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Au rythme de l'année liturgique - Page 83

  • Pourra-t-on encore fêter la Nativité en famille après avoir déconstruit la fête de Noël et la famille ?

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    sur le site du Figaro Vox, analyse la situation en France, on n'aura aucune difficulté à adapter ces considérations au contexte belge :

    «Pourra-t-on encore fêter Noël en famille après avoir déconstruit Noël et la famille ?»

    Elizabeth Montfort a été députée européenne. Elle est présidente du pôle Famille de l'Institut Thomas More (think tank libéral conservateur).

    Le wokisme ne cesse de porter atteinte à tout ce qui fait la saveur d'une civilisation, la nôtre. Alors que les «fêtes de fin d'année» approchent, sera-t-il encore possible de passer Noël en famille, tant ces deux mots sont devenus tabous ? Non seulement les mots, mais leur sens et leur réalité.

     
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    Il y a tout juste un an, Helena Dalli, commissaire européen à l'égalité, avait réclamé de supprimer toutes mentions de Noël, qu'elle ne jugeait pas assez inclusives. C'est oublier que Noël parle à toutes les familles que l'on croit au ciel ou que l'on n'y croit pas. C'est aussi nier le fondement originel de notre civilisation judéo-chrétienne : nous comptons les années à partir du premier Noël que les Chrétiens célèbrent comme le jour de la naissance du Sauveur.

    Noël c'est enfin célébrer une famille, la Sainte Famille, avec un père, une mère et l'enfant. Insupportable pour les modernes censeurs, cette famille serait le symbole du patriarcat qu'il faut éradiquer par tous les moyens. Cette éradication, cette pulsion destructrice, revêt des atours bien différents mais qui convergent dans leur objectif commun : l'avènement de l'individu souverain.

    La première forme de l'éradication est la plus franche et la plus brutale : l'éradication par l'idéologie post-moderne. Celle qui méprise la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 qui rappelle que «la famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'État» – Déclaration qui, rappelons-le, fut adoptée à Paris le 10 décembre 1948, au Palais de Chaillot, et n'a pas été remise en cause jusqu'à ce jour par la France.

    À l'heure où le gouvernement s'apprête à présenter un projet de loi sur la réforme des retraites, il serait bon qu'il s'en prenne aux causes de cette chute démographique au lieu de se contenter d'en traiter les conséquences.

    Elizabeth Montfort

    Au fil des années, les attaques n'ont cessé de s'abattre sur la famille, pour la remplacer par des entités présentées comme plus «inclusives» : la famille monoparentale, la famille homoparentale, la famille pluri-parentale, la famille recomposée, etc. Sans nier ces réalités, la question est de savoir quelle famille est la mieux adaptée à l'accueil, au développement et à l'intérêt de l'enfant, et comment l'enfant va construire sa personnalité dans une filiation vraisemblable et compréhensible que la «PMA pour toutes» a rendue impossible.

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  • « Et hoc vobis signum » : comment un Dieu a-t-il pu s'intéresser aux hommes?

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    heures-a-l-usage-de-Paris-Moulins-BM-ms-0079-f-032-r (1).jpgA la  tribune des « opinions » dans « La Libre » pour Noël, on peut lire cet article de Laurent Verpoorten, journaliste liégeois pour la Radio Chrétienne Francophone (1) (archive 24/12/2015)

    « Au diable les esprits chagrins ! Les chrétiens font la fête à Noël ! Tant mieux si les personnes qui se sont éloignées de leur baptême, celles qui pratiquent d’autres religions, les agnostiques, les athées trouvent en ce jour une occasion de s’amuser. Que Noël puisse revêtir pour eux un aspect plus familial et solennel que toute autre occasion de fête - apéro, barbecue, pot de départ, anniversaire, crémaillère, victoire, défaite … - c’est parfait ! Mais en vérité, le 24 décembre, il faut être chrétien pour avoir une raison valable de festoyer. Et elle n’est pas des moindres. C’est LA raison par excellence de réjouissance, la source d’allégresse la plus débordante, le cadeau le plus inespéré : Jésus-Christ est né ! "Nations entières, applaudissez des mains, célébrez votre Dieu dans les chants de l'exaltation" car "un enfant nous est né, le Fils nous a été donné, il porte sa puissance sur ses épaules et sera nommé Conseiller merveilleux, Dieu fort, Père à jamais, Prince de la paix" (Isaie. IX, 6). Avouons que cela donne envie de ne pas mégotter sur le champagne !

