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  • Le Cardinal De Kesel remplacé temporairement pour raisons de santé

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    Nous prierons pour le rétablissement du primat de Belgique.

    Communiqué de la

    Le Cardinal De Kesel remplacé temporairement pour raisons de santé

    Le Cardinal Jozef De Kesel est remplacé temporairement à la tête de l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles et comme Président de la Conférence des Évêques de Belgique pour des raisons de santé

    Le Cardinal Jozef De Kesel souffre actuellement de problèmes de santé. Il ne s’agit pas d’une infection au coronavirus. Suite au traitement médical proposé et qui vient d’être entrepris, le Cardinal ne sera pas en mesure de poursuivre l’exercice de ses fonctions pendant quelques semaines.

    Pour cette raison il sera remplacé comme Président de la Conférence des Évêques de Belgique ainsi qu’à la tête de l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles pour la durée de son traitement.

    La Conférence des Évêques est temporairement dirigée par le Conseil permanent de la Conférence composé de Mgr Guy Harpigny (Évêque de Tournai), de Mgr Johan Bonny (Évêque d’Anvers) et du Secrétaire général Mgr Herman Cosijns.

    La direction de l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles est temporairement confiée aux trois Évêques auxiliaires, Monseigneurs Jean-Luc Hudsyn (vicariat du Brabant wallon), Jean Kockerols (vicariat de Bruxelles) et Koen Vanhoutte (vicariat du Brabant flamand & Malines) ainsi qu’au Vicaire général, le Chanoine Etienne Van Billoen.

    Le Cardinal De Kesel a débuté son traitement médical avec confiance.

    Mgr Herman Cosijns, Secrétaire général de la Conférence épiscopale de Belgique
    Chanoine Etienne Van Billoen, Vicaire général de l’Archidiocèse Malines-Bruxelles

    SIPI – Bruxelles, 14 avril 2020

  • Octave pascale en confinement; feuillet quotidien du Mardi de Pâques (14 avril 2020) : une fable de La Fontaine

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  • "Nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quitté il y a un mois"

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    De  sur mediapart.fr :

    Stéphane Audoin-Rouzeau: «Nous ne reverrons jamais le monde que nous avons quitté il y a un mois»

     

    Stéphane Audoin-Rouzeau, historien de la guerre de 1914-1918, juge que nous sommes entrés dans un « temps de guerre » et un moment de rupture anthropologique.

    Stéphane Audoin-Rouzeau est directeur d’études à l’EHESS et président du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne. Il a publié de nombreux ouvrages consacrés à la Première Guerre mondiale et à l’anthropologie historique du combat et de la violence de guerre. Nous l’avions reçu pour son dernier livre, Une initiation - Rwanda (1994-2016), publié aux Éditions du Seuil.

    Quel regard porte l’historien de la Grande Guerre que vous êtes sur la situation présente ?

    Stéphane Audoin-Rouzeau : J’ai le sentiment de me trouver plongé, soudainement et concrètement, dans mes objets d’étude ; de vivre, sur un mode évidemment très mineur, quelque chose de ce qu’a été la Grande Guerre – pour les civils naturellement, pas pour les combattants –, cette référence si présente aujourd’hui. La phrase la plus frappante d’Emmanuel Macron, lors de son second discours à Mulhouse, a été celle qui a été la moins relevée : « Ils ont des droits sur nous », pour parler des soignants. C’est le verbatim d’une phrase de Clemenceau pour parler des combattants français à la sortie de la guerre. La référence à la Grande Guerre est explicite, d’autant plus quand on sait que l’ancien directeur de la mission du Centenaire, Joseph Zimet, a rejoint l’équipe de communication de l’Élysée. De même, pour le « nous tiendrons ». « Tenir », c’est un mot de la Grande Guerre, il fallait que les civils « tiennent », que le front « tienne », il fallait « tenir » un quart d’heure de plus que l’adversaire…

    Ce référent 14-18 est pour moi fascinant. Comme historien, je ne peux pas approuver cette rhétorique parce que pour qu’il y ait guerre, il faut qu’il y ait combat et morts violentes, à moins de diluer totalement la notion. Mais ce qui me frappe comme historien de la guerre, c’est qu’on est en effet dans un temps de guerre. D’habitude, on ne fait guère attention au temps, alors que c’est une variable extrêmement importante de nos expériences sociales. Le week-end d’avant le confinement, avec la perception croissante de la gravité de la situation, le temps s’est comme épaissi et on ne s’est plus focalisé que sur un seul sujet, qui a balayé tous les autres. De même, entre le 31 juillet et le 1er août 1914, le temps a changé. Ce qui était inconcevable la veille est devenu possible le lendemain.

