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Actualité - Page 1337

  • Liège : 500 fidèles autour de leur évêque pour prier à l'occasion du vote de la loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Euthanasie : plus de cinq cents Liégeois réunis en prière à la Cathédrale de Liège ce mardi 11 février

    Pour cette journée de jeûne et de prière, Mgr Delville, évêque de Liège, a choisi le 11 février, Journée mondiale des Malades, qui est également la fête de Notre-Dame de Lourdes et le jour de la cinquième apparition de la Vierge des Pauvres à Banneux, où Marie indiqua à la jeune voyante, Mariette Beco : Je suis venue soulager la souffrance.

     

    Il a voulu cette journée pour éveiller les consciences et provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures.

    Mgr Delville a présidé une veillée de prière à la Cathédrale de Liège, à laquelle plus de cinq cents personnes ont participé. La Parole de Dieu, des chants, des lectures, du silence ont nourri et fortifié en elles la confiance et l’espérance.

     

    Dans son homélie, Mgr Delville a rappelé le danger que cette loi représenterait : Au lieu de stimuler la solidarité autour de la personne malade ou fragile, on risque d’engendrer la méfiance et le rejet, les discussions dans fin et les disputes. On euthanasie la solidarité ! Enfin, avec ce type de loi sur l’euthanasie, on en arrive à changer la notion même de dignité humaine. Celle-ci dépendrait désormais non de la nature humaine, mais de l’évaluation que l’on fait de cette dignité, par un jugement purement subjectif, couvert par les mots « liberté de choix ».

     

    En conclusion, il a invité l’assemblée à manifester encore plus de compassion et de solidarité aux personnes souffrantes, ainsi qu’à ceux qui les accompagnent, et d’apporter ainsi à notre société un témoignage concret du renouveau issu de la foi : (…) penchons-nous sur le corps de Jésus, qui souffre aujourd’hui dans les enfants malades et en fin de vie, dans les autres malades et les personnes fragiles ; prions pour eux ; (…) vivons la solidarité avec ceux qui soignent dans les hôpitaux, les médecins, les infirmières, le personnel, et avec les familles qui accompagnent les malades. Nous découvrirons ainsi, comme les femmes de l’évangile, la force de vie et de renouveau que notre foi apporte à la société.

     

    D’autre part, les fidèles ont été invités à prier à cette intention dans toutes les paroisses du diocèse de Liège durant les célébrations des derniers WE et plusieurs paroisses ou regroupements de paroisses (Unités pastorales, doyennés) ont également organisé un temps de prière localement, s’unissant ainsi à la démarche souhaitée par Mgr Delville, et dans le même esprit que d’autres veillées organisées dans notre pays.

  • Voici un an jour pour jour : l’abdication de Benoît XVI

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    PHO9155a5ae-926b-11e3-aa70-d6dbafe3c95b-805x453 (1).jpgUn acte longuement prémédité, explique Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » :

     Un an après le geste historique de renonciation posé le 11 février 2013 par Benoît XVI, il apparaît que cet acte fut longuement prémédité. Il est même aujourd'hui évident que le «oui» que Joseph Ratzinger prononça, le 19 avril 2005, devant ses confrères cardinaux qui venaient de l'élire dans la chapelle Sixtine pour remplacer le géant Jean-Paul II était déjà lié à la perspective inouïe de se démettre de cette charge le jour où elle deviendrait trop lourde. Ainsi, avant d'être élu pape, Joseph Ratzinger confia à Mgr Pasquale Macchi, l'ancien secrétaire de Paul VI - un pape qui avait aussi pensé démissionner: «Voilà une chose très sage que chaque pape devrait faire».

    Il est par ailleurs certain - même si des thèses contraires insistantes circulent - que Benoît XVI n'est pas parti sous la pression de l'affaire Vatileaks (publication, de février à mai 2012, de documents réservés issus de son bureau). Le lent dénouement de cette crise - le procès, puis le pardon accordé par Benoît XVI à son majordome, Paolo Gabriele, le 22 décembre 2012 - a même retardé l'annonce de son départ, qui aurait pu intervenir avant la fin 2012. Benoît XVI a tenu à laisser un dossier propre et réglé.

