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Actualité - Page 1650

  • Inquisitions: la "purification de la mémoire" de l'an 2000

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    A la lumière de la recherche historique

    Source : ZENIT.ORG

    Jean-Paul II a voulu que l’on fasse la vérité sur l’histoire de l’Inquisition dans le cadre de la « purification de la mémoire » nécessaire avant l’entrée dans le troisième millénaire. Un volume a recueilli l’état de la recherche historique au seuil du XXIe siècle, il reste une référence.

    Retour sur les conclusions d’un symposium avec les meilleurs spécialistes au monde, alors qu’une série télévisée du service public français semble faire fi de la recherche historique, ce qui ne manque pas d’offenser les catholiques et les amis de la vérité, qui « s’indignent ».

    La célébration solennelle de demande de pardon du 12 mars 2000 en la basilique Saint-Pierre a été préparée par des symposiums historico-théologiques sur des points chauds de l’histoire de l’Eglise, notamment l’anti-judaïsme en milieu chrétien et les Inquisitions.

    Au cours de cette célébration, le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a demandé pardon pour les membres de l’Eglise qui, au cours de deux mille ans d’histoire, ont utilisé « des méthodes non évangéliques » au service de la défense de la vérité et de la foi. Il ne s’agit donc pas de défendre un seul acte de violence perpétré au nom de Dieu.

    Mais les historiens qui avaient repris le dossier pour contribuer à faire la part des choses entre imaginaire et faits avérés, dans le volume intitulé : "L'Inquisition", ont publié en quelque sorte une « radiographie » des faits historiques.

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  • Jean-Paul 1er vers la gloire des autels

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    La « positio » annoncée pour octobre 2012

    Source : ZENIT.ORG

    Jean-Paul-1-220x300.jpg

    La cause de béatification de Jean-Paul Ier prendra un tournant décisif à l’automne, indique le recteur de l’université pontificale du Latran, Mgr Enrico dal Covolo, salésien, postulateur de la cause de canonisation du pape de 33 jours, patriarche émérite de Venise.

    Mgr dal Covolo a en effet présidé, le 29 juin, la messe de la solennité des saints Pierre et Paul Agordo, qui a les deux apôtres pour saints patrons.

    Il a annoncé, dans son homélie, qu’à l’occasion du centenaire de la naissance d’Albino Luciani, le 17 octobre 2012, la « positio », la biographie volumineuse serait remise au cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

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  • Pakistan: les Evêques demandent l'intervention des institutions après qu'un blasphémateur a été brûlé vif

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    Source : FIDES.ORG

    Ghulam Abbas, un homme accusé de blasphème, a été brûlé vif par une foule furieuse d’islamistes radicaux à l’extérieur du commissariat de police de Chani Ghoth, dans la zone de la petite ville de Bahawalpur, au sein de la province du Punjab. Ainsi que le confirment des sources locales de Fides, l’homme, probablement un malade mental de religion musulmane, avait été arrêté voici quelques jours suite à une plainte pour blasphème se référant au fait qu’il aurait brûlé des pages du Coran. Un certain nombre de responsables religieux locaux ont entraîné la foule qui s’est déversée hier dans les rues et a ensuite fait irruption dans les bureaux du commissariat de police, blessant une quinzaine d’agents. Les radicaux ont forcé la porte de la cellule, extrait le prisonnier, l’ont arrosé d’essence et l’ont brûlé vif. Un certain nombre de véhicules de la police ont par ailleurs été incendiés dans le cadre d’une émeute qui aura duré environ deux heures.

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  • Interview par Radio Vatican de Mgr Gerhard Müller, le nouveau préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

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    Traduction depuis l’allemand par Benoît-et-moi.fr

    Mgr Müller:
    La tâche du préfet est très claire: aider le Magistère du Pape, qui est le maître de l'Eglise universelle.

    «Les groupes qui agissent aux marges» de l'Eglise doivent mettre de côté leur résistance à s'ouvrir «avec confiance» à la proposition de réconciliation de Benoît XVI, dans la conscience que «l'on peut être catholique seulement si l'on reconnaît pleinement la foi de l'Eglise, ce qui inclut «le Magistère» dans lequel le Concile Vatican II a «un rôle particulièrement important».

    Propos de Mgr Gerhard Müller, le nouveau préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dans un entretien au programme allemand de Radio Vatican.
    Interrogé sur les négociations avec les traditionalistes lefebvristes, où il aura un rôle de premier plan en tant que président également de la Commission pontificale Ecclesia Dei, l'ancien évêque de Ratisbonne répond: «L'objectif est toujours unité de l'Église et des fidèles avec l'Église. On ne peut être catholique que si on reconnaît pleinement la foi de l'Église».

