- Page 10
-
Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, Spiritualité 0 commentaire
-
Le confinement serait-il favorable à la préservation de la vie à naître ?
A QUIMPER, À CONDITIONS ÉGALES, DEUX FOIS MOINS D'AVORTEMENTS
synthèse de presse bioéthique de genethique.org
15 avril 2020
En Bretagne à Quimper, la prise en charge de l’avortement au Centre hospitalier de Cornouaille est maintenue, mais le nombre des demandes quant à lui « a diminué de moitié depuis le début du confinement ». La baisse concerne aussi bien les IVG instrumentales que les IVG médicamenteuses, qui sont cependant plus pratiquées en réponse à la situation sanitaire : « moins de blocs opératoires disponibles et moins d’anesthésistes ». Les IVG médicamenteuses se pratiquent « en ce moment » au lieu de résidence des femmes (cf. En France, l'IVG médicamenteuse à domicile possible jusqu'à 9 semaines ).
La tendance qui s’expliquerait soit par la crainte des femmes enceintes de se rendre à l’hôpital ou par « la séparation des couples qui n’ont pas pu se confiner ensemble ».
Par ailleurs, il n'y a pas non plus « d'avortement hors délai depuis le début du confinement. La prise en charge est maintenue dans les 72 heures entre l'appel et la première écoute, et une semaine entre la demande et l'acte ».
Seul l’accompagnement psychologique a été réduit, « réservé aux cas urgents ». Des conseillères, « qui intervenaient normalement dans les écoles, sont mobilisées auprès des femmes ayant recours à l'IVG ».
Pour aller plus loin : Babyland sur France 2 : elles sont mineures, elles ont choisi d'être maman
La santé d’un pays se mesure-t-elle à son taux d’avortement ?
Sources: France bleu, Christophe Dewaele, Adeline Divoux (14/04/2020)
Ce qui inquiète d'ailleurs une centaine d'ONG (dont Human Rights Watch, Amnesty...) qui interpellent les gouvernements pour qu'ils agissent afin de maintenir l'accès des femmes à l'avortement : https://lanuovabq.it/it/piu-di-100-ong-guidano-lassalto-alla-vita-innocente. Telles sont leurs priorités.
-
COVID-19 : début effectif du port obligatoire des masques à Bukavu (R.D.C.)
Le Congo plus prudent que la Belgique ? Lu sur le site Actualité CD :
« La mesure annoncée par le gouvernement provincial, imposant le port obligatoire des masques à la population du Sud-Kivu, a bel et bien débuté ce lundi 13 avril sur toute l'étendue de la province.
Dans tous les coins, des habitants s'habillent en masques dont la majorité a été confectionnée localement.
" Je suis couturière, j'ai confectionné mes cache-nez et je les vends « à moins chers », 500 francs congolais ", témoigne Viviane, une couturière de Bukavu.
La population a pris au sérieux cette mesure et s'est conformée à cette règle.
" Je porte ce masque volontairement pour me protéger contre cette maladie de coronavirus. Moi-même, je suis ravi de le porter puisque je me protège et je protège les autres. L'appel que je lance aux autres est de porter aussi ces masques comme moi pour se protéger contre cette maladie ", témoigne Boni Murhula.
Dans la commune de Kadutu [la plus peuplée des trois communes de la ville, note de Belgicatho], la population s'est également appropriée cette démarche.
" C'est vraiment important de porter ces masques parce qu'ils sont une protection pour nous. Nous allons en faire tous les jours ", ajoute Junior Zihalirwa, un autre habitant de Bukavu.
Au Sud-Kivu, déjà 3 cas de Coronavirus ont été confirmés. Le gouvernement provincial a pris plusieurs mesures parmi lesquelles l'isolement de la ville de Bukavu et de la province du Sud-Kivu. »
Justin Mwamba »
Actuellement, la population de la Belgique, toutes ses provinces, régions et autres communautés confondues, est -relativement au nombre de ses habitants- parmi les trois pays européens « recordmans » du nombre de décès officiellement attribués à l’épidémie du Coronavirus: 11.932 hospitalisés et 4.440 décès (répertoriés par l'Institut de santé publique Sciensano) entre le 15 mars et le 14 avril….
