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Actualité - Page 1355

  • De sa prison, Asia Bibi s'adresse au pape François

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    De Claire Le Moine, dans La Croix (la-croix.com)

    Asia Bibi écrit au pape François au lendemain de Noël

    Asia Bibi, la chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème, a envoyé une lettre au pape François dans laquelle elle exprime sa gratitude et raconte ses conditions d’emprisonnement.

    La Pakistanaise Asia Bibi, chrétienne et mère de cinq enfants, condamnée à mort pour blasphème en novembre 2010 après avoir été accusée d’avoir insulté le prophète Mohammed par des femmes musulmanes de son village avec lesquelles elle s’était disputée, est toujours en attente d’une procédure d’appel.

    Au lendemain de Noël, la prisonnière a envoyé une lettre au pape François, publiée dans le quotidien appartenant à la Conférence épiscopale italienne, Avvenire. Asia Bibi partage sa joie d’avoir pu « célébrer la naissance du Seigneur dans la prison de Multan » avec son mari et ses enfants. « J’aurais aimé être à Saint-Pierre pour Noël, et prier avec vous, ajoute-t-elle, mais j’ai confiance dans le plan de Dieu pour moi, et peut-être que cela se réalisera l’année prochaine. »

    Asia Bibi exprime sa reconnaissance « à toutes les Eglises qui prient pour moi et se battent pour ma liberté. Si je suis encore en vie, c’est grâce à la force que vos prières me donnent. Aujourd’hui, je veux simplement me confier à la miséricorde de Dieu, qui peut tout. Lui seul peut me libérer. »

    Elle évoque ensuite les conditions de sa détention. « Ma cellule n’a pas de chauffage et ma porte est incapable de me protéger du froid glacial, les mesures de sécurité ne sont pas suffisantes, je n’ai pas assez d’argent pour les nécessités du quotidien et, comme je suis loin de Lahore, ma famille ne peut pas me venir en aide. »

    Asia Bibi achève sa lettre en souhaitant de meilleurs vœux au pape et ajoute : « Certaine que vous vous souvenez de moi dans vos prières, je vous salue avec affection. Asia Bibi, votre fille dans la foi. »

  • L’enfant de la crèche : « pauvre et réfugié » ?

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    Le site « Benoît et moi » publie la traduction d’un article paru ici  www.fidesetforma.com/2013/12/30/il-cristo-povero-e-profugo/, à propos  de  l’« herméneutique » les récits de l’enfance du Seigneur transformant ceux-ci en fables sociales contemporaines. On se souvient de l’image du Christ travailleur, avec sa varlope de menuisier, popularisée dans les années 1950, du temps des "prêtres-ouvriers". L’enfant « pauvre et réfugié » en est une autre, tout aussi discutable. Extrait :

    « Le premier pas dans cette direction a été accompli la veille de Noël, quand les bergers ont été qualifiés de «marginaux» et de «pauvres» à l'époque du Christ. Une définition totalement inappropriée - pour rhétoriquement efficace qu'elle soit. Les bergers, dans la Palestine de l'époque, avaient en effet une ample reconnaissance sociale. Ils fournissaient la matière première pour le sacrifice de la Pâque (et avaient donc un lien évident avec le culte, devant fournir chaque année, quelque 30 000 agneaux pour le sacrifice). Même si leur activité n'était pas au sommet de l'échelle sociale, dans le symbolisme juif, le berger a toujours constitué un exemple positif, un symbole efficace pour indiquer le rôle de guide charismatique pour le peuple d'Israël. Enfin, il convient de noter que non seulement l'annonce de la naissance du Christ est également reçue par les Mages - qui ne sont certainement ni pauvres ou marginalisés - mais que cette herméneutique sociale de Noël "décolore" (édulcore) la dimension transcendante de l'Evangile. Les bergers veillent la nuit, ils sont à l'extérieur, ils ne se verrouillent pas dans leurs maisons de ville, autrement dit, ils ne ferment pas leur cœur à l'annonce du Seigneur, ils sont libres comme leurs troupeaux, ils n'appartiennent à personne, ils ne sont pas esclaves de choses ou de personnes, ils sont simples. A cette herméneutique des bergers s'est ajoutée hier celle du Christ «réfugié», on devrait dire «immigré» en Egypte (…).