    Le 11 février 2013, donc, en fin de matinée, Benoît XVI annonce en latin devant les cardinaux: «Je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien.» L'argument central invoqué, l'usure physique et psychologique, une motivation objective, était nécessaire pour que cette renonciation soit considérée comme libre et exempte de toute pression extérieure. Sans cela, elle n'aurait pas été recevable aux yeux des critères du droit canonique, qui insistent sur la totale liberté et l'absence de contraintes. Mais, dans le contexte immédiat de l'affaire Vatileaks, cette argumentation fondée sur la santé a toutefois laissé penser que le fragile Benoît XVI fuyait devant une curie romaine devenue ingérable.

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  • Faire son choix entre la Russie et la Belgique ?

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    Telle est la curieuse proposition que fait Christian Vanneste sur Boulevard Voltaire qui nous livre en même temps le regard qu'il porte sur notre pays :

    Belgique versus Russie : faites votre choix !

    L’avenir des nations européennes se situe dans le choix entre ces deux directions opposées.   

    Pour fuir l’enfer fiscal français, Depardieu avait hésité entre Belgique et Russie. Deux événements à la taille de ces pays prennent une signification symbolique pour l’avenir de l’Europe. Le premier est une anecdote. L’acteur belge Poelvoorde nous a dit combien les manifestations françaises contre le mariage unisexe faisaient rigoler les Belges. À Sotchi, le président Poutine a ouvert des Jeux olympiques d’hiver à la dimension de sa vision de la Russie. L’avenir des nations européennes se situe dans le choix entre ces deux directions opposées.

    Les Belges sont un peuple sympathique, doué pour l’humour et le dessin. La saillie rigolarde de Poelvoorde m’a fait relire Baudelaire : « La Belgique se croit toute pleine d’appas ; [...] Voyageur, ne la réveillez pas ! » Cette citation, la moins virulente, éclaire la réalité de ce pays au cœur de l’Europe politique. C’est un espace, non une nation. La Belgique est un État en sursis qui préfigure ce que pourrait être l’Europe fédérale. Le fédéralisme y est déjà appliqué. Le pouvoir central y est tellement dénué d’importance qu’après les élections de 2010, la crise politique a duré 535 jours avant qu’un gouvernement issu des élections soit installé. La social-démocratie a trouvé un terrain d’entente avec les libéraux dans le domaine de la « libération » des mœurs : avortement, mariage et adoption unisexes, PMA, GPA, euthanasie (y compris des mineurs), cannabis à petites doses toléré, prostitution, salles de shoot…

    Le premier effet néfaste pour l’Europe est que l’absence de frontière rend difficile, à un État souverain, d’empêcher ses nationaux d’échapper à ses lois en allant faire ailleurs ce qui est interdit à domicile. Cette facilité devient un argument pour abroger les lois d’interdiction partout. Le maillon le plus faible attire inexorablement l’Europe vers le bas.

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  • 160 pédiatres demandent le report du vote de la loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Sur RTL-TVI :

    "Il n'y a pas de demande de la part de la population ou du monde médical."

    Des pédiatres belges sont préoccupés par la décision "précipitée" concernant l'extension de la législation sur l'euthanasie. Dans une lettre ouverte signée par 160 pédiatres et remise au président de la Chambre, André Flahaut, ils demandent aux responsables politiques de ne pas voter pour ce projet de loi dans le cadre de cette législature, ont-ils indiqué mardi lors d'une conférence de presse. Les pédiatres, qui sont associés à des hôpitaux et des centres de soin dans tout le pays, estiment qu'une réflexion plus poussée est nécessaire concernant l'extension de l'euthanasie aux enfants.

    "Il n'y a pas de demande de la part de la population ou du monde médical d'étendre la possibilité de l'euthanasie aux mineurs", explique le professeur Stefaan Van Gool de l'UZ Leuven. "Il n'y a pas de besoin urgent de faire passer cette loi aussi vite. On a parlé tellement de la scission de BHV, un problème beaucoup plus simple que l'euthanasie des enfants."

