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Actualité - Page 1870

  • 14 juillet : Les coureurs du Tour de France à Lourdes

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    Sur le site de la Conférence des Evêques de France, nous découvrons que :

    "Les Sanctuaires de Lourdes s'associent au passage du Tour de France dans la Cité Mariale. Le 14 juillet 2011, 180 cyclistes ouvriront la traditionnelle procession aux flambeaux. Un événement ouvert à tous, sur inscription.

    Alors que les coureurs du Tour de France seront déjà dans les Pyrénées, 180 cyclistes ouvriront la Procession aux flambeaux, le 14 juillet 2011 à 21 heures. Devant les malades, juste derrière la statue de la Sainte Vierge, ils s'avanceront, vélo à la main. Chacun portera un dossard au numéro d'un des coureurs du Tour. A l'arrivée de la procession, ils entoureront la statue. Puis une messe des cyclistes sera célébrée à la Grotte à 23h.

    « L'Église catholique a toujours tenu le sport en grande estime, explique Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes. L'effort, le bonheur, la souffrance certains jours, l'esprit d'équipe : tout cela n'est pas sans valeur pour un chrétien ».

    Le 15 juillet, pour l'arrivée des coureurs, les pèlerins de Lourdes (notamment les jeunes du pèlerinage de Strasbourg) formeront 12 étoiles géantes sur la prairie des Sanctuaires. Elles seront filmées par l'hélicoptère de France Télévisions qui survolera la ville au passage du Tour vers 17h.
     
    « Notre-Dame du Tour de France », priez pour nous !
    En 1948, le vainqueur de l'étape, l'Italien Gino Bartali (1914-2000), était allé à la Grotte porter la gerbe de fleurs qu'il avait reçue à l'arrivée."
  • Chine : nouvelles ordinations épiscopales illicites, sur fond de violence

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    imagesCAZM3FZS.jpgSans que cela soulève apparemment beaucoup de réaction chez les internautes, nous avons déjà traité ici Rome-Pékin et ici Ordination épiscopale illicite en Chine  de la récente consécration épiscopale illégitime intervenue le 29 juin dernier en Chine et voici que le régime communiste en remet une sérieuse couche dans l’indifférence totale d’un monde d’habitude si prompt à dénoncer les atteintes aux « droits de l’homme » et la liberté de conscience.

    Voici le nouveau pas franchi par la police chinoise, comme au  bon vieux temps des soviets persécuteurs de jadis et des hautes figures de la résistance catholique qui suscitaient alors notre admiration : les cardinaux Mindszenty,  Wyszynski , Beran et autres Stepinac . Mais qui s’en souvient ?

    CITÉ DU VATICAN - La police chinoise a «enlevé» quatre évêques catholiques appartenant à l'Église clandestine fidèle au pape, pour les contraindre à préparer l'ordination d'un autre évêque appartenant à l'Église officielle chinoise, a rapporté lundi l'agence catholique AsiaNews.

    «Des évêques de Guangdong [ont été] enlevés par la police pour les contraindre à une ordination illégale», écrit l'agence, affirmant que «quatre évêques ont disparu ces derniers jours, emmenés par la police, pour préparer l'ordination illégale de père Huang Bingzhang, qui aura lieu le 14 juillet à Shantou».

    Selon l'agence, les quatre évêques enlevés sont Liang Jianqsen, de Jiangmen, «qui sanglotait dimanche pendant qu'il était traîné par des représentants du gouvernement», Liao Hongqing de Meizhou, Su Yongda de Zhanjiang, eux aussi enlevés dimanche, et Giuseppe Junqi, de Guangzhou, «disparu depuis plusieurs jours».

    Quatre autres évêques fidèles au pape devraient participer à cette ordination et l'un d'entre eux, Mgr Paul Pei Junmin, désigné pour mener cette cérémonie, reste protégé par ses prêtres dans la cathédrale de Shenyang autour de laquelle «des policiers en uniforme et en civil contrôlent la situation», selon AsiaNews.

