Sur son blog, Jeanne Smits intitule une note (12 juillet) :
Quand l'ONU défend les droits gays, elle cherche à restreindre la liberté de l'Eglise
"Tel est l'avis de Mgr Silvano Tomaso, représentant du Saint-Siège auprès du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, à propos de la récente résolution sur « l'orientation sexuelle et l'identité de genre » (voir ici le résumé du Salon beige). Pour l'archevêque, elle s'inscrit dans la cadre d'une politique générale de restriction de la liberté de l'Eglise."
Voir la suite ici : Quand l'ONU...
Voilà bien le péril que représente cette référence aux "Droits de l'Homme" (dont ne se privent pourtant pas certains milieux catholiques) dont le contenu n'est pas écrit une fois pour toutes mais est susceptible de modifications, d'ajouts, etc. On le voit bien avec l'enfant à naître qui ne bénéficie pas de protection au nom de ces droits; on le voit avec cette insistance sur les droits des personnes homosexuelles qui conduira bientôt à traîner devant les tribunaux ceux qui défendent la règle du mariage (par définition hétérosexuel), etc. La relativité de ces droits, susceptibles de redéfinitions sous l'action de lobbies, particulièrement aux Nations Unies, est évidente, et les conflits entre, d'une part, les partisans de ces droits à géométrie variable et, d'autre part, les tenants d'une loi naturelle immuable conforme à la vérité de l'homme apparaissent comme inévitables.

La Haute Cour de Multan devra juger et contrôler la vérité des faits dans le cas de Farah Hatim, la jeune catholique enlevée, islamisée de force et contrainte à se marier avec un musulman dans la ville de Rahim Yar Khan, dans le sud du Punjab (voir Fides 25/06/2011 et jours précédents). C'est ce qu'apprend l'Agence Fides de Paul Bhatti, Conseiller spécial du Premier Ministre pour les Affaires des Minorités religieuses au Pakistan et responsable de l'APMA (All Pakistan Minorities Alliance). L'APMA avait tenté une médiation au cours de ces derniers jours, demandant à la famille musulmane auprès de laquelle se trouve actuellement Farah de rencontrer la jeune fille, réitérant la demande officiellement à un juge du Tribunal de premier degré de Rahim Yar Khan. La tentative en question a échoué (voir Fides 07/07/2011) parce que la famille ne s'est pas présentée à l'audience et le juge lui-même a déclaré « considérer l'affaire comme classée ».