    Chair divine

    Bien sûr, croire dans un Dieu fait chair n’est évident pour personne. Ce ne le fut jamais. L’incarnation de Dieu constitue même le motif de la crucifixion de Jésus. En osant ne rien nier devant le grand prêtre qui lui demandait s’il était le Fils de Dieu, Jésus signe son arrêt de mort. Le supplice infligé à Pâques est finalement une tentative d’éradiquer Noël…

    Par la suite, dans les premiers siècles du christianisme, le refus de l’incarnation sera à l’origine de nombreuses hérésies. Mais les Pères de l’Eglise tiennent bon. Contre l’adoptianisme et l’ébionisme : oui, Jésus est Dieu né d’une humaine. Contre le docétisme : oui, son corps fut en tout point semblable au nôtre. Contre le monophysisme, le nestorianisme, l’anoméisme : oui, ses deux natures coexistaient au sein d’une même personne. Contre l’arianisme : oui, Jésus fait homme est Dieu au même titre que le Père et que l’Esprit. Ces polémiques théologiques se concluront par une formule limpide, consacrée en 451 au Concile de Chalcédoine : Jésus est pleinement homme et pleinement Dieu.

    C’est que la naissance humaine de Dieu constitue, avec son sacrifice, la clef de voûte de la cathédrale théologique chrétienne. Si le Christ n’a pas pleinement épousé la condition humaine, il ne peut être un modèle. Si les dés sont pipés, s’il était, d’une manière ou d’une autre, avantagé par sa condition divine, il n’a rien à nous dire. Par contre, le choix de prendre corps, soumis plus tard à la torture et à la mort, font prendre conscience de la miséricorde et du sacrifice incommensurable que Dieu lui-même consentit à notre égard. En vivant divinement sa vie d’homme, Jésus nous laisse une feuille de route : celle du possible humain. "Je suis, disait-il (Jean 14, 6), le chemin, la vérité et la vie."

    Le nouveau visage de Dieu proposé par la religion chrétienne entrait cependant en collision frontale avec l’armature de la pensée antique. Biberonnée au platonisme, mâtinée de spiritualisme oriental ou gnostique, la culture païenne portait un regard méprisant sur le corps. Comment admettre dès lors qu’un être éternel en vienne à se souiller dans de la matière périssable ? Les Grecs et les Romains tenaient à leur disposition de nombreux exemples de dieux prenant forme humaine pour visiter la terre. Mais c’était toujours pour en tirer un profit personnel : remporter des combats, favoriser leurs chouchous, coucher avec des mortel(le)s. Mais renoncer à leurs prérogatives divines pour souffrir voire mourir, jamais ! Ceci explique pourquoi, dans les premiers siècles du christianisme, ce fut moins la nature divine de Jésus qui fut mise en doute que sa nature humaine.

    Aujourd’hui, la science faisant davantage référence que la métaphysique, la situation s’est inversée : ce n’est plus l’humanité du Christ qui pose problème, mais sa divinité. Un point de vue étonnant puisque aucun dieu ne répond mieux aux critères de scientificité que celui des chrétiens. La science moderne tire sa légitimité du fait qu’elle ne tient compte que de l’observable. Quel paradoxe alors qu’elle ne fasse pas plus grand cas du seul monothéisme dont le Dieu a précisément tenu à se rendre visible ! Et au sein de l’observable, ce que la science moderne conserve pour en tirer des lois, c’est ce qui se répète, se reproduit. Certes, il n’y eut qu’une seule naissance de Jésus, mais il n’y a qu’un seul Dieu, comme il n’y a qu’un seul nous-même. Comment Dieu nous rejoindrait-il dans notre humanité individuelle s’il se donnait la possibilité de s’incarner à une fréquence élevée ? N’est-il pas plus pertinent, et plus riche, de souligner que Dieu se conforme au mode universel de procréation ? En naissant de la femme, Jésus-Christ, comme chacun d’entre nous, est le fruit d’un processus à la fois banal et éminemment singulier.

    Incroyable mais vrai

    Mais au final, ce qui empêche de se réjouir de l’incarnation de Dieu, ce ne sont pas les limites propres au corps des êtres humains, mais celles de leur âme. Ce qui fait s’éloigner du miracle de Noël, c’est l’athéisme de l’amour, une conviction bien naturelle pour tout qui a fréquenté l’humanité, ne serait-ce qu’au travers de la sienne. Personne n’est capable d’aimer sans limite et, surtout, qui peut penser que quelqu’un mérite de l’être ? Qu’un Dieu puisse avoir renoncé à sa quiétude céleste, à son immortalité indolore, pour s’intéresser aux mammifères que nous sommes et, pire encore, pour consentir à partager corporellement et spirituellement cette condition, cela serait si incompréhensible que d’aucuns ont la tentation d’en conclure que c’est impossible.