    Il y a une semaine, le Saint-Siège avait déclaré «illégitime» l'ordination sans son accord, le 29 juin, de Paul Lei Shiyin, un prêtre catholique chinois, en soulignant qu'elle «endommage l'unité de l'Église», et a confirmé son excommunication.

    Les 5,7 millions de catholiques chinois sont partagés entre une Église officielle, dont le clergé dépend des autorités, et une Église dite «souterraine» tirant sa légitimité de l'obéissance au pape.

    Début juin, l'ordination non autorisée par le Vatican d'un autre évêque à Wuhan, capitale du Hubei (centre), avait été reportée, mais l'Église officielle a assuré qu'elle se ferait ultérieurement.

    Elle a aussi défié le 24 juin le Saint-Siège en affirmant qu'elle souhaitait ordonner au moins 40 évêques «sans attendre».

    Le 30 juin 2007, dans une longue lettre aux catholiques chinois, le pape avait demandé à Pékin de garantir une «authentique liberté religieuse» et appelé à la «réconciliation», sous son autorité, du clergé divisé entre «officiels» et «clandestins».

    Il va de soi que seuls des consécrateurs agissant sous la contrainte ne tomberaient pas sous le coup de l’excommunication prévue par l’article 1382  du code de droit canonique.

    Voir aussi : Chine: un évêque refuse de présider une ordination illicite

  • Belgique : des propos qui restent de saison

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    En septembre dernier, l'Echo ouvrait ses colonnes à un chercheur en science politique à l’UCL, Vincent Laborderie, un spécialiste de la manière dont les États peuvent devenir indépendants et des conditions de leur reconnaissance internationale. Selon lui, le scénario d’une scission de la Belgique était totalement irréaliste.

    Extraits :

    "Trois scénarii peuvent conduire à une indépendance. Dans le cas de la Belgique, on peut exclure d’emblée le conflit armé. Deuxième voie: une séparation à l’amiable, à la tchécoslovaque. Pour cela, il faut un accord entre Flamands et francophones. Or comment des responsables politiques qui n’arrivent pas à s’accorder sur la scission de BHV pourraient-ils le faire sur des sujets autrement plus épineux, comme le sort de Bruxelles, de sa périphérie ou la dette? La dernière possibilité pour la Flandre de devenir indépendante est une déclaration unilatérale. Autrement dit, une sécession sans consentement mutuel avec les francophones. Dans une telle situation, plusieurs membres de l’Union européenne, soucieux de leurs propres problèmes internes, s’opposeraient à une reconnaissance rapide. Pour l’économie flamande, ce serait une catastrophe. En fait, la séparation ne peut être que négociée. Et les dirigeants francophones ont donc la capacité de s’y opposer. Inutile donc de plier devant la supposée volonté séparatiste de la Flandre ou de la devancer.

    "Le cas tchécoslovaque est très particulier. D’abord parce que la séparation s’est faite à l’encontre de la volonté de la population des deux entités. Ce sont les partis politiques qui ont négocié la séparation entre eux. Cette séparation n’a du reste pas été très bénéfique aux échanges entre les deux entités qui ont été divisés par quatre par rapport à la situation unitaire. En Belgique, vu la forte interaction économique entre les trois Régions, une telle évolution des échanges serait catastrophique. Et puis, qu’est-ce que cela règle de se séparer? Flamands et francophones resteront voisins. C’est comme un couple qui divorce, mais qui devrait continuer à vivre sous le même toit. Il faudra toujours gérer la mobilité autour de Bruxelles, le survol de la ville, etc. Or il sera plus difficile de régler ces problèmes entre deux pays qu’à l’intérieur d’un seul pays."

