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Actualité - Page 1651

  • Mouvements pro-vie : les encouragements du pape

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    Source : news.va

    Benoît XVI a adressé un télégramme aux participants au pèlerinage organisé en Pologne pour le 25° anniversaire d’une initiative en faveur de la vie, qui encourage l’adoption spirituelle des enfants à naître. Les pèlerins se sont rendus à pied de Varsovie au Sanctuaire de Notre Dame de Jasna Gora, à Czestochowa. Le message a été lu pendant la messe célébrée au sanctuaire marial.

    Il s’agit d’une initiative de prière qui dure neuf mois. On prie pour la protection de la vie naissante menacée dans le sein maternel. Le Pape encourage ceux qui promeuvent les valeurs évangéliques de la vie et de l’amour pour contrecarrer la menace de l’avortement, de l’euthanasie, de la promiscuité et des atteintes à la vie familiale.

  • France : L’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin approuve les Evêques de France

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    Lu sur le blog de l’ancien Premier Ministre, ce post daté du 15 août :

    La conférence des Évêques de France a pris l’heureuse initiative de relancer la tradition d’une prière pour notre pays. On ne peut pas reprocher aux Catholiques de prier. On ne peut pas, non plus, demander aux Eglises d’être indifférentes au devenir de nos sociétés, de notre pays. Nos racines chrétiennes légitiment cette prise de position. Notre attachement à la Laïcité nous a appris à distinguer l’éclairage spirituel et la décision politique. L’appel à la générosité, le recours à la conscience, le rappel de la mission d’amour de la famille sont des repères utiles pour ceux qui ont à décider de l’avenir. Dans ce texte, il ne s’agit pas de voter, mais de penser. Dans ce XXIème siècle religieux, la pensée catholique, à côté des autres religions, doit se faire entendre

     C’est ici : 15 août 2012 : Prière pour la France

  • Abbé Pierre-Hervé Grosjean (34 ans) : le style nouvelle évangélisation ?

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    Extraits de l’article publié sur le site de « Valeurs actuelles » :

    imagesCA2NFL1T.jpg(…) « J’ai toujours eu l’intuition qu’il me fallait servir une grande cause. » Laquelle ? La France, répond-il d’abord, après son baccalauréat. Comment ? Il songe à la politique, préfère l’armée.

    Admis en classe préparatoire au Prytanée de La Flèche, il décidera pourtant au bout d’un an d’« aller un peu plus loin dans le don », en choisissant la plus grande des causes. « C’est au sein du scoutisme que j’ai trouvé ma vocation, au contact d’un aumônier dont la joie de servir m’a profondément marqué. » Entré au séminaire à 19 ans, il en sort sept ans plus tard pour son ordination à Versailles, en 2004. Aujourd’hui vicaire de la paroisse d’Houilles-Carrière, il vient d’être nommé curé de Saint-Cyr-l’École, qu’il rejoindra à la rentrée.

    Les jeunes qui le côtoient – ils sont nombreux – le disent très accessible : « Il rappelle tous ceux qui lui laissent un message sur son portable, dont il donne facilement le numéro. » Et les invite souvent à partager une bière. Beaucoup se transmettent le texte d’une conférence qu’il a faite à l’invitation des Associations familiales catholiques : “Aimer en Vérité”. Il y rappelle, avec humour et sans détour, l’enseignement de l’Église sur l’amour, à l’âge où garçons et filles découvrent les jeux de la séduction : « Ni trop tôt, ni trop près, ni trop vite, leur dit-il, pour éviter d’arriver à 25ans avec le coeur usé. » Ce style direct lui vaut une réelle audience parmi les jeunes, mais c’est surtout son exigence qu’ils apprécient. « L’Église vous montre le sommet », leur dit-il dans sa conférence. « Il est carré », résume l’une de ses lectrices.