    Le propre du temps de guerre est aussi que ce temps devient infini. On ne sait pas quand cela va se terminer. On espère simplement – c’est vrai aujourd’hui comme pendant la Grande Guerre ou l’Occupation – que ce sera fini « bientôt ». Pour Noël 1914, après l’offensive de printemps de 1917, etc. C’est par une addition de courts termes qu’on entre en fait dans le long terme de la guerre. Si on nous avait dit, au début du confinement, que ce serait pour deux mois ou davantage, cela n’aurait pas été accepté de la même façon. Mais on nous a dit, comme pour la guerre, que c’était seulement un mauvais moment à passer. Pour la Grande Guerre, il me paraît évident que si l’on avait annoncé dès le départ aux acteurs sociaux que cela durerait quatre ans et demi et qu’il y aurait 1,4 million de morts, ils n’auraient pas agi de la même façon. Après la contraction du temps initiale, on est entré dans ce temps indéfini qui nous a fait passer dans une temporalité « autre », sans savoir quand elle trouvera son terme.

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  • Les peuples des Amériques consacrés à Notre-Dame de Guadalupe

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    Our Lady of Guadalupe | Poster prints, Catholic art, Blessed ...

    De Vatican News :

    Coronavirus: les peuples des Amériques consacrés à Notre-Dame de Guadalupe

    En ce dimanche 12 avril 2020, solennité de la Résurrection du Seigneur, les peuples des Amériques et des Caraïbes ont été consacrés à leur sainte patronne, Notre-Dame de Guadalupe, depuis la basilique nationale de Mexico.

    «Aujourd’hui, nous nous sentons de nouveau petits et fragiles face à la maladie et à la douleur, et nous te demandons de protéger tous les hommes, surtout les plus vulnérables de tes enfants : les personnes âgées, les enfants, les malades, les indigènes, les migrants». En ce jour de consécration des peuples d’Amériques et des Caraïbes à Notre-Dame de Guadalupe, Mgr Miguel Cabreros Vidarte, président du CELAM (Conseil épiscopal latino-américain) a rappelé l’ardente dévotion démontrée depuis des siècles par les Américains envers leur sainte patronne, surtout en temps d’épreuves, et l’a priée pour la fin de l’actuelle pandémie.

    Des dizaines de milliers de fidèles devant leurs écrans

    Mgr Cabreros Vidarte a remercié les évêques mexicains d’avoir adhéré à l’initiative du CELAM et d'avoir organisé cet acte de consécration qui s’est déroulé après la messe célébrée ce dimanche par le primat du Mexique, le cardinal Carlos Aguiar Retes. Les évêques d’Amérique latine, des Caraïbes, des États-Unis, du Canada et des Philippines ont pris part à la célébration grâce à sa retransmission en direct à la radio, à la télévision et sur les réseaux sociaux. Plus de 40 000 personnes ont également pu prier et suivre la messe ensemble, via facebook.

    L’Amérique latine compte plus de 60 000 cas de contagion au Covid-19 et recense plus de 2 500 décès. Le Brésil figure en tête des pays les plus touchés, parmi lesquels figurent l’Équateur, le Chili et le Pérou. Rappelons que les États-Unis sont à l’heure actuelle, le nouvel épicentre de la pandémie avec ce terrible bilan : plus de 22 000 morts pour environ 550 000 cas déclarés.