    Ceci inclut le Magistère, et dans le Magistère, le Concile Vatican II a aussi un rôle particulièrement important.

    «Il est important - ajoute-t-il - de surmonter les blocages internes présents dans certains groupes aux marges, et que l'on s'ouvre avec confiance à notre Saint-Père Benoît XVI et à tous ceux qui agissent en son nom. Il ne s'agit pas de contraindre ou d'obliger de quelque manière les autres, il est important de reconnaître la liberté de la foi et la liberté des enfants de Dieu, mais aussi la plénitude de la révélation de Dieu, confiée à l'Eglise, et donc à son magistère, pour une interprétation fidèle. Par conséquent, j'exhorte de tout coeur tous ceux qui ont du mal à avoir confiance, et à chercher l'unité de l'Église et la vérité de la foi. L'unité de l'Eglise et la vérité de la foi sont les deux faces d'une même médaille».

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  • Suite à la série de l'été sur France 2, Inquisitio: quelques ouvrages pour rétablir la vérité historique

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    L'Eglise et les femmes

    Aubrée Chapy – Editeur: Artège

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    Combien considèrent aujourd'hui encore l'Église comme une institution misogyne aux mains d'hommes

    exerçant un pouvoir sans partage. À la lumière des Écritures et de la Tradition, puisant dans de multiples sources ecclésiales, Aubrée Chapy expose l'origine de ce préjugé tenace. Elle examine en détail la considération et le rôle accordés aux femmes au sein de l'Église au cours de vingt siècles de christianisme. Resituant les préjugés dans leur contexte historique, cette étude atteste la puissance de

    conviction, d'action, de conversion de celles qui ont été, de tout temps, les vecteurs essentiels de la diffusion du christianisme. À une époque où l'Église, par la voix des papes Jean-Paul II et Benoît XVI rappelle le caractère irremplaçable des femmes en son sein, l'auteur invite à porter un regard honnête et argumenté sur l'histoire pour se défaire des préjugés les plus tenaces.

    Agrégée d'histoire et chargée de travaux dirigés en histoire moderne à l'Université Paris-IV Sorbonne, Aubrée Chapy s'est spécialisée dans l'histoire des femmes et l'histoire politique aux XVe et XVIe siècles. L'auteur a écrit différents articles sur Napoléon aux éditions Atlas et participe à de nombreuses publications historiques.

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  • Etats-Unis: défense de la liberté religieuse

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    « La répression religieuse arrive », déplore Mgr Lori

    Source : ZENIT.ORG

    « Prière, catéchèse, éducation et action » : tel est le programme que se donne le Comité pour la liberté religieuse des évêques des Etats-Unis pour impliquer les catholiques dans cette lutte.

    « En tant que croyants, en tant que citoyens, en tant que patriotes, nous ne pouvons pas laisser notre pays devenir ce qu'il n'a jamais été destiné à être », déclare l’archevêque de Baltimore, Mgr William E. Lori, président de ce comité qui déplore : « La répression religieuse arrive ».

    Invité à inaugurer l’Observatoire de la liberté religieuse à Rome la semaine dernière, le nouvel archevêque de Baltimore a reçu le Pallium des mains de Benoît XVI le 29 juin.

    Zenit – Excellence, vous vous êtes adressé à l’Observatoire italien de la liberté religieuse. Quels sont les principaux objectifs de cet observatoire, et de quelle manière pouvez-vous, comme archevêque américain, contribuer à cette initiative internationale ?

    Mgr Lori - Le discours de la semaine dernière était d'abord destiné à remercier la ville de Rome et le gouvernement italien pour l'institution de cet observatoire, qui se penche vraiment sur les problèmes de liberté religieuse, non seulement en Italie, mais plus largement dans le monde entier, en particulier dans les endroits qui connaissent la répression ou la persécution brutale.

    Il peut sembler un peu étrange que quelqu'un venu des Etats-Unis, que beaucoup considèrent comme le berceau de l'expérience démocratique moderne, parle des menaces qui pèsent sur la liberté religieuse dans son pays, alors qu’on n’y souffre pas comme dans de nombreux endroits du monde. Mais je pense qu'il est important d'expliquer la nature subtile de l'érosion qui a eu lieu, et maintenant les menaces palpables qui commencent à émerger. Mon rôle est d'être le « crieur public » si vous voulez, de dire : « Regardez : tout peut sembler correct en surface, mais ce n'est pas la réalité ».

