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Au rythme de l'année liturgique - Page 87

  • 10-22 novembre : festival d'adoration eucharistique Venite Adoremus

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    Du site du festival :

    Logo

    Festival d’Adoration Eucharistique

    Quoi ?

    Le Festival « Venite Adoremus », c’est 11 jours et 11 nuits d’adoration continue, de lieu en lieu. Les participants sont aussi bien des paroisses que des communautés religieuses et même des maisons de repos. Chaque lieu s’inscrivant idéalement pour toute une journée ou toute une nuit.

    Pourquoi ?

    Jésus a dit : « Je suis venu apporter un feu sur la terre et combien je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » Une paroisse ou une communauté qui réserve un temps privilégié au Christ durant l’année trouve un nouveau dynamisme !

    Comment ?

    L’adoration est le prolongement de la célébration eucharistique. C’est pourquoi la messe tient une place privilégiée dans l’horaire. Chaque lieu organise le temps d’adoration suivant sa spécificité (chants, silence, méditation, chapelet, …) De nombreuses paroisses invitent les enfants à un temps de prière animé spécialement pour eux. Dans les lieux qui s’y prêtent, les passants sont invités à entrer pour un moment.

    Quand ?

    Les dix jours aboutissant à la fête du Christ Roi (en novembre, dimanche qui clôture l’année liturgique)

    Où ?

    Le Festival a commencé dans trois paroisses en 2007. Il s’est étendu ensuite dans Bruxelles puis dans tout le diocèse Malines-Bruxelles. Depuis 2014, d’autres diocèses se sont adjoints. En 2016, tous les diocèses belges sont représentés.

    Et toi ?

    Tu es invité à soutenir ta paroisse en réservant du temps à l’adoration et en invitant tes amis. C’est aussi l’occasion de découvrir des paroisses ou communautés près de chez toi ou de ton lieu de travail.

    Voir le site du Festval : https://veniteadoremus.be/

    Programme : https://veniteadoremus.be/programme/

    L'église du Saint-Sacrement à Liège présente une proposition de lectionnaire biblique pour accompagner l'adoration eucharistique.

    A l'heure où la Confrérie du Saint-Sacrement va être relevée à Liège, voilà une petite pierre à l'édifice...

  • Nous serons enfants de Dieu, enfants de la résurrection, et semblables aux anges (32e dimanche du T.O.)

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement (sur son blog) pour le 32e dimanche du Temps ordinaire (c) :

    Jésus prend clairement parti contre eux, et affirme la résurrection. Dans les Béatitudes il encourage en parlant de notre récompense dans les cieux. Bientôt il rendra la résurrection possible, même pour les pécheurs qui se repentent de leur inconduite. Bientôt il donnera sa vie pour que tous ceux qui s’attachent à lui trouvent la vie éternelle. Et maintenant il explique que nous serons enfants de Dieu, enfants de la résurrection, et semblables aux anges.

    Devenir semblables à des anges, n’est-ce pas une réduction de notre identité, nous qui sommes faits de chair et d’âme ? Car si notre corps nous fait parfois souffrir, s’il nous accapare parfois loin de Dieu, est-ce tellement souhaitable de ne plus en avoir comme c’est le cas pour les anges ? Devons-nous penser comme les anciens Grecs qui considéraient que le corps est un tombeau dans lequel l’âme est un jour tombée et duquel elle devra être libérée pour enfin s’épanouir et devenir elle-même ? Au contraire, dans le Credo nous disons : « je crois à la résurrection de la chair », et nous l’affirmons parce que les premiers chrétiens ont vu de leurs yeux et touché de leurs mains cette chair du Seigneur ressuscitée. Il y a un prototype, un exemple de l’homme ressuscité : c’est le Christ relevé d’entre les morts, lui qui a laissé son tombeau vide, lui qui a dit aux disciples : « touchez-moi, rendez-vous compte qu’un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai » (Lc 24,39).