    En outre, les médecins s'interrogent sur la capacité de jugement des jeunes et l'influence de l'entourage sur la question. "Un jeune peut penser en adulte après ses 18 ans. On le voit aussi dans d'autres domaines, comme dans l'octroi d'une assurance voiture. Même dans les dossiers judiciaires, l'impulsivité d'un mineur est utilisée pour adoucir la peine. Mais pour l'euthanasie, cette impulsivité ne serait pas un problème", ajoute Stefaan Van Gool.

    Les initiateurs de la lettre expliquent qu'ils sont prêts, avec leur expérience pratique, à travailler sur une réflexion autour de ce thème sensible.

  • La question des avortements tardifs devant le Conseil de l'Europe

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    Le Conseil de l'Europe saisi de la question des avortements tardifs

    De Grégor Puppinck sur zenit.org :

    Le Conseil de l’Europe saisi de la question des avortements tardifs, explique Grégor Puppinck, Directeur du European Cantre for Law and Justice, Strasbourg. Il fait observer que "même si l’on estime que la vie ne commence qu’à la naissance, force est d’admettre qu’un « fœtus humain » né vivant est une personne.".

    Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe a été saisi le 31 janvier 2014 d’une question écrite mettant en cause le « drame des avortements tardifs ». Il devrait statuer ces prochains jours. Le Royaume-Uni est particulièrement visé suite à la révélation que chaque année, une soixantaine de fœtus survivent plusieurs minutes, voire plusieurs heures à leur avortement tardif. Le Royaume-Uni autorise l’avortement jusqu’à 24 semaines, soit deux semaines au-delà de l’actuel seuil de viabilité.

    Ces « nouveau-nés » sont abandonnés à la mort ou tués par l’équipe médicale alors même que certains seraient viables avec une assistance médicale. D’autres pays comme la Suède sont également visés pour les mêmes faits. En Italie, en 2010, un “fœtus” de 22 semaines a été trouvé vivant 20 heures après son avortement (à cause d’un bec de lièvre). Placé en soins intensifs, il est mort le jour suivant. A Florence,  un autre enfant a survécu trois jours à son avortement. De tels faits se produisent partout où les avortements tardifs sont autorisés, mais sont très rarement reportés et rendus publics, d’où l’intérêt de cette question écrite qui expose publiquement ce problème pour la première fois au niveau européen.

    La question parlementaire demande au Comité des Ministres de « garantir que les fœtus qui survivent à un avortement ne soient pas privés des soins médicaux auxquels ils ont droit (en leur qualité de personnes vivantes au moment de leur naissance) en vertu de la Convention européenne des droits de l’homme ? ». De fait, même si l’on estime que la vie ne commence qu’à la naissance, force est d’admettre qu’un « fœtus humain » né vivant est une personne. Plusieurs gouvernements au sein du Comité des Ministres pourraient vouloir, en réponse, recommander aux Etats européens de ne plus permettre l’avortement – même eugénique - au-delà du seuil de viabilité, comme vient de le faire la Norvège début janvier 2014, et comme s’apprête à le faire l’Espagne. 

    Le Comité des Ministres devra apporter une réponse écrite et circonstanciée à cette question dans les prochaines semaines. La réponse adoptée par le Comité des Ministres est dotée d’une autorité politique. Le 13 Juillet dernier, saisi d’une autre question, le Comité des Ministres avait reconnu l’absence de consensus européen quant à l’existence d’un « droit à l’avortement » au titre de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe regroupe les ambassadeurs des 47 Etats membres du Conseil de l’Europe. Il exerce notamment un rôle de surveillance du respect par ces Etats de la démocratie, des droits de l’homme et de l’Etat de droit.

  • Images et mirages

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    143284.jpgLe site du « Figaro » fait paraître (10.10.2014)  cette "tribune" signée par le prêtre sociologue Nicolas de Brémond d’Ars :

    « L'élection inattendue (par le grand public) du pape François a pris à contrepied les fidèles. En tant que prêtre, je voudrais faire part de ma perception, de ce que j'ai entendu et lu, des discussions que j'ai commencé d'avoir sur ce sujet. Je ne prétends donc représenter que moi-même, même si je crois pouvoir, en raison de mes compétences de sociologue, aller un peu plus loin que le micro-trottoir.

