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Au rythme de l'année liturgique - Page 83

  • Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, invite les fidèles à participer à une neuvaine de prière pour le Séminaire de la Castille :

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    Lu sur le site web « riposte catholique »

    monsiegneur-saint-sacrement-toulon7-scaled.jpgLa situation est toujours bloquée entre Rome et Mgr Rey, ce dernier n’étant pas disposé à abandonner ses brebis. Mais les ordinations, déjà annulées l’an dernier, de six futurs diacres et de quatre futurs prêtres, sont toujours en suspens. Dans un message adressé ces derniers jours aux paroisses, le diocèse indique :

    « Nous restons dans l’attente des conclusions de la visite apostolique, et de ce fait, les ordinations sont reportées à une date ultérieure. Nous espérons que celles-ci pourront se dérouler durant l’année civile en cours. »

    Mais Rome donnera-t-elle seulement ces conclusions de la visite apostolique menée en février 2023 par Monseigneur Antoine Hérouard, archevêque de Dijon et Monseigneur Joël Mercier, ancien secrétaire du dicastère pour le clergé ?

    Le bruit commence à courir que Monseigneur Jean-Marc Aveline, cardinal-archevêque de Marseille, où il n’y a plus de séminaire puisque les rares séminaristes (9 actuellement) sont envoyés à Aix-en-Provence, qui regroupe la formation de prêtres de Marseille, Aix et Arles, Alger, Ajaccio, Digne et Gap, Nice, la Guyane et Natitingou, aimerait bien mettre la main sur les nombreuses vocations du séminaire de La Castille.

    26 MAI 2023 :

    Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, invite les fidèles à participer à une neuvaine de prière pour le Séminaire de la Castille :

    « Dans la lumière de la fête de la Pentecôte où l’Eglise célèbre la descente de l’Esprit Saint, je vous invite à prier pour le séminaire de la Castille, placé sous la protection de l’Immaculée Conception, et les 52 jeunes hommes en formation en vue du sacerdoce. Dans le cadre d‘une neuvaine de prière à l’Esprit Saint et par l’intercession de la Vierge Marie, nous demanderons au Seigneur que les ordinations puissent avoir lieu dans les meilleurs délais.

    Pour que ce temps d’épreuve devienne un temps de fécondité et de grâce,  je vous invite à prier chaque jour le Veni Creator et une dizaine de Je Vous Salue Marie du 3 au 11 juin.

    Cette neuvaine se clôturera par la célébration de la Fête Dieu. »

    + Mgr Dominique REY

    Ref. Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, invite les fidèles à participer à une neuvaine de prière pour le Séminaire de la Castille

  • Messe « tradi » : un rite qui attire les jeunes catholiques

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    Enquête SONDAGE EXCLUSIF du journal « La Croix » :

    Entre sacralité, tradition et identité, une partie de la jeunesse catholique française semble sensible à la messe tridentine. L’édition 2023 du pèlerinage de Chartres prévoit d’ailleurs de battre des records de fréquentation, notamment grâce aux jeunes.

    À l’occasion de la Pentecôte, La Croix a commandé un sondage exclusif pour étudier les orientations des jeunes catholiques qui se rendent aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), cet été à Lisbonne. Les résultats montrent une jeunesse confiante en l’Église, conservatrice et très pratiquante, à rebours de la société.

  • Semaine de la Fête-Dieu à Liège du 4 au 11 juin 2023

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    Sept animations et une messe grégorienne solennelle

    À l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    La Fête-Dieu, fête du Corps et du Sang du Christ, est liée à la ville de Liège depuis plus de 770 ans. C’est en effet en 1246 qu’elle fut célébrée pour la première fois à Liège, après que l’évêque Robert de Thourotte ait reconnu les visions de Julienne de Cornillon dans lesquelles celle-ci voyait une lune échancrée, rayonnante mais incomplète, qui représentait l’hostie. Cette fête solennelle en l’honneur du Saint-Sacrement fut instituée dans toute l’Eglise en 1264.

    Huit jours durant, l’Eglise de Liège renouvellera bientôt -du 4 au 11 juin 2023- sa profession de foi en la présence réelle du Corps et du Sang du Christ dans l’Eucharistie, illustrée par cette fête aujourd’hui universelle : la Fête-Dieu ou Fête du Saint-Sacrement.