    Au dernier jour, nous aurons donc bien un corps, un « corps spirituel » (1 Co 15,44), un « corps de gloire » (Ph 3,21), qui « ne peut plus mourir » (Lc 20,36). Cela nous donnera une certaine ressemblance avec les anges, bien que les anges n’ont pas de corps du tout. On ne prendra ni femme ni mari, car on ne peut plus mourir, dit Jésus. Qu’est-ce que cela veut dire ? Pour les époux il n’y aura plus de vie sexuelle comme sur la Terre, car il y aura une façon plus grande de se donner l’un à l’autre, une façon éternelle, sans limite : ce sera en accueillant ensemble le don incroyable que Dieu nous fera de lui-même, et en étant capables de répondre à ce don par un don en retour, un don de notre si petite personne devenue grande, divinisée. La composante égocentrique de la vie sexuelle devra mourir pour la vie éternelle, et si nous ne l’avons pas fait mourir sur la terre en vivant la chasteté comme l’Église nous le propose — chacun selon son état de vie, la chasteté des gens mariés n’étant pas la même que la chasteté des célibataires — nous aurons à le faire dans le purgatoire. Pour l’autre composante de la vie sexuelle, celle qui est faite de don de soi dans la pureté et l’amour, elle s’épanouira dans la vie des corps glorieux à la face de Dieu. Alors, « ne prendre ni femme ni mari », au lieu d’une expérience en retrait par rapport à la vie terrestre, ce sera une expérience plus grandiose et délicieuse. Rien de ce qui est grand dans nos vies ne nous sera enlevé, mais plutôt magnifié encore.

    Pour finir, revenons à des considérations plus terre à terre. Vous avez perçu que la pensée de la résurrection nous conduit à traiter autrement notre corps dès cette vie. Ne regardons jamais notre corps comme ce que nous avons, mais bien ce que nous sommes. Ne regardons jamais le corps de l’autre comme un objet dont nous pouvons plus ou moins disposer avec sa permission. Chaque personne est sacrée dans son âme et dans son corps, appelée à partager la vie de Dieu avec nous. Et Paul Claudel, sur sa tombe, a fait écrire cette épitaphe : « ici reposent les restes et la semence de Paul Claudel ». Prenons-en de la graine !

  • Tous les saints et bienheureux de la Compagnie de Jésus sont fêtés le 5 novembre

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    Du site des jésuites d'Europe Occidentale d'expression francophone :

    Tous les saints et bienheureux de la Compagnie de Jésus sont fêtés le 5 novembre

    Les jésuites de la Province d’Europe occidentale francophone font mémoire le 5 novembre de tous les saints et les bienheureux jésuites afin que soit plus clairement comprise et plus intimement vécue l’unité de toute la Compagnie de Jésus.

    saints et bienheureux jesuites

    Dans bien des pays de tradition chrétienne, le mois de novembre est identifié comme « le mois des morts ». C’est que le calendrier liturgique nous fait célébrer, le 1er novembre, tous les saints, en particulier cette « immense foule de témoins » (Lettre aux Hébreux, 12,1) dont le nom n’a pas été retenu mais qui ont contribué à rendre le monde meilleur à la lumière de l’évangile. Et le lendemain, on commémore plus largement encore « tous les fidèles défunts », d’abord les gens de nos familles qui nous ont quittés. C’est l’occasion de visites au cimetière pour honorer nos ancêtres et pour prier pour eux et avec eux.

    Dans ce même esprit de respect et de prière, la Compagnie de Jésus a choisi une journée du début de novembre, le 5, pour célébrer tous les saints et bienheureux de son histoire. C’est une manière d’inviter ces compagnons – pas toujours très connus à leur époque mais qui se sont illustrés chacun à leur manière dans le service – à contribuer aujourd’hui à l’unité de la Compagnie. Comme pour la Toussaint, la Compagnie inclut dans cette fête non seulement les jésuites canonisés et béatifiés, mais les travailleurs dans l’ombre, innombrables et dévoués, qui ont été compagnons de Jésus souvent dans la souffrance mais qui peuvent maintenant jouir de la Vie avec celui dont ils ont suivi les traces.

    Tous ces saints jésuites peuvent maintenant nourrir notre vie spirituelle et nos engagements humains grâce à l’exemple qu’ils ont donné et à la communion spirituelle avec eux dont nous pouvons profiter.

    Source : site de la Curie générale des jésuites à Rome

    En savoir + avec le P. Pascual Cebollada sj, le postulateur général de la Compagnie de Jésus pour les causes des saints
    Découvrir tous les saints et bienheureux de la Compagnie de Jésus

  • Les 38 bienheureux martyrs albanais, victimes de la dictature communiste (5 novembre)

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    D'Evangile au Quotidien :

    Le 5 novembre 2016, le cardinal Angelo Amato s.d.b., préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, à présidé, à la cathédrale Saint-Étienne de Shköder, en Albanie, la messe de béatification de 38 martyrs de la dictature communiste d'Enver Hoxha, président de l'Albanie durant 40 ans, de 1945 à 1985 .