    Un jour qu’un philosophe exigeait de lui une définition de Dieu, saint Augustin répondit : "Si tu le comprends, c’est que ce n’est pas Lui." La raison humaine échoue à rendre raison de l’amour de Dieu au travers de concepts. Si elle y parvient, ce dont elle dispose n’est que son propre reflet. Dieu est saisissant parce qu’il nous échappe, parce qu’il nous dépasse. Car il est alors lui-même. Ce n’est qu’à partir du moment où l’on a conscience du caractère incompréhensible de Dieu qu’on peut espérer en comprendre quelque chose, synthétise le philosophe Jean-Luc Marion. Et tout l’intérêt du christianisme, mais aussi sa surprenante complexité, réside dans le fait que c’est en expérimentant concrètement notre propre vie que Dieu nous déstabilise. Ce qui fait de Noël un moment privilégié d’approfondissement du mystère de Dieu. Des informations supplémentaires sont disponibles ce jeudi soir dans toutes les églises près de chez vous …

    Titre orignal : "Et hoc vobis signum , Voici le signe qui vous est donné (Luc 2, 12)"

    Ref. Comment un Dieu a-t-il pu s'intéresser aux hommes?

    JPSC

  • Dominus dixit ad me (Introit de la Messe de Minuit)

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    Grégorien : Introït Dominus dixit ad me (Messe de Minuit)

    « Le Seigneur m'a dit : Tu es mon Fils, moi aujourd'hui je t'ai engendré. Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ? » (Psaume 2, 7, 1)

  • Vous qui êtes couchés dans la poussière, réveillez-vous et louez Dieu !

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    24 décembre, Vigile de Noël

    Cieux, prêtez l'oreille ! Terre, écoutez avec attention ! Que toute créature, que l'homme surtout soit transporté d'admiration et éclate en louanges : « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Juda »... Quelle plus douce nouvelle pourrait-on annoncer à la terre ? A-t-on jamais rien entendu de pareil, le monde a-t-il jamais rien appris de semblable ? « A Bethléem de Juda naît Jésus Christ, le Fils de Dieu. » Quelques petites paroles pour exprimer l'abaissement du Verbe, la Parole de Dieu devenue un tout-petit, mais quelle douceur dans ces paroles ! « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem. » Naissance d'une sainteté incomparable : honneur du monde entier, réjouissance de tous les hommes à cause du bien immense qu'elle leur apporte, étonnement des anges à cause de la profondeur de ce mystère d'une nouveauté sans pareil (Ep 310). « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Judée. » Vous qui êtes couchés dans la poussière, réveillez-vous et louez Dieu ! Voici le Seigneur qui vient avec le salut, voici la venue de l'Oint du Seigneur, son Messie, le voici qui vient dans sa gloire... Heureux celui qui se sent attiré par lui et qui « court à l'odeur de ses parfums » (Ct 1,4 ) : il verra « la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique » (Jn 1,14). Vous donc qui êtes perdus, respirez ! Jésus vient sauver ce qui avait péri. Vous les malades, revenez à la santé : le Christ vient étendre le baume de sa miséricorde sur la plaie de vos cœurs. Tressaillez de joie, vous tous qui éprouvez de grands désirs : le Fils de Dieu descend vers vous pour faire de vous des cohéritiers de son Royaume (Rm 8,17). Oui, Seigneur, je t'en prie, guéris-moi et je serai guéri ; sauve-moi et je serai sauvé (Jr 7,14) ; glorifie-moi et je serai vraiment dans la gloire. Oui, « que mon âme bénisse le Seigneur, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom » (Ps 102,1). Le Fils de Dieu se fait homme pour faire des hommes des enfants de Dieu.

    St BernardPremier sermon pour la Vigile de Noël

  • Marie, l'Église, Noël et Jimmy Lai

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    De George Weigel sur le National Catholic Register :

    Marie, l'Église, Noël et Jimmy Lai

    COMMENTAIRE : La période de Noël est un moment approprié pour réfléchir sur Marie et l'Église - et sur ce que signifie pour nous aujourd'hui l'acte initial de Marie en tant que disciple.

    Madonna and Child.
    La Vierge à l'Enfant. (photo : Kunsthistorisches Museum / Public Domain)

    22 décembre 2022

    Aujourd'hui, le jour de Noël, les neuf mois ont été accomplis. Ce qui a commencé le jour de l'Annonciation est rendu visible au monde en la personne du nouveau-né de Bethléem, qui est à la fois Fils de Dieu et Fils de Marie. L'histoire est changée à jamais. 

    Le "petit troupeau" dont Jésus parlera en Luc 12,32 ("Ne craignez pas, petit troupeau, car le bon plaisir de votre Père est de vous donner le royaume") est déjà là : en Marie et Joseph, humbles serviteurs de Dieu ; dans les bergers qui quittent la crèche en se réjouissant ; dans les Mages qui viendront avec des cadeaux ; dans les innocents massacrés et leurs parents en deuil, précurseurs de l'armée de martyrs en robe blanche qui suivra au cours des siècles. 

    D'un point de vue formel, l'Église du Christ commence avec le mystère pascal de la passion, de la mort, de la résurrection et de l'ascension du Seigneur, ainsi qu'avec l'effusion de l'Esprit Saint lors de la première Pentecôte chrétienne. Mais l'Église est aussi présente à Bethléem de manière anticipée.

