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Actualité - Page 1353

  • Euthanasie : rétrospective 2013 (Bulletin de l'I.E.B.)

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    Sommaire

  • Grande-Bretagne: nouveau couvent catholique pour les religieuses venant de l’anglicanisme

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    20130102-080340.jpgIl s’agit du premier monastère autonome de l’Ordinariat de Notre-Dame de Walsingham, comme le souligne un communiqué de l’agence Apic :

    « Londres, 4 janvier 2014 (Apic) Le premier couvent catholique pour les religieuses transfuges de l’Eglise anglicane a été officiellement inauguré en ce début d’année 2014 à Oscott Hill, à Birmingham, dans les Midlands de l'Ouest, au centre de l'Angleterre.

    Le 1er janvier 2014, en la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu, dix religieuses anglicanes de la communauté «St Mary the Virgin» ont été officiellement accueillies dans l’Eglise catholique sous le nom de Sœurs de la Bienheureuse Vierge Marie, rapporte le site internet «CatholicHerald.co.uk». Leur communauté était auparavant installée (depuis 1848) à Wantage, à une vingtaine de km au sud d’Oxford,

    A cette occasion, ce nouveau couvent a été formellement établi comme le premier monastère autonome de l’Ordinariat personnel pour l’Angleterre et le Pays de Galles de Notre-Dame de Walsingham, dont le saint patron est le bienheureux John Henry Newman. Cet ordinariat a été mis en place par Benoît XVI pour accueillir les anglicans désireux de rejoindre l'Eglise catholique.

    Un ordinariat mis en place par Benoît XVI

    Le nouveau couvent d’Oscott Hill était rempli de prêtres et de laïcs membres de l'Ordinariat d’Our Lady Of Walsingham, de paroissiens et amis, pour la messe de consécration célébrée par Mgr Keith Newton, responsable de l’Ordinariat. Il a souligné que le 1er janvier était le jour idéal pour marquer un nouveau départ, «surtout pour une communauté placée sous la protection maternelle de la Mère de Dieu, qui nous enseigne de façon unique, mais simple et efficace, comment marcher dans les pas de son Fils».

    C’est Mère Winsome qui a été nommée par Mgr Newton première Supérieure pour une période de trois ans. »

    Encadré

     « La constitution apostolique «Anglicanorum Coetibus»

    Selon les dispositions de la constitution apostolique «Anglicanorum Coetibus» du 4 novembre 2009, la Congrégation romaine pour la doctrine de la foi a érigé un Ordinariat personnel pour les anglicans désirant entrer dans la communion catholique. Il a pris le nom d'Ordinariat personnel Notre-Dame de Walsingham. Son territoire correspond à celui de la Conférence épiscopale d'Angleterre et du Pays de Galles. Son saint patron est le bienheureux John Henry Newman.

    Cet ordinariat est une structure canonique qui permet aux ex-Anglicans d'être en pleine communion avec l'Eglise catholique tout en conservant leur caractère anglican. Avec cet ordinariat spécifique la Constitution apostolique «Anglicanorum Coetibus» tend à la conservation au sein de l'Eglise catholique des traditions liturgiques, spirituelles et pastorales anglicanes, tout en garantissant aux nouveaux groupes de fidèles et à leurs prêtres d'être pleinement intégrés.

    L'initiative ayant conduit à la Constitution «Anglicanorum Coetibus» et à la création de l'Ordinariat personnel est le fait de groupes d'anglicans ayant déclaré partager la foi catholique exprimée dans le Catéchisme de l'Eglise catholique, et reconnaître le ministère du pape comme voulu par le Christ pour l'Eglise.

    Ils reprochent les tendances libérales qui se sont développées dans l’Eglise anglicane en Occident, comme l’acceptation croissante de l’homosexualité et l’accès des femmes à l’ordination épiscopale. (apic/CatholicHerald/com/be) »

     Ici Grande-Bretagne: Nouveau couvent catholique pour les religieuses venant de l’anglicanisme

    JPSC

  • Le pape sera en Terre Sainte du 24 au 26 mai 2014

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    (zenit.org) Le pape François sera en Terre Sainte du 24 au 26 mai 2014. Les étapes du pèlerinage seront Amman, Bethléem et Jérusalem.