    Cette béatification des Serviteurs de Dieu, Vinçens Prennushi, archevêque franciscain de Durrës et primat d'Albanie, mort sous la torture le 19 mars 1949, et de ses 37 compagnons, tués entre 1945 et 1974, marque une étape importante dans la reconstruction spirituelle de ce pays des Balkans, qui a longtemps souffert d'un isolement extrême, et d'une dictature bien plus sévère encore à l'égard des religions que celles des autres nations d'Europe centrale et orientale, où les Églises parvinrent parfois à jouer, dans la mesure du faible espace de liberté qui leur restait, un rôle de contre-pouvoir.
    Outre Mgr Prennushi, un autre évêque, Mgr Frano Gjini, des prêtres diocésains, des religieux franciscains et jésuites, un séminariste, une aspirante de 22 ans et trois laïcs figurent parmi les martyrs reconnus.

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un régime communiste fermé au monde s'est implanté en Albanie, proclamée en 1967 par Enver Hoxha « premier État athée du monde ». En tant que Primat d'Albanie, Mgr Prennushi avait refusé à Hoxha de créer une Église albanaise distincte de Rome. Torturé, il est mort en prison le 19 mars 1949. Au total, sept évêques, 111 prêtres, 10 séminaristes et 8 religieuses sont morts en détention ou ont été exécutés entre 1945 et 1985. Dans le même temps, 1820 lieux de culte catholiques, orthodoxes et musulmans ont été détruits. Les lieux de culte qui restaient ont été affectés à d'autres usages.

    Lors de sa visite en Albanie, le 21 septembre 2014, le pape François (Jorge Mario Bergoglio, 2013-) avait rendu hommage à la résistance catholique, visiblement ému par le témoignage d'une religieuse et d'un prêtre octogénaires ayant survécu à des décennies de persécutions. Pour l'occasion, il avait délaissé le texte préparé pour confier sa consternation devant l'ampleur des persécutions antireligieuses sous le régime de Enver Hoxha. « Comment ont-ils pu résister ? », s'était-il interrogé à propos des martyrs. Ce prêtre qui avait témoigné devant le Pape, le père Ernest Simoni (né le 18 octobre 1928 à Troshan – municipalité de Blinisht, en Albanie –), est un prêtre franciscain albanais. Emprisonné et réduit aux travaux forcés par les autorités communistes entre 1963 et 1981, il a été créé cardinal lors du consistoire, convoqué par le pape François en clôture de l'Année sainte de la Miséricorde, le 19 novembre 2016.

    Après les premières élections présidentielles démocratiques d'Albanie en 1992, une nouvelle constitution paraît en 1998, garantissant les libertés individuelles, dont la liberté religieuse. L'archidiocèse de Tirana-Durrës retrouve un archevêque, le siège ayant été vacant depuis la mort de Mgr Prennushi. Dans le même temps, les lieux de cultes rouvrent et les mouvements religieux sont autorisés à se développer.

    Le 10 novembre 2002, l'Archidiocèse de Shkodër-Pult introduit la cause en béatification et canonisation des trente-huit victimes de la persécution religieuse. Représentative de la reconstruction religieuse en Albanie, cette cause est soutenue par le pape François, notamment lors de sa visite apostolique du 21 septembre 2014. Pour l'occasion, les portraits des trente-huit serviteurs de Dieu sont exposés tout le long d'un boulevard qui leur est consacré, à Tirana. Le Saint-Père ne manqua pas de leur rendre hommage tout au long de ce voyage.

    Le 26 avril 2016, après trois ans d'étude auprès de la Congrégation pour la cause des saints, le pape François reconnaît qu'ils sont morts en haine de la foi, leur attribuant le titre de martyrs. La cérémonie de béatification s'est tenue le 5 novembre 2016 à Shkodër, en Albanie, et a été célébrée par le cardinal Angelo Amato, représentant du pape pour cette occasion.

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  • Euthanasie : quand le Père Abbé de Fontgombault monte au créneau

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    L'homélie du Très Révérend Père Dom Jean PATEAU, Abbé de Notre-Dame de Fontgombault, pour la Toussaint (source) :

    (Fontgombault, le 1er novembre 2022)

    Venite benedicti patris mei
    Venez les bénis de mon Père
    (Mt 25,34)

    Chers Frères et Sœurs,
    Mes très chers Fils,

    Deux foules peuplent les horizons de la liturgie de ce matin de Toussaint. L’épître nous associe à la joie du voyant de l’Apocalypse devant la cité céleste. La voix puissante d’un ange énumère le nombre des élus parmi les douze tribus d’Israël. Puis voici, une foule innombrable de toutes races, peuples, nations et langues qui se tiennent devant le trône de Dieu. L’évangile nous fait entendre une autre voix, celle du Seigneur, plus douce, qui invite ses contemporains, et qui nous invite, à la mise en œuvre des béatitudes comme la porte ouvrant vers une grande récompense dans les cieux.