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  • Obama et la persécution des chrétiens : un silence dérangeant

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    Le silence de l’Administration Obama sur la persécution des chrétiens dérange

    La campagne officielle pour l’élection présidentielle américaine n’a pas encore débuté que le bilan de l’Administration Obama au sujet des chrétiens persécutés en terre d’islam est sérieusement dénoncé par des ONG. En cause, le soutien de la Maison Blanche au Printemps arabe, devenu pour les minorités un hiver islamiste, soutien récemment renforcé par le rapport du Département d’Etat sur les droits de l’homme pour l’année 2011 qui dit trouver une « inspiration » dans ces révolutions et qui, pour la première fois, ne consacre plus de dossier à la liberté religieuse dans chaque pays, mais survole le sujet de façon synthétique alors que les violences à l’encontre des minorités, surtout chrétiennes, augmentent.

    Le quasi-silence du rapport du 30 juin dernier interpelle plusieurs ONG qui pointent la détérioration du sort des chrétiens qui étaient déjà en grande difficulté et accusent la politique étrangère américaine d’avoir une grande part de responsabilité dans cette situation, par son silence et son assistance à des groupes islamistes en Syrie. Le porte-parole de Portes Ouvertes USA, Jerry Dykstra, met en garde contre une victoire des islamistes, parmi lesquels des membres d’Al Qaïda et des Frères musulmans, islamistes soutenus par Washington face au dictateur Bachar El Assad. 1,5 millions de chrétiens pourraient pâtir d’une défaite du dirigeant alaouite ; ils sont actuellement déjà persécutés par une partie des rebelles.

    On peut dissocier le soutien américain à la rébellion en Syrie du soutien à une politique anti-chrétiens de ces combattants, en considérant cet appui pour ce qu’il est probablement, un soutien stratégique et non humanitaire – d’autant qu’un recoupement d’informations par le Frankfurter Allgemeine Zeitung désigne les rebelles comme étant les auteurs du massacre de Houla imputé à l’armée régulière – en vue de briser l’axe Damas-Téhéran avant une éventuelle guerre contre l’Iran réclamée plus ou moins implicitement par les pays musulmans sunnites et non seulement Israël. En revanche, le silence de Washington sur les crimes dont sont victimes les minorités, principalement les chrétiens, questionne. Si l’American Enterprise Institute Middle East affirme via son analyste, Michael Rubin, que l’Administration Obama n’a pas incité les révolutions arabes, il dénonce toutefois son inertie face à la persécution des chrétiens et demande au président de cesser de faire plaisir au Council on American-Islamic Relations et appeler un chat un chat. Par ailleurs, le Washington Times a publié un article sur le sort des chrétiennes d’Egypte victimes de kidnapping, de mariages forcés avec des musulmans, et a dénoncé le silence des Etats-Unis sur la question.

    Une politique toujours complaisante envers les pays musulmans

    Lors de son discours au Caire en 2008, Barack Obama avait célébré la grandeur de l’islam, défini comme très ouvert : « L’Islam a une tradition de tolérance dont il est fier » et appelé à « soutenir la richesse de la diversité religieuse, que ce soit pour les Maronites au Liban ou les Coptes en Égypte », sans vraiment mot dire de la réalité des persécutions. Le président avait de suite contrebalancé ce point de son long discours, en dénonçant les pays européens refusant le port du voile islamique intégral dans l’espace public, mettant ainsi à égalité les persécutions mortelles de chrétiens et le choix de certains Etats de pouvoir identifier le visage d’une personne, notamment pour des questions de sécurité publique. Le dernier rapport du Département d’Etat critique d’ailleurs la France et la Belgique à ce sujet.

    La diplomatie d’Obama en matière de liberté religieuse au bénéfice des chrétiens semble en effet bien floue, en témoigne encore la tentative de son administration de faire censurer partiellement un rapport sur la persécution religieuse en Turquie, publié par un organisme gouvernemental indépendant, l’United States Commission on International Religious Freedom, ou encore son appui à l’islamiste Raila Odinga, candidat à l’élection présidentielle au Kenya en 2007, face à un chrétien, et qui prévoyait d’imposer la charia dans le pays, avant que la défaite du candidat musulman ne vire à un sanglant conflit inter-religieux.

