver sa vie, ce qui est différent d’un avortement, qui met délibérément fin à la vie de l’enfant. Or, mettre fin à la vie de l’enfant ne sauve pas sa mère.

    Lors d’un avortement tardif, on injecte au bébé un poison pour arrêter son cœur et induire le travail. Ce qui prend entre 2 et 3 jours. Aussi, l’avortement ne peut pas être une solution dans les situations d’urgence. L’avortement n’a pas pour but de séparer l’enfant de sa mère. Aussi l’argument avancé n’est-il pas conforme à la réalité. Dans la réalité, le médecin peut séparer la mère et l’enfant en essayant de donner à chacun la meilleure chance de vivre.

    Pour aller plus loin : Donald Trump s’oppose aux avortements tardifs

    Sources: Washington examiner, Lila Ros et Donna Harrison (26/02/2019) - Abortion is never medically necessary

  • L'euthanasie n'est pas toujours indolore...

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    L’EUTHANASIE : UNE MORT DOULOUREUSE, INHUMAINE ?

     de genethique.org

    « Bien que l'objectif est que la mort soit sans douleur et sans détresse, une analyse a montré que ce n'est pas toujours le cas ».  Le professeur Jaideep Pandit, anesthésiste aux hôpitaux universitaires d’Oxford a publié une étude sur les conditions de décès des patients euthanasiés[1], dans les pays où cet acte est autorisé. Les patients euthanasiés reçoivent généralement des barbituriques, sédatifs puissants, qui doivent leur faire perdre conscience et provoquer l’arrêt des poumons et du cœur. Mais l’étude rapporte des complications : 9% des patients ont reçu une dose incomplète à cause de leur difficulté à avaler et 10% ont été pris de vomissements, rendant la prise incorrecte. En conséquence, certains patients mettent jusqu’à une semaine à mourir, ou se réveillent de leur coma. On rapporte même des cas de patients euthanasiés qui étaient assis au moment de leur décès. Les réveils de coma concernent 2% des euthanasies. « Cela laisse craindre que certaines morts ne soient peut-être inhumaines », s’inquiètent les chercheurs.

    L’état d’inconscience arrive généralement en quelques minutes. Pour la mort elle-même, dans 67% des cas, elle survient dans les 90 minutes, dans 33% des cas elle met plus de 30 heures à arriver, et dans 4% des cas elle peut mettre jusqu’à sept jours. « Les résultats vont à l'encontre de l'argument avancé en faveur de l'aide médicale à mourir selon lequel les patients décèderaient avec dignité et paix ».

    Les méthodes et les molécules varient énormément d’un pays à l’autre, alors que l’objectif est le même pour tous : tuer le plus vite possible une personne inconsciente dès que possible. « Les différences [considérables] entre les méthodes suggèrent que la méthode parfaite pour atteindre un état de perte de conscience demeure inconnue » à ce jour, ont déclaré les chercheurs, ce qui induit que « les citoyens vulnérables risquent d'être tués par des moyens sous-optimaux, voire cruels ». 

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    [1] Etude publiée dans la revue Anaesthesia, et rapporté par le British Medical Journal.

    Sources: Daily Mail, Vanessa Chalmers (21/02/2019) - Assisted dying can cause 'inhumane' deaths for patients who don't pass out and some take as long as a WEEK to die

  • La théorie du genre gagne du terrain dans les écoles

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    Ce qui vaut pour la France vaut aussi pour la Belgique. (La figure de proue de la mobilisation des lycéens belges pour le climat en est un témoignage.) :

    D'Esther Pivet sur Aleteia.org :

    Comment se poursuit l’expansion de la théorie du genre à l’école

    La coordinatrice du collectif VigiGender a mené l’enquête sur l’expansion sournoise et régulière de la "théorie du genre" à l’école. Comment réagir auprès des professeurs ? Comment aider les enfants à se construire sous la pression de ce formatage déstabilisant ?

    L’abandon de « parent 1 – parent 2 » sur les formulaires scolaires semble envisagé au profit d’une formulation plus consensuelle. Faut-il pour autant se limiter à pousser un « ouf » de soulagement devant le retrait de cette mesure absurde privant pères et mères de leur dignité ? Réveillons-nous ! Ouvrons les yeux ! Toute l’Éducation nationale et la culture sont imprégnées de la théorie du genre sous-jacente à cette mesure, selon laquelle toutes les différences entre hommes et femmes ne seraient qu’une construction sociale. Les enfants et les adolescents sont formatés au goutte-à-goutte par des messages fondés sur ce postulat. L’objectif est de leur faire penser qu’il n’y aurait aucun problème à « changer de sexe », et que l’hétérosexualité et l’homosexualité seraient équivalentes, puisque notre corps sexué n’aurait aucune influence, aucune signification, ne dirait rien de ce que nous sommes, simple source de plaisir.

    Changer de sexe

    Des séries télévisées commencent à mettre en scène des jeunes qui décident de subir une réattribution sexuelle. Internet regorge d’informations sur le sujet. Comment s’étonner que de plus en plus d’enfants qui présentent un trouble dans leur identité demandent à « changer de sexe » (Le Point, 15 septembre 2018), alors que de tels troubles disparaissent pour la plupart après la puberté ? Leur « réveil » dans dix ans sera douloureux et, pour beaucoup, le suicide un jour peut-être la seule issue1Des médecins tirent la sonnette d’alarme2, mais crient encore dans le vide, car le marché est prometteur. Chaque jour, un adolescent entre dix et quinze ans change de sexe anatomique au Royaume-Uni (The Telegraph, 8 juillet 2017).

    Le trou noir de la théorie du genre est en train de happer une génération de jeunes. Des enfants sont formatés à l’école, à l’insu des parents, et par tout ce qu’ils voient sur Internet, si facilement accessible. Beaucoup de jeunes sont désespérés, blessés dans leur identité, dans leur sexualité, après des expériences sexuelles diverses, encouragés par les discours ambiants niant toute signification au corps et illustrés par la pornographie en accès libre, qui les poussent à assouvir leurs pulsions et à consommer du sexe.

    L’alibi des stéréotypes

    Dans ce contexte, les parents et les enseignants doivent comprendre cette théorie idéologique, pour l’identifier et résister...

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