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  • Deux églises protestantes détruites par le gouvernement communiste vietnamien

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    Source : christianophobie.fr

    Le souci de l’œcuménisme est au cœur des préoccupations du gouvernement communiste vietnamien… La persécution communiste des chrétiens est très équitablement répartie entre catholiques et protestants.

    Les autorités locales de la province de Dien Bien, accompagnées de la police et de paramilitaires, sont arrivées en force, pour détruire deux églises construites par des chrétiens de la minorité Hmong. Les faits se sont déroulés à la mi-juin 2012.

    Les paroissiens des églises protestantes Ho He et Phan Ho ont assisté, impuissants et frustrés, à la démolition des deux bâtiments, qu’ils avaient réussi à financer en travaillant dur et en se privant, et qui venaient juste d’être terminés.

    Une troisième église, l’église Cong, est elle aussi menacée. C’est un coup dur pour ces congrégations qui avaient commencé en tant qu’une simple église de maison et qui comptent aujourd’hui entre 500 et 600 membres.

    En 2004 et 2005, le gouvernement avait pourtant montré, par une série de lois, qu’il ne s’opposait plus à la pratique religieuse. La directive spéciale n° 1 du premier ministre promettait même de rendre plus simple et plus rapide l’officialisation des églises auprès des autorités. Mais dans les faits, il n’en n’est rien.

    Des centaines d’églises ont essayé d’obtenir une reconnaissance légale mais sans succès. Plus de la moitié des églises protestantes ne sont toujours pas enregistrées et les cas de harcèlement et de persécutions se multiplient chez les protestants comme chez les catholiques.

  • Budget du Saint-Siège dans le rouge, du Vatican dans le vert

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    Source : ZENIT.ORG

    « Le budget du Saint-Siège dans le rouge, celui du Vatican dans le vert »: on pourrait résumer ainsi le bilan des budgets du Saint-Siège et du Vatican pour 2011 qui a été présenté, comme chaque année début juillet, ce 5 juillet. On note que la générosité des catholiques dans le monde est en augmentation, en dépit de la crise.

    Naguère, l’exposé donnait lieu à une conférence de presse, mais désormais les cardinaux communiquent le bilan par la salle de presse du Saint-Siège.

    Le conseil cardinalice pour l’étude des problèmes concernant l’organisation et l’économique du Saint-Siège, est présidé, rappelons-le, par le cardinal secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone.

    Il se compose de quinze cardinaux, et il s’est réuni ces mardi 3 et mercredi 4 juillet 2012 au Vatican. Il rend donc public aujourd’hui les bilans financiers du Saint-Siège et de l’Etat de la Cité du Vatican.

    Les comptes du Saint-Siège sont dans le rouge, et ceci en dépit de l'année 2010 qui avait enregistré, après trois années de déficit, un solde positif de près de 10 millions d'euros. Ce déficit est dû, ad extra, du fait de la crise boursière et financière mondiale, mais aussi, ad intra, du fait du coût des media du Saint-Siège.

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  • Burundi: message des Evêques à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance: l'indépendance du Burundi, un trésor à faire fructifier.

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    Source : FIDES.ORG

    « L’indépendance nationale est un don de Dieu qu’il nous appartient de faire fructifier » : tel est le sens du message des Evêques du Burundi lu dans toutes les églises le Dimanche 1er juillet, à l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance du pays.
    Dans le message, envoyé à l’Agence Fides, il est rappelé que l’Eglise a contribué à diffuser l’idée d’indépendance en enseignant que tous les hommes, noirs et blancs, sont égaux vis-à-vis de Dieu.

    « La nomination du premier Evêque burundais, en la personne de S.Exc. Mgr Michel Ntuyahaga, tout comme l’érection des Diocèses en 1959, furent un signal que le temps de l’indépendance du Burundi était venu » écrivent les Evêques.

    Grâce à l’indépendance, souligne le Message, les burundais ont reçu différents dons : le droit de citoyenneté et de parole dans le concert des nations, l’autonomie politique et administrative, la liberté d’organisation dans le domaine économique et culturel. « D’ailleurs – ajoutent les Evêques – au moment où nous rendons grâce à Dieu, nous ne pouvons pas cacher le fait que sous certains aspects, nous nous sommes comportés comme le serviteur qui a reçu un talent mais l’a enfoui sous terre au lieu de le faire fructifier ». Au lieu de faire progresser la démocratie et l’économie nationale en effet, « nous, burundais, nous sommes entredéchirés, mettant à la première place les ethnies, le régionalisme, la provenance sociale et les appartenances aux partis politiques » écrivent les Evêques, se référant clairement aux différentes guerres civiles qui ont marqué les premières décennies de l’indépendance.

