Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Débats - Page 580

  • La Fondation Lejeune / Gènéthique tiennent à votre disposition un manuel gratuit sur l'euthanasie

    IMPRIMER

    Sans titre.png

    Après le Manuel Bioéthique des Jeunes et le Manuel Théorie du Genre et SVT, la Fondation vient de publier un Manuel EuthanasieCe manuel sur l’euthanasie, rédigé par un comité d’experts, s’adresse aux jeunes et aussi aux éducateurs, formateurs, professeurs, parents et professionnels de la santé.

    Pour commander vous pouvez envoyer votre demande (les manuels sont gratuits, mais les frais de port sont à votre charge.  N'hésitez cependant pas à participer en faisant un don) :

    Fondation Jérôme Lejeune

    37 rue des Volontaires

    75725 Paris cedex 15

    Par Mail envoyez votre commande à :

    lesgratuits@fondationlejeune.org

  • Cardinal Kasper : ceux qui l'attaquent sur le mariage attaquent le pape François

    IMPRIMER

    Lu sur le blog de Jeanne Smits (extrait) :

    "Le cardinal Kasper revient à la charge. A quelques semaines du synode extraordinaire sur la famille, celui qui avait lancé au dernier consistoire sa bombe sur l’accès des divorcés « remariés » à la communion vient d’accorder plusieurs interviews en italien et en allemand où il accuse ceux qui ont manifesté leur désaccord avec lui de viser, en réalité, le pape lui-même. C’est en particulier dans un entretien publié par Il Matino que le cardinal se montre le plus virulent : certains de ses adversaires, dit-il, pourraient bien « vouloir une guerre doctrinale »(…).Pour caricaturer le propos, ou plutôt pour en dégager l’ossature, on pourrait dire que Kasper accuse en définitive ses opposants, qui mettent en avant la doctrine traditionnelle de l’Eglise, de se satisfaire de la damnation des divorcés « remariés », de vouloir les envoyer en enfer.

    Ce faisant il s’appuie sur l’autorité du pape, assurant avoir rendu visite par deux fois à François qui serait comme lui dans l’attente d’un « synode pastoral », et dont il a obtenu l'accord (…)."

    Lire la note ici : Cardinal Kasper : ceux qui l'attaquent sur le mariage attaquent le pape François

    JPSC

  • Ce que Titouan, au travers d'une très brève existence, pourrait nous dire

    IMPRIMER

    Emmanuel Sapin, chirurgien pédiatre et Néonatale, explique quelles questions éthiques et médicales posent le cas du petit Titouan sur Figaro Vox :

    Ce que nous dit le cas du petit Titouan, enfant très prématuré

    Une décision vient d'être prise pour Titouan, petit garçon né très prématurément chez lequel ont été détectées des complications lourdes de conséquences. L'attitude d'arrêter la réanimation et d'accompagner la fin de vie de ce petit garçon tout juste né a été décidée en accord avec ses parents - et sur leur demande - et les personnes du Service de néonatalogie qui s'occupaient de lui au CHU de Poitiers.

    Envisager la fin de vie de quelqu'un au tout début de sa vie est une épreuve extrêmement douloureuse, et demande une démarche qui n'est ni naturelle ni aisée, que ce soit pour les parents ou pour les soignants.

    Une naissance très prématurée ne permet pas que le développement normal des fonctions des organes soit suffisant pour que le nouveau-né puisse s'adapter au défi de la vie néonatale hors de l'atmosphère protectrice de l'utérus maternel. Dans les cas de grande prématurité, dès la naissance, cet enfant considéré comme une personne membre à part entière de la société, bénéficie des premiers soins pour lui donner ses chances. Si, aujourd'hui, de nombreux nouveau-nés vont évoluer favorablement, dans certains cas, le nouveau-né ne survivra pas et dans d'autres cas, certains survivront, malheureusement, au prix de très lourds handicaps, en grande dépendance, en faisant porter un très lourd fardeau sur les épaules de leurs parents, de leur famille. Les soins apportés durant les premières semaines doivent-ils, en ces cas, être considérés comme de l'acharnement thérapeutique? Le problème qui a été posé par l'état de santé de Titouan à ses parents et aux médecins-réanimateurs néonatalogistes est que les examens effectués ont décelé de grosses anomalies (hémorragie intra-cérébrale grave) compromettant lourdement ses chances de survie. Titouan encore non autonome était alors encore dépendant d'un traitement de support vital. Dans l'intérêt de l'enfant, et de sa famille, la poursuite de la réanimation a été considérée comme une obstination déraisonnable.