    «Il est formidable»: expression couramment entendue, aussi bien à la sortie d'une messe que dans les diverses réunions ci et là. L'effet d'image est fort, le pape impressionne les gens. C'est, bien sûr, sa façon de ramener le rituel papal pontifiant à une modestie de bon aloi qui séduit. «Il est formidable» parce qu'il «ne se la joue pas»«il est simple, pas comme l'autre» (Benoît XVI), on sent qu'il est proche des gens. Cette qualité de proximité donne une image plus décomplexée de la fonction. François et son bon sourire ne renvoient-ils pas à l'image du grand-père bienveillant? Peut-être…

    On aime François aussi parce qu'il parle simplement. Son langage n'emprunte pas au style diplomatique, ni théologique. Ses phrases à l'emporte-pièce secouent les habits pompeux d'un langage ecclésiastique devenu proche de la langue de bois. «Il dit des choses de bon sens, quoi,… et puis on voit qu'il aime les gens». Cet amour ressenti passe dans les expressions ciselées que les journaux rapportent avec gourmandise. Comme si les fidèles éprouvaient le besoin de «parler vrai», sans faux-nez, en ne se cachant pas derrière son petit doigt. On le comprend. Une image de véracité… celle d'un homme qui «n'a pas peur d'appeler un chat un chat».

    On ne s'étonnera pas, de ce fait, que tel prêtre à qui je faisais dès l'élection remarquer l'inflexion notable du discours papal sur la liturgie me réponde: «oui, mais ça c'était quand il n'était pas encore pape». Comme si le peu d'intérêt de François pour les ors vaticanesques et les encens liturgiques lui valait un reproche voilé: celui de saper les fondements d'un ethos sacerdotal. Il est vrai que, selon ce que dénoncent beaucoup de catholiques dans les synodes, sur les blogs ou dans les discussions, les vingt dernières années ont connu un rétablissement d'une sorte de hiératisme liturgique. Si bien des fidèles ont estimé qu'on retrouvait «enfin de vraies messes», d'autres, au contraire, se sont inquiétés d'une solennisation qui semblait, à ce qu'ils en disaient, retirer la dimension humaine de la liturgie.

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  • Pétitionner contre l'agression de l'Eglise catholique par l'ONU

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    Une pétition a été mise en ligne et a déjà recueilli plusieurs dizaines de milliers de signatures :

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    Pour en découvrir la teneur et y ajouter votre signature : http://citizengo.org/fr/3956-agression-lonu-vis-vis-leglise-catholique?tc=gm&tcid=1688455

  • Que reste-t-il des chrétiens d'Orient ?

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    C'est la question que soulève Sandro Magister :

    Ce qu’il reste des chrétiens d'Orient

    Dans les pays arabes ils sont de moins en moins nombreux et ils sont poussés à l’exode par une hostilité croissante. Une présentation mise à jour indique combien ils sont et qui ils sont, trois mois avant le voyage que le pape va effectuer en Terre Sainte...

    Lire la suite sur chiesa.espressonline.it

  • Quand l'air du temps souffle aussi sur le Grand-Duché de Luxembourg

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    Lu sur La Vie :

    Luxembourg : vers une séparation de l'Eglise et de l'Etat ?

    Un minuscule État où il ne se passe presque rien en dehors du secteur financier et des institutions européennes qui y ont leur siège : telle est l’idée que l’on se fait à tort du Luxembourg, pays de 500 000 habitants niché entre la France, l’Allemagne et la Belgique. C’est oublier que les Luxembourgeois ont une histoire, une langue, des écrivains, des journaux, des partis politiques… en conflit. Et depuis l’arrivée au gouvernement d’une coalition inédite – libéraux, socialistes, écologistes –, le grand-duché s’apprête même à déguster une spécialité bien française : un grand débat sur la laïcité, la place des religions dans la sphère publique, les relations entre les cultes et l’État…

    Le nouveau Premier ministre, le libéral Xavier Bettel, a annoncé le 10 décembre dernier, lors de la présentation de son programme, que les nouvelles « réalités sociétales » exigeaient « une remise en cause des relations actuelles entre l’État et les cultes ».

