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Au rythme de l'année liturgique - Page 86

  • Clôture de l’année liturgique

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    Gregorien-manuscrit-bis.jpgCe dimanche 20 novembre clôture l’année liturgique. Dans la forme ordinaire du rite romain on chante à cette occasion la messe du Christ-Roi et dans l’une et l’autre forme du rite, la célébration peut se conclure aussi par un « Te Deum » d’action de grâce pour l’année écoulée. Sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau », un moine de Triors commente l’alleluia grégorien de cette messe. JPSC :

    « L’alléluia de la solennité du Christ-Roi (forme ordinaire) s’in­spire de l’alléluia du temps pascal, Christus resurgens. Dans l’un et l’autre cas, on ne peut manquer d’être frappé par le contraste un peu saisissant qui existe entre le texte et la mélodie. À Pâques, on célèbre le Christ vainqueur de la mort à tout jamais ; ici, on exalte un pouvoir, une royauté universels et éternels. Or dans les deux cas, la mélodie paisible du premier mode qui a été choisie à dessein, exprime de façon vraiment singulière le caractère transcendant des réalités divines. On devine que Dieu ne triomphe ni ne règne à la manière des hommes.

    Dieu nous surprendra toujours. Il surgira, dans notre vie personnelle comme à la fin des temps, à la manière d’un voleur qu’on n’attendait pas. La puissance de Dieu, son règne éternel, infini, indestructible, n’ont pas besoin de violence pour s’établir, comme nous l’expérimentons avec les tyrans de la terre.

    Un brise légère

    La douceur de son Amour, cette brise légère presque imperceptible qui suffit à gouverner le monde, est bien plus terrible à ses adversaires qu’une violence physique ou morale qui témoignerait plutôt de sa faiblesse. Sa victoire la plus radicale, Dieu a voulu la remporter silencieusement, à l’aide d’un instrument on ne peut plus délicat. Le poète l’a bien saisi quand il affirme : « Tranquille et nu se pose au-dessus du blasphème le pied d’une petite enfant nazaréenne » (Francis Jammes, Clairières dans le ciel). Comprenons bien cela quand nous célébrons le Christ-Roi, quand nous chantons cet alléluia tout en douceur dont le texte nous parle pourtant de puissance et de règne."

    Pour écouter, cliquez ici:

     podcast

     Réf : Alleluia du Christ Roi

  • Comment Dieu s’y prend-t-il pour établir son Royaume ? Homélie pour le dimanche du Christ Roi de l'Univers

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    Nous remercions Monsieur l'abbé Christophe Cossement de nous autoriser à publier ici ses homélies. Voici celle de ce dimanche du Christ Roi de l'Univers (sur son blog) :

    Le Royaume du Christ et ses méthodes

    Tout en nous aspire au Royaume du Christ Roi, tant nous sommes fatigués des ténèbres du mensonge et de la trahison, de la domination et des abus, de l’impureté et de tant de choses qui réduisent l’être humain à un objet entre ses propres mains. Oh oui, comme nous désirons être arrachés « au pouvoir des ténèbres » dont parle saint Paul, afin d’hériter de la lumière du ciel, de la paix et de la joie pour lesquelles nous sommes faits !

    Comment serons-nous libérés de l’oppression de toutes ces choses mauvaises que font les êtres humains et que parfois nous faisons aussi ? Comment serons-nous libérés des erreurs dans lesquelles le diable plonge l’humanité, lui qui est le menteur par excellence, lui qui semble piloter jusqu’aux décisions politiques qui salissent le cœur des jeunes et jettent beaucoup de monde dans la perplexité ? Ah, nous aimerions bien, parfois, une bonne petite remise en ordre… Horrible tentation qui sous couvert de bien insinue la dureté, le rejet de ceux qui ne sont pas conformes ou qui se sont mal conduit ! Ce n’est pas avec un fouet que le Christ est venu dans le monde. Ce n’est pas avec la répression et en accablant le pécheur que Dieu veut redresser le cours de l’histoire, sauver le monde et instaurer son Royaume. Autant nous aspirons à ce que la lumière chasse les ténèbres, autant nous devons choisir aussi les moyens qui sont ceux de la lumière : éclairer, procurer la joie et l’espérance. Parfois, des chrétiens pourraient être attirés par des programmes politiques qui prônent un régime fort qui remet de l’ordre. Ce n’est pas la manière de la véritable lumière qui chasse les ténèbres.

