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  • 2021 : une année dévolue au cardinal Wyszynski, "l'un des plus grands Polonais du XXe siècle"

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    Du National Catholic Register :

    Le Parlement polonais déclare 2021 l'année du Cardinal Wyszynski

    Dans sa résolution, le Sénat a décrit le cardinal Wyszyński comme "l'un des plus grands Polonais du XXe siècle".

    Cardinal Stefan Wyszyński with Cardinal Karol Wojtyła, the future St. John Paul II.Le cardinal Stefan Wyszyński avec le cardinal Karol Wojtyła, le futur Saint Jean-Paul II. (photo : Photo avec l'aimable autorisation d'Adam Bujak / Biały Kruk)

    CNA - 4 janvier 2021

    VARSOVIE, Pologne - Le Parlement polonais a déclaré 2021 l'année du cardinal Stefan Wyszyński, en l'honneur de l'homme d'Eglise qui a contribué à préserver et à renforcer le christianisme sous le régime communiste. 

    Les résolutions des deux chambres du parlement - le Sejm (chambre basse) et le Sénat (chambre haute) - ont salué les réalisations du cardinal qui a dirigé l'Eglise polonaise au plus fort de l'oppression communiste et qui devrait être béatifié prochainement.

    Les résolutions ont été adoptées à une majorité écrasante. 

    La résolution du Sejm dit : "Dans son activité sacerdotale, le Primat du Millénaire a prêté attention à la dignité inhérente de l'homme, source de tous ses droits." 

    Le cardinal Wyszyński est connu comme le "Primat du Millénaire" parce qu'en tant que Primat de Pologne, il a supervisé un programme de préparation de neuf ans qui a culminé avec la célébration nationale du millénaire du baptême de la Pologne en 1966.

    La résolution du Sejm a également fait l'éloge du cardinal pour sa défense vigoureuse de l'indépendance de l'Église sous le communisme. Elle faisait allusion à sa lettre de 1953 au dirigeant communiste polonais Bolesław Bierut, dans laquelle il refusait de subordonner l'Église aux autorités, déclarant "Non possumus ! (Nous ne pouvons pas). Le cardinal Wyszyński a été emprisonné plus tard dans l'année.

    "En tant qu'homme de foi profonde et d'amour pour l'Église et la Patrie, il a cherché à obtenir un accord avec les autorités. Cependant, lorsque les actions des autorités de la République populaire de Pologne ont menacé les droits de l'Église et des fidèles, elles ont entendu le ferme "Non possumus ! Le primat de Pologne fut emprisonné. Il est devenu le symbole d'une attitude inébranlable d'opposition au mal", a déclaré la résolution, datée du 27 novembre et adoptée par 387 voix contre 48, avec 16 abstentions.

    Dans sa résolution, le Sénat a décrit le cardinal Wyszyński comme "l'un des plus grands Polonais du XXe siècle". 

    "Il est impossible de décrire avec précision les mérites et le rôle que le Primat Stefan Wyszyński a joué pendant ces années pour la Pologne et l'Eglise. Lui et Jean-Paul II ont été ensemble les grands maîtres de la nation et ont soutenu les Polonais dans les moments les plus difficiles de l'histoire de notre patrie", a déclaré la résolution, datée du 2 décembre et adoptée par 77 voix contre 3, avec deux abstentions.

    Elle a été adoptée par 77 voix contre 3, avec deux abstentions : "Il a veillé avec un soin exceptionnel sur le sort de l'Église polonaise pendant les années les plus sombres du stalinisme. Pour son attitude ferme envers les autorités communistes, pour son opposition à la destruction de la vie sociale et ecclésiale - exprimée par la célèbre phrase "Non possumus" - il a été emprisonné pendant plusieurs années". 

    Cette année marque le 120e anniversaire de la naissance du cardinal Wyszyński et le 40e anniversaire de sa mort.

    Il est né le 3 août 1901 à Zuzela, à 60 miles au nord-est de Varsovie. 

    Avant la Seconde Guerre mondiale, il s'est engagé dans le travail social et éducatif avec des syndicats chrétiens et a organisé l'Union catholique des jeunes travailleurs. 

    Pendant la guerre, il devient membre de l'Armée de l'Intérieur, le mouvement de résistance clandestine de Pologne, et sert d'aumônier d'un hôpital pour insurgés à Laski, près de Varsovie.

    En 1946, le pape Pie XII le nomme évêque de Lublin et, deux ans plus tard, archevêque de Gniezno et de Varsovie. 

    Le cardinal Wyszyński a été primat de Pologne jusqu'à sa mort à Varsovie le 28 mai 1981, quelques mois après la création du syndicat Solidarité, qui allait entraîner l'effondrement du communisme polonais en 1989. 