    "En affirmant que la Wallonie et Bruxelles seraient économiquement viables, on commet la même erreur que le groupe de réflexion séparatiste "De Warande" à propos des transferts financiers. Une erreur qui consiste à raisonner avec des chiffres constants, toutes choses restant égales par ailleurs. Or qu’adviendra-t-il du PIB de la Flandre privée de Bruxelles? Où en sera l’attractivité de Bruxelles privée de son rôle de capitale? C’est plus compliqué que de raisonner dans le cadre d’un simple jeu à somme nulle. La Belgique représente une valeur ajoutée en soi. Et en coupant le pays en deux, on tue la poule aux œufs d’or qu’est Bruxelles. L’ampleur des transferts entre la Flandre et les deux autres Régions (6 milliards d’euros, NDLR.) est du reste présentée de façon exagérée. Le volume de ces transferts est très inférieur à ceux qui ont lieu entre le Nord et le Sud de l’Italie par exemple. Pour gagner 3% de revenu disponible en supprimant les transferts, la Flandre risquerait de perdre 15 à 20% de sa prospérité en raison des liens coupés avec Bruxelles. Ni les Flamands ni les francophones ne conçoivent leur avenir sans Bruxelles. Impossible dans ces conditions de concevoir un éclatement de la Belgique."
  • Economie : "donner aux pauvres", le début de la réponse ?

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    C'est l'avis d'Yves Cavalier, dans la Libre, lorsqu'il affirme : " Le sentiment d’impuissance qui s’en dégage donne effectivement raison à tous ceux qui ne croient plus que l’Europe sortira indemne de cette crise. Ce ne sera sans doute pas l’apocalypse. Ce ne sera pas la fin du monde, mais peut-être la fin d’un monde, celui qui permet de vivre au-dessus de ses moyens parce qu’il est trop facile d’emprunter. Mais on ne trouvera pas de solution à l’intérieur d’un système qui désormais tourne fou. La réponse est peut-être ailleurs, en dehors du cercle vicié des prêteurs et des emprunteurs. Lorsqu’on lui disait : "On ne prête qu’aux riches", le sage rétorquait : "Oui, car aux pauvres, on donne". C’est peut-être le début de la réponse."

    Mais, les milieux d'affaires sont-ils capables d'un tel revirement ?

  • La solitude, ça existe bel et bien...

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    Un des aspects les plus cruels de notre "dissociété" est le rejet dans l'isolement d'un grand nombre de personnes; c'est ce que confirme une étude réalisée en France :

    Sur NP : "Les chiffres donnés par l’étude de la Fondation de France sur la solitude font froid dans le dos et en disent long sur l’état de délabrement de cette société de consommation. Il y a actuellement dans notre pays (la France) 4 millions de personnes isolées et 2 millions en souffrent de manière aiguë. Comme le souligne le rapport, “loin des représentations communes qui font rimer isolement, grand âge et grands ensembles, la solitude frappe hommes et femmes dès 40 ans, dans les grandes villes comme dans les villages et les campagnes.” Et les statistiques le montrent : il existe une corrélation forte entre précarité économique et isolement relationnel. L’étude pointe du doigt les raisons de ce processus de désaffiliation ou de désinsertion : ..." lire la suite ICI

  • Pour comprendre la question soudanaise

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    Herodote.net consacre, cette semaine, un large exposé à l'histoire du Soudan qui a conduit, la semaine dernière, à la partition du pays et à la proclamation de l'indépendance du Sud-Soudan, un Etat dont la précarité n'échappe à personne.

    C'est ici : http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=20110709

  • Concert de rentrée en septembre : la Société Littéraire de Liège promeut le chant grégorien

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    0005510ae.jpgLa Société Littéraire de Liège, fondée en 1779 par le prince-évêque François-Charles de Velbrück, demeure très active encore de nos jours et, à l’instar du Cercle Gaulois à Bruxelles, propose régulièrement à ses membres des activités et des rencontres culturelles dans la Cité ardente.

    Sous le titre « Mille ans d’histoire de la musique occidentale », elle organise le jeudi 15 septembre prochain à 20h, en l’église du Saint-Sacrement (XVIIIe s.), Boulevard d’Avroy, 132 à Liège (photo), un concert de chants  grégoriens interprétés par le quatuor vocal féminin Caliomène (direction Inès Gonzalès), issu du prestigieux chœur grégorien de Paris.