    Réduire le christianisme à une simple fable d'intégration sociale, culturelle et religieuse, signifie évidemment répondre aux attentes mondialistes d'une certaine politique qui utilise l'immigration comme "pied de biche" pour démolir la base culturelle et de valeurs des pays européens, afin de transformer l'État en simple garant de la «laïcité», dans les pays avec des valeurs, des religions et des cultures de plus en plus diverses. Une méthode très efficace pour éliminer les résidus des valeurs chrétiennes encore présentes dans la société (le modèle français). Cela signifie également diluer le mystère, transformer le sacré en morale sociale, transférer la foi dans le seul domaine de l'activisme social. En somme, une fois de plus, voir dans le ciel un simple reflet de la terre, sans issue, sans aucun moyen de sortir; et substituer à un peu de sain réalisme l'idéologie buoniste qui récolte un consensus sans discernement.

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  • Biestreyes...

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    Dans la Libre de ce jour, Jean-Claude Matgen joue les "Madame Irma" et imagine ce qui pourrait bien se passer en 2014; entre autres stupidités - mais stupidités révélatrices des fantasmes qui habitent certains journaleux -, cela donne ceci :Sans titre.png

  • Fêtez les Rois à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

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    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    SAMEDI 4 JANVIER 2013 A 17 HEURES

    MESSE SOLENNELLE DE L’ÉPIPHANIE 

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    avec le concours de la 

    CHORALE SAINTE-JULIENNE 

    et ses petits chanteurs verviétois

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    Direction : Margaret Scott-Todd 

    Orgue : Patrick Wilwerth 

    MISSA BREVIS  À QUATRE VOIX MIXTES 

    DE WOLFGANG AMADEUS MOZART  (1756-1791)  

    MOTETS POPULAIRES, ANCIENS ET CLASSIQUES POUR LE TEMPS DE NOËL 

     (XIIIe – XXe siècles)  

    PROPRE GRÉGORIEN DE LA FÊTE

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    FÊTEZ LES ROIS 

    le samedi 4  janvier 2014  à 17 heures  

    à l’église du Saint-Sacrement, au boulevard d’Avroy, 132 à Liège:

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    La procession des rois mages à la crèche suivie de la solennité de l’Épiphanie célèbre la manifestation du Christ comme Lumière du monde, attirant à Elle tous les peuples de la terre. 

    Le programme des chants liturgiques alternera la polyphonie de la Missa Brevis K 192  à quatre voix mixtes de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), le propre grégorien de la fête et sept chorals ou motets anciens pour le temps de noël : Adeste fideles (dont les origines remontent au XIIIe s.), In dulci jubilo (XIVe s., arr. Réginald Jacques), Cantate Domino (Giuseppe Ottavio Pitoni 1657-1743), Hodie Christus natus est  et O Magnum Mysterium (Francis Poulenc, 1899-1963). A la sortie : The three kings (Peter Cornelius, 1824-1874)

     La Chorale Sainte-Julienne de Verviers est un ensemble vocal de jeunes musiciens verviétois dirigé par l’écossaise Margaret Scott-Todd, professeur de musique et pianiste formée à Londres, Paris et Budapest. Au cours de sa carrière de concertiste européenne, Margaret Scott a notamment obtenu un prestigieux prix Mozart avec le concerto K 488 diffusé sur les ondes de la BBC. Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers.   

    Après la messe, célébrée selon le missel romain de 1962, l’assistance est invitée à partager la galette des rois et ses vœux pour l’année nouvelle dans la salle de musique attenante au sanctuaire. 