    C'est ainsi que cela doit être, puisque ce moment axial de l'histoire humaine, la naissance du Fils de Dieu incarné, la Deuxième Personne de la Très Sainte Trinité, a commencé par le fiat, la réponse d'une jeune femme confiante et obéissante à la salutation angélique et à l'appel à la maternité. Comme saint Jean-Paul II ne se lassait pas de l'enseigner, le fiat de Marie - "Qu'il me soit fait selon ta parole" (Luc 1, 38) - a fait d'elle la première des disciples et a établi le paradigme de toute vie de disciple : l'obéissance joyeuse à l'appel divin. Tout le reste de l'Église - l'évangélisation, la contemplation, l'autorité, le service - n'a de sens qu'à la lumière de ce "oui" marial et de la vie de disciple qu'il exprime de manière unique. Marie est le commencement de l'Église. Et Marie reste le modèle de l'Église pour toujours, parce que son Assomption révèle le destin que Dieu a voulu pour l'humanité "au commencement" - la vie éternelle avec le Dieu trois fois saint.

    En ce moment catholique, où tant de gens - peut-être trop - sont singulièrement concentrés et perturbés par le dysfonctionnement ecclésiastique à tous les niveaux de la vie catholique, de la paroisse locale au Vatican, il est bon, en cette période de Noël, de réfléchir à Marie et à l'Église - et à ce que signifie pour nous aujourd'hui l'acte initial de Marie en tant que disciple, ce fiat qui s'est concrétisé "lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie" (Luc 2:2). Hans Urs von Balthasar, en méditant sur les Premier et Troisième Mystères Joyeux du Rosaire, oriente cette méditation dans la bonne direction :

    "De la disposition de la Mère naît la disposition de l'Église. L'Église n'est pas une assemblée extérieure de personnes réunies par un but religieux commun, mais une réalité qui existe avant nous et à laquelle nous devons ce que nous sommes, par Dieu et par la grâce de Dieu. Personne ne dispose des sacrements ; ils sont accordés à une personne comme des grâces. ... L'Église est responsable de nous devant Dieu ; elle doit nous élever dans son esprit pur et saint et non dans le nôtre... [c'est ainsi que nous devenons] des 'âmes ecclésiales'."

    L'un des grands débats dans l'Église catholique d'aujourd'hui touche cette question : L'Église, créée par Dieu dans le Christ et formée à l'image de Marie, nous crée-t-elle ? Ou est-ce nous qui créons l'Église ? Ne serait-ce que faire allusion à cette dernière hypothèse revient à vider l'Église de son caractère surnaturel et à réduire le catholicisme à une organisation internationale non gouvernementale. Et pourtant, n'est-ce pas un peu cela qui se passe lorsqu'on suggère, dans certains exercices de "synodalité", d'"écoute", d'"accompagnement" et de "discernement", que l'Église du XXIe siècle a l'autorité de modifier ou même de corriger la parole de Dieu ? Ou de remodeler la constitution de l'Église donnée par le Christ ? Ou de bénir de manière non critique l'esprit du temps ? 

    Il y a quelques mois, mon ami Jimmy Lai, converti au catholicisme et prisonnier de conscience à Hong Kong (au sujet duquel le Saint-Siège n'a pas réussi à prononcer un seul mot de protestation publique) m'a envoyé de sa cellule de la prison de Stanley une belle représentation au crayon de l'Annonciation intitulée, simplement, "Oui !". Cet homme courageux, doté d'une véritable "âme ecclésiale", sait que l'Église l'a créé par le baptême. Et cette grâce lui a permis de vivre la vertu de force et d'être un défenseur intrépide de la justice, de la vérité et de la liberté.

    Jimmy Lai passera Noël en prison, mais il sera libre au sens le plus profond du terme. Car il est libre dans la vérité du Christ, né pour nous en ce matin heureux à Bethléem de Judée.   

    George Weigel est membre senior distingué et titulaire de la chaire William E. Simon en études catholiques au Ethics and Public Policy Center à Washington.

  • Le discours du pape à la Curie romaine à l'occasion des voeux de Noël

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    DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS
    À LA CURIE ROMAINE À L'OCCASION DES VŒUX DE NOËL
    (source)

    Salle des Bénédictions
    Jeudi 22 décembre 2022

    Chers frères et sœurs !

    1. Le Seigneur nous donne une fois encore la grâce de célébrer le mystère de sa naissance. Chaque année, aux pieds de l'Enfant qui repose dans la mangeoire (cf. Lc 2, 12), nous sommes mis en condition pour regarder notre vie sous cette lumière particulière. Ce n'est pas la lumière de la gloire de ce monde, mais « la vraie lumière, qui éclaire tout homme » (Jn 1, 9). L'humilité du Fils de Dieu venant dans notre condition humaine est pour nous une école d'adhésion à la réalité. De même qu'Il a choisi la pauvreté, qui n'est pas simplement une absence de biens mais sobriété, de même chacun de nous est appelé à revenir à l'essentiel de sa vie, afin de se débarrasser de tout ce qui est superflu et qui peut devenir un obstacle sur le chemin de la sainteté. Et ce chemin de sainteté ne se négocie pas.

