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Revue de presse quotidienne de genethique.org
"Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue durant la session plénière du Parlement européen à Strasbourg le 26 octobre 2011, le Centre européen pour le droit et la justice (European Centre for Law and Justice, ECLJ) a présenté un document appelé les Articles de San José destiné aux responsables politiques et visant à développer une compréhension objective des modalités de protection du droit à la vie par le droit international.
Adoptés le 25 mars 2011 au Costa Rica, ces articles ont été lancés collectivement, notamment à New York (ONU), à Washington, à Londres et à Madrid.
Y en aura-t-il un peu plus ou un peu moins, ce n'est évidemment pas cela qui compte. Il s'agit évidemment de dénoncer ces inconscients qui s'obstinent à ne pas vouloir limiter la natalité, au premier rang desquels figurent les catholiques censés s'opposer à toute forme de planning familial.
Face à cette nouvelle campagne de propagande savamment orchestrée, rappelons quelques évidences:
- l'allongement de la durée moyenne de la vie est le premier facteur "responsable" de cette croissance démographique;
- la natalité est particulièrement développée là où les gens sont les plus pauvres; lutter contre le sous-développement et la misère, c'est contribuer à développer une démographie plus équilibrée;
- les pays les plus prolifiques appartiennent pour la plupart à d'autres religions et ne font pas des encycliques romaines leurs livres de chevet; certaines religions poussent les femmes à multiplier le nombre de leurs enfants pour assurer le triomphe de leur foi sur d'autres qui sont en plein déclin démographique;
- la dénatalité est particulièrement grave dans les pays de culture catholique (l'Italie en est l'exemple le plus typique); diverses enquêtes montrent que les catholiques n'observent généralement pas les préceptes de leur Eglise dans ce domaine;
- l'Eglise n'est pas opposée au planning familial et promeut des méthodes de limitation des naissances dans une optique rigoureusement écologique (sans recourir à des méthodes mécaniques ou chimiques peu respectueuses du corps de la femme et de ses rythmes naturels);
- les données démographiques mises en avant par les propagandistes du "stop démographique" sont souvent tronquées et infirmées par des études plus sérieuses qui montrent que les projections faisant croire à une augmentation continue de la population mondiale sont démenties dans les faits;
Mais il est bien clair que les propagandistes de la dénatalité ne veulent rien savoir de tout cela et travaillent à culpabiliser les naïfs dont nous sommes qui ont encore l'audace de croire que la vie est un don de Dieu et une promesse d'avenir.
Les députés européens Anna Záborská et Alojz Peterle ont lancé officiellement les «Articles de San José» au cours de la séance plénière à Strasbourg, en invitant les membres du Parlement européen et des personnalités européennes à les signer.
Les «Articles de San José» ont été créés pour aider les gouvernements et la société civile à promouvoir les droits fondamentaux pour tous à travers une compréhension précise de la protection du droit à la vie dans les instruments internationaux.
Article 1er dit: Il est de fait scientifique qu'une nouvelle vie humaine commence dès la conception.
Article 3: A partir de la conception, chaque enfant à naître est un être humain par nature.
Article 5: Il n'existe aucun droit à l'avortement au regard du droit international, que ce soit par voie d'obligation, conventionnelle ou en vertu du droit international coutumier. Aucun traité des Nations Unies ne peut précisément être cité comme établissement ou reconnaissant un droit à l'avortement.
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Il est de plus en plus fréquent d'invoquer "les principes non négociables" que les catholiques, mais aussi les non-catholiques, ne devraient jamais perdre de vue dans leur engagement dans la Cité. Ces trois principes ont été mis en avant dans le dicours que le pape Benoît XVI a adressé aux participants d'un Congrès promu par le Parti Populaire Européen, le 30 mars 2006. Il s'agit du
Eminents Parlementaires,
Mesdames et Messieurs,
Je suis heureux de vous recevoir à l’occasion des Journées d’étude sur l’Europe, organisées par votre groupe parlementaire. Les Pontifes romains ont toujours accordé une attention particulière à ce continent. L’audience d’aujourd’hui le démontre une nouvelle fois, et s’inscrit dans une longue série de rencontres entre mes prédécesseurs et les mouvements politiques d’inspiration chrétienne. Je remercie M. Pöttering des paroles qu’il m’a adressées en votre nom, et je lui présente, ainsi qu’à chacun de vous, mes cordiales salutations.