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  • Divine particule ?

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    imagesCATM7GDM.jpgLe boson de Higgs serait enfin trouvé: ce qui était une hypothèse rationnelle aurait été “matérialisé” par l’ accélérateur de particules  recréant les conditions d’un mini- “big bang” au Cern à Genève. Avec cette découverte  a-t-on encore besoin de Dieu ? titre une “matinale” du site de la Vie. Extrait :

    “Les physiciens de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire ont annoncé le 4 juillet avoir "probablement" découvert le chaînon manquant de la physique des particules.  Il s’agit de la "particule de Dieu", appelée ainsi parce qu’elle conférerait leur masse aux particules élémentaires. Sans elle, les autres particules se baladeraient partout à 300 000 km par seconde et il n’y aurait ni atomes ni vie. Mais Dieu dans tout ça, ne serait-il pas un peu mis à l’écart ?

    (…) Au Vatican, le jésuite Guy Consolmagno, astrophysicien, a tenu à rappeler que l’expression “Particule de Dieu” est une plaisanterie : elle correspond tout au plus à l’idée de vouloir décrire la particule "comme un don de Dieu afin d’aider à expliquer comment la réalité fonctionne dans le monde des particules élémentaires".

    Mais "cette façon de remplir nos lacunes avec Dieu n’est pas seulement une mauvaise raison de croire en Dieu, mais elle est aussi de la mauvaise science", explique le religieux, par ailleurs ravi de cette découverte majeure. (…). Ici: LA DECOUVERTE

    Elémentaire, mon cher Watson. Si, comme l’enseigne le petit catéchisme de l’école primaire notre enfance, Dieu est un pur Esprit incréé transcendant la création dont Il est l'auteur, inutile de Le chercher dans une particule mise au jour dans un accélérateur, pas plus que l’âme humaine sous le scalpel d’un chirurgien. Ne pas confondre physique et métaphysique. On a honte de devoir le rappeler…

  • Magis amica Veritas

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    A271110_8.jpgAmbassadeur de France à Rome en 1828, Chateaubriand parlait déjà des « zelanti » et des « politicanti » peuplant la curie pontificale. Benoît XVI appartient incontestablement à la race des premiers. Si son gouvernement provoque, depuis le début, autant de chocs ce n’est pas que le Saint-Père soit inapte à gouverner l’Eglise mais que, loin des visions planétaires qui habitaient un Jean-Paul II, son regard clair projette plutôt au cœur même du réel unelumière qui fait fondre la cire et durcir la boue.

    Dans une note publiée aujourd’hui sur son site « Chiesa » à propos des « mutins de la barque de Pierre », Sandro Magister n’est pas loin de partager ce point de vue, que nous avions nous-mêmes précédemment exprimé.

    Extraits :

    (…) Le pape Joseph Ratzinger ne se laisse pas intimider par la contestation. Il ne la subit pas ; au contraire, dans les affaires cruciales, il la provoque, volontairement. Et il ne recule pas d’un pas, même lorsque la réaction se fait aiguë et féroce, au-delà des prévisions.

    Le mémorable discours de Ratisbonne en a été la première démonstration. Benoît XVI y avait mis en évidence la charge de violence contenue dans l’islam, avec une netteté qui étonna le monde et scandalisa, au sein de l’Église, les partisans du rapprochement entre les religions. Il avait souhaité que les musulmans vivent la révolution des Lumières que le christianisme avait déjà connue. Plusieurs années plus tard, le printemps de liberté qui est né sur les places publiques des pays arabes avant de dépérir tout de suite a confirmé qu’il avait vu juste, que c’est sur ce point que se joue l’avenir de l’islam.