    La baisse du financement par l’Etat

    Cette remise en cause, aux contours encore flous, comporte d’abord la suppression des heures d’enseignement religieux catholique, que les élèves choisissent aujourd’hui à 70 % dans le primaire et à 58 % dans le secondaire. Elle comporte aussi la révision à la baisse du financement par l’État des cultes dits conventionnés. Ce financement couvre essentiellement les frais liés aux bâtiments et les salaires des ministres des cultes ou des autres employés. À part l’Église catholique, qui perçoit 95 % du budget total alloué aux cultes et compte 317 salariés, dont 118 membres du clergé, les autres cultes ne comptent qu’une petite poignée de salariés. Des petits changements symboliques sont également annoncés, comme le remplacement pour la fête nationale du Te Deum, traditionnellement prononcé à la cathédrale, par une cérémonie non religieuse.

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  • Quand des citoyens québécois lancent un cri pour tenter de stopper l'euthanasie

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    20140210003221ENPRNPRNE-Physicians-Nadine-1y-1391992341MR.jpgSOS ... Les Québécois lancent un cri du cœur pour STOPPER l'euthanasie 

    Pendant que le Québec se prépare à devenir la première province au Canada et la première place dans les Amériques à adopter - sans référendum - une loi autorisant l'euthanasie, les Québécois lancent un appel à l'aide au monde entier afin d'influencer le gouvernement du Québec à ne pas adopter le projet de loi.

    Dans cette video, des citoyens québécois de divers horizons partagent leur histoire personnelle et mettent en lumière les dangers et les abus qui pourraient découler de la promulgation d'une telle loi. Âgée de 16 ans et ayant vaincu une forme agressive de leucémie (y compris une expérience douloureuse avec une greffe de moelle osseuse), Nadine nous décrit comment elle aurait refusé la chimiothérapie et, du coup, une chance de survie si le projet de loi avait été en vigueur à l'époque où elle n'avait que seulement 14 ans.

    La loi proposée permettrait aux jeunes de 14 ans de refuser un traitement sans le consentement de leurs parents. Heureusement, une telle loi n'était pas en place il y a deux ans, et Nadine est bel et bien vivante. Sa mère Claude témoigne de l'importance de la famille et de l'amour dans le soutien des jeunes durant les moments de grande vulnérabilité.

    D'autres personnes exposent les dangers et les abus qui guettent les personnes de tous les âges si l'euthanasie est adoptée au Québec. Christiane qui est dans la quarantaine est très affectée par la bataille de sa mère et sa soeur contre le cancer du sein. Une amélioration remarquable a été réalisée au chapitre des soins médicaux depuis l'époque où sa mère a perdu sa bataille contre le cancer du sein. En guise de preuve à l'appui, on note l'expérience de sa soeur qui a survécu au même type de cancer récemment et la mesure dans laquelle les choses seraient également très différentes pour la famille de sa soeur si cette dernière avait prématurément abdiqué et opté pour l'euthanasie plutôt que pour les traitements offerts. On peut supposer que l'expérience de sa mère l'aurait influencée à se faire euthanasier. Qu'aurait-elle fait si le médecin traitant avait donné un pronostic sombre?

    D'autres témoins, dont Luc mentionnent les abus potentiels par les politiciens, les administrateurs des hôpitaux, les professionnels de la santé et les familles qui vivent et exercent dans une société menée par l'argent. Il y a un risque réel que certaines vies soient jugées moins dignes de vivre en raison des pressions financières. Dre Sylvia Baribeau, médecin de famille, et Dr Pierre Faubert, psychologue clinicien, mettent en évidence le fait qu'une personne malade est inapte émotionnellement et psychologiquement à prendre une telle décision de se faire euthanasier.