Actuellement, l’Europe doit faire face à des questions complexes de grande importance, telles que la croissance et le développement de l’intégration européenne, la définition toujours plus précise de politiques communes au sein de l’Union et le débat sur son modèle social. Pour atteindre ces objectifs, il sera important de s’inspirer, avec une fidélité créative, de l’héritage chrétien qui a apporté une contribution tout à fait particulière à la formation de l’unité de ce continent. En tenant compte de ses racines chrétiennes, l’Europe sera capable de donner une orientation sûre au choix de ses citoyens et de ses peuples, elle renforcera sa conscience d’appartenir à une civilisation commune et elle consolidera l’engagement de tous dans le but de faire face aux défis du présent en vue d’un avenir meilleur. Par conséquent, j’apprécie la reconnaissance accordée par votre groupe à l’héritage chrétien de l’Europe, qui offre de précieuses orientations éthiques dans la recherche d’un modèle social qui réponde de manière adéquate aux questions posées par une économie déjà mondialisée et par les mutations démographiques, en assurant la croissance et l’emploi, la protection de la famille, l’égalité des chances pour l’éducation des jeunes et la sollicitude pour les plus pauvres.
La synthèse de presse quotidienne de généthique.org fait état de ce constat :
Le 13 octobre 2011, la revue Ultrasound in Obstetrics and Gynecology* a publié la synthèse d’études, réalisées par des chercheurs britanniques, sur les trop nombreuses erreurs de diagnostics prénatals (DPN) qui conduisent à des interruptions de grossesse (IVG). Ce constat alarmant fait suite à 4 études, menées par des chercheurs de l’Imperial College London, du Queen Charlottes and Chelsea Hospital et de la Leuven University (Belgique), sur l’utilisation de l’échographie en début de grossesse. Lors de ce premier examen, la mesure de l’embryon, qui ne fait que 5-6 mm à peine, sert à déterminer la viabilité de la grossesse ou le risque de fausse-couche. Les obstétriciens se fient au diamètre moyen du sac gestationnel quand l’embryon lui-même ne peut être vu et à la longueur de l’embryon, si aucun battement de cœur n’est détecté.
Si les directives varient et si les critères qui permettent de détecter une grossesse dite "à risque" diffèrent d’un pays à l’autre, les chercheurs ont estimé qu’il pourrait y avoir près de 400 erreurs de diagnostic chaque année, rien qu’au Royaume-Uni.
Ils ont donc cherché à établir des "valeurs limites universelles utilisables en toute confiance pour détecter une grossesse à risque". En "assouplissant légèrement" les critères déterminant la non viabilité d’une grossesse, les chercheurs observent qu’ "il n’y a plus aucun cas d’une grossesse viable diagnostiquée comme non viable". Afin d’éviter ces erreurs trop nombreuses, ils suggèrent l’application de ces nouveaux critères apparemment plus fiables et recommandent de renouveler l’échographie pour les cas "limites".
*Ultrasound in Obstetrics and Gynecology, “Gestational sac and embryonic growth are not useful as criteria to define miscarriage: a multicenter observational study” Y. Abdallah,A. Daemen,S. Guha,S. Syed,O. Naji,A. Pexsters,E. Kirk,C. Stalder,D. Gould,S. Ahmed,C. Bottomley,D. Timmerman,T. Bourne 13/10/11
En partenariat avec des experts, l’Alliance pour les droits de la vie organise à Paris un week-end de formation sur le thème : « L’objection de conscience : un défi à relever »
Public concerné : les professionnels de la santé, en activité ou jeunes en formation dans les filières médicales.
Lieu : Paris (6, rue Albert de Lapparent, 7°).
Inscriptions : sur le site www.universitedelavie.fr, à partir du 20 octobre 2011, avec les autres renseignements pratiques (horaires, tarifs).
Il est de plus en plus désespérant d'habiter ce pays. La mesquinerie linguistique hypothèque le "vivre ensemble" et accapare les énergies des politiques alors qu'il y a tant d'autres urgences. L'économie belge est menacée par les agences de cotation qu'inquiète notre instabilité chronique. L'immigration massive déstabilise peu à peu certaines régions. L'insécurité gagne du terrain et les actes d'incivilité deviennent monnaie courante.