    En février dernier, l’évangéliste Franklin Graham, le fils du célèbre responsable chrétien Billy Graham, s’est publiquement questionné sur la foi du président américain en soulevant la question des chrétiens persécutés : « Je n’ai aucune idée de ce en quoi Obama croit réellement. Tout ce que je sais, c’est que, durant sa présidence, il a semblé davantage concerné par les musulmans à travers le monde que par les chrétiens qui se font assassiner dans les pays musulmans », avant de présenter ses excuses dans les jours suivants. Si les choix diplomatiques de Barack Obama sont tributaires de sa volonté de ménager les pays musulmans, il reste que sa diplomatie jette un voile sur les opprimés.

    Droit d’auteur : JD Amadeus d’Aigre de Ruffec

    Reproduction autorisée avec mention http://fidepost.com/

  • Homélie de l’Assomption hier à l’abbaye de Fontgombault : dire oui avec Marie

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    imagesCAHCEB44.jpgVoici un extrait de cette homélie prononcée par le TRP Dom Jean Pateau, Abbé de N.-D. de Fontgombault, une des plus grandes abbayes de France :

     « (…) Marie s’est appliquée à rechercher la volonté de Dieu et à l’accomplir. Aussi le Seigneur a-t-il fait de grandes choses pour Elle, avec Elle, grâce à Elle.

    Cette beauté, cette paix du cœur, cette union à Dieu, que Marie goûtait dès son pèlerinage sur la terre, n’ont pas aveuglé néanmoins la Mère de Dieu. Marie sait que sa vie et son mystère sont profondément liés aux membres de sa race, à ceux qui depuis le début des temps et jusqu’à la fin du monde ont peiné et peineront sur les chemins souvent tortueux de la terre.

    En face du OUI se trouve la triste réalité du NON :

    Les hommes, les sociétés mêmes, en ont tous fait l’expérience. Celle- ci se cristallise pour l’homme dans le refus de sa condition de créature et pour les sociétés dans le refus de la loi naturelle. L’ivresse d’une illusoire autonomie s’empare alors de l’homme et des sociétés, ouvrant la porte sur la spirale vertigineuse du mal, du mensonge, des guerres, de la souffrance, pain quotidien de notre humanité. (…)

    Le patronage de Notre Dame est aujourd’hui spécialement nécessaire à la France, menacée par des lois ou des projets de lois qui, au mépris de la nature humaine portent une grave atteinte à la famille et à la vie considérée de son début à sa fin naturelle.

    Il s’agit d’obtenir le respect du plan de Dieu annoncé dès la création du monde : « Homme et femme, il les créa » (Gn 1,27). Sur quels principes pourrait se fonder une société pour s’arroger le droit de modifier les concepts de mariage, de famille et finalement d’amour ? (…)

    Faudrait-il rappeler aux hommes et aux femmes de notre temps qu’ils ont été conçus à partir d’une cellule masculine et d’une cellule féminine ? que c’est, pour la plupart, grâce à la présence diverse, complémentaire et gratuite d’un papa et d’une maman que s’est construite leur personnalité ? Faut-il ignorer le drame de tant d’enfants déséquilibrés suite à des situations familiales difficiles ?

    Beaucoup se taisent. Beaucoup se désintéressent. L’enfant devient, toujours plus, un jouet que les adultes suppriment ou se disputent selon les besoins du moment. Paradoxe d’une société qui, à la fois, autorise l’avortement et qui remet l’enfant à des couples, désireux certes d’en posséder un, mais incapables, compte tenu de leur constitution, de lui offrir un lieu favorable à un développement harmonieux.

    Au fond, y-a-t-il vraiment paradoxe ?