    Lire aussi : http://www.fides.org/fr/news/67734-AMERIQUE_Supplique_a_Notre_Dame_de_Guadalupe_pour_la_sante_et_la_fin_de_la_pandemie

  • Comment un migrant albanais athée est devenu évêque

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    De Vatican News :

    Mgr Arjan Dodaj célèbre la messe à Tirana, capitale de l'Albanie

    Mgr Arjan Dodaj célèbre la messe à Tirana, capitale de l'Albanie

    Le migrant albanais athée devenu évêque: le parcours d’Arjan Dodaj

    Voici l'histoire de Don Arjan Dodaj. Né dans une famille athée d'Albanie, il quitte son pays et traverse la mer Adriatique de nuit en 1993 pour travailler en Italie. Ouvrier soudeur, il y découvre la foi de sa grand-mère. Il est ordonné prêtre en 1997, avant de retourner dans son pays il y a trois ans. Il y a quelques jours, le Pape l'a nommé évêque auxiliaire de Tirana.
     

    Andrea Tornielli - Cité du Vatican

    Lorsqu’il décroche le téléphone à Tirana, on perçoit immédiatement dans sa voix la surprise de ce qu’il vient de lui être annoncé. Il vient d’être nommé évêque auxiliaire de Tirana. Son histoire est une de celles, petites ou grandes, fleurissent dans la vie quotidienne de l'Église.

    Né à Laç-Kurbin sur la côte albanaise il y a 43 ans, Arjan Dodaj est arrivé clandestinement en Italie après avoir traversé la mer Adriatique en bateau, comme bon nombre de ses compatriotes de l’époque. Il a fui son pays à l'âge de seize ans par une nuit chaude et étoilée de septembre 1993, à la recherche d'un avenir meilleur et d'un moyen d'aider sa famille. En Italie, il travaillait plus de dix heures par jour comme soudeur et jardinier, avant de rencontrer une communauté qui lui a permis de se sentir chez lui. Il a découvert la foi chrétienne dont restait une trace dans son ADN grâce aux chants que lui chuchotait sa grand-mère.

    Dix ans plus tard, il a été ordonné prêtre par saint Jean-Paul II au sein de la Fraternité sacerdotale des Fils de la Croix. En 2017, il effectue son retour en Albanie comme prêtre Fidei Donum, et le 9 avril 2020, le Pape François le nomme évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Tirana-Durazzo.

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  • Il y a quatre-vingts ans : le massacre de Katyn

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    De Visegrad Post :

    Il y a 80 ans, le massacre de Katyń

  • Éloge du prosélytisme

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    Denis-Jean-Pierre-Twitter.jpgPratiquer le « prosélytisme » ou un comportement  «apologétique» est mal vu par ceux qui «donnent le la» dans l’Eglise d’aujourd’hui : le pape actuel ne manque pas une occasion de proscrire ces vocables, à la surprise des chrétiens plus classiques que lui. Avec les mêmes mots, parlons-nous tous en effet de la même chose ? Jean-Pierre Denis, directeur du magazine « La Vie » clarifie le débat dans le mensuel  « La Nef » (n° 303, mai 18):

    « Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus ? La réponse est simple : en oubliant la question. Pour mieux se concentrer sur l’attestation.

    Le jardin de Pâques. C’est le matin. Mais nous sommes tristes, accablés par la mort. Notre monde n’est plus chrétien, avons-nous appris. C’est bien ennuyeux. Quelqu’un pourtant a roulé la pierre, plié le linceul. « Femme, pourquoi pleures-tu ? – On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a mis ! » (Jn 20, 13). Pour nous occuper, depuis que le rideau du Temple s’est déchiré, nous avons débattu des termes, trouvé des concepts. Ou pire : conçu des plans. Mission, apostolat, évangélisation, nouvelle évangélisation, ré-évangélisation, témoignage, première annonce, seconde annonce, renouveau, renaissance, résistance à la déchristianisation, réveil, pari bénédictin, ou même enfouissement, sécularisation, relativisme, ou même identité, héritage, racines… Et pourquoi pas pôle missionnaire, plan pastoral, voire clause de sauvegarde ou liquidation créative ?