    2. Il est important, cependant, d’avoir clairement à l’esprit que, lorsque nous examinons notre existence et le temps écoulé, il faut toujours commencer par se souvenir du bien. En effet, ce n'est que lorsque nous sommes conscients du bien que le Seigneur nous a fait que nous sommes alors capables de nommer le mal que nous avons vécu ou subi. Etre conscient de notre pauvreté sans l’être aussi de l'amour de Dieu, nous écraserait. En ce sens, l'attitude intérieure à laquelle nous devrions accorder le plus d'importance est la gratitude.

    L'Évangile, pour nous expliquer en quoi celle-ci consiste, nous raconte l'histoire des dix lépreux, tous guéris par Jésus ; un seul, cependant, revient pour remercier, un Samaritain (cf. Lc 17, 11-19). Le fait de remercier obtient pour cet homme, en plus de la guérison physique, le salut total (cf. v. 19). La rencontre avec le bien que Dieu lui a accordé ne s'arrête pas à la surface, mais touche son cœur. C’est ainsi : sans un exercice constant de gratitude, nous ne ferions que dresser la liste de nos chutes, et nous occulterions ce qui compte le plus, à savoir les grâces que le Seigneur nous accorde chaque jour.

    3. Beaucoup de choses se sont produites au cours de l'année écoulée, et nous voulons tout d'abord dire merci au Seigneur pour tous les bienfaits qu'il nous a accordés. Mais parmi tous ces bienfaits, nous espérons qu'il y a aussi notre conversion. Celle-ci n'est jamais une affaire réglée. La pire chose qui puisse nous arriver est de penser que nous n'avons plus besoin de conversion, tant au niveau personnel que communautaire.

    Se convertir, c'est apprendre de plus en plus à prendre au sérieux le message de l'Évangile et essayer de le mettre en pratique dans notre vie. Ce n'est pas simplement prendre de la distance par rapport au mal, c'est mettre en pratique tout le bien qu’il est possible de faire :  c’est cela se convertir. Devant l'Évangile, nous restons toujours comme des enfants qui ont besoin d'apprendre. Croire que nous avons tout appris nous fait tomber dans l'orgueil spirituel.

    Cette année a été marquée par le soixantième anniversaire du début du concile Vatican II. Qu’a été l'événement du Concile si ce n'est une grande occasion de conversion pour toute l'Église ? Saint Jean XXIII disait à ce propos : « Ce n'est pas l'Évangile qui change, c'est nous qui commençons à mieux le comprendre ». La conversion que le Concile nous a offerte a consisté dans la volonté de mieux comprendre l'Évangile, de le rendre plus actuel, vivant, opérant en ce moment de l’histoire.

    Ainsi, comme cela s'est déjà produit plusieurs fois dans l'histoire de l'Église, nous nous sommes sentis, aussi à notre époque, appelés à la conversion en tant que communauté de croyants. Et ce chemin est loin d'être terminé. La réflexion actuelle sur la synodalité de l'Église découle précisément de la conviction que le parcours de compréhension du message du Christ est sans fin et nous interpelle continuellement.

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  • Le Christ est-il un personnage historique ou une création mythologique ?

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    De Simon Lessard sur LeVerbe (via ce site) :

    Jésus a-t-il réellement existé ?

    Chaque année, à Noël, nous célébrons la naissance de Jésus. Mais est-ce que le fondateur du christianisme est réellement venu au monde ? Le Christ est-il un personnage historique ou une création mythologique ?

    La question n’est pas secondaire. Car le christianisme, religion de l’incarnation, n’est pas qu’un système de valeurs et de symboles qui donne sens à la vie. Il se présente plutôt comme une bonne nouvelle fondée sur des faits historiques : la vie, les enseignements, les miracles, la mort et la résurrection d’un homme, Jésus de Nazareth, qui prétendait non seulement parler au nom de Dieu, mais être Dieu lui-même.

    Le pape Benoît XVI a plus d’une fois rappelé ce principe :

    L’Histoire du salut n’est pas une mythologie, mais une véritable Histoire, et c’est pour cela qu’elle doit être étudiée avec les méthodes de la recherche historique sérieuse.
    Bref, plus qu’une histoire, le christianisme est de l’histoire. Il peut et doit donc être étudié comme tel.

    Hors de tout doute raisonnable

    La science historique peut démontrer l’existence d’une personne à partir de l’analyse critique de documents. Quand ceux-ci sont suffisamment fiables, nombreux et convergents, il est possible d’arriver à une véritable certitude. Ainsi, les historiens peuvent conclure hors de tout doute raisonnable à l’existence de Socrate, de Cléopâtre ou encore d’Alexandre le Grand.