    L’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy 132 (face à la statue équestre de Charlemagne), est l’un des lieux où cette fête du « Corpus Christi » est mise  particulièrement en lumière, comme le montre la double annonce que voici (cliquer sur les encarts pour les agrandir) :

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  • "La vie éternelle, c'est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ." (7e dimanche de Pâques)

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    Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 17,1-11

    Ainsi parla Jésus. Puis il leva les yeux au ciel et pria ainsi : « Père, l'heure est venue. Glorifie ton Fils, afin que le Fils te glorifie.
    Ainsi, comme tu lui as donné autorité sur tout être vivant, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés.
    Or, la vie éternelle, c'est de te connaître, toi, le seul Dieu, le vrai Dieu, et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ.
    Moi, je t'ai glorifié sur la terre en accomplissant l'oeuvre que tu m'avais confiée.
    Toi, Père, glorifie-moi maintenant auprès de toi : donne-moi la gloire que j'avais auprès de toi avant le commencement du monde.
    J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé fidèlement ta parole.
    Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m'as donné vient de toi,
    car je leur ai donné les paroles que tu m'avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis venu d'auprès de toi, et ils ont cru que c'était toi qui m'avais envoyé.
    Je prie pour eux ; ce n'est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m'as donnés : ils sont à toi, et tout ce qui est à moi est à toi, comme tout ce qui est à toi est à moi, et je trouve ma gloire en eux.
    Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. Père saint, garde mes disciples dans la fidélité à ton nom que tu m'as donné en partage, pour qu'ils soient un, comme nous-mêmes.

    Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

    COMMENTAIRE DU JOUR

    Cardinal Joseph Ratzinger [Pape Benoît XVI]
    Der Gott Jesu Christi (trad. Le Dieu de Jésus Christ, Fayard 1977 p. 17)

    « J’ai fait connaître ton nom aux hommes »

    Qu'est-ce que cela veut dire, le nom de Dieu ?… Dans le livre de l'Apocalypse, l’adversaire de Dieu, la Bête, ne porte pas un nom mais un nombre : 666 (Ap 13,18). La Bête est numéro et elle transforme en numéros. Ce que cela signifie, nous le savons, nous qui avons fait l'expérience du monde des camps de concentration ; leur horreur vient justement de ce qu'ils effacent les visages… Dieu, lui, a des noms et appelle par un nom. Il est personne et cherche la personne. Il a un visage et cherche notre visage. Il a un coeur et cherche notre coeur. Pour lui, nous ne sommes pas des fonctions dans la grande machine du monde, mais ce sont justement ceux qui n'ont aucune fonction qui sont les siens. Le nom, c’est la possibilité d'être appelé, c’est la communion.

    C'est pour cette raison que le Christ est le vrai Moïse, l'achèvement de la révélation du nom. Il ne vient pas apporter, comme nom, un mot nouveau ; il fait plus : il est lui-même la face de Dieu. Il est lui-même le nom de Dieu ; il est la possibilité même qu'a Dieu d'être appelé « tu », d'être appelé comme personne, comme coeur. Son nom propre « Jésus » mène a son terme le nom mystérieux du buisson ardent (Ex 3,14) ; maintenant il apparaît clairement que Dieu n'avait pas fini de parler, qu'il n'avait que provisoirement interrompu son discours. Car le nom de Jésus contient le mot « Yahvé » dans sa forme hébraïque et lui ajoute autre chose : « Dieu sauve ». Yahvé, c’est à dire « Je suis celui qui suis » veut dire maintenant, compris à partir de Jésus : « Je suis celui qui vous sauve ». Son être est salut.

    source: http://www.levangileauquotidien.org

  • Pour la Fête de l’Ascension

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    Bradi Barth 5d223773c9aed634e3b3203943b076ab.jpg

    « Viri Galilaei » de Giovanni Pierluigi Palestrina (1525-1594) pour l’Ascension du Seigneur : " Hommes de Galilée, pourquoi êtes-vous dans la stupeur en regardant le ciel ? Alleluia, : comme vous l’avez-vu monter au ciel, ainsi il reviendra, alleluia, alleluia, alleluia!" 