    "Dans le climat de joie, particulier à ce temps de Noël, je désire annoncer que du 24 au 26 mai prochain, s'il plaît à Dieu, je serai en pèlerinage en Terre Sainte", a annoncé solennellement le pape, lors de l'angélus de ce 5 janvier 2014, place Saint-Pierre.

    Le pape se rendra à Amman, Bethléem et Jérusalem.

    Le dessein de ce voyage est de "commémorer la rencontre historique entre le pape Paul VI et le patriarche Athénagoras, qui a eu lieu le 5 janvier, il y a 50 ans", a-t-il précisé.

    Le pape et le patriarche de Constantinople Bartholomaios, célébreront une rencontre oecuménique avec tous les représentants des Eglises chrétiennes de Jérusalem, au Saint-Sépulcre.

    "Je vous demande de prier pour ce pèlerinage, qui sera un pèlerinage de prière", a conclu le pape, sous les applaudissements de la foule.

    Voir : http://www.zenit.org/fr/articles/le-pape-francois-et-bartholomaios-en-terre-sainte-ensemble

  • Une chaîne de prières pour les otages en Syrie

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    Un ami nous écrit :

    A la demande d'une proche (que nous connaissons bien) d'une des personnes enlevées en Syrie (militants de MSF), une chaîne de prières s'est constituée.
    Si vous voulez vous associer ou répercuter la demande...
    Merci pour elles
  • Grave profanation d'une église à Paris

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    Lu sur le site de France 3 :

    Samedi 4 décembre 2014, en milieu de journée, "un homme a cassé des chandeliers, une statue, ouvert le baptistère et endommagé l'autel" de l'église Sainte-Odile, située dans le 17e arrondissement, dans le nord-ouest de la capitale, a déclaré à l'AFP le diocèse de Paris. Cet homme avait d'abord assisté à une messe et s'était fait remarquer en "s'esclaffant en pleine célébration", a précisé l'adjoint au maire de l'arrondissement chargé de la sécurité, Geoffroy Boulard, qui s'est rendu sur place.

    Des paroissiens l'ont surpris pendant la profanation et l'ont pris en chasse mais l'homme, qui n'a rien dit de ses motivations, a réussi à s'enfuir, selon ces sources. Le curé a porté plainte dimanche matin et une enquête a été ouverte. "La police a interpellé un suspect et doit le confronter aux témoins", a d'abord affirmé M. Boulard. Mais, selon une source judiciaire, il n'y a en fait eu que des vérifications sur une personne qui a finalement été mise hors de cause. L'auteur des faits n'a pas été interpellé selon l'AFP.

    Cet acte de vandalisme a suscité de nombreuses réactions.

    Dès les faits connus, samedi 4 janvier, Brigitte Kuster, maire UMP du 17e arrondissement, manifestait son indignation sur son site internet : "L’église Sainte Odile a subi, aujourd’hui en début d’après-midi, d’importantes dégradations commises par un individu isolé. L’Autel et plusieurs statues ont été sérieusement endommagés. Il s’agit d’une atteinte extrêmement grave perpétrée contre un lieu sacré que je tiens à dénoncer avec la plus grande fermeté. Je veux apporter mon soutien au père Malcor et à la communauté de Sainte Odile. Avec mon adjoint à la Sécurité Geoffroy Boulard, nous suivons au plus près l’enquête menée par la police."

    Anne Hidalgo a publié quant à elle un communiqué ce dimanche 5 janvier. "Je condamne avec la plus grande fermeté les actes de profanation qui ont été commis samedi au sein de l’Eglise Sainte-Odile, dans le 17e arrondissement. Notre République repose sur le respect de la liberté de foi et de l’exercice du culte. Porter atteinte à cette liberté fondamentale est inacceptable. Je souhaite que la personne responsable de ces dégradations réponde au plus vite de ses actes. Je tiens à faire part de mon soutien au père Christian Malcor, ainsi qu'à toutes celles et tous ceux affectés par cet acte intolérable contraire aux valeurs de Paris" écrit la candidate PS à la Mairie de Paris. 

