Le dossier : à partir de 14 minutes 20
Voir aussi : belgique-frenesie-legislative-sur-la-fin-de-vie
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Qui veut acheter un enfant 120 000 euros au Hilton de Bruxelles ce week-end?
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Sur zenit.org :
Un Appel d’une seule voix au terme d’une journée de rencontres
« La paix est le nom de Dieu »
Allocution du pape François avant l’engagement final d’Assise pour la paix
Méditation du pape François pour la prière oecuménique d’Assise pour la paix (texte complet)
Supplication oecuménique pour la paix dans le monde
Les menus de la paix, Journée de prière avec le pape
Premier geste de la Journée pour la paix
Paroles du pape à Sainte-Marthe
Le dialogue est indispensable, l’alternative, c’est la guerre
De Benjamin Coste sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :
La Belgique, triste championne du monde de l'euthanasie
Autorisée par la loi belge depuis 2014, une première euthanasie sur un mineur a été pratiquée récemment. La nouvelle a été diffusée ce week-end. Elle fait de la Belgique le triste ambassadeur mondial de cette pratique.
On ne sait presque rien concernant l'adolescent sur lequel a été pratiquée dans la discrétion une euthanasie ce week-end en Belgique. Simplement qu'il était atteint d'une maladie incurable et qu'il aurait eu bientôt 18 ans. Sa mort, donnée de main d'homme à la demande du jeune malade, fait de la Belgique la sombre championne du monde de l'euthanasie. En effet, « le royaume est le seul pays au monde à autoriser, sans limite d'âge, des mineurs "en capacité de discernement" et atteints d'une maladie incurable à choisir d'abréger leurs souffrances », explique Paris-Match.
L'hebdomadaire rappelle que l'ouverture aux mineurs de l'euthanasie en 2014 avait « causé une vive controverse en Belgique, pays de tradition catholique » et que la loi y « était passée malgré l'opposition de certains pédiatres et de la hiérarchie catholique ».
Dans les faits, multipliant pétitions et veillées de prières, il n'est que l'Église catholique à s'opposer avec force à la lente dérive belge sur la fin de vie, note Radio Vatican. En mars 2015, l'Église de Belgique avait alerté sur la possible extension de l'euthanasie aux personnes démentes. Au début de l'année, trois nouvelles propositions de loi ont été déposées pour « affiner le dispositif », explique La Croix, notamment l'obligation pour un médecin qui refuserait de pratiquer une euthanasie de l'indiquer « dans les sept jours » et d'adresser alors son patient à un confrère. Ou bien interdire que des établissements entiers refusent de pratiquer l'euthanasie. Une proposition clairement dirigée contre les hôpitaux catholiques qui entendent rester libres de leur choix.
En 2015, plus de 2000 euthanasies ont été pratiquées en Belgique.« Un chiffre impressionnant », pour l'Express qui rappelle que le seuil des 1 000 euthanasies par an a été franchi en 2011. Quelles sont ces personnes qui demandent à ce que leurs vies soient abrégées ? « L'euthanasie concerne surtout les personnes de moins de 80 ans et celles souffrant d'un cancer. Mais en dix ans, les médecins qui accompagnent l'euthanasie ont vu une augmentation des demandes chez les plus de 80 ans, les seniors vivant dans des maisons de retraite, les patients souffrant d'une maladie autre que le cancer ainsi que des personnes qui n'étaient pas en fin de vie », note la journaliste Anne-Laure Lebrun, du site Pourquoi Docteur.