    "Viri Galilaei, quid admiramini ascipientes in caelum? Alleluia: quemadmodum vidistis eum ascendentem in caelum, ita veniet, alleluia, alleluia, alleluia!" (introït de la messe de l'Ascension, act. 1, 11)

    JPSC

  • Il vous donnera un Défenseur qui sera pour toujours avec vous

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    L'évangile du jour : 6ème dimanche de Pâques

    À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples : « Si vous m'aimez,
    Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous :
    c'est l'Esprit de vérité. Le monde est incapable de le recevoir, parce qu'il ne le voit pas et ne le connaît pas ; mais vous, vous le connaissez,
    parce qu'il demeure auprès de vous, et qu'il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
    D'ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
    En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous.
    Celui qui a reçu mes commandements et y reste fidèle, c'est celui-là qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père ; moi aussi je l'aimerai, et je me manifesterai à lui. »

    Jean 14,15-21. Evangelizo.org ("Evangile au quotidien")

     

    homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 6e dimanche de Pâques (archive du 25 mai 2014)

    Au moment de passer de ce monde à son Père le Seigneur déclare qu’il ne veut pas nous laisser orphelins, abandonnés, mais qu’il nous enverra un défenseur, l’Esprit Saint. Savoir que Dieu qui nous avait visité par le Christ continue de nous accompagner, c’est une consolation nécessaire pour nous qui luttons dans un monde hostile, où nous devons supporter la dérision, où nous sommes en butte à la maladie, au mépris, au découragement, à nos propres doutes, à la mort. Le Seigneur sait tout cela, et il nous envoie un défenseur.

    L’Esprit Saint est un défenseur qui illumine nos vies et qui les rend profondes et belles. Il rend nos cœurs brûlants, il les réveille quand ils s’endorment dans les soucis, il les fortifie devant ceux qui sont difficile à aimer, il permet de faire des démarches audacieuses en faveur de la paix et de la réconciliation. L’Esprit Saint rend possible d’aimer Dieu qu’on ne voit pas, il établit une communion profonde entre notre cœur et celui de Dieu, une communion de volonté et de tendresse, au point que nous jubilons d’être tout en lui et qu’il soit tout en nous. L’Esprit Saint est le maître de la vie intérieure qui change toute la vie. Comme il est un défenseur désirable !

    Ce défenseur, nous apprenons que ce n’est pas facile de compter sur lui, que le monde ne peut pas le recevoir parce qu’il ne le voit ni ne le connaît. Et nous alors, comment allons-nous faire ? Nous ne sommes pas meilleurs que les autres ; ne pouvons-nous pas le recevoir non plus ? Dans l’évangile d’aujourd’hui Jésus apprend à ses apôtres qu’ils connaissent l’Esprit Saint, parce qu’il demeure près d’eux et qu’il est en eux. Comment ont-ils fait ? Simplement, ils ont côtoyé Jésus, ils ont vécu près de lui jour après jour, semaine après semaine. Nous pouvons reproduire cette fréquentation de Jésus en fréquentant l’évangile, en devenant familier de l’Écriture sainte.

    Hier avec les jeunes de la paroisse nous avons médité l’évangile d’aujourd’hui en redisant chacun à haute voix un mot, un morceau de phrase qui nous touchait. Au bout de 10 minutes nous nous sentions visités de l’intérieur, il y avait cette présence de l’Esprit en nous, qui rendait notre cœur joyeux et courageux. Lire et ruminer l’évangile, le goûter même sans tout comprendre, cela nous fait vivre dans l’Esprit. Cela fonctionne comme les anciens moulins à café. On y mettait les grains de café au-dessus, puis il fallait tourner patiemment pour que le café moulu tombe dans le tiroir au fond, et ça sentait bon. Lorsque nous repassons l’évangile lentement dans notre cœur, que nous en goûtons les mots, l’Esprit tombe dans notre cœur et y habite. Il ne faut pas faire comme avec les moulins électriques, un bzzit et c’est fini ; mais avec du temps dans la prière l’arôme se dégage. La Parole de Dieu n’a pas été dictée mot à mot par Dieu mais elle est habitée par son Esprit et par elle l’Esprit vient à notre rencontre.

  • Qui pense qu’aujourd'hui on peut trouver chez les chrétiens l’« admirable lumière » de Dieu ?

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    Tous les êtres humains se posent la question de la fin de leur vie terrestre et de ce qu’il pourrait y avoir après. Les suppositions vont bon train depuis des milliers d’années. Puis vient Jésus, qui se présente comme celui qui sait, et même celui qui maîtrise cette inconnue pour tous. Il est capable de « préparer une place » (Jn 14,3), et de prendre avec lui ceux qui s’attachent à lui. Il fait sentir cela aux apôtres dans le discours que nous venons d’entendre, et quelque temps après il va leur révéler comment cela est possible. Il est devenu le maître de la mort, par sa fidélité totale au Père tout au long de sa Passion ; il a acquis le pouvoir sur la mort et le Père peut le relever d’entre les morts, le ressusciter.