    Ce concert privé comporte un certain nombre de places disponibles pour le public, au prix de 10 € , à verser au compte IBAN BE58 0003 2522 9579  BIC BPOTBEB1 de l’asbl « Sursum Corda » à Liège, en mentionnant « concert 15/09 » et un n° de téléphone.

    Réservation obligatoire par email gregorien.liege@gmail.com ou par téléphone : 0472.60.69.59.

  • Le tourisme pour rapprocher les cultures ?

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    Du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en déplacement :

    Message à l’occasion de la Journée Mondiale du Tourisme 2011 (27 septembre)

    La Journée Mondiale du Tourisme, promue par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) sera célébrée le 27 septembre. Le Saint-Siège y a adhéré dès sa première édition, en 1980.

    Le thème de cette année, Tourisme et rapprochement des cultures, entend souligner l'importance des voyages dans la rencontre entre les diverses cultures du monde, en particulier en ces temps où plus de neuf cents millions de personnes effectuent des voyages internationaux, favorisés par les moyens modernes de communication et par la réduction des coûts.

    De la sorte, le tourisme se présente comme une « contribution à la disparition des barrières entre les cultures et au développement de la tolérance, du respect de l’autre et de la compréhension mutuelle. Dans notre monde, souvent en proie aux dissensions, ces valeurs représentent un tremplin vers un avenir plus paisible ».  . / ...

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  • Heureux Scéens...

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    « Je n’ai pas encore 39 ans. Dans les Hauts-de-Seine, il y a des vocations, des ordinations. C’est un métier magnifique, prêtre, pourquoi ne parle-t-on que de ses difficultés ? On va dans les familles, on voit naître, grandir, on accompagne jusqu’à la mort, on est dans la vie des gens, même si le registre de parole avec le curé n’est pas le même qu’avec parents et amis... »

    Un prêtre heureux et optimiste s'exprime sur ce blog de Pascale Kremer: réconfortant!

  • La mort d'un insoumis : Vladimir Dimitrijevic

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    Dans Valeurs Actuelles, ce bel hommage rendu au patron des éditions de l'Age d'Homme par Bruno de Cessole, intitulé "Adieu à un insoumis, Vladimir Dimitrijevic"

     

    "C’est à l’entrée de Clamecy, sur cette route de Lausanne à Paris qu’il empruntait tous les quinze jours au volant d’un véhicule croulant sous les livres, et où il avait déjà subi un grave accident, que ce grand “passeur” de l’édition a trouvé la mort ce mardi 28 juin. Une mort qui endeuille non seulement sa famille et ses proches mais tous les ressortissants de l’univers sans frontières de la littérature et de l’esprit.

    Il y a deux semaines, nous dialoguions ensemble autour du micro de Lydwine Helly et c’était, comme toujours, un bonheur que de l’écouter célébrer la littérature et les écrivains qui nous étaient chers. « C’est la famille ! », s’exclamait-il avec une ferveur communicative, avant de m’offrir, prodigue, ses “derniers-nés” : le premier volume de la nouvelle édition des oeuvres complètes de Charles-Albert Cingria, le volume 36 des Cahiers Alexandre Vialatte, et le somptueux Dictionnaire Octave Mirbeau… Le lendemain, je passai rue Férou pour un hommage à Vladimir Volkoff dont il publiait un inédit, Douce orthodoxie. Et nous convenions de nous revoir prochainement pour l’article que je comptais écrire sur le quarante-cinquième anniversaire de la création de l’Âge d’Homme, qu’il avait lancé en 1966 à Lausanne.

    Le destin en a décidé autrement. “Dimitri”, comme l’appelaient ses amis, a rejoint la seule patrie où il ne connaîtra pas la douleur de l’exil, ce bannissement qu’il avait lui-même choisi pour ne pas subir l’oppression communiste dont sa terre natale, la Yougoslavie, était victime. Démuni et solitaire, mais riche de courage, de ferveur et de projets, le jeune homme qui avait débarqué en Suisse avec un faux passeport à l’orée des années 1950 avait exercé maints petits boulots précaires avant de concrétiser son rêve, servir la cause du livre, d’abord comme libraire puis comme éditeur.