Mais ce qui nous inquiète le plus, c'est que, dans notre pays, aucun homme ou femme politique ne se fait entendre pour défendre les valeurs non négociables : le respect de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, la défense de la famille fondée sur l'union entre un homme et une femme et ouverte à l'accueil de la vie, la liberté d'éducation où les parents sont considérés comme les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Alors qu'en France, en Italie (même à gauche), en Espagne... des hommes politiques relaient ces valeurs, nous n'en trouvons aucun chez nous. C'est comme si notre pays avait contracté une espèce de sida mental et était devenu incapable de résister à toute forme de mal susceptible de dégrader le climat politique, social, culturel et moral. Toute voix qui se ferait entendre pour contester ce processus de délitement généralisé est aussitôt dénoncée, stigmatisée, condamnée sans appel.
Au milieu de ce processus de dégradation, l'Eglise ne fait malheureusement pas exception. Ses institutions ("piliers") ne sont plus chrétiennes que de nom, ses pasteurs sont muets; seuls sont entendus ceux qui contestent l'institution et se singularisent par des prises de position subversives. Mgr Léonard est le seul qui ose faire entendre un discours différent mais on voit le sort qui lui est réservé tandis que ses confrères restent "planqués". Ce qui arrive à notre archevêque confirme étrangement les théories de René Girard selon lesquelles une société en proie à tous les facteurs de dissociation peut tenter de retrouver une cohérence en se réunissant dans le même rejet du bouc émissaire.
C'est sur genethique.org
Danielle Moyse, chercheuse associée à l’Iris, au CNRS, à l'Inserm et à l'EHESS, publie dans La Croix une chronique intitulée "l’humanité à l’épreuve de la trisomie 21" dans laquelle elle rappelle la publication de l'ouvrage Supplément d'âme, Trisomie 21, le chromosome en plus, édité par le Collectif Les Amis d'Éléonore (Cf. Synthèse de presse du 15/09/11). Elle rapporte les propos de Ryadh Sallem, triple champion d’Europe de basket en fauteuil roulant. Ce dernier rappelle combien le handicap est "contextuel". Il raconte sa jeunesse de garçon handicapé, aux yeux de qui les enfants trisomiques étaient les valides, particulièrement aptes aux relations directes et chaleureuses. Plus qu’à changer notre regard sur les personnes trisomiques, le sportif nous appelle à avoir une autre vision du monde. Danielle Moyse rappelle que "l’éradication anténatale" de plus de 90% des enfants trisomiques est l’héritage d’une vieille conception archaïque (Cf. Synthèse de presse du 22/06/10). Elle met en garde contre le danger que court l’humanité elle-même en prévenant la naissance de certains enfants. Elle explique que "l’excellence […] se mesurerait [plutôt] à la capacité d’embrasser dans une unité véritable, toutes les figures, fussent-elles déstabilisantes, de la réalité". Reprenant les propos de Ryadh Sallem, elle conclut avec force : "Tant qu’il y aura des trisomiques, on sera encore des êtres humains".
COMMUNIQUE de PRESSE de la COMECE
Les embryons humains ne peuvent faire l’objet d’un brevet
La COMECE salue l’arrêt de la Cour européenne de Justice (CEJ). Dans l’affaire Oliver Brüstle v. Greenpeace, la CEJ a décidé, dans un jugement préliminaire, que les procédés de recherche destructifs d’embryons humains ne sont pas brevetables.
Dans ce contexte, la CEJ a été amenée à donner une interprétation juridique claire de la notion d’ « embryon humain ». Cette notion était restée sans définition dans la Directive 98/44/EC. La Cour définit désormais l’embryon humain comme :
- un ovule humain, dès le stade de sa fécondation, et dès lors que cette fécondation est de nature à déclencher le processus de développement d’un être humain ;
- un ovule humain non fécondé, dans lequel le noyau d’une cellule humaine mature a été implanté ;
- un ovule humain non fécondé induit à se diviser et à se développer par voie de parthénogenèse ;
Par Tom McFeely- NEW YORK, 13 octobre (C-FAM)
Le jour où la plupart des américains commémorent le premier voyage et les découvertes de Christophe Colomb, un haut fonctionnaire de l’ONU pour le droit des femmes a exposé les grandes ligne d’un nouveau projet digne du meilleur des mondes qui pousse encore à la création d’un nouveau « droit » international à l’avortement.
Une telle affirmation venant d’une institution telle que l’ONU – et cela malgré le fait qu’un tel droit n’a jamais fait l’objet d’un accord parmi les Etats membres de l’ONU, et n’est expressément inclus dans aucun des plus importants traités protégeant les droits de l’homme – a été faite lors d’une réunion du troisième comité de l’Assemblée Générale des Nations Unies , lundi matin, au début d’une discussion de trois jours sur le progrès dans la mise en œuvre du droit des femmes.