    Plus rien n’est comme avant pour les contemporains du Seigneur Jésus. Maintenant, il y en a un qui a vaincu la mort ! Et qui nous a promis de nous faire participer à sa victoire ! Cette nouvelle est une grande libération. Nous nous demandons tous : comment réussirons-nous notre vie ? Par nos propres forces ? Par nos prouesses et nos coups d’éclat ? Ou nous faut-il nous résigner à avoir une vie fort moyenne, sans grande espérance ? Rien de tout cela. Le Seigneur se propose de faire réussir notre vie, et déjà, dans l’amitié avec lui, il nous fait sentir le prix très précieux de notre vie à ses yeux. Il y a une joie et une paix très spéciales qui grandissent dans le cœur qui s’unit à son Créateur.

    Les premiers chrétiens ont savouré cette libération. Elle illuminait leur cœur et cela leur brûlait de partager cette découverte autour d’eux. Ainsi, note le livre des Actes, « la parole de Dieu était féconde, le nombre des disciples se multipliait fortement » (Ac 6,7). Saint Pierre encourage à cette attitude missionnaire : vous êtes « un peuple destiné au salut, pour que vous annonciez les merveilles de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. » (1P 2,9).

    Aujourd’hui, qui pense qu’on peut trouver chez les chrétiens l’« admirable lumière » de Dieu ? Dieu est bien souvent vu comme un être gênant, dont même ceux qui se targuent de spiritualité essaient de se montrer indépendants. Il n’est pas vraiment vu comme celui qui offre une admirable lumière. Quant à nous les chrétiens, sommes-nous si convaincus que nous portons un tel trésor au cœur de notre foi et de notre Église ? Pourtant, nous ne changerons pas le monde sans nous changer nous-mêmes. J’irai jusqu’à dire qu’il y a un grand besoin d’offrir nos vies au Père pour qu’il puisse révéler sa lumière à beaucoup dans notre entourage ou chez ceux que nous pouvons toucher. C’est notre vocation de baptisés : permettre à Dieu d’habiter nos vies au point qu’il peut en déborder. Depuis cette lettre de saint Pierre on appelle cela le « sacerdoce royal », le « sacerdoce saint » qui peut unir le monde et Dieu. Offrons nos vies, disons au Seigneur : permet que ma vie soit un témoignage à ta gloire !

    Nous proposons de nous encourager à cela en paroisse. L’idée de base est de devenir une paroisse vraiment missionnaire, qui vit et annonce les merveilles de Dieu. C’est l’affaire de chacune, de chacun. Et la première étape sera de devenir vraiment conscients de ce trésor que Dieu a déposé au milieu de nous dans notre foi. Qu’est-ce que la foi vous apporte à vous ? Voilà notre première question. Ensuite, nous rassemblerons toutes les réponses et vous offrirons un bouquet de cette lumière de Dieu. La deuxième question est : qu’est-ce que vous souhaiteriez apporter aux gens qui ne trouvent pas leur place parmi nous ? Et enfin : comment la paroisse peut-elle aider à cela ? Après l’été, nous pourrons vous proposer de vous investir dans un accueil nouveau de ceux qui ont un contact avec la paroisse mais n’y trouvent pas leur place à long terme : les fiancés qui demandent le mariage, les parents qui demandent le baptême de leur enfant, les familles de la catéchèse, etc. Nous aimerions tant qu’ils goûtent ces merveilles de Dieu que nous redécouvrons. Esprit Saint, illumine nos cœurs !

  • Misericordia Domini plena est terra (Introit du 4ème dimanche de Pâques)

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  • La vraie liberté qui nous est donnée (4e dimanche de Pâques)

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    Du frère Jean-Philippe Revel de la paroisse Saint-Jean de Malte à Aix-en-Provence (archive 2014) :

    homélie pour le 4e dimanche de Pâques (Jean, chap. 10, vv. 1-10)

    Dimanche, Jésus nous disait : "Je suis le Bon Pasteur" et Il définissait le bon pasteur comme celui"qui connaît ses brebis et que ses brebis connaissent", et plus encore comme celui "qui donne sa vie pour ses brebis, afin qu'elles aient la vie en abondance." Aujourd'hui, ce thème du bon pasteur est repris. Jésus parle de "ceux qui entrent par la porte et ceux qui sautent par-dessus la clôture et qui ne sont que des pillards et des brigands". Il définit le bon pasteur comme celui"qui appelle ses brebis une à une, chacune par son nom", comme celui "qui conduit les brebis et qu'elles suivent parce qu'elles connaissent la voix." 