    L’enfant a toujours été celui qu’il est facile de sacrifier sur l’autel du dieu du monde qui se nomme plaisir. Les enfants sont silencieux. Certains même ne pourront jamais parler. Mais d’autres, marqués par l’environnement dans lequel ils auront grandi, pourront un jour élever la voix. Au nom de tous, et comme il a déjà été fait, ils pourront construire un mémorial de leur holocauste. A leur tour, ils viendront en accusateurs faire valoir leurs droits devant les hommes et les sociétés qui les ont abandonnés.

    La guerre recouvre notre terre. Mais la plus injuste de toutes est celle qui se déroule dans le sein maternel, dans le sein familial.

    Ce soir, au cours de la procession solennelle, à laquelle vous êtes tous invités, nous prierons pour notre pays en récitant la prière proposée par son Éminence le Cardinal André Vingt-Trois.

    O Marie, Reine de la famille et Mère de tous les hommes, nous vous confions la grande famille humaine et en particulier les enfants. Que les hommes et les femmes de notre temps préfèrent au bonheur éphémère d’un plaisir stérile, la joie de pouvoir en vérité vivre le grand don de l’amour dans le petit Nazareth qu’est chaque famille humaine.

    Amen.

    Tout le texte ici :ASSOMPTION  

  • La famille de l'avenir

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    La famille de l’avenir

    Editorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°28 - Juillet 2012 (Mgr Aillet est évêque de Bayonne, Lescar et Oloron)

    La famille fondée sur le mariage, c’est-à-dire sur l’union stable d’un homme et d’une femme ouverts à la vie, continue d’être plébiscitée par la majorité de nos contemporains, à commencer par les jeunes. Comment se fait-il alors que ce désir soit si souvent frustré ? Comme si la société rendait de plus en plus difficile la réalisation d’un tel projet. L’exaltation de la liberté individuelle, la priorité donnée au sentiment amoureux sur la volonté de construire ensemble, l’affectivité fragilisée par le pansexualisme ambiant, le brouillage des repères diffusé par les medias et sanctionné par les lois, l’absence d’une politique familiale cohérente : autant d’obstacles à la réussite de la famille. Nombre d’observateurs, dont de nombreux élus de proximité, s’accordent même pour voir dans les souffrances de la famille brisée l’une des principales causes de la précarisation et de la délinquance juvénile comme de l’échec scolaire des enfants. Dans un tel contexte, n’est-il pas difficile, voire impossible d’envisager la faisabilité d’un tel engagement ?

    La promotion de la famille ainsi comprise, dont le projet est inscrit dans la nature de l’homme et de la femme, et dont la réalisation a assuré le renouvellement des générations et constitué le creuset de la cohésion sociale depuis des siècles, passera toujours par le témoignage plus que par les grands discours. Ce fut l’objet de « Famille en fête » que de mettre la famille à l’honneur ! Il ne s’agissait pas de réserver la fête à la famille « bien comme il faut », au risque de ne pas se sentir concerné par ce rassemblement diocésain : au contraire, tous pouvaient se reconnaître dans les témoignages bouleversants de réconciliation en famille qui nous rappelaient tout à la fois nos fragilités et les merveilles que Dieu peut y accomplir par sa grâce. Ce fut plus encore l’objet de la VIIe rencontre mondiale des familles à Milan que de donner une visibilité à la famille : malgré les nombreux obstacles et les limites de tout un chacun, la famille est possible ! C’est l’image prophétique donnée au monde par cet événement international qui a rassemblé autour du pape Benoît XVI plus d’un million de personnes : des centaines de milliers de familles unies dans la même ferveur de l’Espérance ! Oui, assurément , la famille normale n’est pas la famille du passé mais la famille de l’avenir, pourvu que l’on veuille un avenir ! Force est de constater que certains modèles familiaux, qui pourraient être légalisés aujourd’hui dans notre pays, tournent le dos à l’avenir, en privilégiant des unions de fait fermées à la vie et repliées sur des droits individuels… sans compter le coût exorbitant du non mariage, comme de nombreuses enquêtes sociologiques le démontrent. Comme l’affirmait avec force le cardinal André Vingt-Trois, au cours d’une conférence donnée à Milan aux Français venus pour cette rencontre mondiale des familles : la famille est la cellule de base de la société, car elle est le lieu de rencontre des générations, le premier lieu d’apprentissage du respect de l’autre, antidote le plus fort à la violence qui gagne le corps social.

