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Au rythme de l'année liturgique - Page 85

  • Deuxième dimanche de l'Avent : Populus Sion

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    Populus Sion, (Introit du 2e dimanche de l'Avent)
    ecce Dominus veniet ad salvandas gentes :
    et auditam faciet Dominus gloriam vocis suae,
    in laetitia cordis vestri.

    Peuple de Sion,
    voici le Seigneur qui va venir pour sauver les nations ;
    et le Seigneur fera entendre sa voix pleine de majesté.
    Et votre cœur sera dans la joie.

    Prête l’oreille, berger d’Israël, 
    toi qui conduis Joseph comme un troupeau.

    (Isaïe 30, 19.30 / Psaume 80, 1)

  • Convertissez-vous (2e dimanche de l'Avent)

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    san-giovanni-battista1.jpgHomélie pour le 2e dimanche de l'Avent (source : Le Carmel en France)

    Frères et sœurs,

    « Pas de souci ! » On connaît l’expression qui s’est imposée dans le langage courant depuis une quinzaine d’années. Dans les relations entre amis, dans les relations professionnelles, l’expression retentit comme une antienne : « pas de souci ! » Certes, c’est une des vertus du langage que de rendre, dans nos relations, toute chose agréable. Mais l’expression, bien de notre époque qui se veut toujours positive et politiquement correcte, est très illusoire. Des soucis, nous en avons tous. Dame liturgie le sait bien, qui nous fait demander en ce jour : « Seigneur, ne laisse pas le souci de nos tâches présentes entraver notre marche à la rencontre de ton Fils ». Elle attire notre attention sur ce que nous en faisons et la place qu’ils occupent dans notre vie, notre vie de foi en particulier.

    C’est dans ce contexte, qu’en ce deuxième dimanche de l’Avent, retentit une autre expression : « convertissez-vous ! » Le violet, couleur liturgique de la conversion et de la pénitence, ne se porte jamais aussi bien qu’en ce jour, alors que l’Avent se parerait également des autres couleurs liturgiques : le vert, couleur de l’espérance à laquelle invite tout particulièrement, dans son appel à la vigilance, le premier dimanche de l’Avent ; le blanc, couleur de la joie qui sera la marque de dimanche prochain ; et le rouge, couleur de l’Esprit-Saint, qui recouvrira la Vierge Marie, dans cette imminence de la Nativité qui caractérise le quatrième dimanche de l’Avent. 

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  • Il faut changer son cœur pour voir Dieu qui vient (homélie pour le 2ème dimanche de l'Avent)

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    homélie de l'abbé Christophe Cossement pour le 2e dimanche de l’Avent A,

    4 décembre 2022

    Je suis touché par le réconfort que nous apportent les Écritures en ces temps difficiles pour le monde et pour l’Église. Chaque jour de la semaine, nous lisons le prophète Isaïe, comme nous venons de le faire aussi ce dimanche. Par sa bouche, le Seigneur rend courage à son peuple épuisé par l’injustice fomentée par les puissants de la société de l’époque et par les menaces de guerre qui planent par le nord (Assyrie) ou par le sud (Égypte). À ce peuple à l’avenir bouché, dont la situation rappelle nos épreuves présentes et à venir, Dieu annonce sa visite, sa présence, la consolation de son amour pour les pauvres, les faibles, ceux qui sont regardés de haut, méprisés ou moqués. Le peuple juif a vécu avec cette espérance. Il pouvait se redire sans cesse : voilà ce que le Seigneur va faire pour nous. Au milieu des épreuves, au lieu du découragement ou du chacun pour soi, les croyants pouvaient se rappeler le merveilleux règne de paix promis par le Seigneur, ce règne où « le loup habitera avec l’agneau », où « il n’y aura plus de mal ni de corruption sur toute la montagne sainte » du Seigneur (Is 11,9).

    Pour quand est-il, ce règne ? Car espérer quelque chose de proche, c’est stimulant. Mais attendre indéfiniment sans jamais rien voir venir, c’est usant. Vous avez entendu que le règne de paix où l’enfant n’a plus à craindre la vipère s’établit parce que « la connaissance du Seigneur remplira le pays comme les eaux recouvrent le fond de la mer » (Is 11,9). C’est par l’accueil du Seigneur dans notre intelligence et notre cœur, donc notre volonté, que le règne du Christ se répand et se fait voir. C’est quand le Seigneur se sera fait connaître de tous que son règne sera là. Alors on se dit : c’est pas demain la veille ! Et même : ça va de mal en pis ! Oui, mais…

    Dieu dont Isaïe annonce l’action a fait un pas de géant il y a 2000 ans, car ce rejeton de la racine de Jessé, père de David, qui inaugurera ce règne de paix, nous le connaissons, nous l’avons accueilli comme le Christ : c’est Jésus, de Nazareth, lui qui s’est fait serviteur au milieu de nous, par amour, pour nous sauver. Son règne est là, bien établi depuis sa passion et sa résurrection.

    Pourtant nous souffrons souvent de ne pas le voir. Nous ressentons un déficit de l’action du Seigneur, au point que nous oublions que c’est lui qui sauve, que c’est près de son cœur que nous trouvons la chaleur et la lumière dont nous avons besoin pour vivre. Maintenant nous parlons beaucoup de réformes dans l’Église, mais trop souvent ce qu’on dit de l’Église passe à côté de l’essentiel, nous ne mettons pas assez en avant sa mission, qui est de dire ouvertement : « viens te réchauffer auprès du Seigneur ».

    Comment réagir ? Comment vivre de l’espérance du Royaume dans un monde qui semble aller dans l’autre sens et avec une perception si faible de ce que le Christ a déjà réalisé ? Nous oublions que c’est le Seigneur qui sauve, qui apporte la lumière, parce que notre cœur ne le voit pas. Et ce qui nous rend aveugle, c’est le péché, c’est-à-dire ce comportement de l’homme qui refuse de prêter assez d’attention à Dieu et qui dit qu’il va surtout suivre sa propre idée. Le pécheur ne voit pas la lumière, il ne perçoit pas que Dieu est là et qu’il agit, car il a comme des écailles spirituelles sur les yeux. Cela le conduit à se désintéresser de Dieu et à répandre le règne de l’indifférence, du repli sur soi, du découragement. Par notre péché nous devenons incapables de voir le règne du Christ et en conséquence nous collaborons à la diffusion des ténèbres. Nous devenons découragés et décourageants.

    C’est pourquoi Jean le Baptiste a annoncé la venue du Christ par un appel à la conversion. Il faut changer son cœur pour voir Dieu qui vient, pour goûter la paix de Dieu. Il faut sortir des murailles de résignation où nous nous sommes enfermés, il faut désirer le salut. Demandons au Seigneur de voir déjà le règne qu’il établira bientôt de gré ou de force dans notre monde ! Cherchons ce qui nous rend tristes, tendus, pessimistes ! Voyons s’il n’y a pas là un attachement désordonné, une dureté de cœur cachée. Et renonçons-y ! Et allons demander le pardon de Dieu ! Alors nous verrons la lumière de l’amour de Dieu, d’une façon bien plus nette, bien plus forte, bien plus joyeuse. Il vient le Seigneur, et dès maintenant il veut renouveler notre vie. Et bientôt, au milieu des épreuves du monde et de l’Église, son règne éclatera.

  • Viens Seigneur Jésus, Maranatha !

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    De Mgr Marian Eleganti (Coire) sur kath.net/news :

    Viens Seigneur JESUS, Maranatha !

    26 novembre

    Je suis dans l'attente et je le serai toujours. Nous devrons tenir devant LUI. Réveillez-vous ! - Pensées pour l'Avent

    Mon impression : Je ne suis pas une exception, après 2000 ans de christianisme, nous ne prenons plus l'attente de l'imminence (de la venue du Christ) aussi sérieusement qu'au début de l'Eglise primitive. Je pense que c'est une erreur, d'autant plus que de nombreux signes apocalyptiques se multiplient de nos jours. En outre, la fin peut arriver très vite pour chacun d'entre nous. Nous nous retrouvons alors rapidement à la fin des temps et dans le jugement de Dieu. Donc, pas de fausses sécurité et sérénité ! Les choses se précipitent dans tous les cas. "Apprends-nous à compter nos jours, et nous acquerrons ainsi un cœur sage". Ps 90,12.

    Depuis le début de la soi-disant pandémie, qui regorgeait de mensonges et de manipulations à grande échelle, je prie pour le retour imminent du Christ et pour que les plans des puissants soient réduits à néant. Ils essaient toujours de le faire : construire une tour dans le ciel par leurs propres moyens et se mettre à la place de Dieu ou du Christ pour créer eux-mêmes et sans Lui un monde meilleur. Ils ont depuis longtemps sonné la fin du christianisme et du règne de Christ. "Mais l'Éternel se moque d'eux, il voit que son jour vient !" Ps 37,13.

    Psaume 2

    Pourquoi les nations s'agitent-elles en tumulte
    et les peuples méditent-ils de vains projets?
    Les rois de la terre se soulèvent,
    et les princes tiennent conseil ensemble,
    contre Yahweh et contre son Oint.
    "Brisons leurs liens, disent-ils,
    et jetons loin de nous leurs chaines"
    Celui qui est assis dans les cieux sourit,
    le Seigneur se moque d'eux.
    Alors il leur parlera dans sa colère,
    et dans sa fureur il les épouvantera:
    " Et moi, j'ai établi mon roi,
    sur Sion, ma montagne sainte. "
    " Je publierai le décret:
    Yahweh m'a dit: Tu es mon Fils,
    je t'ai engendré aujourd'hui.
    Demande, et je te donnerai les nations pour héritage,
    pour domaine les extrémités de la terre.
    Tu les briseras avec un sceptre de fer,
    tu les mettras en pièces comme le vase du potier.
    " Et maintenant, rois, devenez sages;
    recevez l'avertissement, juges de la terre.
    Servez Yahweh avec crainte,
    tressaillez de joie avec tremblement.
    Baisez le Fils, de peur qu'il ne s'irrite
    et que vous ne périssiez dans votre voie;
    Car bientôt s'allumerait sa colère;
    heureux tous ceux qui mettent en lui leur confiance.

    Nous devrions intérioriser ce psaume et l'emporter avec nous pendant l'Avent. Car Christ est le vainqueur, parce qu'Il est le plus humble de tous et qu'Il a donné sa vie pour la multitude ! C'est pourquoi DIEU l'a élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom :

    Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes. Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix. C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père.

     Phil 2,7-11

    Sa venue est toujours imminente. Nous avons une mission : sortir et faire de toutes les nations ses disciples ! Cf. Mc 16,15. Mais le Fils de l'homme, quand il reviendra, trouvera-t-il encore la foi sur la terre ? Lc 18,8 Un avertissement qui nous concerne tous !

    Il n'est pas question de mettre le Christ au même rang que tous les autres qui nous sont présentés comme des sauveurs et des prophètes pertinents, et qu'Il a appelés "voleurs" (Jn 10,8). Car personne ne vient au PÈRE si ce n'est par Lui. Il ne s'agit donc pas seulement de la coexistence pacifique des religions et de leurs porteurs de salut, comme si elles pouvaient se mesurer à la PAROLE incarnée du PÈRE. Celui qui se satisfait de cette coexistence pacifique de religions contradictoires et qui, par conséquent, ne pose plus du tout la question de la vérité (de la vraie religion ou de la vraie foi) et ne veut plus la poser, ne prend pas au sérieux l'incarnation de DIEU et la prétention de JESUS à être la révélation obligatoire du DIEU caché. JESUS CHRIST est la singularité absolue, l'incomparable en personne, la VOIE, la VÉRITÉ et la VIE. Il est DIEU et concerne donc tous les hommes !

    Malheur à nous si nous annonçons un autre évangile que celui-ci à force d'inclusivité, de pluralité, d'égalitarisme et de tolérance sur le marché des religions. Ce dernier est un "évangile maçonnique" désincarné, mais pas celui des apôtres qui annonçaient le Logos incarné. La vérité est intolérante. Nous ne le sommes pas. Mais malheur à nous si nous avons honte de l'Évangile de JÉSUS-CHRIST et si nous ne l'annonçons plus, si nous ne voulons convertir personne à LUI, comme s'ils avaient tous déjà connu DIEU comme LUI veut être connu, en déclarant simplement tous frères, même ceux qui combattent le FILS DE DIEU et qui aimeraient bien effacer Son nom.

    "Tout m'a été remis par mon PÈRE ; personne ne connaît le FILS, sauf le PÈRE, et personne ne connaît le PÈRE, sauf le FILS et celui à qui le FILS veut le révéler". Mt 11,27.

    Je suis dans l'attente et je le serai toujours. Nous devrons tenir devant Lui. Réveillez-vous ! Viens Seigneur JESUS, Maranatha !

  • Premier dimanche de l'Avent : reconquérir notre intériorité

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Archive 2007) pour le 1er dimanche de  l'Avent (homelies.fr)

    L’automne, et bientôt l’hiver, étendent leur manteau de brouillard et de bruines sur la terre. Les arbres se sont dépouillés de leurs feuilles ; la sève se retire des branches : la nature s’intériorise, se recueille. Le chant des oiseaux se fait plus discret comme pour ne pas interrompre le silence de la nuit qui se prolonge. Tout nous porte à entrer nous aussi en « retraite », comme nous y invite le temps liturgique de l’Avent. Le mot « retraite » est à prendre au sens étymologique : il s’agit de nous retirer autant que faire se peut de l’éparpillement dans nos activités débordantes, pour nous tourner vers l’intérieur, et nous mettre à l’écoute du silence.

    La première lecture peut nous aider à orienter notre effort : « Venez, famille de Jacob, marchons à la lumière du Seigneur ». Quelle est la lumière qui nous guide dans notre vie quotidienne ? Celle des spots publicitaires ? des flash-infos ? des bandes annonces du dernier film ? des devantures ruisselantes des magasins ? Réussissons-nous à prendre de la distance par rapport à ces multiples sollicitations extérieures ? Gardons-nous notre liberté intérieure ou sommes-nous prisonniers de notre société de consommation qui érige le bien-être et la jouissance en valeurs suprêmes ?

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  • Premier dimanche de l'Avent: ouverture de la nouvelle année liturgique ce 27 novembre 2022

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    Chant d’entrée de la messe 

    « Ad te, Domine, levavi animam meam:

    Deus meus, in te confido; non erubescam.

    Neque irrideant me inimici mei : etenim universi qui sustinent te, non confundentur.

    Vias tuas, Domine, demonstra mihi, et semitas tuas edoce me. 

    Vers toi j'élève mon âme, mon Dieu, en toi je mets ma confiance, je n'aurai pas à en rougir. Que mes ennemis ne se moquent pas de moi, car tous ceux qui t'attendent ne seront pas confondus.

    Seigneur, fais-moi connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers »

    (Psaume 24, 1-4) 

    Ce tout premier chant de l'année liturgique est emprunté au psaume 24, un des psaumes les plus utilisés dans la liturgie. Quand le psalmiste chante sa peine, son angoisse, sa joie, sa confiance, ce n'est jamais une prière purement individuelle. Au contraire, c'est toujours une prière qui inclut les deux dimensions personnelle et communautaire. On ne se sauve pas tout seul, mais ensemble, en famille. On comprend pourquoi l'Église a su, avec son instinct d'épouse et de mère, recueillir en elle ce trésor unique de la prière biblique et le dispenser à ses enfants, notamment à travers la liturgie.

  • Homélie pour le premier dimanche de l'Avent : "Un coeur qui dort, un coeur qui veille..."

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    De l'abbé Christophe Cossement (sur son blog) :

    Un cœur qui dort, un cœur qui veille…

    homélie du 1er dimanche de l’Avent, (archive 1er décembre 2019)

    Derrière il y a la lumière

    Tant de gens aspirent, même sans le savoir, au retour du Seigneur. Chaque fois que nous pensons : où est Dieu ? En réalité, nous souhaitons sa manifestation dans la gloire. Devant tous les marchands d’arme, les gestionnaires corrompus, les violents de tous genres, avec tous ceux qui souffrent nous attendons ce jour annoncé par Isaïe : « Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre. » (Is 2,4)

    Nous aimerions que Dieu se manifeste clairement, mais en fait nous ne savons pas vraiment ce que nous demandons. Car quand Dieu s’approche de façon manifeste, tout change. Pourquoi le jour du Seigneur n’est-il pas encore arrivé ? Le Seigneur tarde par miséricorde. Qui peut prétendre qu’il est prêt à se trouver face à face avec Dieu qui scrute les reins et les cœurs (Jr 11,20) ? Le Seigneur patiente pour que nous nous convertissions, que nous ne soyons pas du côté de l’indifférence et que nous n’entrions pas dans la vie éternelle à reculons. Et qu’il y en ait le moins possible dans cette mauvaise posture. C’est pourquoi, alors que tant d’injustices nous font appeler le retour du Seigneur et l’établissement de son règne, il patiente. Notons aussi que si son retour avait eu lieu il y a 60 ans je n’aurais pas existé ! Merci Seigneur, parce que maintenant j’existe pour l’éternité !

    Jésus annonce que la venue du Fils de l’homme se fera par surprise. Pourquoi doit-il en être ainsi ? Car il s’agit de notre cœur. La venue du Christ dans la gloire sera un événement cosmique, mais c’est selon l’état de notre cœur que nous serons capables de l’appréhender. Si l’un sera pris et l’autre laissé (Mt 24,40), c’est d’après les dispositions de son cœur, d’après ce à quoi son cœur se sera entraîné sa vie durant.

    Le Seigneur annonce sa venue à l’improviste pour nous préserver du plus grand danger : le cœur qui s’alourdit, qui s’endort, qui se ferme, à cause des soucis, ou du confort, ou de l’égarement dans les loisirs. Le cœur endormi ou distrait, c’est la plus grande victoire de l’ennemi dans notre société repue. Et le signe que notre cœur est loin de Dieu, c’est un mécontentement profond qui peut nous habiter. Au contraire, un cœur vif grandit sans cesse et procure une grande joie. C’est la joie d’aimer, la joie de se donner, tellement plus grande que tout ce qu’on peut se procurer pour être heureux. Tu cherches le bonheur ? Donne-toi ! Et fais-le de tout ton cœur ! Et ainsi tu seras prêt pour la venue du Seigneur.

  • Liège : le samedi 3 décembre prochain à 8h00 : célébration de la « Messe aux Chandelles » en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Au temps liturgique de l’Avent annonciateur de Noël, dans les pays alémaniques, mais aussi en France, la tradition propose des messes « Rorate », célébrées avant l’aube à la seule lueur des bougies. Leur nom vient du premier mot de l’hymne grégorienne « Rorate caeli desuper » chantée à la messe et qui signifie : « Cieux, distillez d’En Haut votre rosée » (Es. 45,8).

    C’est un peu romantique et très beau, comme dans les tableaux en clair obscur de Georges de la Tour soulignant des détails inhabituels : une petite flamme prête à s’éteindre perce l’obscurité de la nuit. Cette obscurité a quelque chose de notre vie et la lumière symbolise la lumière qu’on attend : l’Enfant-Jésus est comparable à cette petite lumière que peu ont reconnue un peu plus tard dans la nuit de Bethléem.

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    L’église du Saint-Sacrement a voulu s’associer à la restitution de cette belle symbolique religieuse: à (re) découvrir à Liège. Un petit déjeuner amical suivra la liturgie.

    Tous renseignements: Email : sursumcorda@skynet.be ou Gsm : 0470947005

  • Le Club des Hommes en noir reçoit Mgr Schneider

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    Dans ce Club des Hommes en noir exceptionnel, Philippe Maxence reçoit Mgr Schneider à l’occasion de la sortie de son livre : La messe catholique (Contretemps). Pour s’entretenir avec lui : les abbés de Tanouärn et Laurans, le père Thomas et Jean-Pierre Maugendre:

  • Bruxelles, 1-3 décembre : marché de Noël sur le parvis de Sainte-Catherine

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    Soyez les bienvenus à notre marché de Noël sur le
    parvis de l’église Sainte-Catherine !

    Venez découvrir les cadeaux de Noël qui conviendront à votre famille et à vos amis.
    Pensez à vous-même aussi...

    Deux échoppes à votre service :
    – La Librairie Damase avec ses livres, cartes, images, disques…
    – Les Ateliers des monastères de Bethléem avec leurs œuvres d’art : statues, médailles…

  • Tourner notre regard vers la destination finale de l’histoire qui sera le règne définitif et éternel du Christ

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    HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI (Basilique vaticane - Dimanche 25 novembre 2012)

    (...) En ce dernier dimanche de l’année liturgique, l’Église nous invite à célébrer le Seigneur Jésus, Roi de l’univers. Elle nous appelle à tourner notre regard vers l’avenir, ou mieux plus profondément, vers la destination finale de l’histoire qui sera le règne définitif et éternel du Christ. Il était au commencement avec le Père, quand le monde a été créé, et il manifestera pleinement sa seigneurie à la fin des temps, quand il jugera tous les hommes. Les trois lectures d’aujourd’hui nous parlent de ce règne. Dans le passage de l’Évangile, tiré de l’Évangile de saint Jean, que nous avons écouté, Jésus se trouve dans une situation humiliante – celle d’accusé – devant le pouvoir romain. Il a été arrêté, insulté, raillé, et ses ennemis espèrent obtenir maintenant sa condamnation au supplice de la croix. Ils l’ont présenté à Pilate comme quelqu’un qui aspire au pouvoir politique, comme le prétendu roi des juifs. Le procureur romain mène son enquête et interroge Jésus : « Es-tu le roi des Juifs ? » (Jn 18, 33). Répondant à cette demande, Jésus précise la nature de son règne et de sa messianité-même, qui n’est pas un pouvoir mondain, mais un amour qui sert ; il affirme que son règne ne doit pas être absolument confondu avec un règne politique quelconque : « Ma royauté ne vient pas de ce monde … Non, ma royauté ne vient pas d’ici » (v. 36).

    Il est évident que Jésus n’a aucune ambition politique. Après la multiplication des pains, les gens, enthousiasmés par le miracle, voulaient s’emparer de lui pour le faire roi, afin de renverser le pouvoir romain et établir ainsi un nouveau règne politique, qui aurait été considéré comme le royaume de Dieu tant attendu. Mais Jésus sait que le royaume de Dieu est d’un genre tout autre, il ne se fonde pas sur les armes et sur la violence. C’est la multiplication des pains qui devient alors, d’une part, le signe de sa messianité, mais, d’autre part, un tournant dans son activité : à partir de ce moment, la marche vers la croix se fait plus évidente ; là, par un acte suprême d’amour, resplendira le règne promis, le règne de Dieu. Mais la foule ne comprend pas, elle est déçue et Jésus se retire, tout seul, dans la montagne pour prier, pour parler à son Père (cf. Jn 6, 1-15). Dans le récit de la passion, nous voyons comment les disciples aussi, tout en ayant partagé la vie avec Jésus et écouté ses paroles, pensaient à un royaume politique, instauré même avec l’aide de la force. À Gethsémani, Pierre avait tiré du fourreau son épée et avait commencé à combattre, mais Jésus l’avait empêché (cf. Jn 18, 10-11). Il ne veut pas être défendu par les armes, mais il veut accomplir jusqu’au bout la volonté de son Père et établir son royaume non pas par les armes et la violence, mais par la faiblesse apparente de l’amour qui donne la vie. Le royaume de Dieu est un royaume totalement différent des royaumes terrestres.

    Et c’est pour cela que, face à un homme sans défense, fragile, humilié, comme l’est Jésus, un homme de pouvoir comme Pilate reste surpris ; surpris parce qu’il entend parler d’un royaume, de serviteurs. Et il pose une question qui lui semblera paradoxale : « Alors, tu es roi ? ». Quel genre de roi peut être un homme dans ces conditions-là ? Mais Jésus répond par l’affirmative : « C’est toi qui dis que je suis roi. Je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Tout homme qui appartient à la vérité, écoute ma voix » (18, 37). Jésus parle de roi, de royaume, cependant, il ne se réfère pas à la domination, mais à la vérité. Pilate ne comprend pas : peut-il exister un pouvoir qui ne s’obtient pas par des moyens humains ? Un pouvoir qui ne réponde pas à la logique de la domination et de la force ? Jésus est venu révéler et apporter une nouvelle royauté, celle de Dieu ; il est venu rendre témoignage à la vérité d’un Dieu qui est amour (cf. 1 Jn 4, 8.16) et qui veut établir un royaume de justice, d’amour et de paix (cf. Préface). Celui qui est ouvert à l’amour, écoute ce témoignage et l’accueille avec foi, pour entrer dans le royaume de Dieu.

    Nous retrouvons cette perspective dans la première lecture que nous venons d’écouter. Le prophète Daniel prédit le pouvoir d’un personnage mystérieux placé entre ciel et terre : « Je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un fils d’homme ; il parvint jusqu’au Vieillard, et on le fit avancer devant lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous les peuples, toutes les nations et toutes les langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite » (7, 13-14). Ces paroles annoncent un roi qui domine de la mer à la mer jusqu’aux bouts de la terre, grâce à un pouvoir absolu qui ne sera jamais détruit. Cette vision du prophète – une vision messianique – est éclairée et trouve sa réalisation dans le Christ : le pouvoir du vrai Messie – pouvoir qui ne décline jamais et qui ne sera jamais détruit – n’est pas celui des royaumes de la terre qui s’élèvent et s’écroulent, mais celui de la vérité et de l’amour. Cela nous fait comprendre comment la royauté annoncée par Jésus dans les paraboles et révélée ouvertement et explicitement devant le Procureur romain, est la royauté de la vérité, l’unique qui donne à toute chose sa lumière et sa grandeur.

    Dans la deuxième lecture, l’auteur de l’Apocalypse affirme que nous aussi nous participons à la royauté du Christ. Dans l’acclamation adressée à « celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang », il déclare que celui-ci « a fait de nous le royaume et les prêtres de Dieu son Père » (1, 5-6). Il est clair ici aussi qu’il s’agit d’un royaume fondé sur la relation avec Dieu, avec la vérité, et non pas un royaume politique. Par son sacrifice, Jésus nous a ouvert le chemin pour une relation profonde avec Dieu : en lui, nous sommes devenus de véritables fils adoptifs, nous sommes rendus ainsi participants de sa royauté sur le monde. Être disciples de Jésus signifie donc ne pas se laisser séduire par la logique mondaine du pouvoir, mais apporter au monde la lumière de la vérité et de l’amour de Dieu. L’auteur de l’Apocalypse étend ensuite son regard à la deuxième venue de Jésus pour juger les hommes et établir pour toujours le règne divin, et il nous rappelle que la conversion, comme réponse à la grâce divine, est la condition pour l’instauration de ce royaume (cf. 1, 7). C’est là une invitation pressante adressée à tous et à chacun : nous convertir toujours au règne de Dieu, à la seigneurie de Dieu et de la Vérité, dans notre vie. Chaque jour, nous l’invoquons dans la prière du ‘Notre Père’ avec les paroles : « Que ton règne vienne » ; cela revient à dire à Jésus : Seigneur fais-nous devenir tiens, vis en nous, rassemble l’humanité dispersée et souffrante, pour qu’en toi, tout soit soumis au Père de miséricorde et d’amour.

  • La Solennité de Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi de l'Univers

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    De John Grondelski  sur le National Catholic Register :

    Solennité de Notre Seigneur Jésus-Christ, Roi de l'Univers

    ÉCRITURES ET ART : Le temps est la seule chose que Dieu a rationnée, pourtant, même dans ces derniers moments entre la vie et la mort, on peut toujours se tourner vers Dieu.

    Titian, “Christ and the Good Thief,” ca. 1566
    Titien, "Le Christ et le bon larron", vers 1566 (photo : Domaine public)

    19 novembre 2022

    Avec ce dimanche, l'année liturgique touche à sa fin. Dimanche dernier et dimanche prochain nous rappelleront la fin du monde.

    Le dernier dimanche ordinaire du Temps ordinaire nous le rappelle, car c'est là que s'achève l'histoire humaine. Le premier dimanche de l'Avent nous le rappelle, car nous ne regardons pas en arrière vers la venue de Jésus à Bethléem, mais en avant vers sa seconde venue dans la gloire.

    Entre ces deux charnières, nous regardons vers l'origine, la cause et le but de l'histoire humaine : Jésus-Christ, Roi de l'Univers.

    L'Évangile d'aujourd'hui nous ramène au moment central de la vie de ce roi : sa passion, sa mort et sa résurrection. Il évoque en particulier sa rencontre avec le bon larron.

    Le regretté Ján Chryzostom Korec, archevêque de Nitra, en Slovaquie, a écrit dans sa méditation sur le Bon larron que Jésus était exactement là où il voulait être sur cette croix.

    En crucifiant Jésus, l'establishment juif de Jérusalem à l'époque de Jésus voulait marquer un point. Mourir sur un arbre" était considéré comme une mort maudite (voir Deutéronome 21:22-23). Pendre Jésus à une croix n'était pas seulement le moyen disponible pour la peine capitale. C'était le moyen pour les ennemis de Jésus de s'assurer que sa réputation parmi ses disciples potentiels serait à jamais ternie.

    Ils l'ont donc pendu à un arbre. Et, pour bien montrer qu'il était un malfaiteur, deux autres criminels ont été pendus avec lui.

    Mais Jésus a passé sa vie parmi les pécheurs. Il a été attaqué par ses ennemis pour avoir mangé "avec des collecteurs d'impôts et des pécheurs" (Matthieu 9:11). Il n'était donc pas surprenant qu'il finisse sa vie avec eux aussi.

    Voici comment Korec résume la situation :

    ... le Père permet que le Fils ne meure pas dans une solitude majestueuse, mais aux côtés des malfaiteurs. Jésus a vécu parmi les gens ; il a vécu parmi les pécheurs et il est mort parmi les pécheurs. Lui, l'ami des pécheurs, reste leur ami jusqu'au bout. Il meurt comme eux et il meurt avec deux d'entre eux. Nous savons que ce n'était pas en vain - Il a sauvé l'un d'entre eux au dernier moment. Et il l'a sauvé pour l'éternité (c'est nous qui soulignons, extrait de Rok nad evanjeliom).

    Jésus s'est fait homme "pour nous les hommes et pour notre salut". Il est donc approprié que nous reconnaissions sa royauté au moment où, presque dans son dernier souffle, il apporte encore au Père un homme désireux de se tourner vers Dieu. Quelques instants avant de mourir, Jésus élargit encore son royaume en accueillant un citoyen de plus.

    Ceux qui l'ont crucifié ont fait du titre de "Roi des Juifs" un objet de dérision. Ses accusateurs l'ont utilisé comme un faux drapeau pour manipuler les Romains afin qu'ils le crucifient. Les soldats qui l'ont crucifié "se moquaient de lui ... 'si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même!'"

    Le mal conduit les hommes sur des chemins bizarres et autodestructeurs. Les soldats romains et les "dirigeants [qui] se moquaient de Jésus" pouvaient se permettre de le ridiculiser. Ils s'attendaient à être en vie le lendemain, ce qui n'est pas ce qu'ils attendaient de Jésus.

    Mais Jésus a été ridiculisé même par l'un de ceux qui étaient condamnés avec lui. "Un des criminels qui étaient pendus là a injurié Jésus." Cet homme n'avait rien à gagner à cracher sur Jésus. Comme Jésus, il serait bientôt mort. Mais le désespoir et la malice du mal sont tels que même ce voleur - que l'histoire a nommé Gestas - se joint à l'attaque contre son compagnon condamné.

    Gestas n'a même pas le sens de la justice de ce qui lui est arrivé. Il faut que l'autre voleur - que l'histoire a nommé Dismas - lui rappelle : "Nous avons été condamnés à juste titre, car la peine que nous avons reçue correspond à nos crimes." Dismas est clairement en train de réfléchir à sa vie qui s'achève et de reconnaître ce qui était bien et ce qui était mal dans celle-ci. Gestas n'examinera ce qui l'a amené à cet endroit que lorsqu'il sera trop tard : le temps du repentir n'est pas après la mort.

    Dismas reconnaît la justice de sa sentence et l'injustice de celle de Jésus. "Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume."

    "Aujourd'hui, tu seras avec moi au Paradis."

    Celui du Christ est - comme nous le rappelle la préface de cette solennité - " un royaume de vérité et de vie, un royaume de sainteté et de grâce, un royaume de justice, d'amour et de paix ". Dans la mesure où Dismas était prêt à adhérer à ce Royaume, dans cette mesure, il est entré dans l'éternité en paix. Je suis sûr que sa prière était comme celle du poète polonais Roman Brandstaetter, une prière que nous devrions tous faire nôtre :

    Car je veux, ô Dieu, malgré tous mes doutes et mes tentations, Qu'à l'heure de ma mort, quand personne ne sera entre moi et Toi, Me reposer dans Ton regard Sous l'arc de Tes sourcils... ("La Tentation dans le désert").
    Car c'est là que se trouve le Royaume des Cieux.

    L'Évangile d'aujourd'hui est illustré par le grand peintre vénitien du XVIe siècle, Titien (vers 1488-1576). Le tableau "Le Christ et le bon larron" a été peint vers 1566 et est conservé par le Musée national de Bologne, en Italie.

    Le tableau est centré sur les deux personnages clés de l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus et le bon larron. Jésus incline la tête sur sa droite pour écouter Dismas. Dismas, par la parole et le geste, fait sa dernière demande pour une place dans le Royaume de Jésus.

    Elizabeth Lev a décrit ce tableau comme une scène de confessionnal. Le bon larron admet son mal et demande une place auprès du Christ. Jésus l'écoute et la lui promet. Cette ambiance de confession est renforcée par l'omission de Gestas et l'élévation des deux personnages dramatiques au-dessus des lances romaines qui s'agitent en dessous.

    Certains pourraient s'interroger sur la représentation de Dismas, en particulier sur la liberté relative de ses bras. La crucifixion consistait à attacher la victime à la croix par clouage, ligature ou les deux. Le clouage était plus douloureux mais accélérait la mort. La ligature prolongeait le châtiment mais était moins douloureuse. Le clouage puis le ligotage pouvaient intensifier et prolonger le châtiment. Comment cela ? La crucifixion a déplacé le centre de gravité du corps vers la région de la poitrine, qui n'est pas conçue pour fonctionner normalement - notamment pour respirer - tout en supportant le poids d'un corps. C'est pourquoi de nombreux spécialistes pensent qu'une personne crucifiée devait se soulever pour mieux respirer... se soulever sur des membres cloués. En attachant un prisonnier, les cordes aidaient à supporter le poids du corps et donc à prolonger la torture. Dismas est clairement attaché.

    Titien est considéré comme l'un des plus grands peintres vénitiens de la Renaissance. Lorsqu'il a peint "Le Christ et le bon larron", dix ans avant sa mort, il était passé des couleurs vives qui caractérisaient ses premières œuvres à une palette plus subtile. C'est ce que l'on constate dans ce tableau, où la mort qui s'approche est visible dans le fond brunâtre, qui se fond dans le bois des croix et les corps semi-bronzés des deux mourants, chacun quelque peu illuminé, celui du Christ encore plus. Suivant les conventions de la Renaissance sur la physicalité, les deux hommes sont musclés et anatomiquement exacts.

    Le temps est la seule chose que Dieu a rationnée, mais même dans ces derniers instants entre la vie et la mort, on peut encore se tourner vers Dieu. Sans présumer de sa miséricorde, rappelons-le nous toujours.

    John M. Grondelski (Ph.D., Fordham) est l'ancien doyen associé de l'école de théologie de la Seton Hall University, South Orange, New Jersey. Il s'intéresse particulièrement à la théologie morale et à la pensée de Jean-Paul II.