  • Homosexualité : l'art de faire dire au pape ce qu'il n'a pas dit

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    A propos d'un nouveau buzz : de zenit.org (italien), traduit par nos soins :

    Les paroles du Pape François lors de la conversation avec les supérieurs religieux du 29 novembre dernier, retranscrites ces derniers jours dans la revue des jésuites « Civiltà Cattolica » ont fait le tour du monde. Au point de susciter un large débat dans les médias nationaux et internationaux, portant, en particulier, sur les déclarations du Pontife à propos des unions gay: «au niveau éducatf, les unions gay posent aujourd'hui de nouveaux défis que nous avons parfois des difficultés à comprendre» a déclaré Bergoglio, en ajoutant qu'il ne faut pas administrer aux enfants « un vaccin contre la foi ».

    Le pape, durant une conversation d'environ trois heures avec les supérieurs des ordres religieux, s'était longuement étendu sur le thème de l'éducation, soulignant "qu'elle doit être à la hauteur des personnes éduquées et que l'on doit s'interroger sur la façon d'annoncer Jésus Christ à une génération qui change ". Il a ensuite évoqué certaines de ses expériences personnelles lorsqu'il était archevêque de Buenos Aires, relatives à la préparation requise pour accueillir dans des contextes éducatifs des petits enfants, des adolescents et des jeunes vivant des situations complexes, en particulier dans la famille. Par exemple, le cas d'une petite fille « très triste » parce que - comme elle en a fait la confidence à son institutrice - "la compagne de ma mère me n'aime pas".

    « Le pourcentage des enfants qui étudient dans les écoles et dont les parents sont séparés est très élevé, a observé le pape. Les situations que nous connaissons aujourd'hui posent de nouveaux défis que nous avons parfois du mal à comprendre ».

    Selon le directeur de la Salle de presse du Vatican, le père Federico Lombardi, les paroles du Saint-Père font toutefois l'objet d'une forte instrumentalisation et d'une interprétation abusive de la part des médias (VOIR ICI ndb). Dans une note publiée aujourd'hui, le porte-parole du Vatican a déclaré: « dans une conversation avec les supérieurs religieux, le pape a observé que la situation dans laquelle se fait aujourd'hui l'éducation des enfants et des jeunes est très différente de celle du passé, parce qu'ils vivent souvent dans des situations familiales difficiles, avec des parents séparés, de nouvelles unions hors norme - parfois même homosexuelles - et ainsi de suite ».

    « L'éducation et l'annonce de la foi ne peuvent bien sûr ignorer cette réalité, a-t-il poursuivi, et doivent être attentives au bien des nouvelles générations en les accompagnant avec une affection particulière en partant de leur situation spécifique, pour ne pas provoquer chez elles des réactions négatives contraires à l'accueil de la foi elle-même. »

    Ce discours "évident dans un certain sens" sur les tâches éducatives de l'Eglise, exprimé "en termes très généraux" selon le père Lombardi, "a été mis en rapport, dans plusieurs médias italiens, avec la question, soulevée ces derniers jours, par la reconnaissance des unions civiles de couples homosexuels". Pour le directeur de la Salle de presse du Vatican, « l'interprétation abusive est tout à fait évidente, au point d'apparaître dans certains cas comme une instrumentalisation ». Parler d' "ouverture aux couples homosexuels" est "paradoxal", a-t-il affirmé, parce que le discours du pape a une portée tout à fait générale et parce que « même le petit exemple concret, évoqué par le pape (une petite fille triste parce que la compagne de sa maman ne l'aime pas) ne fait allusion qu'à la souffrance des enfants... ».