    Profitons des vacances pour réapprendre la famille, comme lieu d’écoute et de parole, école du vivre-ensemble entre générations. Prenons surtout le temps de la prière en famille : « La famille qui est unie dans la prière demeure unie » (Jean Paul II).

    + Mgr Marc AILLET,
    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.

  • Quand on s’étonne que l’Eglise prie…

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    Source : http://www.frequenceesj.com/societe/978.html

    Abbé Grosjean : « Qu’on ne dise pas que c’est une entorse à la laïcité »

    Écrit par Tristan QUINAULT MAUPOIL le 15 août 2012.

    INTERVIEW - Père Pierre-Hervé Grosjean est secrétaire général de la commission "éthique et politique" au diocèse de Versailles et défend la place de l'Eglise dans le débat sur l'ouverture du mariage à tous les couples et l'adoption par les couples homosexuels. Pour lui, "l'Eglise ne peut pas s'en désintéresser". "Qu'on ne dise pas que c'est une entorse à la laïcité", affirme-t-il et d'ajouter: "La laïcité ne cherche pas non plus à bâillonner les religions, mais leur permet au contraire de participer librement au débat public".

    Fréquence ESJ: L'Eglise catholique propose une prière pour la France qui aborde l'ouverture du mariage pour les couples homosexuels. L'église est-elle dans son rôle en s'invitant dans un débat très politique ?

    Abbé Grosjean: On s'étonne que l'Eglise... prie ! On s'étonne que cette prière ne soit pas complètement désincarnée ! On nous reproche même de prier pour que des enfants puissent bénéficier de l'amour d'un père et d'une mère ! Ceux qui ont vraiment lu la prière ne peuvent que reconnaître qu'il y a là l'expression d'un simple bon sens élémentaire. Les chrétiens ne sont pas hors du monde. Leur foi les engage au coeur du monde à servir le Bien commun. Respecter la nature du mariage, vouloir préserver ce qui est le plus structurant pour un enfant, va dans le sens de ce bien commun. L'Eglise ne peut donc pas s'en désintéresser. Et qu'on ne dise pas que c'est une entorse à la laïcité ! Celle-ci protège les cultes et permet justement qu'on puisse prier librement dans notre pays. La laïcité ne cherche pas non plus à bâillonner les religions, mais leur permet au contraire de participer librement au débat public.

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  • Un monde qui s'éloigne de Dieu ne devient pas meilleur mais pire

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    Homélie de Benoît XVI pour l'Assomption 2012

    (Traduit de l’italien par le site benoît-et-moi.fr)

    Chers frères et sœurs,

    Le 1er Novembre 1950, le Vénérable Pape Pie XII proclamait comme dogme que la Vierge Marie «au terme de sa vie terrestre, fut élevée (« assunta ») dans la gloire céleste en corps et en âme».

    Cette vérité de la foi était connue par la Tradition, affirmée par les Pères de la Eglise, et était surtout un aspect important du culte rendu à la Mère du Christ. C’est précisément l’élément de culte qui constituait, pour ainsi dire, la force motrice qui a conduit à la formulation de ce dogme: le dogme apparaît comme un acte de louange et d’exaltation de la Vierge sainte. Cela ressort également du texte même de la Constitution apostolique, où il est dit que le dogme est proclamé «pour honorer le Fils, la glorification de la Mère et la joie de toute l’Eglise».