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    Renseignements : tél.04.344.10.89

    ou http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

  • La fraternité, clef de la paix; le message du pape pour la Journée mondiale de la Paix (1er janvier)

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    Message du Pape François pour la Journée mondiale de la paix le 1er janvier 2014 sur le thème : "La fraternité, fondement et route pour la paix". (source)

     

    La fraternité, fondement et route pour la paix

     

    1. Dans mon premier message pour la Journée mondiale de la Paix je désire adresser à tous, personnes et peuples, le vœu d'une existence pleine de joie et d'espérance. Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme habite en effet le désir d'une vie pleine, à laquelle appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser.

    En effet, la fraternité est une dimension essentielle de l'homme, qui est un être relationnel. La vive conscience d'être en relation nous amène à voir et à traiter chaque personne comme une vraie sœur et un vrai frère ; sans cela, la construction d'une société juste, d'une paix solide et durable devient impossible. Et il faut immédiatement rappeler que la fraternité commence habituellement à s'apprendre au sein de la famille, surtout grâce aux rôles responsables et complémentaires de tous ses membres, en particulier du père et de la mère. La famille est la source de toute fraternité, et par conséquent elle est aussi le fondement et la première route de la paix, puisque par vocation, elle devrait gagner le monde par son amour.

    Le nombre toujours croissant d'interconnexions et de communications qui enveloppent notre planète rend plus palpable la conscience de l'unité et du partage d'un destin commun entre les nations de la terre. Dans les dynamismes de l'histoire, de même que dans la diversité des ethnies, des sociétés et des cultures, nous voyons ainsi semée la vocation à former une communauté composée de frères qui s'accueillent réciproquement, en prenant soin les uns des autres. Mais une telle vocation est encore aujourd'hui souvent contrariée et démentie par les faits, dans un monde caractérisé par cette " mondialisation de l'indifférence ", qui nous fait lentement nous " habituer " à la souffrance de l'autre, en nous fermant sur nous-mêmes.

    Dans de nombreuses parties du monde, la grave atteinte aux droits humains fondamentaux, surtout au droit à la vie et à la liberté religieuse ne semble pas connaître de pause. Le tragique phénomène du trafic des êtres humains, sur la vie et le désespoir desquels spéculent des personnes sans scrupules, en représente un exemple inquiétant. Aux guerres faites d'affrontements armés, s'ajoutent des guerres moins visibles, mais non moins cruelles, qui se livrent dans le domaine économique et financier avec des moyens aussi destructeurs de vies, de familles, d'entreprises.

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  • Le père Georges Vandenbeusch a été libéré

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    Du huffingtonpost.fr :

    Otage au Cameroun : libération du père Vandenbeusch, enlevé mi-novembre

    Le président François Hollande a annoncé mardi 31 décembre la libération du prêtre français Georges Vandenbeusch, enlevé mi-novembre au Cameroun.

    Dans un communiqué, le chef de l'Etat a "remercié tous ceux qui ont travaillé sans relâche à cette issue, notamment les autorités du Cameroun et du Nigéria" et "particulièrement le président Paul Biya pour son implication personnelle".

    Le président a par ailleurs demandé au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, de se rendre à Yaoundé pour accueillir le père et le ramener en France dans les meilleurs délais.

    Encore six Français retenus en otage au Mali et en Syrie

    Le Président rappelle que six Français restent encore retenus en otage au Mali et en Syrie. Il réitère son soutien à leurs familles, particulièrement en cette période de fêtes, et leur redit sa détermination à œuvrer à leur libération.

    Lors de son enlèvement dans la nuit du 13 novembre, Georges Vandenbeusch, curé de la paroisse de Nguetchewe, "se trouvait près de Koza dans l'Extrême-Nord du Cameroun, à 30 kilomètres de la frontière avec le Nigeria", avait précisé le ministère.

    Le parquet de Paris avait immédiatement ouvert une enquête pour enlèvement et séquestration en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste. Le groupe islamiste Boko Haram avait déclaré vendredi 15 novembre être à l'origine du rapt.

    De son côté, François Hollande avait assuré que "tout serait fait pour qu'il puisse être libéré" et avait demandé aux Français "de ne pas mettre en danger leur vie". La zone "était formellement déconseillée du fait du risque terroriste et du risque d'enlèvement", avait ajouté le Quai d'Orsay. "En connaissance de cause, le père Georges avait fait le choix de demeurer dans sa paroisse pour l'exercice de sa mission", précisait-il.