JPSC
-
Peut-on digitaliser les sacrements sans rendre infranchissable la distance entre l’homme et son Dieu ?
Confinement prophylactique oblige dans la lutte contre la pandémie du coronavirus, la "consommation" virtuelle de liturgies s’est multipliée, à l’initiative du clergé, alors que les églises demeurant ouvertes, dans le respect des conditions sanitaires prescrites pour l’adoration du Saint-Sacrement exposé avec la présence d’un prêtre, se comptent sur les doigts d’une main. La prudence explique-t-elle tout dans cette faveur du virtuel ? Une réflexion du diacre namurois Olivier Collard sur le site « diakonos.be » :
" Pendant le confinement, nous avons assisté à un foisonnement d’initiatives et de propositions liturgiques plus ou moins heureuses, allant de la messe retransmise en direct par internet, plus ou moins interactive, aux rameaux bénits jusque dans notre salon, par la magie des ondes, en passant par diverses propositions de liturgies domestiques.
Récemment, un théologien de l’Université catholique de Louvain exigeait que l’on accepte enfin de reconnaître la validité du sacrement de réconciliation donné par téléphone. De plus en plus de fidèles considèrent à présent que les nouvelles technologies sont non seulement à même de pallier l’impossibilité de participation physique aux célébrations mais constituent un mode plus actuel et plus attractif de rejoindre les fidèles et de participer à la liturgie. D’autant que depuis la bonne vieille messe télévisée du dimanche matin de nos grand-parents, les technologies ont beaucoup évolué et permettent aujourd’hui à tout un chacun de proposer une expérience spirituelle interactive à distance avec une grande facilité.
Des caméras sur les autels: voyeurisme et consumérisme ou proximité pastorale et lien ecclésial?
Si certains dénoncent la désacralisation rampante liée à cette virtualisation de la liturgie, voire une certaine forme de voyeurisme nourri par le désir de vouloir tout voir et tout comprendre quand la caméra s’invite jusque sur l’autel, d’autres considèrent que voir sur nos écrans d’autres personnes prier peut nous inciter à la prière personnelle, tandis que d’autres encore considèrent que les technologies actuelles permettent une proximité identique, sinon plus intime avec le célébrant et une participation quasiment aussi efficace et fructueuse au mystère célébré.
Alors que certains mettent en avant l’avantage de pouvoir facilement maintenir un lien ecclésial à distance, d’autres mettent en garde contre un cléricalisme de mauvais aloi centré sur la messe du prêtre, contre le maintien d’une attitude consumériste du fidèle et contre le danger du shopping spirituel due à l’ubiquité des nouvelles technologies. Le recours excessif aux nouvelles technologies en période de crise et la dépendance consumériste qu’elles peuvent induire pourrait-il devenir une occasion manquée de développer la dimension missionnaire et la responsabilité de chaque chrétien?
-
La première interview télévisée du cardinal Pell depuis sa libération
Le cardinal Pell s'est exprimé dans une longue interview télévisée, mardi soir; il a suggéré que son accusateur ait pu être manipulé et a expliqué que toute son affaire s'était passée dans un contexte d'affrontement culturel où ceux qui défendaient les positions chrétiennes sur toute une série de questions (famille, vie, genre, sexualité) étaient très mal vus. Il a également évoqué la corruption, tant à Rome qu'en Australie. On retiendra aussi de cette interview que l'acharnement policier et judiciaire à l'égard de Mgr Pell n'est peut-être pas terminé.
La Nuova Bussola Quotidiana a publié une large analyse de cette interview. On en trouvera la traduction sur le site "Benoît et moi".
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Eglise, Justice, Médias, Société, Témoignages 0 commentaire -
Le Saint Suaire : une preuve de la Résurrection du Christ ?