    Ainsi est exprimé sous forme dogmatique ce qui avait déjà été célébré dans le culte et la dévotion du peuple de Dieu, comme la glorification de Marie la plus haute et la plus stable: l’acte de la proclamation de l’Assomption se présenta presque comme une liturgie de la foi. Et dans l’Évangile que nous avons entendu aujourd’hui, Marie elle-même prononce de façon prophétique quelques mots qui orientent vers cette perspective. Elle dit: «Désormais toutes les générations me diront bienheureuse» (Lc 1,48). C’est une prophétie pour toute l’histoire de l’Eglise. Cette expression du Magnificat, rapportée par saint Luc, indique que la louange à la Très Sainte Vierge, Mère de Dieu, intimement unie au Christ son fils, concerne l’Église de tous les temps et tous les lieux. Et l’annotation de ces mots par l’évangéliste présuppose que la glorification de Marie était déjà présente au temps de Saint Luc et qu’il la considérait comme un devoir et un engagement de la communauté chrétienne pour toutes les générations. Les paroles de Marie disent que c’est un devoir pour l’Eglise de rappeler la grandeur de la Sainte Vierge pour la foi. Cette solennité est donc une invitation à louer Dieu, et à regarder la grandeur de la Sainte Vierge, parce que, qui est Dieu, nous le savons grâce au visage des siens.

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  • Le quinze août à Liège : « les chrétiens » sont aussi à la fête.

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    Dans « La Libre-Gazette de Liège » du 14 août 2012, on peut lire sous la plume d’Isabelle Lemaire (extraits) :

    « En Outremeuse, place à la procession mariale et à la messe en wallon.

    Le puits de pèket qui ne tarira pas pendant plusieurs jours lors des fêtes du 15 août en Outremeuse ne doit pas faire oublier un autre puits, spirituel, celui-là, auprès duquel des milliers de personnes viennent s’abreuver. Un puits aux multiples margelles, un puits qui comble une soif invisible, mais bien réelle."

    C’est par ces mots que Jean-Pierre Pire, le doyen de la rive droite de Liège rappelle que les festivités du 15 août, ce n’est pas seulement du folklore. A l’occasion de l’Assomption, on y célèbre Marie, la sainte patronne du quartier comme le rappellent les potales, ces petits autels placés sur les façades et disséminées aux quatre coins d’Outremeuse .(…).

     Cette année, Jean-Pierre Pire et son homologue de la rive gauche, Eric de Beukelaer, ont décidé d’encourager les paroissiens liégeois à venir en nombre à cette messe atypique. "Aucune messe de l’Assomption ne sera célébrée dans les églises du centre-ville. De cette manière, nous souhaitons amener les fidèles en Outremeuse pour suivre la messe en plein air", explique le doyen. "C’est le fait de devoir rester debout pendant la célébration qui freine certains de nos paroissiens les plus âgés. Aussi, nous avons demandé aux scouts d’Outremeuse de veiller à apporter des chaises à ceux qui voudraient s’asseoir", ajoute-t-il.(…)

    De 12 à 18h le 15 août, l’église Saint-Nicolas restera ouverte, (…). Une équipe de prêtres et de laïcs sera à disposition des fidèles et proposera à chaque heure un petit temps de prière et de chant. L’église accueillera également un stand de Caritas international qui témoigne des œuvres de l’Eglise en faveur des enfants défavorisés.

    Et enfin à 18h, toujours en l’église Saint-Nicolas, viendra le temps de la bénédiction des familles et des amoureux. "Y compris les couples homosexuels. Nous en avons eu un l’an dernier",  précise le doyen. Signe que l’église liégeoise fait preuve d’ouverture ».