    L’Âge d’Homme n’était pas une maison d’édition banale, c’était, c’est, un archipel voué à accueillir les “anges exilés”, incompris ou bannis de toutes les littératures européennes. En quelques décennies, au mépris des contingences mesquines mais avec une générosité, un enthousiasme, rares, Dimitri y a publié 4 500 ouvrages, de tous horizons, avec pour seuls critères la qualité des textes et l’exigence, l’engagement des auteurs, de quelque obédience qu’ils fussent. On ne compte plus les écrivains russes et slaves, mais aussi italiens, anglais, français et suisses, dont il fut le découvreur, l’exhumeur ou l’ambassadeur, aussi tenace que convaincant. D’Andreï Biély à Alexandre Blok, d’Ignacy Witkiewicz à Alexandre Zinoviev, de Thomas Wolfe et Ivy Compton-Burnett à Eugenio Corti et Umberto Saba, de Milos Tsernianski à Ivo Andritch, de Georges Haldas à Étienne Barilier, de Pierre Gripari à Vladimir Volkoff…

    Que grâces lui soient rendues pour avoir ouvert tant de portes, et si bien servi ceux qui font chanter les mots de la tribu. Et que l’Âge d’Homme poursuive encore longtemps son aventure !"

    Bruno de Cessole

    À lire L’autobiographie sous forme d’entretiens avec Jean-Louis Kuffer : Personne déplacée, aux éditions Pierre-Marcel Favre (1986)

  • Vietnam : une liberté religieuse toute relative

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    Les Vietnamiens sont peut-être plus libres aujourd'hui de vivre leur foi, mais cette liberté religieuse reste sujette au bon vouloir du gouvernement.

    C’est ainsi que, selon le père Bernardo Cervellera, directeur de AsiaNews, plus que de liberté religieuse, il faudrait parler d’une certaine tolérance religieuse. Le P. Cervellera a accordé une interview à l'émission de télévision « Là où Dieu pleure ».

    Q : Environ 10% de la population vietnamienne est catholique. Les choses se sont améliorées, mais peut-on parler de liberté religieuse au Vietnam aujourd’hui ?

    Père Cervellera : Il y a quelques améliorations. Par exemple, ces dernières années, les séminaires qui auparavant étaient limités à un nombre fixe de candidats, ont été ouverts et les vocations se multiplient. On observe aussi une certaine tolérance de la part du gouvernement envers, par exemple, l’assistance médicale fournie par les religieuses, l’éducation dans les maternelles etc. Je parlerais de tolérance, pas de permission. Dans un certain sens, il y a davantage de liberté, mais toutes ces libertés sont sujettes au bon vouloir du gouvernement qui tantôt les accorde, tantôt non.

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  • Une fête "nationale" de mauvais aloi

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    Aurons-nous la faiblesse de souhaiter à nos concitoyens flamands une "bonne fête" en ce 11 juillet? Cela ne reviendrait-il pas à cautionner une falsification de l'histoire et une dénaturation d'un fait historique aux fins d'entretenir des sentiments d'hostilité à l'égard des francophones de notre pays?

    Rappelons que la bataille des Eperons d'Or ne fut pas le fait de populations flamandes contre une domination francophone (la Flandre de l'époque incluait alors des territoires d'expression française, et cette victoire ne fut remportée que grâce à la participation d'alliés tels que le comté de Namur), mais aussi que ce fait historique fut transformé par la suite en mythe nationaliste par des gens qui l'ont exploité contre la Belgique.

    A l'heure que nous vivons, cette célébration prend une dimension inquiétante, pimentée par des déclarations irresponsables et les rodomontades insupportables de tribuns nationalistes qui se complaisent à enfoncer notre pays dans une crise dont il risque de ne pas sortir...

    Tant il est vrai que si "le patriotisme est l'amour des siens, le nationalisme est la haine des autres".

    Voir aussi : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_le-11-juillet-1302-une-victoire-belge-devenue-mythe-flamand?id=6424733