    Le pape, a conclu le père Lombardi "ne s'était absolument pas exprimé sur un débat qui s'est rouvert en Italie un mois plus tard, et ceux qui se souviennent des positions qu'il a exprimées précédemment en Argentine à l'occasion de débats analogues savent qu'elles étaient complètement différentes de celles que certains cherchent subrepticement à lui faire endosser".

    On se trouve dans une situation assez paradoxale. Sous le pontificat précédent, il fallait constamment défendre le pape taxé de conservatisme et de "déphasage" par rapport au monde actuel, et qui voyait ses propos systématiquement déformés, lui valant ainsi l'hostilité et la réprobation générale. Aujourd'hui, il faut à tout propos remettre les montres à l'heure et dénoncer une appropriation abusive des propos d'un pape devenu la coqueluche des médias, lesquels s'efforcent de le récupérer pour en donner une image totalement inadéquate à la réalité mais qui correspond bien aux orientations de l'idéologie dominante.

  • Eglise : une manoeuvre d'intox fait le buzz sur les médias électroniques

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    Nous y avons déjà consacré une page (ICI): reprises par différents blogs et sites, des informations dépourvues de tout fondement circulent sur le net propageant des inepties selon lesquelles un concile Vatican III se serait tenu durant ces derniers mois et colportant de fausses déclarations du pape. C'est particulièrement répandu sur des médias électroniques africains mais aussi ailleurs, comme ici sur un site haïtien dont voici un extrait significatif :

    L’Eglise du pape François entend sans trop faire souffler une tempête sur certains dogmes, renouveler l’espérance en s’adressant sans langue de bois aux souffrances des uns et des autres, en allant à la rencontre du « pêcheur », un peu comme le Christ l’avait souvent fait suivant l’historiographie officielle de l’Eglise.

    Lors du troisième Concile du Vatican au cours des derniers six mois, le pape a parlé de la tolérance, du respect qui doit exister entre toutes les religions, et de poursuivre, qu’elles sont toutes vraies pourvu que, celles et ceux qui y adhèrent soient sincères et aient vraiment la foi.

    Il a encore estimé dans une des déclarations dont il est devenu coutumier que Dieu n’est pas un père fouettard, c’est plutôt un père compatissant qui sait pardonner et qui vient parfois en ami nous rencontrer et se révéler à nous.

    Toute chose qui doit avoir un écho particulier dans notre pays, quand on sait que certains groupes religieux voient la main vengeresse de Dieu à chaque catastrophe naturelle.
    Plus loin, le pape affirme lors de ce fameux Concile, troisième du nom depuis Vatican 2, que le Diable est une métaphore qui symbolise les méchancetés des hommes, le racisme et l’intolérance sont des manifestations démoniaques.

    Dans le même ordre d'idées, mais en plus subtil, il convient de signaler la manoeuvre d'une agence de presse de presse diffusant une dépêche intitulée "Le pape veut une nouvelle approche envers les enfants d'homosexuels". Cette dépêche, largement répercutée par différents sites de journaux et périodiques, laisse entendre que le discours du pape et de l'Eglise sur l'homosexualité pourrait "s'adapter" de façon plus compréhensive à cette réalité. Elle s'appuie sur des citations isolées de leur contexte et auxquelles on confère une signification et une portée qu'elles n'ont pas. Mais cela suffit pour que les journalistes se croient autorisés à affirmer (en des termes extrêmement approximatifs) :

    "Bien que l'Eglise ait souvent été en conflit avec les lesbiennes, les gays, les bisexuels et la communauté transgenre sur le mariage homosexuel et l'homosexualité, les tentatives d'ouverture du pape François ont été appréciées." 

    Tout cela est très significatif d'une attitude globale de la part de journalistes et autres faiseurs d'opinion qui attribuent au pape des positions qu'il ne défend pas ou des "ouvertures" qui ne sont pas les siennes mais qui sont en phase avec la culture idéologique qui domine aujourd'hui. Il faudra bien qu'à moment donné l'équivoque soit levée et qu'il apparaisse clairement que le pape ne professe - comme il l'a déjà dit - rien d'autre que ce qui figure dans le Catéchisme de l'Eglise Catholique et dans l'enseignement constant de ses prédécesseurs.