    Peut-être sommes-nous restés chez nous à pleurer et à regretter la pêche miraculeuse, la multiplication des pains, le mont Thabor. Non, sans doute avons-nous échangé des concepts, refait le match, disséqué le cadavre. Ou nous avons enfoui le trésor. Nous avons entassé des « si seulement » jusqu’à mourir de regret. Comme dans la chanson de Bigflo et Oli, « Dommage » : « Ah il aurait dû y aller, il aurait dû le faire / Crois-moi / On a tous dit : Ah c’est dommage, ah c’est dommage, c’est p’t’être la dernière fois. » Choisissez le mot qui vous convient, la nuance qui vous rassure, l’expression qui vous semble la plus juste. Mais c’est beaucoup plus radical que tous les plans sur la comète, tous les tant pis, tous les flash back aussi. Il y a un jeune homme en blanc, un ange, un jardinier. Il nous parle quand tout est perdu : « Allez dire à ses disciples, et notamment à Pierre, qu’il vous précède en Galilée » (Mc 16, 7). Elles entrèrent dans le tombeau, mais ne trouvèrent pas le corps. « Pourquoi cherchez-vous le Vivant parmi les morts ? » (Lc 24, 5).

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  • Octave pascale en confinement; feuillet du Lundi de Pâques (13 avril) : le Christ applaudi à l'Académie Française

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  • Comment la Hongrie parvient à enrayer son déclin démographique

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    9 avril 2020

    Politiques familiales — hausse des naissances de 9 % en Hongrie, nombre des mariages double

    Le déclin de la population de la Hongrie a ralenti de 47 % en janvier 2020, après 9,4 % de naissances supplémentaires et 17 % de décès en moins par rapport à la même période l’an dernier, a déclaré vendredi le Bureau central des statistiques (KSH).

    L’indice de fécondité hongrois de 1,6 enfant/femme est désormais le même que celui du Québec, sans aucune politique migratoire.

    Le nombre de mariages a presque doublé, avec 2863 couples mariés, par rapport à la même période l’an dernier, et le nombre le plus élevé de janvier depuis 1982.

    Au premier mois de l’année, 8 067 enfants sont nés, soit 694 de plus qu’à la même période l’an dernier, tandis que 11 553 personnes sont décédées, 2 356 de moins qu’en janvier 2019. Le communiqué expliquait qu’en janvier, 8 067 enfants étaient nés, ce qui représente de manière significative, 694 nouveau-nés de plus qu’au premier mois de 2019, la valeur la plus élevée de janvier depuis 2009. À titre de comparaison, il est né 6 850 enfants au Québec en janvier 2020. La population du Québec était estimée à 8 485 millions en juillet 2019 alors que celle de la Hongrie était de 9 773 millions au 1er janvier 2019.

    La valeur mensuelle estimée de l’indice synthétique de fécondité par femme était de 1,60 contre 1,44 pour la même période de l’année précédente.

    Le taux de déclin naturel de la population est tombé à 0,42 % contre 0,79 % en janvier 2019, a indiqué le KSH.

    Pour relancer la natalité, le Premier ministre hongrois avait décidé d’attribuer en 2019 une aide de 30 500 euros (44 500 $ canadiens) à chaque couple qui se mariait avant le 41e anniversaire de la femme.

    Se dirige-t-on vers un pic de natalité hongrois ? Selon l’agence de presse britannique Reuters à la fin 2019, le nouveau programme nataliste du gouvernement hongrois semblait avoir donné un nouvel élan au nombre de mariages dans le pays en 2019. Il était cependant alors trop tôt pour dire si les bébés suivront.

    Fin juillet 2019, pour éviter le déclin démographique qui mine son pays, le Premier ministre Viktor Orban avait annoncé un certain nombre d’avantages fiscaux pour favoriser les familles. Ainsi, depuis le milieu de l’été, un nouveau système offre aux couples qui se marient avant le 41e anniversaire de l’épouse des prêts subventionnés, pouvant atteindre 10 millions de forints, soit 30 500 euros. Un tiers de cette dette sera annulée si le couple a deux enfants et la totalité s’ils en ont trois. Selon le bureau central des statistiques (KSH), le nombre de personnes mariées avait ainsi déjà augmenté de 20 % au cours des neuf premiers mois de 2019. Le nombre de mariages enregistrés est le plus élevé depuis 1990. Pour le seul mois de septembre 2019, la Hongrie avait enregistré 29 % de mariage de plus que l’année précédente sur la même période.