    Or, lorsqu’il est question de Jésus de Nazareth, les documents historiques ne manquent pas, aussi bien de la part des chrétiens que des non-chrétiens.

    Les preuves des adversaires

    Plusieurs auteurs juifs, grecs et romains ayant écrit peu de temps après la mort de Jésus parlent de lui dans leurs ouvrages. Pour la science historique, ces mentions convergentes par des adversaires du christianisme constituent des éléments de preuve hautement crédibles.

    Flavius Josèphe, historiographe juif né autour de l’an 37 et ayant travaillé pour l’empereur romain Vespasien, parle de Jésus comme d’un « sage » dans ses Antiquités juives rédigées en 93-94 et ajoute :

     Sa conduite était juste et on le connaissait pour être vertueux. Et un grand nombre parmi les Juifs et les autres nations devinrent ses disciples. Pilate le condamna à être crucifié et à mourir. Mais ceux qui étaient devenus ses disciples continuèrent de l’être. Ils disaient qu’il leur était apparu trois jours après sa crucifixion et qu’il était vivant : ainsi, il était peut-être le Messie au sujet duquel les prophètes ont raconté des merveilles.
        Flavius Josèphe, Les Antiquités judaïques, 93-94 apr. J.-C.

    Le Talmud de Babylone, un recueil d’anciennes traditions juives, évoque aussi la condamnation à mort un vendredi d’un homme appelé Jésus de Nazareth : « La veille de la Pâque, on pendit [à la croix] Yeshû le Nazaréen […] parce qu’il a pratiqué la sorcellerie, a séduit et égaré Israël. »

    Tacite, historien et sénateur romain né en 58, mentionne quant à lui l’existence du Christ à l’époque de Ponce Pilate ainsi que sa crucifixion : « Ce nom [de chrétiens] leur vient de Christos (Christ), que, sous le principat de Tibère, le procurateur Ponce Pilate avait livré au supplice » (Annales 15, 44, 5).

    Suétone, chef du bureau des correspondances de l’empereur Hadrien, écrit vers 120 à propos de l’empereur Claude : « Il chassa de Rome les Juifs, qui s’agitaient d’après les excitations d’un certain Christus. »

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  • Hymne en l'honneur de la Sainte Vierge (saint Pierre Damien)

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    HYMNE EN L'HONNEUR DE LA SAINTE VIERGE (source)

    (Composée par saint Pierre Damien.)

    Que toute la terre soit en jubilation, que les astres retentissent de nos chants, et qu'un double chœur, au ciel et sur la terre, répète l'épithalame de la Vierge.

    Cette Vierge que remplit le Verbe, devient la Porte du Paradis ; elle a rendu Dieu au monde, elle nous a ouvert les cieux.

    Heureuse Mère! affranchie de la loi d'Eve, elle a conçu sans le secours de l'homme, enfanté sans gémissement.

    Sein de Marie, riche trésor ! Il a porté le prix du monde, ce prix glorieux de notre rachat, à nous qu'il a dégagés d'une dette accablante.

    Le Fils du Père repose en elle, l'Esprit-Saint la couvre de son ombre ; les très pures entrailles de la Vierge sont devenues le ciel.

    Louange soit à vous, Très-Haut, né d'une Vierge ; ineffable honneur soit au Père et au Saint-Esprit.

    Amen.

  • Ave Maria : offertoire grégorien du 4e dimanche de l’Avent

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    « Ave Maria, gratia plena, Dominus tecum :

    * Benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui.

    I) Quomodo in me fiet hoc, quae virum non cognosco ?

    Spiritus Domini superveniet in te et virtus Altissimi obumbrabit tibi.

    II) Ideoque, quod nascetur ex te Sanctum, vocabitur Filius Dei.

    * Benedicta tu in mulieribus, et benedictus fructus ventris tui.

     

    Salut Marie, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi :

    Tu es bénie parmi toutes les femmes et le fruit de ton sein est béni.

    I) Comment cela se fera-t-il en moi qui ne connais point d’homme ?

    L’Esprit du Seigneur descendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre.

    II) C'est pourquoi, celui qui naîtra de toi sera saint, il sera appelé Fils de Dieu.

     

    Tout commence par le mot de l'ange Gabriel : « Je te salue, Marie ». Au lieu que d'y trouver une expression assurée, – pensez : un ange est d'une nature bien supérieure à celle des hommes – le grégorien nous offre au contraire un Ave interminable, presque hésitant. Faut-il, comme Fabrice Hadjadj, voir dans cette guirlande mélodique le bégaiement d'un ange troublé ?