  • Mythomania

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    Mandelamania, Francescomania et autres mythomanies : l’idolâtrie, pour l’appeler par son nom, est la maladie infantile de la politique comme de la religion et des autres formes de la vie en société. Celui qui souhaiterait que l’on baisse la voilure de ce "star system" sera décrété aigri ou provocateur, comme l’observe justement Xavier Zeegers dans « La Libre » de ce jour. JPSC

    « Tout s’accélère. Il n’a fallu que six ans à Jean-Paul II pour devenir bienheureux et au prochain printemps il sera saint. Mandela bat tous les records car c’est entre son décès et son enterrement qu’il fut décrété génie planétaire et Dieu immortel via une tornade d’acclamations aussi excessives qu’inconsidérées, comme dans les concerts d’André Rieu où tout le monde hurle sa joie et applaudit en cadence quand même Mozart n’en demandait pas tant.

    On a dit que Barack Obama fut le meilleur orateur du stade. Le plus emphatique, sûrement : "Héros, enseignant de l’Histoire, guide, sage, messie, fierté d’un continent…" oubliant Guantanamo, l’actuelle Robben Island américaine.

    Nous voici prévenus : celui qui souhaiterait que l’on baisse la voilure sera décrété snipeur, aigri, ou provocateur.

    Alors d’emblée, soyons précis. Oui, Mandela fut un homme admirable et un résistant exemplaire. Un grand lucide surtout, qui avait compris que la violence est une impasse, "un fardeau trop lourd à porter" selon Martin Luther King, et qu’avec une patience surhumaine doublée d’un mental d’airain on peut changer le mal en bien.

    A l’instar de Gandhi, il fit de son enfermement un allié, transformant au fil des lustres ses geôliers en otages de sa détermination car c’est lui-même qui décida de sortir enfin, et à ses conditions.

    Qu’il soit dès lors récupéré par les religieux ne surprend pas. Cependant il n’était pas croyant. Richard Stengel, qui l’aida à rédiger son autobiographie, est formel : "En 93 nous regardions ensemble le paysage tranquille où il rejoindrait ses ancêtres, mais il ne croyait pas à l’au-delà. Je ne l’ai pas entendu parler de Dieu ni du paradis. Il m’a dit que nous venons et partons tous, et que simplement un jour ce sera son tour. Sa mort ne l’intéressait pas."

    Il n’était pas non plus un pacifiste inconditionnel. Il organisa des attentats surtout matériels (près de deux cents) donc du sabotage. C’est bien moins grave qu’un autre prix Nobel de la Paix, Menahem Begin, qui coordonna l’explosion de l’hotel King David en 1946, faisant 91 morts et 46 blessés.

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  • Saint-Pétersbourg : quand le quai Robespierre redevient le quai de la Résurrection

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    Les Russes chassent Robespierre de Saint-Pétersbourg

    (source : breizh-info.com) - Alors que la République refuse toujours de reconnaître ses crimes originels pendant la Révolution, les Russes mettent fin au culte des personnalités de la Terreur. Ainsi, la commission toponymique de la ville de Saint-Pétersbourg a décidé la fin d’un héritage soviétique : le quai Robespierre, qui longe la Neva en plein centre-ville, ne s’appellera plus ainsi. Il retrouvera son nom d’avant 1923, quai de la Résurrection, du nom d’une église qui s’y trouvait au début du XVIIIe siècle. Une façon d’exorciser un lourd passé qui mine tout particulièrement ce coin du centre-ville saint-pétersbourgeois.

    Depuis la fin de l’URSS, de nombreuses rues, des villes entières même, qui se sont vues attribuer le nom de leaders révolutionnaires soviétiques ou étrangers (Danton, Marat et Robespierre principalement en ce qui concerne la France) se sont vu rendre leurs noms historiques. Ainsi, Leningrad s’appelle de nouveau Saint-Pétersbourg, Nijni Novgorod, la 5e ville de Russie, ne se nomme plus Gorki (du nom de l’écrivain soviétique), tout comme Sverdlovsk (de Sverdlov, acteur de la Révolution d'octobre qui aurait donné l'ordre d'exécuter la famille impériale) est redevenu Ekaterinbourg, 4e ville de Russie et chef-lieu de la région de l’Oural.