    Comment Dieu s’y est-il pris pour établir son Royaume ? Par la vie, la passion et la résurrection du Seigneur Jésus. Celui « par qui et pour qui tout est créé », celui qui « est avant toute chose », « fait la paix par le sang de sa croix, la paix pour tous les êtres sur la terre et dans le ciel » (Col 1). C’est ainsi qu’il s’est rendu capable d’introduire le « bon » larron dans le paradis. Il était loin d’être irréprochable, ce larron qui dit qu’être crucifié, pour lui et son compagnon d’infortune, c’est juste. Et Jésus ne dit pas que le mal qu’il a commis est excusable. Il parle comme celui qui a le pouvoir de purifier les cœurs qui s’ouvrent à lui. Lui qui est « le chemin, la vérité et la vie », il a ce pouvoir, il l’a acquis en donnant sa vie.

    Pourtant, l’autre malfaiteur crucifié lui résiste. Il n’ouvre pas son cœur, il ne laisse pas de prise à l’amour de Dieu. Celui qui est le chemin butte sur une impasse. Celui qui est la vérité ne parvient pas à s’imposer à l’autre qui ne veut pas le reconnaître. Celui qui est la vie ne peut se déverser dans le cœur qui veut rester maître de tout. Tant d’hommes aujourd’hui risquent de se retrouver dans la position du deuxième malfaiteur, n’acceptant pas que le Royaume de Dieu vient à leur porte dans l’humilité, la faiblesse, le dépouillement. Ils veulent rester maîtres, continuer à suivre leurs vues comme ils l’entendent. Ils refusent un Dieu qui conteste leur façon de vivre. Ils ne cherchent nul pardon, ceux qui n’acceptent pas qu’on parle encore de péché. Oh comme il nous faut prier pour ceux qui font ainsi barrage au règne du Christ dans leur vie ! Qu’ils ne soient pas perdus à jamais ! Demandons la grâce, pour eux et aussi pour nous, de savoir reconnaître nos torts, nous humilier devant Dieu, afin qu’il nous relève, nous console et nous comble. Celui qui se justifie lui-même ne pourra être comblé que par lui-même. Celui qui laisse Dieu le rendre juste sera comblé par Dieu. C’est vraiment une autre mesure.

  • La dédicace des basiliques des saints Pierre et Paul

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    De l'Homme Nouveau (archive):

    Dédicace des basiliques saint Pierre et saint Paul : le sens d'une fête

    Aujourd’hui, l’Église célèbre la dédicace des basiliques saint Pierre et saint Paul. À cette occasion, nous publions ci-dessous un extrait du bréviaire romain, donnant un aperçu de la raison et l’historique rapide de cette fête. Rappelons que la dédicace d’une église est la cérémonie de consécration de cet édifice religieux. Chaque année, à la date anniversaire de cette cérémonie, on fait mémoire de cet événement, qui est une occasion de prière et d’action de grâce.

    Selon le Bréviaire romain :

    Parmi les sanctuaires vénérés autrefois des Chrétiens, les plus célèbres et les plus fréquentés étaient ceux dans lesquels des corps de Saints avaient été ensevelis, ou bien dans lesquels se trouvait quelque vestige ou quelque souvenir des Martyrs. Au nombre de ces lieux saints et au premier rang, l’on distingua toujours cette partie du Vatican appelée Confession de saint Pierre. Les Chrétiens, en effet, y accouraient de tous les points de l’univers, comme à la pierre ferme de la foi et au fondement de l’Église, et vénéraient avec une religion et une piété souveraines, l’emplacement consacré par le sépulcre du prince des Apôtres.