    Cette mesure s’inscrit dans la droite ligne de la politique anti-immigration de Viktor Orban, qui souhaite ainsi s’afficher en champion du redressement démographique d’un pays menacé par le vieillissement, et éviter un « grand remplacement ».

    Pour stimuler sa population vieillissante, la Hongrie avait lancé en janvier 2020 un nouveau « programme national pour la reproduction » visant à « soutenir financièrement les couples qui n’arrivent pas à avoir d’enfants », 150 000 dans le pays. Le gouvernement souhaitait stimuler le système de fécondation in vitro (FIV) et lutter contre l’infertilité.

    À partir de juillet 2020, un régime de gratuité pour les FIV sera mis en place : les 30 % des 3300 euros restant à la charge des familles en traitement de PMA seront remboursés par la sécurité sociale. Par ailleurs, l’État prit le contrôle et assura pendant 3 ans la gestion d’un certain nombre de cliniques privées qui s’occupent de fécondation in vitro. L’objectif étant de limiter rapidement les délais d’attente.

    Ces mesures s’inscrivent dans une politique plus large visant à stimuler la natalité. En juillet dernier, un certain nombre d’avantages fiscaux ont été annoncés pour favoriser les familles.

  • L'eugénisme libéral sur la sellette

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    CONSEIL DES DROITS DE L'HOMME DE L'ONU : L'EUGÉNISME LIBÉRAL EN QUESTION

    08 avril 2020

    Le Rapporteur spécial sur les droits des personnes handicapées a présenté son rapport annuel lors de la dernière session du Conseil des droits de l’homme, interrompue prématurément le 13 mars en raison de l’éruption du coronavirus. Elle y prend courageusement position contre « l’eugénisme libéral ». Christophe Foltzenlogel, juriste à l’European Centre for Law and Justice, revient sur les avancées de ce rapport sans langue de bois.

    Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies basé à Genève compte quantité d’experts et de comités chargés de contrôler le respect des États de leurs obligations internationales au titre des traités qu’ils ont signés. Ils leur adressent ainsi fréquemment des observations, recommandations ou directives. Comme nous avons déjà eu l’occasion de le dénoncer, nombre de ces rapporteurs et comités abusent de leur fonction pour imposer aux États de « nouveaux droits » qu’ils ne se sont jamais engagés à respecter. Tel n’est pas le cas de ce rapport, qui se concentre sur le respect des États de leurs obligations conventionnelles[1].

    Outre les propos habituels des Rapporteurs pour appeler les États à agir, à lutter contre les préjugés et à être plus inclusifs, le Rapporteur, Catalina Devandas-Aguilar, pose une réflexion de bon sens sur le handicap. Selon elle, on cherche toujours ou trop souvent à « réparer » ou prévenir le handicap. Des efforts immenses sont mis en œuvre pour tenter de guérir des handicaps, sans parvenir à un résultat approprié pour les personnes handicapées elles-mêmes, alors que des investissements plus concrets et plus simples pour faciliter la vie et atténuer certaines difficultés seraient beaucoup plus utiles et pertinents. « Du point de vue des défenseurs des droits des personnes handicapées, le handicap s’inscrit dans la continuité de l’expérience humaine. La question n’est pas tant de prévenir ou de soigner le handicap que de veiller à ce que toutes les personnes handicapées jouissent des mêmes droits et des mêmes possibilités que le reste de la population[2]. »

    Plus généralement, le rapport se concentre sur les discriminations subies par les personnes handicapées en utilisant le néologisme de « capacitisme ». Construit sur le mot « capacité », il appréhende la discrimination envers les personnes handicapées qui vaudraient moins car elles n’ont pas les mêmes capacités que les personnes non-handicapées. 

    Ce rapport contient surtout deux apports importants et positifs : la dénonciation de l’eugénisme libéral et de l’euthanasie des personnes handicapées. Ces réflexions font écho à des situations françaises et européennes sur lesquelles l’ECLJ est activement engagé.

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  • 12 000 enfants sauvés de l’avortement grâce au programme préventif de l’Église orthodoxe russe

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  • Les célébrations du Lundi de Pâques sur les écrans et à la radio

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    https://www.egliseinfo.be/horaires/%2523internet%20all-celebration