    Dans le même élan, de nombreuses églises ont été et continuent à être relevées et restaurées dans toute la Russie, où rejaillit la Foi orthodoxe après des décennies de persécutions antireligieuses. Aujourd’hui, le gouvernement russe se fait chantre des valeurs morales conservatrices, pour asseoir enfin sur des bases solides ce grand pays fragile, miné par vingt ans de chocs politiques, sociaux,  moraux, boursiers, migratoires quasi-incessants.

    Ironie de l’Histoire, le bientôt ci-devant quai Robespierre abrite le monument qui rend hommage aux victimes de toutes les répressions politiques : ses deux sphinx de bronzes coulés en 1995 ont deux visages : face aux immeubles du quai, ceux de jeunes femmes. Ce sont des crânes en revanche qui regardent la sinistre prison des Croix sur l’autre rive – qui tient son nom de ses deux bâtiments cruciformes en briques – où au plus fort des répressions staliniennes, jusqu’à 12.000 personnes s’entassaient à vingt dans des cellules de 8m² avant d’être mises à mort ou envoyées au goulag.

    Le nouveau nom du quai sera là encore un clin d’œil de l’Histoire, car il connaîtra une forme de résurrection avec le départ courant 2014 de la prison, qui déménage en banlieue. Ses bâtiments accueilleront d’autres visiteurs, volontaires cette fois : ils devraient être transformés en hôtel, fablab et ateliers d’artistes.

    Louis-Benoît Greffe - [cc] Breizh-info.com

  • Quand Scalfari écrit n'importe quoi

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    Précisions du Saint-Siège après un nouvel éditorial de Scalfari (source : radio vatican)

    En cette fin d’année, la presse italienne a accordé une large place à un éditorial du fondateur du quotidien italien La Repubblica, Eugenio Scalfari. Au mois d’octobre, ce journaliste (qui se proclame athée) avait publié une longue interview du Pape François qui avait défrayé la chronique. Dimanche, il a voulu commenter dans les colonnes du journal le magistère du pape François. Il y affirme entre autres que dans sa récente exhortation apostolique Evangelii Gaudium (La joie de l’Evangile), le Pape François entend abolir le péché. Interrogé sur notre antenne, le Père Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège et de Radio Vatican, se félicite de l’intérêt du monde laïc vis-à-vis de ce Pape. Mais le contenu de cet éditorial mérite, selon lui, quelques mises au point. 

    Tout d’abord, ceux qui suivent jour après jour les prises de parole du Pape François savent l’importance qu’il attache au péché. François est un jésuite et les Exercices spirituels de saint Ignace, qui constituent pour lui une école de spiritualité et de vie chrétienne, commencent par la méditation des péchés et s’achèvent par un colloque avec Jésus qui est venu mourir pour nos péchés. C’est justement par rapport au péché qu’on peut mesurer l’étendue de la miséricorde divine sur laquelle insiste le Pape François. 

    Des malentendus à dissiper

    Le Père Federico Lombardi note par ailleurs que le journaliste italien a mal interprété une réponse du Pape François concernant la fin du monde. Le Pape a cité un célèbre verset de la première Epitre aux Corinthiens : « Quand le Fils se mettra lui-même sous le pouvoir du Père, Dieu sera tout en tous ». Il n’a pas dit, comme l’affirme Eugenio Scalfari, que « la divinité sera dans toutes les âmes et que tout sera en tous ». 

    Autre inexactitude signalée par le père Lombardi dans cet éditorial : le Pape François n’a pas canonisé saint Ignace de Loyola, qui était déjà saint depuis des siècles. Il a canonisé Pierre Favre, le premier compagnon de saint Ignace. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège estime donc qu’il faut certes continuer le dialogue, mais qu’il faut l’approfondir pour éviter les malentendus. 