    Les abus sexuels commis par des prêtres sur des enfants et des adolescents sont un autre domaine dans lequel Benoît XVI a agi à contre-courant, avant même d’être élu pape. Il a introduit dans l’organisation de l’Église des procédures caractéristiques de l’état d’exception. Parce qu’il l’a voulu, depuis une dizaine d’années, trois affaires sur quatre ont été traitées et résolues non pas par les voies du droit canonique mais par celles, plus directes, du décret extrajudiciaire pris par une autorité de niveau supérieur. C’est cette façon-là que Marcial Maciel, le diabolique fondateur des Légionnaires du Christ, a été sanctionné alors qu’il était encore universellement révéré et admiré, qu’il n’avait été jamais pris en défaut et qu’il avait tout ce qu’il fallait pour sortir indemne d’un procès normal non seulement canonique mais civil. Toute l’Église d’un pays, l’Irlande, a été mise en pénitence par le pape. Un certain nombre d’évêques incapables ont été destitués. C’est un fait qu’il n’existe pas, dans le monde, de gouvernement ou d’institution qui aille plus loin que l’Église du pape Benoît XVI dans la lutte contre ce scandale et dans la protection des mineurs contre les abus sexuels.

    Il y a eu aussi la levée de l’excommunication des évêques lefebvristes et les efforts faits pour les ramener au bercail ; la libéralisation de l’usage de la messe selon l’ancien rite ; l’admission dans l’Église des communautés anglicanes proches du catholicisme, avec leurs évêques, leurs prêtres et leurs fidèles. Dans ces domaines aussi, Benoît XVI a créé, en connaissance de cause, des conflits qui sont encore actuellement très violents, s’attirant des avalanches de critiques. Celles-ci viennent non seulement de la gauche mais aussi de la droite, comme lorsque, dans son livre-entretien "Lumière du monde", il a laissé entrevoir la possibilité d’une utilisation licite du préservatif.

    C’est une erreur que de prendre la douceur de ce pape pour de la soumission ou pour un manque d’intérêt pour les décisions de gouvernement. Même la tempête qui agite l’Institut pour les Œuvres de Religion, IOR, la "banque" du Vatican, trouve son origine dans l’ordre qu’il a donné d’assurer un maximum de transparence financière.

    Il n’y a pas de gouvernement au monde dont les décisions ne soient pas discutées et combattues, publiquement ou confidentiellement, avant et après leur transformation en lois. Le pape Benoît XVI veut qu’il en soit ainsi pour l’Église aussi. Les conflits internes mis en évidence par les documents ayant fait l’objet de fuites au Vatican font partie de la physiologie de toute institution appelée à prendre des décisions (…) Les procédures pour un changement de gouvernement à la curie du Vatican sont déjà lancées (…).

    L’article est ici :Les mutins de la barque de Pierre

    Benoît XVI n’est ni un politique, ni un révolutionnaire. Seulement un ami, à la fois doux et résolu, de Celui qui a dit « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie ».

  • Les intentions du pape pour l'été 2012

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    La sécurité, l'emploi, et les prisonniers

    Source : ZENIT.ORG

    Chaque mois le pape Benoît XVI nous confie deux intentions de prière, deux défis qu’il discerne pour notre monde et la mission de l’Eglise. Voici les deux intentions de juillet et les deux intentions d’août 2012 et le commentaire du P. Frédéric Fornos, s.j.

    Juillet 2012:

    Intention universelle - La sécurité et l'emploi

    Prions pour que tous puissent avoir un travail et l'effectuer dans des conditions de stabilité et de sécurité.

    Intention missionnaire - Les volontaires chrétiens

    Prions pour que les volontaires chrétiens, présents dans les territoires de mission, sachent témoigner de la charité du Christ.

    Août 2012:

    Intention universelle - Les prisonniers

    Prions pour que les prisonniers soient traités avec justice et que leur dignité humaine soit respectée.

    Intention missionnaire - Les jeunes, témoins du Christ

    Prions pour que les jeunes, appelés à suivre le Christ, se rendent disponibles pour proclamer et témoigner l'Evangile jusqu'aux extrémités de la terre.

    Commentaire de l’intention universelle de Benoît XVI pour le mois d’août :

    Derrière les barreaux, il y a des hommes.

    L’été est souvent le temps de la liberté : vacances chez soi ou ailleurs, auprès d’amis, en famille… Contraste donc avec cet appel de l’Eglise pour ce mois : soutenir par la prière ceux qui cherchent à rendre le système carcéral plus respectueux du droit et de la personne humaine. Des images, des peurs, des jugements peuvent m’empêcher de désirer cela. Et si j’imaginais que l’un des prisonniers était mon frère, mon cousin, un ami ? Me demander comment il est traité, comment il vit, ce qu’il ressent, cela prendrait alors un autre poids. C’est à cette prière que je suis appelé.

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