    Comment ne pas rappeler cet autre enseignement du Seigneur évoquant le jugement de la fin des temps, et dont saint Matthieu s’est souvenu à la fin de son évangile :

    Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire… toutes les nations seront rassemblées devant lui ; il séparera les hommes les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des boucs : il placera les brebis à sa droite, et les boucs à gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. » (25,31-34)

    Et quel sera le critère du discernement ?

    J’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi ! (ib. 35-36)

    La pratique des œuvres de miséricorde attire la bénédiction de Dieu : ce que vous « avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » (v.40) Heureux donc les pauvres de cœur, les doux, les miséricordieux, les cœurs purs, les artisans de paix. Heureux ceux qui offrent à manger et à boire à l’indigent, qui accueillent l’étranger, qui soignent et visitent le malade et le prisonnier. En mettant en œuvre sans relâche, jour après jour, l’enseignement du Seigneur, ils indiquent à leurs frères le chemin qui, de la vie dans l’éphémère temps présent, conduit à la Jérusalem céleste.

    L’accompagnement du malade, l’accès aux soins palliatifs est devenu une question importante alors que de nombreux États ont autorisé ou se préparent à rendre légale l’euthanasie. Ce faisant, l’État providence, en offrant à ses citoyens une « mort heureuse », prétend se substituer à la Providence divine qui dispose toute chose, et en particulier le moment de la mort, avec justice et amour.

    Il y a un peu plus de deux ans, la Congrégation pour la doctrine de la foi a publié un document intitulé Samaritatus bonus (1) , « Le Bon Samaritain », consacré au soin des personnes en phases critiques et terminales de vie. Je vous invite vivement à le relire intégralement et à le faire connaître. Je crois de mon devoir aussi de le citer un peu longuement ce matin dans le cadre de cette homélie.

    Ce document rappelle que :

    L’Église considère... comme un enseignement définitif que l'euthanasie est un crime contre la vie humaine parce que, par un tel acte, l'homme choisit de causer directement la mort d'un autre être humain innocent. Ceux qui adoptent des lois sur l'euthanasie et le suicide assisté sont donc complices du grave péché que d'autres commettront. Ils sont également coupables de scandale car ces lois contribuent à déformer la conscience, même des fidèles. (Cf. Catéchisme de l’Église Catholique, n. 2286.) « les supplications de très grands malades demandant parfois la mort ne doivent pas être comprises comme l’expression d’une vraie volonté d’euthanasie ; elles sont en effet presque toujours des demandes angoissées d’aide et d’affection... » (Cong. pour la Doctrine de la Foi, Décl. Iura et bona (5 mai 1980))

    Les lois qui approuvent l'euthanasie « non seulement ne créent aucune obligation pour la conscience, mais elles entraînent une obligation grave et précise de s'y opposer par l'objection de conscience...“il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes” (Ac 5, 29) ». (Jean-Paul II, Evangelium vitae (25 mars 1995), n. 73)

    La Congrégation veut aussi répondre à l’objection que l’opposition à une telle loi tiendrait aux convictions religieuses de l’individu. Il n’en est rien :

    Le droit à l'objection de conscience ne doit pas nous faire oublier que les chrétiens ne rejettent pas ces lois en vertu d'une conviction religieuse privée, mais en vertu d'un droit fondamental et inviolable de chaque personne, essentiel au bien commun de toute la société. Il s'agit en effet de lois contraires au droit naturel, dans la mesure où elles sapent les fondements mêmes de la dignité humaine et d'une vie en commun fondée sur la justice.

    Enfin, le document précise que pour conférer le sacrement de réconciliation, le confesseur doit veiller à ce que le pénitent ait une contrition. Aussi, une personne inscrite auprès d'une association pour recevoir l'euthanasie ou le suicide assisté doit montrer son intention d'annuler cette inscription avant de recevoir les sacrements. Dans le cas où le patient serait inconscient, le prêtre pourrait administrer les sacrements sous condition et seulement si le repentir peut être présumé à partir d'un signe donné précédemment par la personne malade. Ceux qui assistent spirituellement les malades ne pourraient en aucun cas rester présents au moment de l’acte, ce qui ne pourrait être interprété que comme une complicité au mal.

    Alors que l’Église nous convie à méditer en ce jour sur la beauté du Corps mystique du Christ, elle nous rappelle que nous ne sommes pas seulement les profiteurs d’un admirable échange où la sainteté des uns profite aux autres. Les âmes au purgatoire, nos frères de la terre, et tout particulièrement ceux qui sont dans l’épreuve, implorent l’aumône de notre prière. Cheminant au cœur de l’Église militante, nous avons le devoir de nous entraîner les uns les autres vers la cité céleste, d’être comme un bon ange pour notre frère. Qui comprend la sainteté de la cité céleste, n’a de cesse d’y mener son prochain.