           Mais en même temps, Jésus introduit une autre image, contradictoire ou complémentaire Il n'est pas seulement le berger, le bon berger, Il est aussi "la porte, la porte des brebis". La porte par où entre le vrai berger, la porte aussi par laquelle les brebis peuvent entrer et sortir. "Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé, il entrera et sortira et trouvera sa pâture." Et un peu avant il disait que le berger conduisait ses brebis et les emmenait dehors. 

           Je pense que ces harmoniques de ce thème du berger ou de la porte nous invitent à comprendre que Jésus est celui qui nous donne notre liberté. Il est la porte par laquelle on peut entrer et aussi sortir."Je suis la porte, celui qui entre par moi pourra entrer et il pourra sortir et trouver son pâturage." Dans ce va-et-vient des brebis, c'est-à-dire de nous-mêmes à travers le cœur du Christ qui est la porte d'entrée du Père, il y a l'image de cette liberté des enfants de Dieu qui nous est acquise par le Christ. 

           Sainte Catherine de Sienne disait de saint Dominique, son père, "sa religion est une religion parfumée." Je crois que la religion du Christ est une religion parfumée, c'est-à-dire que ce n'est pas une religion de contrainte. Ce que le Christ nous a apporté, ce ne sont pas directives, ce ne sont pas des obligations à remplir, ce n'est pas une religion du "devoir". Le Christ n'est pas venu pour nous rogner les ailes, pour nous contraindre à passer par un chemin obligatoire. Le Christ est venu pour nous donner la liberté, c'est-à-dire pour réveiller au plus profond de nous cette capacité d'être véritablement le maître de notre vie, de nos démarches. Non pas une fausse liberté comme celle à laquelle aspirent les hommes et qui serait la liberté de faire n'importe quoi. Ce n'est pas la liberté, cela, c'est du désordre, c'est du hasard, c'est du laisser-aller, c'est une sorte de décomposition de l'être qui s'éparpille, qui se distend. La vraie liberté c'est au contraire de pouvoir prendre en main tout son être pour en faire comme un bouquet, de pouvoir en faire quelque chose de beau, de grand, de vrai. C'est de pouvoir aller dans le chemin de la lumière, de la vie, c'est de pouvoir réaliser tout ce que Dieu a semé de grandeur, de beauté, au fond de notre être, de l'amener à sa vérité à travers des échecs, des grandeurs, des souffrances des nuits, mais pour aller à la lumière. Car le but de la vie ce n'est pas la nuit, c'est la lumière ; le but de notre vie ce n'est pas de souffrir, c'est de nous accomplir. Et si le chemin de l'accomplissement est un chemin exigeant, un chemin qui nous oblige à prendre sur nous-même, c'est pour plus de liberté, c'est pour plus de vie, c'est pour plus de lumière, c'est pour plus de joie. La religion du Christ est une religion de liberté, c'est une religion de beauté, c'est une religion de lumière, c'est une religion positive, c'est une religion parfumée. 

           Etre chrétien c'est être des témoins de la vraie liberté, des hommes et des femmes qui ne sont pas assujettis, non seulement aux contraintes extérieures de je ne sais quelle discipline, mais même nos contraintes intérieures, nos passions qui nous tiraillent dans un sens ou dans un autre, des hasards qui nous guident un peu à vau l'eau. C'est être témoin d'une liberté véritable c'est-à-dire d'une vraie grandeur intérieure qui n'est pas conquise par nos propres forces mais parce qu'elle est le fruit de l'unique force qui est cet amour du Christ qui remplit notre cœur à ras bord, cet amour du Christ qui veut nous investir de fond en comble et nous rendre, par le fait même, libres de toutes les autres contraintes, quelles qu'elles soient, même celles qui s'imposeront à nous du dehors, les contraintes des événements, de la santé, peut-être de la persécution. Rien ne peut entamer la vraie liberté de celui qui aime, s'il est véritablement rempli et investi par cet amour. 

           C'est pourquoi saint Paul pouvait nous dire : "Qui pourra nous séparer de l'amour du Christ ? Rien, ni le présent, ni l'avenir, ni les anges, ni les principautés, ni la vie, ni la mort, ni les abîmes, ni aucune créature. Rien ne peut nous arracher à l'amour de Dieu qui s'est manifesté pour nous en Jésus-Christ." Nous sommes vainqueurs par l'amour de Dieu qui nous est donné et qui nous rend libres à l'égard de tout. Laissons-nous aimer. Laissons-nous habiter par cet amour. Laissons-nous libérer par cet amour. Soyons des chrétiens debout, des chrétiens joyeux. 