  • Un livre électronique en ligne pour présenter les enseignements du pape

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    Cliquer sur l'image pour accéder au "livre" que vous pourrez parcourir en cliquant sur les petites flèches blanches. Chaque page présente une photo du pape et renvoie à un de ses enseignements.

  • Sans chrétiens, il n'y a pas d'arabité

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    L'Oeuvre d'Orient a mis en ligne la très belle lettre de Noël du Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem :

    SB Gregorios III : « Je veux rester ici, afin de manifester le Christ, Ami des hommes, maintenant et demain. »

    Lettre de Noël de Sa Béatitude Gregorios III, Patriarche d'Antioche et de tout l'Orient, d'Alexandrie et de Jérusalem, pour la fête de la Nativité selon la chair de Notre Seigneur, Dieu et Sauveur Jésus-Christ

    Réjouis-toi, Marie, qui as montré le Christ Seigneur ami des hommes !

    « Sommes-nous conscients du sens de l’apparition du Christ dans notre vie, et du grand défi qui s’impose à nous dans notre conduite, nos mœurs, notre responsabilité envers le monde et la société? » s’interroge Gregorios III qui poursuit : « A cela nous convient nos chants liturgiques: « Dieu renouvelle son œuvre lorsqu’en naissant devant nous, ses créatures, Il s’est révélé » (Ikos 13 de l’Acathiste). Ainsi Dieu apparaît aux hommes pour les diviniser, les élever et les faire resplendir. En revanche, l’homme-Adam se cache dans le Paradis devant la face de Dieu. « Dieu appela Adam et lui dit : Où es-tu? Et il dit: J’ai entendu ton bruit dans le jardin et j’ai craint parce que je suis nu et je me suis caché » (Genèse 3, 9-10). La nudité, c’est la privation de la grâce, la privation de la présence de Dieu, Ami des hommes, dans la vie des êtres humains. L’homme s’éloigne de Dieu, se dispense de Dieu, se rend indépendant de Dieu, devient son propre pivot, se recroqueville dans sa médiatique moderne, devient un monde indépendant de Dieu et de l’autre… »

    « La manifestation de Jésus est importante. Mais, aujourd’hui, ta manifestation comme chrétien, ton entière identité humaine et chrétienne montrent Jésus. Ta manifestation, toi, chrétien, dans ta vie chrétienne, dans la société, dans la politique, dans le travail, dans tes relations avec chaque homme ou femme, dans l’absolu, sans distinction de religion, d’ethnie, de genre, doit être une manifestation de Dieu, Ami des hommes. De cela on comprend l’importance de l’engagement dans les affaires de la société, notamment celles concernant les pauvres, les démunis, les mis en marge. C’est un rôle important du point de vue chrétien et humain.

    La manifestation de Dieu, Ami des hommes, est réalisée à travers la vie des chrétiens,

    dans l’histoire de l’Église, dans la vie des saints, dans les icônes saintes, dans la beauté des églises, dans l’amour envers les pauvres, dans la beauté des enseignements de l’Évangile. Tout cela, ce sont autant d’apparitions du Christ, Ami des hommes.

    Aujourd’hui, il y a une « laïcité » qui se répand et qui veut que la foi soit à l’intérieur de la maison de chacun et des murs de l’église, sans présence ou influence dans la société. Cette laïcité doit être résolument rejetée ! Elle est contraire à l’enseignement de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous dit: « On n’allume pas non plus une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais bien sur le lampadaire; et elle brille alors pour tous ceux qui sont dans la maison » (Matthieu 5, 15). Il nous dit aussi: « Qu’ainsi brille votre lumière aux yeux des hommes » (Matthieu 5, 16)…L’apparition de Jésus est aujourd’hui menacée par cette laïcité, qui est devenue la religion d’aujourd’hui. Saint Paul nous dit : « Ainsi la création attend-elle avec impatience cette révélation des enfants de Dieu » (Romains 8, 19)…

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  • Le pape François s'éloignerait-il de la doctrine sociale de l'Eglise ?