  • Pour préserver la fonction actuelle de la chapelle des capucins à Mons

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    Une pétition adressée à Nicolas Martin Bourgmestre f.f. de la Ville de Mons pour préserver la fonction actuelle de la chapelle des Capucins a été lancée sur le Net; en voici le lien :

    http://www.change.org/fr/pétitions/nicolas-martin-bourgmestre-f-f-de-la-ville-de-mons-préserver-la-fonction-actuelle-de-la-chapelle-des-capucins

    Voilà pourquoi, nous dit son promoteur, c'est important:

    5 raisons principales :

    1. PATRIMOINE. Depuis 1650, la renommée de N_D de Belle Dilection dépasse largement les frontières de la Ville de Mons. Le lieu spirituel est renseigné dans de nombreux sites Internet. http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-34406696.html
      http://www.clarissesval.ca/Celebrations franciscaines.htm
      http://monasteresigolsheim.free.fr/include/Saint/pop.php?id=440
    2. MONS 2015. La chapelle est témoin privilégié de l'entrelacement de l'histoire locale et de l'histoire universellehttp://users.skynet.be/capucins-mons/histoire.htm#LES CAPUCINS A MONS DEPUIS 1863. Un tel site historique ne mérite-t-il pas son maintien dans ses conditions d'origine ?
    3. MONTOIS. Les Montois  sont attachés à cette chapelle comme le montre le reportage de Télé MB d'octobre 2013 : http://www.telemb.be/06-09-2013-mons-la-chapelle-des-capucins-se-decouvre_d_10670.html ;
    4. VIVANT. La chapelle vit. Un lieu de culte vivant (chapelle pleine chaque dimanche matin) et fréquentation en semaine par une communauté de fidèles.
    5. SOCIAL. Les gens du peuple viennent y trouver un réconfort spirituel en confiant leurs peines à l'image de Notre Dame de Belle Dilection qui y est vénérée.

    Pour signer la pétition : cliquer ici.

  • Et l'homme le mieux habillé de 2013 est...

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    Lu sur aufeminin.be où le (la?) journaliste ne semble pas très au fait des questions religieuses :

    Le Pape François : Elu Homme le mieux habillé de 2013

    A la surprise de tous, le webzine Esquire décerne au Pape François la palme de l’homme le mieux habillé de l'année. Il coiffe ainsi au poteau les Brad Pitt, Joseph Gordon Levitt et autres Bradley Cooper qui font chavirer les coeurs et monopolisent les tapis rouges.

    Le Pape François, élu le 13 mars 2013 fait l’unanimité dans le monde depuis son élection par les Cardinaux. Ayant décidé d’occuper cette place selon la ligne morale du français (?!) Saint François d’Assise, protecteur des pauvres, le Pontif (sic) impose ainsi son style au Vatican. Dès le départ, il est reconnu pour son caractère original et modeste (rappelons-nous, en effet, qu'il avait absolument refusé de déménager au palais pontifical).

    Quel étonnement, donc, de voir un Pape être élu Homme le mieux habillé, les tenues pontificales ne relevant pas de la haute couture malgré les matières nobles dans lesquelles elles sont confectionnées. Selon Esquire, c'est à son style véritablement avant-gardiste, en comparaison avec ses prédécesseurs, que le Pape François doit ce titre.

    Sa garde-robe simple et loin des vêtements d’apparats souvent portés par Jean-Paul II (Jean-Paul II ou Benoit XVI ?), le rend nettement plus accessible et attachant. Et ceci, d'un point de vue religieux ou non-religieux. L’homme de son temps, adepte des Selfies, Twitter et autre Instagram, semble donc parler à un plus grand auditoire. Selon l’experte Ann Pellegrini, interviewée par Esquire, ses choix vestimentaires indiquent clairement ses volontés d’âme. On lui connait une grande modestie et un grand intérêt pour les plus démunis, qu’il ne laisse jamais de côté. La simplicité de ses tenues seraient le reflet de ses convictions théologiques. De plus, le Pape François semble renier le « strass et paillettes » version Jean-Paul II (?) en refusant de porter des bijoux inutiles, ou des chaussures trop clinquantes.