    Sa cause de béatification s'est ouverte en 1989. Le 3 octobre 2019, le Vatican a annoncé l'approbation d'un miracle attribué à l'intercession du cardinal.

    Ce miracle concernait la guérison d'une femme de 19 ans d'un cancer de la thyroïde en 1989. Après que la jeune femme ait reçu le diagnostic incurable, un groupe de religieuses polonaises a commencé à prier pour sa guérison par l'intercession du cardinal.

    La béatification devait avoir lieu le 7 juin 2020 à Varsovie. Mais fin avril, la cérémonie a été reportée à une date indéterminée en raison de la pandémie de coronavirus.

  • "Qu’y a-t-il de meilleur qu’un psaume?" (saint Ambroise)

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    De G.ALSWILLER sur le site "Esprit de la Liturgie" :

    Les Psaumes, voix du Christ et de l’Eglise

    «Qu’y a-t-il de meilleur qu’un psaume? C’est pourquoi David dit très bien: Louez le Seigneur, car le psaume est une bonne chose: à notre Dieu, louange douce et belle! Et c’est vrai Car le psaume est bénédiction prononcée par le peuple, louange de Dieu par l’assemblée, applaudissement par tous, parole dite par l’univers, voix de l’Eglise, mélodieuse profession de foi» (S. Ambroise de Milan, Psal. 1, 9: PL14, 924).

    à découvrir sur le site "Esprit de la Liturgie"

  • Les 35 ans du CriaBD (Centre religieux d'information et d'analyse de la bande dessinée)

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    Lu sur La Libre Belgique, 4 janvier 2021, p. 34 : 

    Les nouvelles aventures de la BD chrétienne 

    Il faut pousser la porte pour la découvrir. À l’étage du collège Saint-Michel, imposant paquebot jésuite situé à Etterbeek, se cache une salle remplie, du sol au plafond, de bandes dessinées récentes et anciennes, d’affiches et de dessins originaux. Autour de la grande table qui structure la pièce, le jésuite Roland Francart et Philippe de Mûelenaere, respectivement fondateur et président du CriaBD, veillent sur les lieux. Fondé en 1985, ce Centre religieux d’information et d’analyse de la bande dessinée “est une association œcuménique qui a pour but la promotion de la BD chrétienne en Europe” , expliquent-ils. … S’il ne s’agit pas d’un courant en tant que tel, la BD chrétienne compte sous son estampille 70000 pages réparties en près de 1 500 albums réalisés par 500 dessinateurs dans 15 pays différents. La BD chrétienne constitue donc un rayon modeste, mais qui “recèle des perles du 9e art” , note Roland Francart. … Entre Zep, l’auteur de Titeuf qui a publié en 2016 Un bruit étrange et beau , notamment consacré aux chartreux, Robin et ses beaux albums publiés chez Bayard ou les Aventures de Loupio joliment dessinées pour les enfants par Jean-François Kieffer, le paysage est désormais varié. Il donne tout son sens au CriaBD qui vient de fêter ses 35 ans, s’est offert un nouveau site et lancera une exposition sur les BD dédiées à Charles de Foucauld quand les règles sanitaires le permettront.
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  • L’Etat face aux Religions : de la laïcité française aux concepts belges de neutralité et de pluralisme

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    Laïcité ou religion républicaine

    Lu dans le mensuel « La Nef » de ce mois de janvier 2021 :

    " La laïcité « à la française » n’est pas quelque chose en creux, une absence, un non-cléricalisme, mais bien l’élément central d’une doctrine active et prosélyte, une foi. Alain Bauer, professeur au Conservatoire des Arts et Métiers et ancien grand maître du Grand Orient de France (GOF), dans un débat face à Éric Zemmour, sur la chaîne Cnews, le 27 septembre dernier, l’a dit explicitement : il existe bien une « religion de la République », dont le corpus dogmatique est constitué par la philosophie des Lumières et dont l’« Église » – ou plus exactement la « contre-Église » – se confond avec la franc-maçonnerie. L’action de cette « contre-Église » émancipatrice se déploie sur deux axes, un axe défensif, se protéger contre les religions concurrentes en les confinant (c’est le cas de le dire !) à la sphère privée, la sphère publique, elle, étant le domaine réservé de la religion républicaine, et un axe offensif visant, sinon à éliminer, du moins à affaiblir les concurrentes. Longtemps ce fut la lutte contre l’Église catholique. La dernière « offensive », aux dires mêmes de Bauer, eut lieu en 1984, lors de la tentative d’instaurer un « grand service unifié et laïque de l’éducation », dont l’idée émanait directement du GOF. Échec du fait de la mobilisation catholique. Il ne resta plus que le harcèlement, la moquerie… le blasphème !