    Que Marie, Mère de Dieu, Reine des Anges et des Saints, Mère de miséricorde et Refuge des pécheurs, intercède pour nous. Amen.

    (1) https://www.vatican.va/roman_curia/congregations/cfaith/documents/rc_con_cfaith_doc_20200714_samaritanus-bonus_fr.html

    CDF_Samaritanus_bonus.pdf

  • Dans la main de Dieu

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    Dans la main de Dieu

    2 novembre: jour de la commémoration des défunts. Pour bon nombre d'entre nous, après la mort il n'y a rien. Jamais, nous ne reverrons ceux que nous avons aimés. Très curieusement, un texte de la Bible, tiré du livre de la Sagesse, nous livre des paroles conformes à ce que beaucoup d'humains pétris d'une philosophie matérialiste pensent aujourd'hui. En voici quelques extraits... "Les incroyants se disent: "Il est court le temps de notre vie et quand vient la fin d'un homme, il n'y a point de remède. Notre nom tombera dans l'oubli. Le hasard nous a amenés à l'existence  et après cette vie, nous serons comme si nous n'avions jamais été. Notre existence est le passage d'une ombre et sa fin est sans retour. De la mort, nul ne revient". Quel athée ne se retrouvera pas dans ces mots? Cependant, ce même texte poursuit: "Telles sont leurs pensées mais il se trompent. Ignorant les desseins divins, il ne savent pas qu'ils sont créés pour l'immortalité et que les âmes des justes sont dans la main de Dieu. Aux yeux des insensés, nos défunts paraissent être morts et leur sortie de ce monde semble un malheur, mais ils sont dans la paix". Contraste!  D'un côté ceux qui croient que le Réel se réduit à ce qu'ils peuvent percevoir de lui et de l'autre, ceux qui pensent que nos sens sont insuffisants pour saisir la totalité de ce Réel. Dès lors, si pour les premiers tout s'arrête avec la fin du corps physique, pour les deuxièmes tout est transfiguré avec ce corps spirituel qui n'appartient aucunement à l'espace-temps. Certes, la nature et hélas les actions de l'homme à travers des assassinats, sont capables de tuer notre corps matériel, mais ils ne peuvent rien à l'encontre de notre âme qui, elle, demeure éternellement.  Un mot attribué à St Jérôme peut, je le crois nous aider à percevoir la différence qui existe entre ce monde et celui qui nous attend sur l'autre rive. Le voici en guise de conclusion: "La vie (terrestre) est un rêve dont la mort (l'au-delà) nous réveille".

    Jean-Pierre Snyers (Montforêt 19, 4190 Ferrières, Belgique)

  • Sénégal : Vêpres d’hier, 30 octobre 2022, à Keur Moussa

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    KTO propose un nouveau rendez-vous de prière. Le dernier dimanche de chaque mois à 21h30, les vêpres de l’abbaye bénédictine de Keur Moussa au Sénégal seront retransmises. Voici le rendez-vous de ce dimanche 30 octobre 2022, capté hier pour la première diffusion sur cette chaîne :

    Mgr Ndiaye, archevêque de Dakar : « Keur Moussa fait partie de l'histoire du patrimoine de l'Église du Sénégal » :

  • Vivre au milieu des saints (homélie pour le jour de la Toussaint 2022)

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement pour la fête de la Toussaint 2022 :

    Vivre au milieu des saints

    Je te montrerai le chemin du ciel

    Quand on entend le Seigneur dire « votre récompense sera grande dans les cieux » (Mt 5,12), on est souvent un peu dépité, car on aimerait une récompense pour maintenant. Enfin, dans l’ambiance actuelle, c’est déjà quelque chose d’entendre qu’on peut se préparer à un grand avenir… L’avenir nous paraît de nos jours si compliqué… Tout à l’heure je me demanderai si ce bel avenir ne commence pas aujourd’hui, mais explorons d’abord de quoi sera fait cet avenir. Je ne le ferai pas par des suppositions, mais à partir de l’énumération que le Seigneur nous fait en promettant le bonheur.

    Nous vivrons avec des gens qui ont un cœur de pauvre, pas avec des orgueilleux, des râleurs, des mal-contents, des méprisants… Quel bonheur de vivre avec des gens qui cherchent à promouvoir l’autre plutôt qu’eux-mêmes ! Nous vivrons avec des doux, avec des miséricordieux qui ne font pas la liste de leurs griefs envers nous mais nous accueillent avec un grand cœur. Avec des personnes sensibles qui osent pleurer du mal qui frappe l’homme. Avec des pacifiques. Avec des amoureux de la justice — non pas seulement la justice sociale, mais aussi celle qui concerne Dieu : que Dieu soit honoré comme il convient, et le prochain servi comme il convient ! Nous vivrons avec des gens qui ont tant aimé le Seigneur qu’ils n’ont pas craint les insultes ou la persécution. Bref, quel paradis partagé avec de tels frères et sœurs, à contempler l’auteur de toute beauté, de toute joie, de tout amour : nous verrons Dieu tel qu’il est ! (1 Jn 3,2)