    L’empereur Constantin le Grand vint là huit jours après avoir reçu le baptême ; il déposa le diadème, et, prosterné à terre, versa des larmes abondantes. Après quelques instants, ayant pris une houe et un hoyau, il se mit à creuser le sol. Il en tira douze corbeilles de terre, en l’honneur des douze Apôtres, désigna l’emplacement destiné à la basilique du prince des Apôtres et y fit commencer la construction d’une église. Le Pape saint Sylvestre la dédia le quatorze des calendes de décembre, en y observant les mêmes rites que pour la consécration de l’église de Latran, qui avait eu lieu le cinq des ides de novembre. Il y érigea un autel de pierre, qu’il oignit du saint chrême, et ordonna que dès lors on ne construirait plus que des autels en pierre. Saint Sylvestre dédia encore la basilique de l’Apôtre saint Paul, élevée à grands frais sur la route d’Ostie, par le même empereur Constantin. Cet empereur donna de grandes richesses à ces basiliques et les orna de splendides présents.

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  • La prière de saint Grégoire le Thaumaturge (17 novembre) à la Sainte Vierge

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    Du Site-Catholique.fr :

    Prière de Saint Grégoire le Thaumaturge

    Voici la Prière « Ô très Sainte Vierge, en vous Dieu a pris chair » de Saint Grégoire le Thaumaturge (213-270), Évêque de Néo-Césarée du Pont en Cappadoce, l’actuelle Turquie.

    Saint Grégoire, évêque de Néo-Césarée du Pont, illustre par sa sainteté et sa science, l'est beaucoup plus encore par ses miracles, dont le grand nombre et l'éclat l'ont fait appeler le Thaumaturge et l'ont fait comparer, d'après saint Basile, à Moïse, aux Prophètes et aux Apôtres. Par sa prière il déplaça une montagne qui empêchait la construction d'une église. De même, il dessécha un marais qui était un motif de discordes entre les frères. Sur le bord du Lycus, qui dévastait les campagnes par ses inondations, il planta son bâton, qui devint aussitôt un arbre vigoureux, et empêcha les eaux du fleuve de dépasser désormais cette limite. Très souvent il fit sortir les démons des statues des idoles ou des corps des possédés, et accomplit beaucoup d'autres prodiges. Grâce à eux et à l'esprit prophétique qui lui donnait de lire dans l'avenir, il amena un nombre incalculable d'hommes à la foi de Jésus-Christ. Près de quitter cette vie, il demanda combien il restait d'infidèles à Néo-Césarée. On lui répondit : « Il n'y en a plus que dix-sept » . Alors il rendit grâces à Dieu et dit : « C'était exactement le nombre des fidèles quand on m'a nommé évêque » . On a de lui plusieurs écrits par lesquels, non moins que par ses miracles, il illustra l'Église de Dieu.

    La Prière de Saint Grégoire le Thaumaturge « Ô très Sainte Vierge, en vous Dieu a pris chair » :

    « Ô très Sainte Vierge, votre louange surpasse toute louange, car en vous Dieu a pris chair et Il est né homme.

    Toute la nature, dans les cieux, sur la terre ou au fond des enfers, vous rend son légitime hommage.

    Du faîte de votre royaume spirituel, vous resplendissez des pleins feux de votre lumière. Là, le Père incréé est glorifié, dont la puissance vous a couverte de son ombre : le Fils est adoré, que vous avez engendré dans la chair ; le Saint-Esprit est célébré, qui, en votre sein, a préparé la naissance du grand Roi.

    Par vous, ô comblée de grâce, la Trinité sainte et consubstantielle se manifeste dans le monde.

    Daignez avec vous nous faire participer à votre grâce parfaite, en Jésus-Christ notre Seigneur, avec qui gloire soit au Père et au Saint-Esprit, aujourd'hui et toujours, dans les siècles des siècles. Amen. »

    Voir également de Saint Grégoire le Thaumaturge :

  • Belgique, le 15 novembre, fête du Roi: Domine salvum fac Regem

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    Ci-dessous la Prière pour le Roi telle qu’on peut encore l’entendre chanter (chaque dimanche après la grand’messe) dans l’une ou l’autre église du royaume de Belgique…

    Domine salvum fac regem nostrum [Philippum] /et exaudi nos in die qua invocaverimus te.