La Question du Mardi
En association avec Une Minute avec Marie et les Questions de fond d'Aleteia
Le Linceul de Turin est-il un signe de la Résurrection du Christ ?
Jean Dartigues
Ingénieur en retraite, conférencier, secrétaire de l'Association "Montre nous ton Visage". Etudes sur le Linceul depuis 1950.Le Linceul n’est pas une preuve objective contraignante obligeant à croire mais il est incontestablement authentique et il fait signe de bien des manières, touchant ceux qui l’étudient ou le contemplent, et devenant pour beaucoup un chemin qui conduit au Christ et à la foi en la Résurrection.1. Le Linceul de Turin est un drap très mystérieux, doté de caractéristiques très particulières. On suit historiquement et précisément sa trace depuis le Moyen-âge. Antérieurement, il y a des indices forts de son existence pendant les premiers siècles, sans que nous ayons de certitudes. En savoir +
2. On retrouve sur le Linceul le film de la Passion du Christ-Jésus. Tous les détails identifiés correspondent de manière impressionnante au récit des Évangiles, à tel point que Jean-Paul II parlait de ce linge comme d’un « miroir de l’Évangile ». En savoir +
3. Le Linceul a été analysé très sérieusement depuis 1978. Il est maintenant établi scientifiquement que l'empreinte du corps ne peut pas résulter d'une peinture ou d’un faux. L’origine de sa formation reste aujourd’hui absolument inexpliquée par la science. En savoir +
4. Le test de datation au Carbone 14 effectué en 1988 a donné une date de « fabrication du Linceul » entre 1260 et 1390. Est-ce réellement la bonne date et quelle explication alternative donner alors que cette étude contredit toutes les autres études réalisées jusqu’ici ? Plusieurs explications sont possibles pour rendre compatible ces résultats avec les résultats des 500.000 heures de recherches de haut niveau qui ont été effectuées sur cet objet archéologique unique, qui reste aujourd’hui – et de loin – l’objet le plus étudié au monde. En savoir +
5. Le Linceul est-il authentique ? Il est établi que l’on observe sur le Linceul une vingtaine de détails précis qui sont inconnus au Moyen-âge et non imaginables à cette époque. La présence de ces 20 détails rend la conception du Linceul absolument inconcevable, invraisemblable, impossible. Avec tout cela, la probabilité d'avoir un Linceul authentique est énorme. L'immense majorité des gens qui la nie, ignore tout de ce dossier. En savoir +
6. L’authenticité du Linceul ne démontre pour autant pas la réalité de la Résurrection et il serait erroné de considérer le Suaire de Turin comme une preuve objective contraignante obligeant à croire. Ce qui est cependant frappant et certain aujourd’hui, c’est la singularité de cet objet, qui est vraiment unique au monde. Comment se fait-il qu’il n’y ait aucun autre objet de ce type ? Si l’image vient de causes naturelles, on ne comprend pas bien pourquoi il n’y en aurait pas d’autres. Mais si par contre elle a été provoquée par la Résurrection du Christ, la réponse est cohérente : à cet événement absolument singulier qu’est la Résurrection, correspond un élément matériel lui aussi absolument singulier, ce qui est très logique. En savoir +
7. S’il est infiniment probable que le Linceul soit celui du Christ, beaucoup se demandent pourquoi l’Église ne prend pas position officiellement à ce sujet. Malgré tous les indices très forts, l’Église reste toujours prudente par rapport à l’expression de la vérité, et encore plus quand il s’agit de questions surnaturelles. En savoir +
8. Comment conclure ? Le Linceul est assurément un signe très fort et ce qu'il représente est suffisamment impressionnant pour nous conduire au Christ.Le Linceul de Turin, nouvelle preuve de la Résurrection du Christ
Découvrez ce petit livre réalisé par l'Association Marie de Nazareth pour mieux montrer que la Passion et la Résurrection du Christ sont la seule explication logique et rationnelle à l’existence de cette image absolument singulière.