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    S'il faut en croire Philippe Robert, sur Contrepoints, le pape François s'aventurerait sur des chemins qui s'éloignent de la doctrine sociale de l'Eglise. Le propos de cet auteur s'appuie sur une analyse de Jean-Philippe Delsol parue sur le blog "Responsabilité Liberté" de l'Institut Turgot. Cela suscite de la part d'un de nos amis spécialisé dans l'étude de la doctrine sociale de l'Eglise les réflexions suivantes :

    J'ai lu l'article (de Philippe Robert) et je me demande encore comment on peut être aussi partisan! L'auteur qui parle de sa "foi libérale" me rappelle d'autres prises de position inspirées peut-être du même "libéralisme" lors de la publication des encycliques Laborem exercens puis Centesimus annus. Jean-Paul II apparaissait, disait-on, comme marxiste dans Laborem exercens mais enfin partisan du capitalisme libéral dans Centesimus annus...

    Beaucoup n'arrivent pas à penser la doctrine sociale de l'Eglise comme une catégorie en soi et cherchent à tout prix à l'annexer à leur propre idéologie.

    Bien sûr, on peut penser qu'il est un peu hasardeux de confronter une exhortation apostolique à une encyclique. L'exhortation apostolique Evangelii gaudium embrasse largement le problème de l'évangélisation et n'aborde la dimension sociale que dans ce cadre large: la deuxième partie du chapitre 2 et les 3 premières parties du chapitre 4. L'encyclique sociale, que ce soit Centesimus annus ou Caritas in veritate, a comme objectif d'approfondir la question sociale dans un contexte historique particulier. Dans le cadre d'une exhortation apostolique telle que celle du pape François, il n'est pas possible, sans risque de disproportion, de rivaliser avec ces grands textes spécialisés.

    Ceci dit, il est légitime de se poser la question de savoir si le "peu" de doctrine sociale présent dans Evangelii gaudium est conforme ou non à la doctrine diffusée par l'Eglise et notamment par Jean-Paul II et Benoît XVI.

    Il ne faut pas méditer longuement l'exhortation pour se rendre compte qu'elle est parfaitement dans la ligne des encycliques sociales les plus récentes. 

    A preuve tout d'abord ce passage du § 202 que l'auteur de l'article cite et qui dénonce les disparités sociales. La phrase qui choque le journaliste renvoie en note à un extrait du Discours au Corps diplomatique prononcé par Benoît XVI le 8 janvier 2007. François reprend en partie mot pour mot ce qu'écrivait son prédécesseur! L'auteur de l'article n'a-t-il pas lu la note?

    Il cite un peu plus longuement un extrait du § 204 qui le fait aussi sursauter. Tout d'abord disons qu'il eût été plus honnête de reprendre l'intégralité de ce paragraphe relativement court et qui demande en bref que le marché ne soit pas  abandonné à la "main invisible" chère aux libéraux radicaux. François, une fois encore, très brièvement, ne fait que répéter en quelques mots ce qui a été plus longuement développé par tous les papes depuis Léon XIII et spécialement par Jean-Paul II dans Centesimus annus (cf. § 34 sur les limites de l'économie de marché; § 35 sur les limites du profit; § 42 sur la nécessité d'encadrer l'économie de marché par un "contexte juridique ferme"; § 40 et 48 sur le rôle de l'Etat face à l'économie de marché). Benoît XVI, quant à lui, dans Caritas in veritate, a fourni à François tout l'arsenal nécessaire pour justifier l'appel à la correction du marché évoqué brièvement dans l'exhortation apostolique.

    Enfin, il suffit de lire les références du texte de François pour se rendre compte qu'il s'inscrit bien dans la tradition de l'Eglise en matière sociale qui n'est réductible ni au libéralisme, ni au socialisme, ni à un mélange des deux ou à un compromis entre ces idéologies.

  • Quels sont les lobbies pro-euthanasie en Belgique ?