           AMEN

  • Catherine de Sienne, co-patronne de l'Europe (29/4)

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    CatherinedeSienne1.pngDe BENOÎT XVI, lors de l'audience générale du mercredi 24 novembre  2010 :  

    Chers frères et sœurs,

    Je voudrais aujourd’hui vous parler d’une femme qui a eu un rôle éminent dans l’histoire de l’Eglise. Il s’agit de sainte Catherine de Sienne. Le siècle auquel elle vécut — le XIVe — fut une époque tourmentée pour la vie de l’Eglise et de tout le tissu social en Italie et en Europe. Toutefois, même dans les moments de grandes difficultés, le Seigneur ne cesse de bénir son peuple, suscitant des saints et des saintes qui secouent les esprits et les cœurs provoquant la conversion et le renouveau. Catherine est l’une de celles-ci et, aujourd’hui encore, elle nous parle et nous incite à marcher avec courage vers la sainteté pour être toujours plus pleinement disciples du Seigneur.

    Née à Sienne, en 1347, au sein d’une famille très nombreuse, elle mourut dans sa ville natale en 1380. A l’âge de 16 ans, poussée par une vision de saint Dominique, elle entra dans le Tiers Ordre dominicain, dans la branche féminine dite des Mantellate. En demeurant dans sa famille, elle confirma le vœu de virginité qu’elle avait fait en privé alors qu’elle était encore adolescente, et se consacra à la prière, à la pénitence et aux œuvres de charité, surtout au bénéfice des malades.

    Lorsque la renommée de sa sainteté se diffusa, elle fut protagoniste d’une intense activité de conseil spirituel à l’égard de toutes les catégories de personnes: nobles et hommes politiques, artistes et personnes du peuple, personnes consacrées, ecclésiastiques, y compris le Pape Grégoire XI qui à cette époque, résidait à Avignon, et que Catherine exhorta de façon énergique et efficace à revenir à Rome. Elle voyagea beaucoup pour solliciter la réforme intérieure de l’Eglise et pour favoriser la paix entre les Etats: c’est pour cette raison également, que le vénérable Jean-Paul II voulut la déclarer co-patronne de l’Europe: pour que le Vieux continent n’oublie jamais les racines chrétiennes qui sont à la base de son chemin et continue de puiser à l’Evangile les valeurs fondamentales qui assurent la justice et la concorde.

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  • Saint Marc, le plus grand reporter de l'Antiquité ?

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    On le fête aujourd'hui : saint Marc, « l’évangéliste reporter »

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    source : http://rouen.catholique.fr/IMG/pdf/Saint_Marc_l_evangeliste_reporter.pdf

    Saint-Marc-l-evangeliste-reporter_article_popin.jpgAu cours de cette année liturgique, qui a débuté le 27 novembre 2011, les catholiques peuvent découvrir Marc, dont l’Évangile est lu chaque dimanche. Un Évangile de plus en plus apprécié par les fidèles d’aujourd’hui et qui incite à réfléchir sur l’identité de Jésus.

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  • Emmaüs, ou quand Jésus se fait notre compagnon de voyage..

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    Disciples_Emmaus.jpgBenoît XVI, Méditation à l’occasion du Régina Cæli du IIIème dimanche de Pâques, 6 avril 2008, Libreria Editrice Vaticana.

    L’évangile de ce dimanche – le troisième dimanche de Pâques – est le célèbre récit dit des « disciples d’Emmaüs » (cf. Lc 24, 13-35). Il parle de deux disciples du Christ qui, le jour après le sabbat, c’est-à-dire le troisième jour de sa mort, tristes et abattus, quittèrent Jérusalem en direction d’un village peu éloigné, appelé justement Emmaüs. Le long du chemin, Jésus ressuscité s’approcha d’eux, mais ils ne le reconnurent pas. Les sentant découragés, il leur expliqua, sur la base des Ecritures, que le Messie devait souffrir et mourir pour arriver à sa gloire. Entré avec eux dans la maison, il s’assit à table, bénit le pain et le rompit, et à ce moment-là, ils le reconnurent, mais lui disparut de leur vue en les laissant émerveillés devant ce pain rompu, nouveau signe de sa présence. Tous les deux retournèrent immédiatement à Jérusalem et racontèrent ce qui était arrivé aux autres disciples.

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