    Domine exaudi orationem meam/ Et clamor meus ad te veniat  

    Seigneur, protège notre Roi [Philippe] / et exauce-nous le jour où nous t’aurons invoqué

    Seigneur écoute ma prière/ Et que mon cri parvienne jusqu’à toi.

    En plain-chant tel qu’on l’interprétait avant la réforme de Solesmes :

    ou sous la forme d’un motet de Marc-Antoine Charpentier:

     JPSC

  • L'homélie du pape pour la journée mondiale des pauvres

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    Basilique Saint-Pierre
    XXXIIIe Dimanche du Temps ordinaire, 13 novembre 2022

    source

    Alors que certains parlent de la beauté extérieure du Temple et admirent ses pierres, Jésus éveille l’attention sur les événements troublés et dramatiques qui marquent l’histoire humaine. En effet, alors que le Temple construit par la main de l’homme passera, comme passent toutes les choses de ce monde, il est important de savoir discerner le temps que nous vivons, pour rester disciples de l’Evangile même au milieu des bouleversements de l’histoire.

    Et, pour nous indiquer la manière de discerner, le Seigneur nous offre deux exhortations : ne vous laissez pas égarer et témoignez.

    La première chose que Jésus dit à ses auditeurs, préoccupés par le "quand" et le "comment" se produiront les faits effrayants dont il parle, est : « Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom, et diront : “C’est moi”, ou encore : “Le moment est tout proche.” Ne marchez pas derrière eux » (Lc 21, 8). Et il ajoute : « Quand vous entendrez parler de guerres et de désordres, ne soyez pas terrifiés » (v. 9). Et c’est ce qui nous arrive en ce moment. De quelle tromperie Jésus veut-il donc nous libérer ? De la tentation de lire les faits les plus dramatiques de manière superstitieuse ou catastrophique, comme si nous étions désormais proches de la fin du monde et qu’il ne valait plus la peine de nous engager dans rien de bon. Lorsque nous pensons de cette façon, nous nous laissons guider par la peur, et peut-être nous cherchons des réponses, avec une curiosité maladive, dans les sornettes des mages ou des horoscopes, qui ne manquent jamais - et aujourd’hui beaucoup de chrétiens vont voir les mages, regardent l’horoscope comme si c’était la voix de Dieu - ou, encore, nous faisons confiance à des théories fantaisistes avancées par quelque "messie" de la dernière heure, en général toujours défaitiste et complotiste. La psychologie du complot est mauvaise, elle fait du mal. L’Esprit du Seigneur ne se trouve pas là : ni dans le fait d’aller chercher un gourou, ni dans cet esprit du complot, le Seigneur n’est pas là. Jésus nous avertit : « Ne vous laissez pas égarer », ne vous laissez pas éblouir par une curiosité crédule, n’affrontez pas les événements en étant mus par la peur, mais apprenez plutôt à lire les événements avec les yeux de la foi, certains qu’en restant proches de Dieu « pas un cheveu de votre tête ne sera perdu» (v. 18).

    Si l’histoire humaine est constellée d’événements dramatiques, de situations douloureuses, de guerres, de révolutions et de calamités, il est tout aussi vrai - dit Jésus - que tout cela n’est pas la fin (cf. 9). Ce n’est pas une raison pour se laisser paralyser par la peur ou céder au défaitisme de ceux qui pensent que tout est perdu désormais, et qu’il est inutile de s’engager dans la vie. Le disciple du Seigneur ne se laisse pas atrophier par la résignation, il ne cède pas au découragement même dans les situations les plus difficiles parce que son Dieu est le Dieu de la résurrection et de l’espérance, qui relève toujours : avec Lui on peut toujours lever le regard, recommencer et repartir. Le chrétien s’interroge alors devant l’épreuve, quelque soit l’épreuve, culturelle, historique, personnelle : "Que nous dit le Seigneur à travers ce moment de crise?" Moi aussi je pose cette question aujourd’hui : qu’est-ce que nous dit le Seigneur par cette troisième guerre mondiale ? Qu’est-ce que nous dit le Seigneur ? Et, alors que se produisent des évènements mauvais qui engendrent pauvreté et souffrance, Le chrétien se demande : "Qu’est-ce que, concrètement, je peux faire de bien ?" Ne pas fuir, se poser la question, qu’est-ce que me dit le Seigneur, qu’est-ce que je peux faire de bien ?