    L’insulte n’est pas un droit

    Blasphemein, en grec, signifie « insulte ». Théoriquement l’insulte n’est pas un droit, mais un délit. Seulement voilà, ce délit ne s’applique qu’aux personnes physiques, réelles, pas aux personnages fictifs. Ainsi l’on peut, en toute impunité, injurier l’inspecteur Javert des Misérables ou encore l’ignoble Iznogoud de la bande dessinée. Et, bien entendu, pour les athées, Dieu n’est qu’un produit de l’imagination, bref, un non-être. Par conséquent, pas de limite, taïaut, taïaut !… Toutefois, railler l’Église catholique ne paye plus, comme le dit Bauer : « on ne tire pas sur une ambulance » ; reste l’autre concurrente, celle-ci en plein essor, l’islam. Désormais, c’est elle qu’il faut attaquer, confiner, diminuer ; c’est elle la nouvelle figure de l’obscurantisme croyant. Alors, que se déchaînent les caricatures sous l’égide de la liberté d’expression ! Mais le combat contre la tentation hégémonique de l’islam radical embarrasse l’Église de la République. Comment, en effet, disjoindre une religion de ses fidèles ? L’islam des musulmans, afin de ne pas tomber dans l’accusation de racisme ? Et comment ne pas associer l’islamisme à la radicalité extrême de certains passages du Coran, tel le verset 30 de la sourate 9 : « les chrétiens ont dit : “Jésus est fils de Dieu”. Telle est leur parole venant de leur bouche. Que Dieu les anéantisse ! » La hantise de l’islamophobie pétrifie les « républicains ». Leur solution ? L’humour ! Histoire de dire : « Ne prenez pas tout ça personnellement, c’est juste pour rire ! » Faute d’appeler courageusement un chat un chat, l’on a recours à la badinerie moqueuse… et libertaire ! Quid alors du fameux « vivre ensemble » ? Railler n’est pas rallier, diffamer n’est pas rassembler, médire n’est pas dire. L’injure sème la zizanie et non la concorde, la guerre civile et non pas ce que les Romains appelaient Yotium, cette tranquillité, gage de paix entre les citoyens.

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  • Vatican : "annus horribilis" pour la Secrétairerie d'Etat, et ce n'est pas terminé

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduit sur Diakonos.be :

    « Annus horribilis » pour la Secrétairerie d’État du Vatican.  Et ce n’est pas fini

    Entre Noël et Nouvel An, le Pape François vient de porter le coup de grâce sur ce qui reste de la jadis légendaire et toute-puissante Secrétairerie d’État, par un « motu proprio » qui la prive de son trésor de guerre, avec tout son contenu, c’est-à-dire une bonne partie de ce 1,4 milliard d’euros que le Cardinal George Pell avait déniché en-dehors des bilans officiels du Vatican pendant les quelques mois où le Pape lui avait donné carte blanche pour faire le nettoyage, au début du pontificat.

    Désormais, ce qui était le principal centre de pouvoir de la Curie vaticane ne disposera plus ni d’argent ni d’immeubles, car ceux-ci passent à l’Administration du Patrimoine du Siège Apostolique, l’APSA, et seront sous le contrôle du Secrétariat pour l’économie.  Du siège administratif de la Secrétairerie d’État, ne subsiste désormais qu’une pancarte et deux ou trois bureaux pour tenir la comptabilité interne de l’argent qu’ils devront à chaque fois demander à qui de droit.  Même le fond discrétionnaire qui était à la disposition du Pape ne sera plus géré par la Secrétairerie d’État mais bien par l’APSA.

    Par rapport à ce qu’elle était au temps des grandes heures de son histoire, la Secrétairerie d’État touche aujourd’hui le fond de la courbe.  Et ce n’est pas fini, parce qu’au cours des prochains mois, sa réputation et son pouvoir pourraient bien dégringoler encore plus bas.

    *

    C’est Paul VI, dans les années 1960, qui avait conféré un très grand pouvoir à la Secrétairerie d’État, dont il était issu, et qu’il continuait à gouverner dans les faits.

    Et c’est Jean-Paul II, en 1979, qui a nommé un cardinal de premier plan Secrétaire d’État, Agostino Casaroli, l’artisan de l’Ostpolitik au-delà du rideau de fer mais aussi l’homme qui en 1948, avait réussi à sauver le Saint-Siège et l’Institut pour les Œuvres de Religion, l’IOR, du crack de la Banque Ambrosienne, avec un transfert « volontaire » de 250 millions de dollars aux banques créditrices.

    En 1991, le cardinal Angelo Sodano succéda à Casaroli jusqu’à l’arrivée en 2006 du cardinal Tarcisio Bertone.  Sous ce dernier, le pouvoir de la Secrétairerie d’État avait amorcé une courbe descendante si manifeste qu’en 2013, Jorge Mario Bergoglio a été élu avec la demande d’une réorganisation drastique de cette dernière dans le cadre d’une réforme globale de la Curie.

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