    C’est donc à ce titre qu’Esquire lui attribue la palme de personnalité la mieux habillée de l’année 2013. Le Pape François crée donc la surprise. Sans oser imaginer qu’il ferait réfléchir le monde de la mode, il semble avoir compris comment faire de l’habit aussi le moine. Peut-être deviendra-t-il une nouvelle muse pour les créateurs ?

  • Femen : l'inexcusable complaisance du gouvernement français

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    De Stéphane Kovacs sur le figaro.fr :

    Interrogations sur le financement des Femen

    Une semaine après qu'une Femen a mimé un avortement en l'église de la Madeleine à Paris, une élue marseillaise s'inquiète publiquement de la nature des revenus des membres de l'association.

    Une semaine après avoir «avorté de l'embryon de Jésus» devant l'autel de l'église de la Madeleine, le dos barré de l'inscription «Noël est annulé», Éloïse n'a aucunement été inquiétée. En Allemagne, la Femen qui a perturbé la messe de minuit à la cathédrale de Cologne a été interpellée et risque trois ans de prison. Mais à Paris, la profanation d'Éloïse, qui, le 20 décembre, voilée de bleu ciel, un morceau de foie de veau en main, «s'est dépoitraillée en se tournant vers la nef», selon le curé de la Madeleine, Bruno Horaist, n'a suscité aucune réaction. Et la plainte aussitôt déposée par le père Horaist n'a «pas eu de suites». Cofondatrice de la branche française des Femen, Inna Shevchenko en rigole encore: «Rien ne s'est passé, Éloïse n'a pas été appelée par la police. Cela montre combien l'Église est devenue faible en France…» En ce «pays progressiste», se félicite la nouvelle Marianne des timbres-poste, «on n'a jamais été condamnées, car il n'y a pas lieu de condamner notre action, voilà tout».

    Indignée par «le silence incroyable du ministre des cultes» Manuel Valls, la députée UMP de Marseille Valérie Boyer lui a adressé, sur son blog, une question écrite. «Il est curieux de constater le peu de renseignements juridiques figurant sur le site Internet du mouvement, laissant à penser à une devanture téléguidée par des volontés politiques sous-jacentes et non déclarées», affirme-t-elle, demandant «à Monsieur le ministre de l'Intérieur de bien vouloir indiquer aux Français les modes de financement de l'association Femen, la nature des revenus de leurs membres, notamment les éventuelles prestations sociales qui leur sont octroyées, et s'il considère que les troubles à l'ordre public engendrés par ce mouvement sont acceptables au nom d'une liberté d'expression qui ne respecterait plus les croyances intimes de chacun». «Ce que je veux savoir, résume-t-elle, c'est qui les finance, et à quel titre? Dans un pays perturbé par les questions religieuses, on ne peut laisser prospérer un tel mouvement sans rien savoir de ses origines!»

    Dans l'entourage du maire de Paris - qui a condamné la «provocation» des Femen à la Madeleine -, on assure que, contrairement à certaines rumeurs, «la Ville ne subventionne ni ne soutient d'aucune manière le mouvement Femen». Avant de quitter le collectif, la Tunisienne Amina avait déjà posé la question de son financement: «Je l'ai demandé à plusieurs reprises à Inna, mais je n'ai pas eu de réponses claires, a-t-elle confié à l'édition maghrébine du Huffington Post. Je ne veux pas être dans un mouvement où il y a de l'argent douteux.» Pour Inna, cependant, qui vient d'obtenir le statut de réfugiée politique, «à cause de la répression en Ukraine», tout est clair: «On ne reçoit pas d'allocations, assure-t-elle. On est toutes bénévoles, uniquement mues par l'idéologie.» La jeune femme, qui dit vivre, pour l'instant, «de l'avoir reçu pour (son) prochain livre», est «en train de réunir tous les papiers pour toucher le RSA». La Place Beauvau n'a pas souhaité faire de commentaires.