Ce livre démontre que le Linceul est une preuve de la Résurrection du Christ ! Une preuve matérielle ! Ceci est basé sur une analyse sérieuse, rationnelle et cohérente. Avec de très nombreuses illustrations pour admirer et comprendre.Je découvre ce livre sur le Linceul de Turin Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Eglise, Foi, Histoire, Sciences, Spiritualité, Témoignages 1 commentaire -
Le diocèse de Gap sera consacré à la Vierge Marie
De Héloïse de Neuville sur le site du journal La Croix :
Le diocèse de Gap va être consacré à la Vierge Marie
Les faits
À partir de septembre 2020, une année mariale sera lancée dans le diocèse de Gap pour consacrer le territoire des Hautes-Alpes à la Vierge Marie. Un élan spirituel qui comprendra des temps de prière et formation sur la figure de Marie.
14/04/2020
Mgr Xavier Malle, évêque de Gap et d’Embrun, a annoncé la tenue d’une année mariale de septembre 2020 à septembre 2021, à l’issue de laquelle le diocèse et le département des Hautes-Alpes seront consacrés à la Vierge Marie. « Il n’y a pas que le gouvernement qui réfléchit au déconfinement », indique-t-il, amusé.
→ À LIRE. Mgr Xavier Malle saute en parachute pour les vocations
« Mon idée a été de me demander comment spirituellement redonner de l’oxygène et de l’espérance aux chrétiens pendant ces temps difficiles », explique Mgr Xavier Malle. « Le thème de cette année mariale diocésaine sera de «prendre la Vierge Marie chez soi», car si nous ne pouvons pas nous rassembler encore avant plusieurs mois, nous pouvons continuer d’approfondir comment nos maisons peuvent être des petites églises domestiques », poursuit l’évêque de Gap, qui peut témoigner de l’esprit d’initiative de ses paroissiens depuis le début du confinement du à la pandémie de Covid-19.
« Je suis heureux de voir que certains découvrent ou redécouvrent le goût de la prière, et même de la messe quotidienne », raconte-t-il. Pour cultiver cet élan, cette année mariale arrivera à point nommé, d’autant que son programme comporte l’avantage de pouvoir s’adapter aux impératifs sanitaires. « On commence tout juste à travailler son contenu, mais nous l’imaginons déjà comme quelque chose à vivre de chez soi, avec des initiatives de prière mais aussi des formations sur la figure de Marie. En fonction de l’évolution de la situation, nous pourrons peut-être envisager des temps forts en extérieur, nous verrons », détaille Mgr Xavier Malle qui, juste avant le confinement, a béni son diocèse avec le Saint-Sacrement depuis le belvédère de Charance qui surplombe la ville.
La tradition spirituelle de la consécration à la Vierge Marie est bien établie dans l’Église. À l’échelle d’un diocèse, elle permet de créer un élan communautaire, de stimuler la piété populaire et de susciter des conversions. Plusieurs diocèses ont déjà accompli la démarche de se consacrer à la Vierge, parmi lesquels ceux de Nevers, Perpignan, d’Aix-en-Provence, d’Arles, de Séez et de Bayonne. La France, elle, est consacrée à la Sainte Vierge depuis le règne de Louis XIII (1638).
L’acte de se consacrer à la Vierge Marie est attribué à saint Bernard de Clairvaux, qui parlait de la Vierge comme le « canal » pour accéder à la grâce de son Fils. Cette démarche a ensuite été rendue populaire au début du XVIIIe siècle par saint Louis-Marie Grignion de Monfort. Celui-ci invite les catholiques à consacrer toute leur personne à Marie, en contrepartie de quoi la Sainte Vierge s’engage à veiller sur eux.
-
Le confinement : l'occasion d'un retour sur soi fécond spirituellement ?
En cette période de Pâques, Eric Vinson, chercheur et enseignant spécialisé sur le fait religieux, la laïcité et la spiritualité, a répondu à vos questions dans un tchat du « Monde ».