L'euthanasie rallonge la durée de vie…
Observée sur le sujet par le monde entier, la Belgique « produit » également des ambassadeurs de l'euthanasie comme l'athlète belge Marieke Vervoort, médaillée d'argent du 400 m aux Jeux paralympiques de Rio. Atteinte d'une maladie dégénérative musculaire incurable, la championne de 37 ans a expliqué à Rio qu'elle serait bientôt contrainte d'arrêter le sport de haut niveau : « Ma maladie dégénérative progresse et il n'y a aucune chance que cela s'améliore […]. Je sens que mon corps n'en peut plus. J'adore être sur mon fauteuil, mais je perds souvent conscience pendant les entraînements, en raison de la douleur. » Comment Marieke Vervoort envisage l'après-compétition ? « Voyager, écrire un deuxième livre, peut-être ouvrir un musée pour raconter son histoire. Et, quand les souffrances ne seront plus supportables et que son corps sera proche de la rupture, se faire euthanasier », relate le quotidien Le Monde.
Pour l'athlète belge, « l'euthanasie ne veut pas dire “meurtre”, mais signifie “repos”. Tout le monde sait que j'ai mis en ordre mes documents pour une euthanasie en 2008. Si je ne les avais pas eus, je me serais suicidée depuis longtemps […] », explique la Belge souhaitant ainsi démontrer que l'euthanasie, en fin de compte, allonge la durée de vie. La preuve surtout que sur la fin de vie, la Belgique a complètement perdu le nord.
De Raphaëlle d'Yvoire sur le site du Journal La Croix :
Le site des Missions Etrangères de Paris, Eglises d'Asie, publie la longue interview d'un "missionnaire très au fait de la question" :
Dialogue Pékin - Rome : vers une normalisation des relations?
Le rythme des rencontres entre les négociateurs chinois et leurs pairs du Saint-Siège s’accélère, et la possibilité de voir un accord conclu entre Pékin et Rome paraît bien réelle. Différentes personnalités de l’Eglise, tel l’évêque de Hongkong, le cardinal John Tong Hon, ou son prédécesseur, le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, ont exprimé leur point de vue. Afin de faire le point sur ce dossier, Eglises d’Asie vous propose l’interview exclusive d’un missionnaire très au fait des relations entre la Chine populaire et l’Eglise catholique. Le P. Bruno Lepeu est responsable de la Chine au sein de la Société des Missions Etrangères de Paris (MEP) et il est chercheur au Centre d’Etudes du Saint-Esprit, du diocèse de Hongkong, centre chargé de suivre les questions de l’Eglise en Chine. Il répond ici aux questions d’Eglises d’Asie depuis Hongkong, où il vit depuis 1994.
Eglises d’Asie : Des pourparlers ont lieu entre Pékin et Rome. Ils pourraient déboucher sur une normalisation de la situation de l’Eglise catholique qui est en Chine. Que recouvre cette notion de « normalisation » ?
P. Bruno Lepeu : On est encore loin de l’établissement de relations diplomatiques entre la Chine et le Vatican. Si le Saint-Siège attend ce moment avec impatience, la Chine ne se montre pas pressée comme le rappelle un article du Global Times (quotidien considéré comme reflétant la ligne du Parti) du 29 août 2016 : « La Chine n’est pas tellement impatiente d’établir des relations formelles avec le Vatican, parce que ce n’est pas une question urgente qui pourrait porter préjudice au statut international du pays si elle n’est pas résolue immédiatement. »Depuis juin 2014, les délégations du Saint-Siège et de la Chine se sont réunies au moins six fois pour trouver des solutions à la situation complexe et « anormale » de l’Eglise en Chine. Rien n’a filtré officiellement de ces pourparlers, mais il semble que l’essentiel des discussions a porté sur la question de la nomination des évêques. Beaucoup d’autres situations « anormales » doivent être aussi réglées pour pouvoir parler d’une véritable « normalisation ». On peut citer ici la situation des quelques évêques en prison, celles des évêques illégitimes (i.e. consacrés sans l’accord du pape), la place de l’Association patriotique et des autres instances voulues par le gouvernement pour contrôler l’Eglise, la composition de la Conférence épiscopale, la carte des diocèses, la reconnaissance légale des communautés clandestines, etc. Tout autant de dossiers épineux qui ne peuvent être résolus à la va-vite.