    Il y aurait de quoi car cette annonce constitue en vérité un tremblement, non de terre, mais de l'Univers tout entier. A quel autre moment de l'histoire de toute la création un ange est-il venu annoncer que Dieu en Personne allait se faire homme ? Et cet événement sans précédent était suspendu à la réponse d'une jeune fille d'Israël ! Dieu même a eu besoin du oui de Marie pour s'incarner, nous montrant par là quelle merveilleuse et redoutable prérogative est la liberté…

    Et si Marie avait refusé de prêter son sein virginal pour que le Fils de Dieu y prît chair, c'eût été comme si la création toute entière avait refusé d'accueillir son Dieu car, dans cette virginité de l'Immaculée, c'est toute créature qui est représentée. En Marie, c'est la capacité d'accueil elle-même qui trouve un visage. Dans le oui de Marie, tous les oui à Dieu de tous les temps trouvent leur justification et leur modèle. Ce oui de l'Immaculée a quelque chose d'éternel car il a une portée métaphysique. 

    Ainsi, telle une majestueuse icône sonore, l'Ave Maria grégorien nous entraîne vers le mystère de l'Immaculée Conception. La si surprenante hésitation de l'ange, qui résonne à travers les siècles, va finalement devenir la nôtre, face au mystère insondable. La question (Quomodo in me fiet hoc ? …) de Marie, ô combien touchante et délicate, est appelée à devenir elle aussi la question où chacun de nous se demande comment Dieu peut se faire si proche. Et le chant annonce ici que l'Esprit du Seigneur (Spiritus Domini), tel l'Esprit sur les eaux primordiales (Genèse I-2) viendra encore et encore donner forme divine à toute âme prête à le recevoir.

    Je te salue, ô Marie, pleine de grâce ! »

    JPSC

  • Joseph a-t-il douté de Marie? (une lecture de Mt. 1. 18-24 pour le 4e dimanche de l'Avent)

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    Annonciation Joseph

    En ce 4e dimanche de l’Avent, la liturgie nous donne d’entendre le récit de ce que l’on pourrait appeler l’Annonciation à Joseph : la péricope de l’Evangile selon Saint Matthieu au Chapitre 1er, versets 18 à 24. 

    Dans ce passage, l’évangéliste nous raconte les « origines » de Jésus-Christ. 

    Marie, la mère de Jésus, qui avait été accordée en mariage à Joseph, « fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint », « avant qu’ils aient habité ensemble » précise Saint Matthieu – pour exprimer combien Joseph est étranger à cette naissance ; pour nous signifier qu’il n’est pas lui-même le géniteur de cet enfant. 

    Joseph, « qui était un homme juste » poursuit le texte, prit donc la décision de répudier Marie. 

    Quoi de plus « normal » jusque là ? Voici une fiancée promise à son époux – au point que dans le judaïsme de l’époque, on les considérait déjà comme mariés – qui tombe enceinte avant d’avoir commencé une vie commune avec son époux… La conclusion s’impose comme une douloureuse évidence : Marie a trompé son époux ; elle a commis un péché d’adultère – du moins Joseph le croit-il – et il paraît juste à l'humble charpentier de Nazareth de s’en séparer légalement par un acte de répudiation... jusqu'à ce que l'Ange du Seigneur intervienne pour lui faire comprendre sa méprise et lui révéler l'origine divine de l'enfant de Marie. 

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  • L'obéissance à Dieu, une urgence particulière (4ème dimanche de l'Avent)

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 4ème dimanche de l'Avent (18 décembre 2022) :

    Parmi les thèmes qui traversent les lectures de ce jour, il y en a un qui m’a semblé d’une urgence particulière : celui de l’obéissance à Dieu. Acaz refuse la main tendue de Dieu. Le psaume chante l’homme qui ne livre pas son âme aux idoles. Paul veut amener toutes les nations à l’obéissance de la foi. C’est de cette obéissance de Marie et Joseph que dépend la venue de l’enfant qui s’appelle « le Seigneur sauve », Jésus. Je voudrais détailler cela avec vous.

    Le royaume de Juda est dans l’inquiétude. Ses deux voisins menacent de l’envahir s’il n’entre pas dans leur alliance politique. Dans l’épreuve, dans la crainte, le Seigneur veut donner un signe de sa protection, un signe de salut. Mais le roi Acaz veut s’en sortir tout seul, il ne veut pas demander ce signe. Il veut professer une « foi » adulte et autonome ; il est le prototype d’un monde qui ne veut pas compter sur Dieu, et même d’une Église qui veut se gérer elle-même à vues humaines, oubliant le pari de la foi et de l’obéissance à Dieu. Il y a en effet, dans le monde et dans l’Église, la possibilité de vivre sans Dieu même si on prétend le respecter. J’ai même entendu des gens dire que pour respecter la transcendance de Dieu, le fait qu’il est le Tout autre, il ne fallait pas même imaginer qu’il interviendrait dans nos vies. Allons bon ! Voilà de dignes descendants d’Acaz.