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Eglise, Foi, Santé, Spiritualité, Témoignages 0 commentaire -
Le cardinal Sarah revient sur le célibat, le synode amazonien, l'Allemagne...
De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :
Célibat, Amazonie, Allemagne. Le retour du cardinal Sarah
Le matin du dimanche de Pâques et le matin du lundi de Pâques, la revue française « Valeurs actuelles » a mis en ligne en deux parties un long entretien du cardinal Robert Sarah retranscrit par Charlotte d’Ornellas :
> “Là où règne la confusion, Dieu ne peut habiter!”: le cardinal Sarah appelle à l’unité de l’Eglise
> Cardinal Sarah: “Cette épidémie disperse la fumée de l’illusion”
Dans la première partie de l’interview, le cardinal Sarah revient sur le livre qu’il a écrit et publié avec le pape émérite Benoit XVI intitulé « Des profondeurs de nos cœurs », qui défend vigoureusement le célibat du clergé.
Le cardinal dénonce l’instrumentalisation des invectives contre le livre et ses deux auteurs. Il répète que sa publication, en janvier dernier, a été faite « dans un esprit de profonde obéissance filiale au Saint-Père ». Et il souhaite qu’on discute enfin de ce dont parle vraiment le livre et que le Pape François en personne a montré partager quand il a dit – en faisant écho à Paul VI – que « je préfère donner ma vie que de changer la loi du célibat ».
Mais dans cet entretien, le cardinal Sarah parle également d’autres sujets : du synode sur l’Amazonie, du synode d’Allemagne, des divisions au sein de l’Église, des abus sexuels, ainsi que la « crise de civilisation « mise au jour par la pandémie du coronavirus.
Voici donc un bref extrait de son entretien sur les points qui concernent le plus la vie de l’Église.
Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.
*
Le livre sur le célibat
Avec Benoît XVI nous avions voulu ouvrir un débat de fond, une réflexion sereine, objective et théologique sur le sacerdoce et le célibat, en nous appuyant sur la révélation et les données historiques. […] J’ai lu beaucoup d’invectives et d’injures mais très peu de réflexion théologique et pastorale et surtout très peu de comportements chrétiens.
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Doctrine, Eglise, Foi, Médias, Spiritualité 0 commentaire -
Octave pascale en confinement; feuillet du Mercredi de Pâques (15 avril 2020) : Conte de l'enfant et de Notre-Seigneur
Lien permanent Catégories : Au rythme de l'année liturgique, Culture, Eglise, Foi, Spiritualité 0 commentaire -
Bruxelles : une nouvelle pétition de paroissiens contre une décision de l'évêché
Décidément, on ne peut pas dire que la gestion pastorale de "l'Eglise qui est à Bruxelles" fasse l'unanimité. Après La Cambre et le départ programmé - et contesté - des deux prémontrés qui y résident, c'est à présent le déplacement du Père Tam Nguyen de l’Unité pastorale de Stockel-au-Bois qui suscite le débat. Au vu de tout cela, on peut se demander si l'ordinaire de la capitale est vraiment à l'écoute des paroissiens :
Encore une paroisse en danger : NON au déplacement de prêtres sans plan pastoral établi
Les paroissiens de Saint-Paul, Saint-Alix et Stockel (U.P. Stockel-au-Bois) ont appris avec stupéfaction la décision du Vicariat de Bruxelles de déplacer le Père Tam de Saint-Paul à Uccle dès le 1er septembre 2020.
Une décision qui détruit ce qui est vivant
Cette décision vient casser une dynamique pastorale remarquablement initiée par le Père Tam à Saint-Paul et qui a encore besoin de temps pour s’enraciner. Le Père Tam a en effet réussi à faire revenir à l’église une communauté toujours plus nombreuse (familles, couples, jeunes ménages avec enfants, veufs, célibataires, isolés, personnes âgées), heureuse de se retrouver lors des célébrations eucharistiques de la semaine et du week-end. Des laïcs de plus en plus nombreux se sont engagés dans la vie de la paroisse (catéchèse, préparation au mariage, accompagnement des familles en deuil, équipe solidarité, messe des jeunes, …). Cet élan pastoral a permis une dynamique sociétale qui dépasse le cercle des croyants.