Hier, 19 septembre 2016, Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, était à Assise, invité par la communauté de Sant’Egidio pour ce rassemblement interreligieux auquel le Pape se joindra mardi. Dimanche, il s’est exprimé devant les délégations présentes à Assise. Le texte intégral de l’ intervention de Mgr Lebrun se trouve sur le site de « Riposte catholique » :
«La Providence me conduit à Assise quelques semaines après l’assassinat du Père Jacques Hamel, à la fin de la messe, par deux jeunes hommes se réclamant de leur foi musulmane. Oui, l’esprit d’Assise est bien présent, et il porte du fruit un peu partout ! Mais voilà que le mystère du Mal semble nous submerger et venir troubler ce chemin.
Ici, je voudrais demander la grâce de continuer le chemin du dialogue, un dialogue qui soit plus fort et plus vrai, plus intérieur. Je demande quatre grâces :
Je demande ces grâces, non sans remercier déjà pour celles reçues depuis l’offrande de la vie du père Jacques Hamel. Qu’il suffise de souligner la visite rendue par de nombreux musulmans à nos assemblées dominicales le dimanche 31 juillet. C’était bien une famille rendant visite à une famille en deuil, et cela est bon. Nous sommes de la même famille humaine, promis donc à la même famille divine. Par Jésus le Christ.»
Ref. Mgr Lebrun à Assise
JPSC
IVG : LAURENCE ROSSIGNOL SOUHAITE CRÉER UN « DÉLIT D’ENTRAVE NUMÉRIQUE »
Une synthèse de presse bioéthique de genethique.org
Interrogée par France Info sur « les nouvelles formes du combat des opposants à l’IVG », Laurence Rossignol, ministre des droits des femmes, a « affirmé samedi qu’elle annoncerait une série de mesures fin septembre pour faire cesser les sites [internet] qui trompent les femmes à propos de l’IVG ». Elle veut « faire reculer ses sites manipulateurs », « dénoncer leur duplicité ». Selon elle « c’est un délit d’entrave numérique » : « être hostile à l’IVG c’est la liberté d’opinion, mais tromper des jeunes filles, c’est un délit ». Des précisions sur cette annonce seront données le 28 septembre, « journée mondiale pour le ‘droit à l’avortement’ ».
D'Alliance Vita :
Mobilisation contre la GPA : récidive au Conseil de l’Europe
Ce nouveau rapport hautement controversé est à nouveau présenté par Petra De Sutter, sénatrice belge et gynécologue. Il s’agit d’une récidive de cette rapporteure pour laquelle a été soulevé un conflit d’intérêts : elle pratique elle-même la GPA dans son activité professionnelle et ses liens avec une clinique indienne ont été également révélés. Son premier rapport avait été rejeté le 15 mars dernier : il entendait encadrer la GPA au niveau européen, autrement dit légitimer cette pratique contraire aux Droits de l’homme et à la dignité humaine.
Après que l’examen d’un nouveau rapport ait été suspendu en juin dernier, il a été finalement programmé au 21 septembre 2016, et aura lieu à Paris où la commission des affaires sociales se réunira, exceptionnellement à huis clos.