    Ce n’est pas par hasard que la deuxième exhortation de Jésus qui suit « ne vous laissez pas égarer », est en positif. Il dit : « Cela vous amènera à rendre témoignage » (v. 13). Occasion de rendre témoignage. Je voudrais souligner ce beau mot : occasion. Il signifie avoir la possibilité de faire quelque chose de bien à partir des circonstances de la vie, même quand elles ne sont pas idéales. C’est un bel art typiquement chrétien : ne pas rester victimes de ce qui arrive, - le chrétien n’est pas victime et la psychologie de la victimisation est mauvaise, elle fait du mal - mais saisir l’opportunité qui se cache dans tout ce qui nous arrive, le bien qu’il est possible – ce peu de bien qu’il est possible de faire -, et construire également à partir de situations négatives. Toute crise est une opportunité et offre des occasions de croissance. Parce que toute crise est ouverte à la présence de Dieu, à la présence de l’humanité. Mais que nous fait l’esprit mauvais ? Il veut que nous transformions la crise en conflit, et le conflit est toujours fermé, sans horizon et sans issue. Non. Vivons la crise en tant que personnes humaines, en tant que chrétiens, ne la transformons pas en conflit car toute crise est une possibilité et offre une occasion de croissance. Nous nous en apercevons lorsque nous relisons notre histoire personnelle : dans la vie, souvent, les pas en avant les plus importants se font précisément à l’intérieur de certaines crises, de situations d’épreuve, de perte de contrôle, d’insécurité. Et alors, nous comprenons l’invitation que Jésus adresse aujourd’hui directement à moi, à toi, à chacun de nous : pendant que tu vois autour de toi des faits bouleversants, pendant que se soulèvent guerres et conflits, pendant que se produisent tremblements de terre, famines et pestes, toi, qu’est-ce que tu fais ? Moi, qu’est-ce que je fais ? Tu te distrais pour ne pas y penser? Tu t’amuses pour ne pas t’impliquer? Tu prends la route de la mondanité, celle de ne pas prendre en main, de ne pas prendre à cœur ces situations dramatiques ?  Tu te détournes pour ne pas voir? Tu t’adaptes, soumis et résigné, à ce qui arrive ? Ou ces situations deviennent-elles des occasions pour témoigner de l’Évangile ? Aujourd’hui chacun de nous doit s’interroger devant tant de calamités, devant cette troisième guerre mondiale si cruelle, devant la faim de tant d’enfants, de tant de personnes : est-ce que je peux gaspiller, gaspiller de l’argent, gaspiller ma vie, gaspiller le sens de ma vie sans prendre le courage et avancer ?

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  • 33e dimanche : ce qui doit vraiment nous inquiéter

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    Du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr) (archive 2013)

    Sans aucun doute, le Temple devait être très beau, avec ses colonnes et ses boiseries sculptées, ses draperies brodées, ses revêtements d’or. Commencé par Hérode le Grand en 19 avant notre ère pour tenter de gagner la faveur des juifs, il était en voie d’achèvement du temps de Jésus. Il sera terminé en 63 et… détruit en 70 par les armées du général romain Titus. Les pèlerins devaient rester bouche-baie, un peu comme nous le sommes devant la Basilique Saint Pierre de Rome, ou un Hindou devant le Taj Mahal. Il est vrai que la contemplation d’un édifice imposant et beau donne une impression de sécurité, comme si les pierres défiaient l’histoire et que pour un instant nous échappions nous aussi à l’usure du temps.

    L’intervention de Jésus vient rompre le charme : « Ce que vous contemplez, des jours viendront où il n’en restera pas pierre sur pierre : tout sera détruit ». Pour les Juifs, ces paroles sont blasphématoires : le prophète Jérémie n’avait échappé que de justesse à la mort pour moins que cela. D’ailleurs, ce sera le motif de condamnation de notre Seigneur.