    Vous me direz : et pour tous ceux qui ne sont pas comme le dit Jésus, qu’y aura-t-il pour eux ? C’est pour eux que la méditation de l’Église, a partir des indications de l’Écriture qui parlent d’une purification possible après la mort, a imaginé qu’il y avait un Purgatoire : un lieu où l’âme trop tournée vers elle-même apprend à s’ouvrir, à devenir généreuse, à entrer dans le pardon et la louange. C’est pourquoi nous prions pour nos morts, afin de les soutenir dans ce processus de transformation qui introduit à la vie du ciel.

    Revenons à la question qui demande : est-ce seulement pour l’avenir ?  En réalité nous pouvons déjà commencer le paradis maintenant. Le Royaume des cieux est déjà présent. Regardez-vous : nous sommes entre saints ! Il n’y a pas que les saints canonisés, ni les saints inconnus que nous fêtons en cette fête de Toussaint qui méritent ce nom de saint. Saint Paul appelait souvent « saints » les chrétiens auxquels il s’adressait. Vous me direz : avec tous les défauts de l’Église, ce n’est pas trop ça… Mais qui donne la sainteté ? Le saint fait des efforts pour se corriger, pour devenir plus aimant et plus persévérant, mais ce ne sont pas ses efforts qui lui donnent la sainteté. Le saint n’est pas celui qui est irréprochable, mais celui qui se laisse purifier par Dieu. Plus déterminant que les efforts que nous faisons, ce sont les efforts que Dieu fait qui changent la donne. Ce qui nous rend saints, c’est d’accueillir sa miséricorde, c’est de se laisser animer par lui. Lui seul est capable de nous rendre purs, de redonner à notre âme sa beauté, son ardeur à aimer. En cette fête de tous les saints, désirons à notre tour être saints : désirons que Dieu nous transforme par son amour, et qu’ainsi nous allions de l’avant.

  • Toussaint : le tissu de la miséricorde

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    De l'abbé Antoine Fernandez sur le site de l'Opus Dei :

    Le tissu de la Miséricorde

    "L'Église vit la communion des saints." Dans cette méditation, la communion des saints est comparée au travail de tissage, confié aux mains de la Sainte Trinité. L'image de la Vierge au manteau en est une illustration éloquente.

     
    Opus Dei - Le tissu de la Miséricorde

    Artisan consommé, la Trinité tisse l’histoire « de façon suave et forte » (Sagesse 8, 1). Sa miséricorde exprime sa toute-puissance (pape François, Le Visage de la Miséricorde §6), quand Dieu donne, dès la création, la vie et les forces et, par grâce, son intimité bienveillante. Des anges et des hommes, comme les brins d’une tapisserie bigarrée, bénéficient de cet amour. La Trinité façonne avec doigté le corps mystique du Christ.

    Par l’Église, étendard du Sauveur (Isaïe 5, 26), des nouveaux membres sont rattachés à la trame solide de la foi. « L’Église vit la communion des saints » (pape François, idem §12). Ce tissu vital est greffé dans une Source divine. Chacun porte une fibre de la miséricorde paternelle, trempée dans le Sang de l’Agneau et dans le souffle de l’Esprit.

    LA TRINITÉ FAÇONNE AVEC DOIGTÉ LE CORPS MYSTIQUE DU CHRIST.(...) CHACUN PORTE UNE FIBRE DE LA MISÉRICORDE PATERNELLE

    La grâce sans limite accordée à l’humanité du Christ imprègne le corps de l’Église (saint Augustin, Discours sur les Psaumes 132 §9). Chaque membre est appelé à garder et diffuser la miséricorde, pilier et loi du Royaume. « Un membre souffre-t-il ? Tous les membres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur ? Tous les membres prennent part à sa joie » (1Corinthiens 12, 26). Chacun peut bénéficier des biens spirituels de tous les autres, gratuitement : « un trésor de vie qui s’enrichit en étant partagé » (Catéchisme §949).

    Ceux qui ont atteint le ciel se soucient de leurs frères vulnérables. Ceux qui sommes en chemin nous accrochons aux aînés. Ceux qui se purifient dans l’au-delà ne sont pas oubliés du reste. Si un regard de miséricorde nous a appelés à la foi, un souffle de tendresse nous soutient dans la persévérance. La communion des saints atteste que la fidélité est définitive chez les saints et accessible aux pèlerins qui traversent la terre.