« Nous sommes très inquiets par cette présentation d’un rapport « révisé » dans le plus grand secret, puisque son accès n’est réservé qu’aux parlementaires de cette commission et qu’il a été décidé qu’il serait exceptionnellement examiné à huis clos. La rapporteure, Petra De Sutter, gynécologue, pratique elle-même la GPA et fait des distinctions « subtiles » entre une pratique de la GPA ou maternité de substitution qui serait acceptable car encadrée, tout en condamnant une pratique de la GPA qui serait qualifiée de commerciale. La GPA commerciale, encadrée ou non, constitue une maltraitance originelle des enfants ainsi nés qui ne pourra jamais être réparée, et une aliénation des femmes par l’exploitation de leur corps. La pratique même de la GPA estune régression absolue du droit des femmes et de l’intérêt supérieur de l’enfant. A Alliance VITA, nous accompagnons des couples confrontés à l’infertilité et la stérilité, et entendons les souffrances qu’ils nous confient. Nous sommes extrêmement sensibles à cette épreuve. Mais le Conseil de l’Europe, garant des Droits de l’Homme, ne peut pas avaliser la GPA puisque ce mode de procréation porte atteinte aux droits humains fondamentaux et a de lourdes conséquences sur les femmes et les enfants. Nous demandons aux élus de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, et particulièrement aux parlementaires français, de rejeter ce texte et de travailler activement, comme s’y était engagé le Premier ministre Manuel Valls, à faire des démarches internationales pour interdire la GPA au niveau mondial. ».
Alliance VITA soutient l’appel de No Maternity Traffic dont elle est un membre actif, à manifester le mercredi 21 septembre à Paris,
de 8h15 à 9h15
devant le Conseil de l’Europe,
55 avenue Kléber 75016 Paris.
Le Collectif international No Maternity Traffic, a remis à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui l’a validée, une pétition de plus de 100 000 signatures de citoyens européens demandant l’interdiction universelle de la GPA.
Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :
Belgique : euthanasié à 17 ans
Pour la première fois, suite à l'extension de la loi relative à l'euthanasie aux mineurs, un jeune a été euthanasié en Belgique. Il a dû exprimer sa volonté en ce sens, obtenir l’accord de ses parents, être jugé capable de discernement quant à la portée de ce geste et surtout être atteint d’une maladie incurable provoquant des souffrances inapaisables. De plus, son décès devait être prévisible à brève échéance. Telles sont les conditions inscrites dans la loi évoquée. Loi qui n'avait pas manqué de susciter de vives inquiétudes lors de son adoption par le Parlement belge (Lettre ouverte des pédiatres bulletin du 12/02/2014).
L'euthanasie a été pratiquée au domicile du patient, et l'on n'en sait aujourd'hui pas plus sur les circonstances de ce cas. La Commission d’Evaluation de la loi euthanasie a confirmé le dépôt de ce dossier. Il lui revient maintenant de statuer sur la stricte application de la loi sur base de la déclaration transmise par le médecin.
La nouvelle, qui a été reprise dans la presse du monde entier, n'a pas manqué de provoquer une certaine commotion. La Belgique est en effet le seul pays au monde a avoir ouvert la porte à l'euthanasie des mineurs sans limite d'âge. Aux Pays-Bas, cette possibilité existe pour les jeunes à partir de 12 ans. En 10 ans, 5 cas seulement y ont été recensés.
Source: Le Soir, De Morgen, Het Laatste Nieuws
L’euthanasie des mineurs en Belgique : dossier de l'IEB
Le 28 février 2014 était promulguée la loi « modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie, en vue de l'étendre aux mineurs». La Belgique devenait ainsi le premier et seul pays au monde à autoriser l’euthanasie de mineurs sans qu’aucune condition relative à l’âge de ceux-ci ne doive être rencontrée.
Certains s’en sont félicités, rappelant le rôle « pionnier » joué par la Belgique dans la mise en place d’un cadre légal pour l'euthanasie, présentée comme ultime « acte d’humanité » dont tout patient, majeur ou mineur, devrait pouvoir bénéficier. D’autres, en revanche, au Parlement et au sein de la société civile, se sont opposés à l’extensionde la loi. Parmi ceux-ci, près de deux cents pédiatres et spécialistes de soins palliatifs pédiatriques.
De toute évidence, les questions éthiques, juridiques et médicales que suscite l’euthanasie ne sont pas moindres lorsqu’il s’agit d’accéder à une demande provenant d’un patient mineur.
Ce dossier de l'IEB en offre un aperçu et, après avoir dressé les contours des nouvelles dispositions légales, propose quelques considérations critiques.