    Ces témoins suivent l'histoire émouvante de Jessica, 4 ans, née avec une malformation cardiaque grave, qui fait appel au roi de Belgique et l'implore de ne pas signer la loi pour l'euthanasie pédiatrique. Cette vidéo a été diffusée le 2 février [http://coalitionmd.org/dun-enfant-a-un-roi-video-leuthanasie-en-belgique].

    Le projet de loi québécois sur l'euthanasie devrait être déposé pour vote le 11 février 2014, " Journée mondiale du malade ". La Commission des droits du Québec recommande l'extension de l'euthanasie aux enfants.

  • Quand un doyen courageux veut en finir avec les "communions-spectacles"

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    Un sujet de VTM tout à fait révélateur de l'état d'esprit dans lequel se passent les "communions-spectacles" et de leur utilité :
     
     
    Pour ceux qui ne comprennent que trop peu la langue de Vondel :
     
    Le doyen veut enraciner la communion au coeur du terreau dont elle se nourrit : l'eucharistie dominicale. Il choisit de ce fait délibérément de prendre ses distances par rapport à des cérémonies de groupe qui deviennent trop souvent des "shows" et pas assez de moments spirituels pour favoriser des communions par petits groupes durant la messe du dimanche.
     
    Ce choix courageux n'est pas vraiment accueilli avec gratitude par les parents, qui décrochent massivement. Leur réactions : 
     
    - Mon fils ne fait pas sa communion, parce qu'il n'y a plus une célébration tous ensemble, c'est dommage
     
    - "nous allons nous même organiser un truc sympa avec un peu de musique, et sans doute "rent a priest" dit un autre
     
    - "Les gens vont déjà si peu à l'église que pour ces célébrations, si en plus on leur enlève ça (sic), je pense on n'y verra vraiment plus personne".
     
    Mais le Doyen tient bon, et sans doute que d'autres paroisses suivront.
     
    Le reportage est tout à fait révélateur d'un fait : nous pensons plaire aux gens "sur le parvis" en leur offrant des célébrations dans l'air du temps qui n'ont plus grand chose d'une messe par peur de les perdre... Mais nous ne nous rendons pas compte que nous les avions déjà perdus depuis longtemps, et que ce ne sont pas ces célébrations où l'on se rend en "consommateur" qui permettent d'annoncer l'évangile. Car à force de vouloir s'adresser à tout le monde, on ne s'adresse en fait  plus à personne.
     
    Si vous écrivez en lange de Vondel et voulez encourager ce doyen courageux : wilfried.vanwilder@dekenaateeklo.be
     
    J.J.

  • Quand une députée explique pourquoi elle dira non à la loi sur l'euthanasie des mineurs

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    Dans la Libre, Marie-Christine Marghem (MR) explique pourquoi elle dira non, jeudi, à la Chambre.

    Jeudi, sauf improbable surprise, la Chambre approuvera le projet qui doit permettre aux enfants de bénéficier de la loi de 2002 sur l’euthanasie, à quelques conditions près. Une large majorité MR, PS, SP.A, Open VLD, Ecolo et Groen se dégagent en faveur du texte.

    Mais dans les rangs libéraux francophones, les députés ne voteront pas le doigt sur la couture du pantalon. Ainsi, Marie-Christine Marghem (MR), députée, avocate à Tournai, s’oppose fermement au projet de loi. Elle nous a expliqué, lundi, les raisons de son refus. "J’estime que le dispositif de la loi ne résout absolument pas le problème qui est posé, s’il y en a un…"

    Pour vous, il n’y a pas de problème et il ne faut donc pas légiférer ?

    Ce qui a donné lieu à l’établissement de la loi, c’est une demande pressante, urgente, venue de quelques médecins qui voulaient avoir plus de sécurité juridique par rapport à la fin de vie de leurs petits patients. Et pas une demande sociale extrêmement forte, motivée par exemple par des pétitions. Ni un cas malheureux. Ni une querelle de jurisprudence parce qu’il y aurait eu des décisions controversées et des plaintes pendantes en Justice qui rendraient l’absence de loi intolérable. Rien, rien de tout cela.

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