    Mais Dieu va quand même donner son signe, qu’on le veuille ou non. Par la bouche d’Isaïe il annonce cet enfant d’une jeune femme, qu’on appellera Emmanuel, c’est-à-dire « Dieu avec nous ». Un enfant pour l’immédiat, peut-être un héritier direct du trône. Mais vu l’immensité de l’annonce, dont nous avons entendu une description au tout début de l’Avent, rappelez-vous, ce descendant de David qui fera que l’enfant jouera sur le trou de la vipère… vu l’immensité de l’annonce, le peuple juif a rapidement compris qu’il devrait encore venir un fils bien plus grand que celui qu’on a connu, un fils qui serait, lui, fils d’une vierge. C’est ainsi que la traduction grecque de la Bible, faite 250 ans avant le Christ, traduit « voici que la jeune femme est enceinte » par « voici que la vierge est enceinte ». Et 250 ans plus tard, c’est ce qui arrive, et même Joseph en est étonné, au point qu’il faut l’intervention de l’ange du Seigneur pour le persuader.

    Et à l’époque de la naissance du Christ comme à l’époque du roi Acaz, Dieu ne demande pas l’avis ou la permission pour donner son signe, le signe de sa prévenance et de son amour. Il ne dit pas : si vous ne voulez pas, je vous laisse tranquilles. Non, il vient quand même, car il nous aime, car il ne veut pas nous abandonner à nos propres forces, il ne veut pas que nous soyons condamnés à nous fier à nos propres conceptions et qu’ainsi nous buttions sur nos impasses. Dieu ne demande pas la permission de donner son signe, et il ne demande pas davantage la permission de venir dans notre monde dès que la foi du peuple juif a suffisamment mûri. Il ne demande pas la permission, mais cela nécessite pourtant l’obéissance de la foi, d’abord pour Marie, pour Joseph, et finalement pour l’humanité à qui cette venue de Dieu sera annoncée.

    Quand saint Paul explique sa mission aux Romains, il dit qu’il est apôtre « pour amener à l’obéissance de la foi toutes les nations païennes » (Rm 1,5). Nous gagnons beaucoup à regarder le monde à travers les lunettes de la foi, pour y voir un monde visité par Dieu, plutôt que de vivre comme des orphelins, des gens qui ne peuvent compter que sur une vision humaine des choses et prendre leurs décisions en fonction de cela. Le monde qui refuse les lunettes de Dieu ne peut qu’être myope, se contenter de courte vue, et finalement il fait le malheur de ses enfants. Mais la foi n’est pas facile car elle est une obéissance, ce qui veut dire que notre intelligence et notre volonté doivent accepter de s’y soumettre, de renoncer à des idées plus confortables. Il faut choisir la lumière, il faut acquiescer à l’espérance. Elles sont venues dans le monde avant que nous y soyions, mais elles ne nous feront pas vivre de l’extérieur. Heureux celui qui accueille en lui cette visite de Dieu ! Il découvrira une vie nouvelle et forte, une paix profonde qui lui permettra, malgré ses blessures, de devenir une femme, un homme de paix. Plus jamais nous ne serons seuls. Nous nous attachons au Christ, Jésus dont le nom signifie « Dieu sauve », et qu’on appelle aussi Emmanuel, « Dieu avec nous ».

  • Nuit de Noël à Notre-Dame de Stockel (Bruxelles - Woluwe-Saint-Pierre)

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    Noël approche à grand pas !  Dimanche dernier, celui du Gaudete, nous avons allumé la troisième bougie de la couronne de l'Avent.  Les décorations de Noël sont installées, le sapin est illuminé, les idées de cadeaux fusent en nous, des paquets joliment emballés commencent à remplir nos maisons, la crèche trône au plus bel endroit, Marie et Joseph attendent, Eux aussi, la venue du Divin Enfant !

    Mais la crèche de notre cœur est-elle prête ?

    Venez expérimenter la douce Miséricorde du Père, en recevant le sacrement du pardon ....

    Faites de votre cœur une crèche, en prenant un temps de proximité avec Jésus dans l’Adoration...

    Veillez et priez en ce temps de l'Avent à la lueur des bougies chaque mercredi matin à 6h30 : Messe RORATE suivie d'un petit déjeuner préparé et servi par une merveilleuse équipe de paroissiens.

    Toutes les informations concernant ces activités préparatoires se trouve sur www.ndstockel.be/

    Et la nuit de Noël à Stockel ... :  une nouveauté cette année !

    À l’issue de la messe, un repas tout en simplicité et plein d’amour est organisé dans la nuit de Noël ; Jésus est né dans l’humilité d’une crèche... : voyez l’invitation en annexe.

    Quand ?  Le 24 décembre dès 20h30 (après la messe de 18h30) jusqu’à 22h30.

     ?  Dans la salle catéchèse

    Pour qui ?  Pour toutes les personnes esseulées ou isolées qui recherchent de la compagnie et l’affection en ce soir de Noël.

    2022_12_17_09_37_04_Greenshot.pngcliquer sur l'image pour l'agrandir

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