Une décision brutale et sans concertation
Sans considération pour les centaines de paroissiens qu’il est venu rencontrer le 5 novembre dernier, Mgr Kockerols a demandé au Père Tam de quitter l’Unité pastorale de Stockel-au-Bois. Cette décision, annoncée à la veille du confinement, a été prise sans concertation, sans explication et dans la plus grande confidentialité, mettant chacun devant le fait accompli. Et les diverses demandes d’audience de paroissiens aux autorités hiérarchiques se sont toutes heurtées à une fin de non-recevoir. En tant que fidèles laïcs, « protagonistes de l’Eglise et du monde » selon les mots du Pape François, nous sommes profondément heurtés tant par la décision que par la méthode employée. Nous ne pouvons accepter une Eglise sourde aux préoccupations de ses fidèles !
Une décision qui ne construit rien
Le Père Tam est appelé à combler un vide à Uccle, a priori sans préparation, ni anticipation. Aucune alternative ni plan ne sont prévus pour Saint-Paul qui se retrouve église sans pasteur. Ni pour les 500 jeunes des unités scoutes et guides qui se retrouvent sans aumônier. A terme, c’est la disparition pure et simple de Saint-Paul qui se joue. On ne solutionne pas un problème en en créant un autre !
Une communauté paroissiale est avant tout une communauté humaine et son rôle sociétal est essentiel. L’Eglise ne se gère pas comme une entreprise. D’étape en étape, nous assistons à la désertification spirituelle de Bruxelles. Où s’arrêtera-t-on ?
Nous demandons une Eglise proche de ses fidèles et de ses pasteurs, qui soutient ce qui porte du fruit. Nous demandons au Vicariat de reconsidérer sa décision, sans précipitation, dans la concertation avec les fidèles, autour d’un plan pastoral construit et étayé.
-
Le Cardinal De Kesel remplacé temporairement pour raisons de santé
Nous prierons pour le rétablissement du primat de Belgique.
Communiqué de la
Le Cardinal De Kesel remplacé temporairement pour raisons de santé
Le Cardinal Jozef De Kesel est remplacé temporairement à la tête de l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles et comme Président de la Conférence des Évêques de Belgique pour des raisons de santé
Le Cardinal Jozef De Kesel souffre actuellement de problèmes de santé. Il ne s’agit pas d’une infection au coronavirus. Suite au traitement médical proposé et qui vient d’être entrepris, le Cardinal ne sera pas en mesure de poursuivre l’exercice de ses fonctions pendant quelques semaines.
Pour cette raison il sera remplacé comme Président de la Conférence des Évêques de Belgique ainsi qu’à la tête de l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles pour la durée de son traitement.
La Conférence des Évêques est temporairement dirigée par le Conseil permanent de la Conférence composé de Mgr Guy Harpigny (Évêque de Tournai), de Mgr Johan Bonny (Évêque d’Anvers) et du Secrétaire général Mgr Herman Cosijns.
La direction de l’Archidiocèse de Malines-Bruxelles est temporairement confiée aux trois Évêques auxiliaires, Monseigneurs Jean-Luc Hudsyn (vicariat du Brabant wallon), Jean Kockerols (vicariat de Bruxelles) et Koen Vanhoutte (vicariat du Brabant flamand & Malines) ainsi qu’au Vicaire général, le Chanoine Etienne Van Billoen.
Le Cardinal De Kesel a débuté son traitement médical avec confiance.
Mgr Herman Cosijns, Secrétaire général de la Conférence épiscopale de Belgique
Chanoine Etienne Van Billoen, Vicaire général de l’Archidiocèse Malines-BruxellesSIPI – Bruxelles, 14 avril 2020