    Pourtant, quoi de plus normal que l’énoncé de Jésus : tout comme les plus hautes montagnes finissent par être érodées par les vents et se transformer en collines, puis en plaines, ainsi ce monde passe et ses plus beaux édifices sont éphémères, surtout lorsque la furie des hommes s’acharne sur eux. Jésus ne fait que nous arracher à nos rêveries de toute puissance et d’immortalité terrestre, pour nous ramener à la réalité de ce monde où tout est vanité.

    Mais l’auditoire du Seigneur ne l’entend pas ainsi : il croit comprendre que le Rabbi fait allusion aux événements de la fin du monde : pressons-le et demandons-lui de nous révéler le temps et les signes avant-coureurs ! Les sectes contemporaines n’ont décidément rien inventé : la fièvre apocalyptique est de tous les temps. 

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  • Saint Martin : le 1700e anniversaire d'un homme de feu au service de l'évangélisation

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    Van_Dyck,_Anthony_-_St_Martin_Dividing_his_Cloak_-_c._1618.jpgDe Don Paul Preaux, modérateur général de la Communauté Saint-Martin (archive 2016):

    Tout le monde connaît saint Martin de Tours (vers 316-397), ce soldat de l’Empire romain qui a donné la moitié de son manteau à un pauvre. (...)

    Un homme de caractère. Faire mémoire de la naissance de saint Martin, c’est évoquer une destinée humaine, d’un soldat intrépide acceptant de déposer les armes de l’Empire pour endosser les armes de la lumière : le glaive de la Parole s’est substitué au sabre militaire. Sulpice Sévère, son disciple et biographe, écrit : « Tout en lui, son caractère, ses propos et sa conduite, sa religion même sont d’un soldat. Avec une fermeté parfaite, il restait semblable à celui qu’il avait été auparavant. » Martin est un homme au caractère trempé assumant avec courage et persévérance ses responsabilités. Sa formation militaire le prépare à mener toutes sortes de combats spirituels : contre Satan, contre les cultes idolâtriques et contre les hérésies insidieuses. Une lettre à Bassula (belle-mère de Sulpice Sévère) rapporte cette prière : « C’est un lourd combat que nous menons, Seigneur… En voilà assez des batailles que j’ai livrées jusqu’à ce jour. Mais si tu m’enjoins de rester en faction devant ton camp pour continuer, je ne me dérobe pas… Tant que tu m’en donneras l’ordre, je servirai sous tes enseignes. Mon courage demeure victorieux des années et ne sait point céder à la vieillesse. » Je ne me dérobe pas ! Telle est la vérité et la virilité de Martin tout au long de sa vie terrestre, jusqu’à son trépas où dans une ultime prière il s’adresse à Dieu en ces termes : « Je ne refuse pas le travail. Que ta volonté soit faite. »

    Un moine missionnaire saisi par l’amour du Christ. En évoquant la vie de saint Martin, nous nous approchons aussi d’un chrétien irrésistiblement attiré par le feu d’amour qui habite le Cœur du Christ. Le secret de Martin se trouve dans ce « buisson ardent » qui illumine son existence sans la consumer, qui la marque au fer rouge, la conquiert et la conforme à celle de Jésus-Christ, vérité définitive de sa vie. C’est son rapport au Seigneur qui le garde et le préserve, le rendant étranger aux gloires humaines. L’amitié avec le Seigneur le pousse à embrasser la vie avec la confiance du croyant sachant que ce qui est impossible à l’homme l’est pour Dieu. Martin est un homme brûlé intérieurement par le feu de l’Esprit. (...)

    Un évangélisateur au service des pauvres. Cette flamme d’amour l’anime intérieurement pendant ces temps de solitude à Ligugé ou à Marmoutier où il est habité par un immense désir de Dieu. « Les yeux et les mains toujours tendus vers le ciel, l’âme invincible, il priait sans relâche » (Lettre à Bassula). Cette vive flamme rayonne de son ermitage et éclaire les chrétiens et les païens auxquels il annonce l’Evangile, comme un débordement de son cœur. Il évangélise par contagion d’amour. Sa solitude avec Dieu, telle une terre fertile, ne l’isole pas, mais engendre en lui une profonde communion avec tous et une réelle compassion envers les pauvres. Cette vive flamme réchauffe les pauvres tant à Amiens qu’à Tours par sa tendre charité : « Il n’y avait que le Christ sur ses lèvres, que la bonté, la paix, la miséricorde en son cœur. Qui donc fut affligé sans qu’il fût affligé aussi ? Qui a péri qu’il n’en ait gémi ? » (Lettre à Bassula).

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  • Bruxelles (Stockel), 12 novembre : Grande Veillée des Familles avec Jubilate

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    La famille d'Hébrail vient à Stockel le samedi 12 novembre prochain à 18h pour un grand concert et une veillée de prière. 
     
     
    Grande soirée tout public, concert, adoration, confession.

    2022_11_07_08_38_10_Greenshot.png

  • Liège : reportage sur la 14e #Holywins, grande fête de la sainteté qui gagne.

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    Reportage sur la 14e #Holywins, grande fête de la sainteté qui gagne.

    172 adultes dont plus de 100 enfants ont participé à cette 14è édition d’Holywins. La plupart des enfants étaient déguisés en leur saint favori. On dénombrait également beaucoup d’anges. La bonne météo a participé au succès de cette belle journée autour de saint François d’Assise.

    L’après-midi s’est déroulée en trois parties. D’abord un grand jeu à la découverte de saintes et saints de la famille franciscaine autour de saint François d’Assise et de sainte Claire, au cours d’une balade dans le magnifique parc de la Chartreuse, voisin du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à Liège. Les petites pièces de théâtre étaient jouées par des ados qui ont raconté les vies des saints du jour : saint Antoine de Padoue, sainte Claire et sainte Agnès, saint Maximilien Kolbe, sainte Maria Goretti, saint Padre Pio, sainte Elisabeth du Portugal et puis évidemment Saint François d’Assise. Ensuite, tout le monde s’est réuni dans l’église sainte Julienne pour un temps de rencontre de saint François, quelques joyeux chants de louange et un bref mais intense moment d’adoration. Enfin, un délicieux goûter a ponctué cette belle journée.

    « Ce qui m’émerveille à chaque fois, c’est l’émerveillement des enfants. Les parents étaient très heureux de ce qu’ils apprenaient et aussi de se balader dans ce magnifique parc de la Chartreuse », a dit Jean-Pierre Pire, le curé-doyen qui a participé à l’après-midi.

    « Nous sommes venus fêter les saints avec tous nos amis chrétiens, du ciel et de la terre. C’était l’occasion de super rencontres. Et puis quelle joie de voir que nos jeunes ont donné le meilleur d’eux-mêmes dans les jeux et les animations », se réjouit Marianne.

    « Nous sommes contents car cette fête est une belle alternative. La Toussaint est la fête de la lumière, de la joie et de l’Amour de Dieu », dit Renzo.

    Plutôt la bonne soupe au potiron de grand-mère que les pommes pourries de la sorcière. Holywins est à la lumière ce qu’Halloween est à l’ombre. D’ailleurs, les fêtes Holywins se multiplient un peu partout dans le monde et en Belgique. Tant mieux. En avant les enfants de la lumière !

    Holywins est une initiative de membres et d’amis de la Communauté de l’Emmanuel et du Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon.

    Si vous ne l’avez pas encore vu, voici le Reportage vidéo du média 1RCF Belgique :

    L’album photos :

    Cliquez sur l’image ou sur ce lien :

    unnamed.jpgLe podcast RCF dans lequel Jean explique le sens de Holywins :

    Retrouvez et partagez la joie d’Holywins sur les réseaux sociaux :

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  • Pour la paix liturgique : comment noyer le poisson Traditionis Custodes ?

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    Voici la méthode de Mgr Aillet, évêque de Bayonne, diffusée par le site de la revue « L’Homme nouveau » :

  • Que ma prière s'élève devant Toi comme l'encens (graduel du 32e dimanche du T.O.)

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    Graduale Graduel
    Ps. 140, 2  
    R/. Dirigátur orátio mea sicut incénsum in conspéctu tuo, Dómine. V/. Elevátio mánuum meárum sacrifícium vespertínum. R/. Que ma prière s'élève devant Toi comme l'encens; V/. Que l'élévation de mes mains Te soit comme le sacrifice du soir.