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    Quels sont les lobbies pro-euthanasie en Belgique ?


    Il faut se rendre compte que le lobby pro-euthanasie est très bien organisé et idéologiquement fort. Le réseau pro-euthanasie est une véritable organisation mondiale, ayant des membres dans différents pays du monde, à l’affût de la moindre ouverture ou fait d’actualité pour faire avancer leur combat. (Voir leur site http://www.worldrtd.net/)

     

    En Belgique, il y a l’ADMD dont on parle actuellement dans les médias du fait de leur influence sur la Commission de contrôle de la loi euthanasie : les médecins euthanasieurs siègent aussi au sein de la dite Commission…ainsi que la Présidente de l’ADMD Belgique, Madame Herremans. Juges et parties, collusion…

     

    L’équivalent flamand de l’Association  pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD) s’appelle le RWS (Recht op Waardig Sterven).

     

    Un slogan très révélateur est diffusé par le RWS : « Jouw wil is wet. Bepaal zelf de omstandigheden van uw levenseinde. » (Traduction : Votre volonté fait loi ; décidez vous-même des circonstances de votre fin de vie »


    A lire cela, on comprend l’acharnement de ces lobbies à ouvrir de plus en plus la loi au choix personnel de chacun. La mort à la demande…

    http://www.rws.be/web/wp-content/uploads/2013/09/RWS-134_3_2013_WEB.pdf (p. 23)


    Notons aussi que plusieurs associations de médecins pro-euthanasie (LEIF et EOL) proposent d’être les euthanasieurs si les médecins traitants rechignent à le faire. De plus, ces médecins EOL et LEIF ont une force de marketing convainquante pour proposer à leurs confrères non encore acquis à la cause, de se former à BIEN pratiquer l’euthanasie. Ces formations sont d’ailleurs financées par la COCOF du côté francophone.

  • Comment les pro-vie espagnols voient le projet de restriction de l'accès à l'avortement

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    Espagne : comment les pro-vie voient le projet de restriction de l'accès à l'avortement

    L'Espagne secoue « leur » Europe et les partisans du « droit » à l'avortement en proposant de repénaliser cet acte dont le gouvernement Zapatero avait fait un droit.

    Je l'annonçais samedi dernier dans Présent : « Un déchaînement de la gauche et des féministes en Espagne annonce également un début de bonne nouvelle outre-Pyrénées : un projet de loi limitant l’avortement » allait être approuvé par le gouvernement », alors que l’avortement est un droit en Espagne jusqu’à 14 semaines.

    « Les pro-vie espagnols n’ont jamais cessé de mettre la pression sur le gouvernement Rajoy qui avait fait de la remise à plat de la loi une promesse de campagne, réclamant sans complexes l’“avortement zéro”. Le texte préparé par le ministre de la justice, Alberto Ruiz Gallardon, n’ira sans doute pas aussi loin. Mais c’est la ténacité sans concessions des défenseurs de l’enfant qui aura obtenu ce premier pas. »

    Le réseau des associations et personnes pro-vie en Espagne, pour une large part fédérée par le site de pression « citoyenne » HazteOir, n'a jamais hésité à appeler un chat, un chat en effet. Pas de circonlocutions lorsqu'il s'agit de dire ce qu'est une « interruption volontaire de la grossesse », comme on l'appelle en Espagne ; ils n'ont cessé de rappeler au parti de Mariano Rajoy que chaque jour qui passait laissait tuer plusieurs centaines de petits être humains dans le ventre de leurs mères et aujourd'hui que l'avant-projet de loi d'Alberto Ruiz-Gallardon, ministre de la justice, est enfin connu et a été adopté en conseil des ministres, ils reviennent encore à la charge en soulignant que chaque instant perdu laisse se poursuivre le massacre.

    Politique des petits pas ? Très peu pour eux : ils parlent clair… mais savent en même temps se réjouir avec prudence en voyant que plusieurs mesures prévues par l'avant-projet vont pouvoir limiter le nombre d'avortements, si la loi est adoptée.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits