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Bioéthique - Page 39
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Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 13 janvier 2012
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La porte ouverte à la sélection prénatale du sexe ?
La synthèse de presse de Généthique relaie cette information :
"Début janvier 2012, la revue Federation of American Societies for Experimental Biology a publié l'étude d'une équipe sud-coréenne, selon laquelle un simple test sanguin en début de la grossesse suffira bientôt à déterminer le sexe de l'enfant. Jean-Pascal Beaupré, journaliste québécois pour Cyberpresse s'interroge sur les questions éthiques soulevées par cette avancée scientifique.
Au Québec, l'avortement étant autorisé jusqu'à 12 semaines de grossesse, il n'est pas possible d'avorter en raison du sexe de l'enfant, puisque l'on en a connaissance au cours du 4eme mois (16e semaine). Mais les motifs de recours à l'avortement sont nombreux et dépassent déjà l'ordre médical : situation économique, stabilité du couple, raison professionnelle, etc. Jean-Pascal Beaupré s'inquiète de la possible sélection du sexe qui pourrait arriver avec cette possibilité de connaître le sexe de l'enfant dès les premières semaines de grossesse.Il souligne que cette avancée contient en germe des dérives qui pourrait faire tomber le pays dans une surreprésentation des garçons par rapport aux filles, comme en Chine.
Il appelle à s'interroger sur les conséquences hypothétiques d'une telle découverte : "on peut se demander si la possibilité de connaître le sexe du bébé aussi tôt ne serait pas un incitatif supplémentaire, et superflu, à renoncer à mener une grossesse à terme"."
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Grande-Bretagne : le recours à la F.I.V. stimule la pratique de l'avortement
C'est ce que souligne Jeanne Smits sur son blog : L'avortement sélectif à la hausse au Royaume-Uni :
"On connaissait la tendance, la voici confirmée par des chiffres officiels : en Grande-Bretagne, le nombre de femmes ayant choisi d'avorter un ou plusieurs de leurs enfants à naître lors d'une grossesse multiple, pour donner naissance à un ou plusieurs survivants, est en forte hausse. Elles étaient 59 en 2006, 85 en 2010 – année au cours de laquelle 101 enfants à naître ont été avortés de cette manière puisque certaines femmes ont fait supprimer deux ou plusieurs fœtus..."
Lire la suite ici : leblogdejeannesmits
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Bulletin de l'IEB - 23 décembre 2011 Imprimer
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Liens du jour (21/12/2011)
Espagne : nouveau frein à l'objection de conscience contre l'avortement (J. Smits)
Genethique.org :
Dépistage précoce de la trisomie 21 : vers la banalisation de l'élimination 20/12/11
"Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" - Rabelais 20/12/11
Arménie : nouvelle enquête sur l'avortement sélectif 20/12/11
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C.O.M.E.C.E. : L’UE devrait actualiser sa politique de recherche en matière de cellules souches
Communiqué de la COMECE (Commission des épiscopats de la Communauté européenne) (7 décembre 2011)
"La recherche sur les cellules souches embryonnaires n’est plus brevetable dans l’UE, elle est controversée sur le plan éthique et représente par conséquent un domaine de recherche non consensuel parmi les Etats membres et les citoyens de l’UE. De plus, elle offre de moins en moins de perspectives cliniques. C’est pourquoi la COMECE appelle l’UE à exclure la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines de son prochain programme cadre de financement de la recherche Horizon 2020 et de se concentrer plutôt sur le secteur plus innovant et prometteur de la recherche sur les cellules souches alternatives.
Horizon 2020 est le nouveau programme cadre de recherche et d’innovation de l’UE pour la période 2014-2020 et il est doté d’un budget de 80 Milliards d’€. Il faut saluer ce programme qui constitue un instrument majeur pour soutenir la croissance et l’innovation dans l’Union européenne. En particulier en matière de recherche médicale, il pourrait conduire à l’émergence de traitements innovants pour les patients.
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La clause de conscience au profit des professionnels de la santé en Belgique
L'Institut Européen de Bioéthique (I.E.B.) vient d'éditer une nouvelle brochure intitulée : "La clause de conscience au profit des professionnels de la santé en Belgique"
Un médecin peut-il refuser de pratiquer une euthanasie ?
Une infirmière peut-elle refuser de participer à un avortement ?
Un pharmacien peut-il refuser de délivrer certains produits ?
La légitimité de ces attitudes est-elle consacrée en droit voire reconnue par la loi belge ?
De façon synthétique, sous la forme de questions-réponses, cette brochure de l'Institut Européen de Bioéthique tente de faire le point sur ces questions.Si vous croyez pouvoir faire bon usage de cette brochure (gratuite) et souhaitez la recevoir par la poste, il suffit de cliquer ICI
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Qu'adviendra-t-il de cet enfant ?
Vatican Information Service (V.I.S.) (6 décembre 2011)
Voici l'éditorial du P.Federico Lombardi, SJ, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, pour la rubrique hebdomadaire Octava Dies du CTV:
"Qu'en sera-t-il de cet enfant? Telle est la question que posaient parents et amis à la naissance de Jean, le futur Baptiste. Une question posée à la venue au monde de tout nouvel enfant, chargée d'espérance mais aussi de crainte. Une question reproposée lors de la récente rencontre festive de Benoît XVI avec des enfants béninois, où le Pape âgé était entouré d'enfants dansant. Le document synodal que le Pape a apporté à l'Afrique reprend de manière impressionnante les traitements intolérables infligés à l'enfance, des enfants non nés assassinés aux enfants non désirés et abandonnés, des orphelins aux albinos persécutés comme sorciers, des enfants soldats ou exploités, des enfants maltraités pour un handicap physique ou mental, des enfants esclaves sexuels aux enfants vendus, tous sans avenir... L'Eglise sait qu'on doit faire quelque chose pour eux et des 125.000 institutions caritatives et sanitaires dont elle dispose de par le monde, plus de 20.000 sont au service de l'enfance malheureuse. Autant d'autres s'occupent de l'éducation ou de secourir les enfants des rues... Lors d'un récent congrès international sur la protection de l'enfance contre les abus sexuels, Mgr.Scicluna a présenté un décalogue de principes, qui a reçu un accueil unanime. Il est d'ailleurs juste de rappeler le précieux service qu'assument en la matière de nombreuses femmes, religieuses et laïques. Il s'agit d'une des formes les plus belles et utiles du service que la femme rend à l'humanité et à l'Eglise. Ces réflexions, qui sont de circonstance en cette période d'Avent et de Noël, en ce temps de l'Enfant Jésus, doivent nous pousser à rester en première ligne sur ce front".
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Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique - 6 décembre 2011 Imprimer
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Bulletin de l'IEB - 29 novembre 2011
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Légitimité de l'objection de conscience
Sur genethique.org :
"Fin novembre 2011, le Medical Journal of Australia a publié un bref débat opposant Julian Savulescu, professeur d'éthique à Oxford, et Brian Conway, pédiatre à Adelaide (Sud de l'Australie), à propos de la légitimité de l'objection de conscience des médecins.
Selon le professeur Savulescu, l'objection de conscience serait "fondée sur un dangereux relativisme moral" et n'aurait pas sa place dans la médecine moderne.
Le site bioéthique Bioedge remarque la conception utilitariste qui sous-tend cet argument. Julian Savulescu part de l'idée qu'un médecin devrait toujours agir dans le meilleur intérêt de son patient et donc ne jamais lui nuire. Toutefois, déterminer ce qui est bon ou mauvais pour un patient n'appartient pas selon lui à un observateur extérieur. Intérêts et préjudices s'ancreraient plutôt dans la notion d'intérêt, comprise comme une sorte de calcul utilitariste.
Ce point de vue, qui semble choquant pour beaucoup, a été contesté par le Dr Conway. Selon lui, le respect du droit à l'objection de conscience des médecins est l'ultime moyen de sauvegarder la médecine contre les abus de pouvoirs, les erreurs et son exploitation : "C'est la clef de sauvegarde de la relation médecin-patient".
Brian Conway souligne que ce déni du droit à l'objection de conscience tend à changer les médecins en des techniciens, "qui ne font que ce que l'on leur dit de faire", à qui les patient tout-puissants refusent leur autonomie." (Bioedge (Michael Cook) 25/11/11) -
Quelques liens (28/11/2011)
- Zenit.org :
Avent: L'homme n'est pas le "maître" du monde
Paroles de Benoît XVI à l'angélusCombattre la pauvreté avec l'esprit de l'Evangile
Message du pape à la Société Saint-Vincent-de-PaulEnvironnement: L'urgence d'une solution crédible
Appel de Benoît XVI pour la conférence de DurbanRecherche sur la Trisomie 21 : dépôt d'un brevet
Limiter le déficit intellectuelLe « secret » de la transmission de la foi
Benoît XVI s'adresse au Conseil pontifical pour les Laïcs- Benoit et moi :
- Genethique.org