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  • La Toussaint : fête de la communion des saints

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    tous_l10.jpg«Je crois en la communion des saints. » Voilà un petit article du credo que nous récitons sans trop y penser. L'Eglise célèbre le 1er novembre la fête de la Toussaint. Une fête en lien direct avec cette merveilleuse réalité que nous nommons la communion des saints.

    L’Eglise, dans ses communautés, dans ses membres, et jusque dans ses structures et son organisation, est appelée à vivre et à témoigner de la sainteté et de la charité du Christ. C'est tout simplement dire que la communion des saints tire son origine de la personne du Christ, le saint des saints. Cet article de foi est fondé sur la pensée de saint Paul qui affirme que nous formons un seul corps, dont le Christ est la tête, que nous pouvons affirmer que chaque membre du corps est en communion avec l'autre.

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  • Le premier novembre, d’un continent à l’autre : la fête de tous les saints

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    Une réflexion de Gérard Leclerc  (in site web France catholique du mardi 25 octobre 2022) :

    « Dieu, nous te louons, Seigneur nous t’acclamons dans l’immense cortège de tous les saints ! » Si l’Église a voulu cette fête de tous les saints, c’est qu’elle avait la conviction que l’œuvre de la rédemption y trouve ses témoins, qui attestent de cette puissance de la grâce dans les cœurs. Il en allait aussi de la construction de son corps mystique, tout au long des siècles. De ce point de vue, les multiples statues, présentes dans les édifices religieux, lorsqu’elles n’ont pas été détruites durant la dernière période iconoclaste, qui a malheureusement suivi le concile, ne sont pas incongrues, elles participent du mystère central de la foi. Le culte des saints, pas plus que celui de la Vierge Marie n’atteint l’intégrité du Dieu trois fois saint. C’est parce que Dieu a voulu s’associer directement la coopération de l’humanité en chemin vers le Salut, que le christianisme a tout d’abord célébré la mémoire des martyrs, puis progressivement celle de tous ceux et de toutes celles qui reflètent la beauté et la grandeur de l’imitation du Christ.

    La litanie des saints

    La litanie des saints est une des plus saisissantes de nos prières, et il est significatif qu’elle soit chantée lors des grands événements que constituent l’entrée dans la vie baptismale et les ordinations sacerdotales. Elle nous fait participer à cet immense cortège, qui commence d’ailleurs dès l’Ancien Testament et peuple de figures concrètes notre cheminement à travers l’histoire. Il est remarquable que depuis la Mère de Dieu et Marie Madeleine, premier témoin de la Résurrection, les femmes y soient présentes autant que les hommes. Agathe, Cécile, Félicité, Perpétue, Lucie, Agnès, Anastasie sont honorées dès les premiers temps du christianisme, et celles qui ont suivi, telle Catherine de Sienne et Thérèse d’Avila, ont marqué, de façon indélébile, la période où elles ont vécu. En notre temps, les saintes contemporaines du Carmel, Thérèse de Lisieux, Élisabeth de la Trinité et Édith Stein sont au sommet de la mystique, vénérées par tout un peuple qui se reconnaît dans leur patronage. Et que dire de l’humble Bernadette Soubirous, connue aussi du monde entier comme messagère d’en Haut et exemple de la vie religieuse !

    On sait que le pape Jean-Paul II s’est notamment distingué par le nombre des canonisations auxquelles il procéda. Les historiens remarquent qu’en 27 ans de pontificat, il a canonisé presque autant de personnes que ses prédécesseurs durant les cinq siècles précédents. De la part du pape polonais, il y avait claire volonté d’illustrer la doctrine de Vatican II sur une vocation universelle à la sainteté, qui concerne tous les chrétiens, à quelque catégorie qu’ils appartiennent.

    Même dans les périodes les plus tristes de son périple, l’Église a connu ces héros de la foi, ceux qui aujourd’hui nous éclairent dans nos ténèbres. Bernanos a écrit que la sainteté était la seule aventure qui vaille : « Qui l’a une fois compris est entré au cœur de la foi catholique, a senti tressaillir dans sa chair mortelle une autre terreur que celle de la mort, une espérance surhumaine. Notre Église est l’Église des saints » (Jeanne, relapse et sainte).

  • Et si nous nous laissions transformer (31e dimanche du TO)

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    L'homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 31e dimanche du temps ordinaire (C) :

    Aujourd’hui on n’ose plus parler de péché, car on estime qu’on condamnerait l’autre en parlant ainsi. Il y a là un anéantissement du chemin de la conversion, qui enferme dans le découragement et la tristesse. Mais Dieu n’agit pas ainsi. Ceux qui tombent dans le péché, il veut les relever, les remettre en route, pour qu’ils puissent librement se détourner du mal et s’attacher à Lui, croire en Lui. Il espère en chaque homme, non pas en raison du bien que nous faisons déjà, comme si nous pouvions nous regarder nous-mêmes et dire « je comprends, mon Dieu, que tu espères en moi ». Il espère en chaque homme en raison du bien qu’il peut accomplir en nous. Il paraît que 86% des occidentaux pensent qu’ils iront au paradis. Parmi eux il y en a sûrement un fameux paquet qui se voient entrer au paradis non pas parce qu’ils espèrent en Dieu, mais parce qu’ils s’estiment dans la bonne moyenne. Il y a tant de gens qui sont satisfaits d’eux-mêmes devant Dieu, qui ne vont jamais se confesser, qui disent par leur vie : Dieu ferait bien d’être déjà content de tout ce que je fais. À moins qu’ils se disent plutôt : personne ne sait rien de Dieu, alors je ne peux même pas me préparer pour Dieu, à quoi bon me soucier de ces choses, on verra bien… Oubliant ainsi, parfois à cause des errements des pasteurs de l’Église, le trésor de la Révélation que Dieu a déposé dans le cœur de son Église.

    Dans l’évangile d’aujourd’hui nous voyons qu’en réalité nous pouvons nous préparer, parce que c’est Dieu qui nous cherche et que la préparation c’est de lui ouvrir notre cœur, disant : « Seigneur, prends pitié de nous ! » et aussi : « Merci mon Dieu ne nous aimer ainsi et d’avoir tout fait pour nous ». C’est d’ailleurs ainsi que se déroule la messe : nous cherchons Dieu en y venant — c’est un peu monter dans l’arbre que de venir à l’église —, et nous laissons le Seigneur nous regarder (c’est pourquoi le prêtre ne commence pas par « bonjour, chers amis » mais par « le Seigneur soit avec vous ! ». Dès le début nous disons « prends pitié » et nous continuons en nous émerveillant de l’œuvre de Dieu à notre égard : « Gloire à Dieu ! Nous te bénissons, nous te rendons grâce… prends pitié de nous ! ». Ce mouvement d’accueil, de contrition puis de reconnaissance est le mouvement de la vie en Dieu. Ce mouvement, nous devons l’apprendre ; il ne nous est pas naturel, à nous qui nous défendons depuis l’enfance en nous justifiant nous-mêmes. C’est pourquoi c’est difficile d’entrer dans la messe : nous avons l’habitude de nous regarder nous-mêmes et de chercher une certaine harmonie par nous-mêmes, et ici il faut regarder Dieu, lui laisser les commandes de notre cœur en le louant et en reconnaissant notre petitesse et même notre péché.

    Laissons donc les commandes au Seigneur et contemplons avec joie l’action de Dieu qui se déploie dans la rencontre de Jésus et Zachée. Celui-ci craque devant l’initiative de Dieu à son égard. En lui se vérifie ce que saint Paul dira plus tard : « gloire à Celui qui peut réaliser, par la puissance qu’il met à l’œuvre en nous, infiniment plus que nous ne pouvons demander ou même concevoir ! » (Ép 3,20) Puissions-nous à notre tour dire au Seigneur : je veux que tu prennes de la place dans mon emploi du temps, dans mes priorités, dans les choses auxquelles je suis attentif. Je veux que tu sois le fond d’écran de mon esprit. Viens chez moi, partout !

    Et cela, souhaitons-le aussi pour les autres. Disons-leur : « viens louer avec moi le Seigneur, il peut te faire tant de bien par son amour ! » Ainsi nous aidons chacun à se préparer à la venue du Seigneur au cours de sa vie, à la fin de sa vie et à la fin du temps. On se prépare au Seigneur. Il ne s’agit pas d’attendre et de dire « on verra bien ». Mais on se prépare dans la paix. L’agitation est l’œuvre du diable. Le trouble est l’œuvre du diable. À ce sujet, saint Paul dit qu’il ne faut pas s’exciter « à propos de la venue de notre Seigneur Jésus Christ » (2 Th 2,1), au contraire des messages qui pullulent partout sur internet. Il faut d’abord, dira-t-il dans la suite, que vienne l’antiChrist, qui se fera adorer comme dieu à la place du vrai Dieu. On voit bien que tout ce qui est contraire à Dieu et à sa Parole monte en puissance, même à l’intérieur de l’Église. Et on peut imaginer qu’un jour il sera interdit dans le monde entier d’adorer le vrai Dieu. Mais ce n’est pas encore demain. C’est encore pour le moment le temps de l’évangélisation et le temps de préparer un bel avenir à nos enfants et nos petits-enfants. « Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume. » (Lc 12,32)