    Référence : Les chrétiens sont aussi à la fête

    (Voir aussi : la reine de la republique)

    "Aucune messe de l’Assomption ne sera célébrée dans les églises du centre-ville ». Mouais ! Loin de nous l’idée de mépriser le folklore et les traditions populaires, bien au contraire. Mais il ne faut pas vouloir tout intrumentaliser. L’arbre d’Outremeuse ne doit pas cacher les clairières de la forêt. J’ai personnellement vu un autel touchant, fleuri par les chanoines du Latran, pour la messe à l’église Sainte-Catherine de la rue Neuvice. On me dit que les Bénédictines du Boulevard d’Avroy n’ont pas supprimé leur messe dominicale ouverte au public. Un peu plus loin, sur le même boulevard, près de deux cents personnes (malgré cette mauvaise publicité susmentionnée) ont pris part ce mercredi matin aux célébrations à l’église du Saint-Sacrement qui proposait deux messes en grégorien, un magnificat et des extraits de l’œuvre de Pergolèse et un grand « Salve Regina » repris  en chœur par l’assemblée à la messe de 10h : non, de cela vous n’entendrez pas parler ailleurs, j’en suis sûr… et pourtant tout cela existe. J’aime, comme disait le poète Achille Chavée, les Iroquois qui marchent tout seuls en file indienne…

  • Les fortes paroles du Cardinal Canizares

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    On les découvrira en cliquant sur les liens suivants :

  • Les miracles de Lourdes

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    Source : Dom Antoine Marie, osb, Abbaye Saint-Joseph de Clairval, lettre du 25 juillet 2012

    « Je sais bien que dans certains milieux, la pensée même du miracle paraît démodée et impensable, écrivait le docteur Oliviéri, président du Bureau médical de Lourdes de 1959 à 1971… Aussi, lorsqu’on parle devant ces personnes de guérisons miraculeuses, elles ont toujours une réponse toute prête : ces faits, disent-elles, ou bien n’ont pas été étudiés, ou bien s’expliquent par toutes sortes de causes naturelles… ou bien seront explicables plus tard… Finalement, ce qui est commun à toutes ces explications, c’est cette raison fondamentale a priori que ‘le miracle, cela n’existe pas’. A cela, je puis répondre : ‘Le miracle, cela existe’ ».

    Les médecins, croyants ou non-croyants qui se trouvent au Bureau médical de Lourdes, vérifient la réalité de chaque guérison alléguée par les malades, puis étudient de près ces guérisons pour voir si elles présentent un caractère extraordinaire que la science médicale ne puisse expliquer. A l’issue des examens pratiqués par la Bureau médical, si au moins les deux tiers des médecins estiment qu’une guérison survenue est certaine, durable et médicalement inexplicable, le dossier est transmis à l’instance médicale supérieure, le Comité médical international de Lourdes, créé en 1947.

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  • Pas de quoi fouetter un chat...

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    Une prière proposée par le cardinal archevêque de Paris pour le 15 août fait le buzz dans l'Hexagone parce qu'elle constituerait une insupportable ingérence de l'Eglise dans le débat politique et une agression intolérable contre la "communauté gay". Ainsi vont nos sociétés occidentales où toute forme de mise en cause de la liberté de faire n'importe quoi est dénoncée illico et ses auteurs mis au ban. "Il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la liberté." Mgr Léonard en a déjà fait les frais en Belgique; aujourd'hui, c'est le tour de Mgr Vingt-Trois. Pourtant, les termes de cette fameuse prière du quinze août, rédigés d'une plume extrêmement prudente dans une encre largement délayée, méritent-ils la publicité qu'on en fait? A vous de juger :

    Frères et Sœurs,

    En ce jour où nous célébrons l'Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l'intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays :

    1. En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l'avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu'il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.

    2. Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l'emporte sur les requêtes particulières et qu'ils aient la force de suivre les indications de leur conscience.

    3. Pour les familles ; que leur attente légitime d'un soutien de la société ne soit pas déçue ; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l'engagement des époux l'un envers l'autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l'amour.

    4. Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu'ils cessent d'être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l'amour d'un père et d'une mère. Seigneur notre Dieu, nous te confions l'avenir de notre pays. Par l'intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l'épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.