    Lire la suite

  • Le cardinal Pell s’oppose à la communion pour les divorcés remariés

    IMPRIMER

    L-Australien-George-Pell-faire-face-a-la-dechristianisation_article_main (1).jpgLe cardinal australien George Pell, qui fait partie du 'C9' chargé d'assister le pape dans la réforme de la curie, s'oppose publiquement à ce que l'Église accorde la communion aux divorcés remariés. Il expose ses réflexions dans un livre à paraître début octobre, avant le Synode des évêques sur la famille. Lu sur le site de la radio québécoise vm (extrait) :

    Le livre du cardinal Pell s'appelle «L'Évangile de la famille», rapporte le 17 septembre l'agence d'information américaine Catholic News Service (CNS). L'ouvrage porte ainsi le même titre que le discours d’introduction du cardinal Kasper, chargé par le pape François de mener le chantier des réflexions sur la famille, au consistoire du 20-21 février 2014, qui traitait de ce thème.

    «Une discussion, un débat courtois, documenté et rigoureux, est nécessaire, spécialement durant le mois prochain, pour défendre la tradition catholique et chrétienne de monogamie et d'indissolubilité du mariage», affirme le prélat australien dans l'avant-propos de l'ouvrage qui sera publié le 1er octobre par la maison d'édition catholique américaine Ignatius Press.

    Pour le cardinal, «la doctrine et la pratique pastorale ne peuvent pas se contredire…l'on ne peut maintenir l'indissolubilité du mariage en autorisant les divorcés remariés à recevoir la communion».

    Une question «périphérique»?

    Le prélat souhaite également que l'Église ne se focalise pas sur ce genre de questions «périphériques», suggérant que le nombre de catholiques divorcés remariés désirant recevoir la communion est minime. Selon lui, les efforts de pression en ce sens proviennent principalement de quelques Églises européennes «où la pratique est faible et où un nombre croissant de personnes divorcées choisissent de ne pas se remarier». Le prélat considère que le thème est perçu comme un symbole à la fois par les défenseurs et les adversaires de la tradition catholique. Il parle ainsi d'un «trophée dans la bataille entre ce qui reste de la chrétienté en Europe et un néo-paganisme agressif. Tous les opposants au christianisme veulent que l'Église capitule sur ce sujet».

    Mgr Pell reconnaît que la miséricorde, une vertu qu'à la fois le pape François et le cardinal Kasper ont mise en exergue dans cette discussion, «est centrale en ce qui concerne les questions de mariage, de sexualité, de pardon et d'eucharistie». Pour autant, le prélat australien souligne «le lien essentiel entre miséricorde et fidélité, entre vérité et grâce». Il rappelle que Jésus n'a pas condamné la femme adultère, mais qu'il ne l'a pas non plus encouragée à continuer dans sa voie, lui intimant au contraire de ne plus pécher.

    Un thème important pour le prochain Synode

    La question sera certainement longuement débattue lors du Synode des évêques sur la famille, qui se déroulera au Vatican du 5 au 19 octobre, assure CNS.

    Selon l'enseignement de l'Église, les catholiques qui se remarient civilement sans avoir obtenu une confirmation de nullité de leur union peuvent recevoir la communion seulement s'ils s'abstiennent d'entretenir des relations sexuelles. Ils sont sinon considérés comme en état de péché permanent (...).

    Apic/CNS

    source: LE CARDINAL PELL S'OPPOSE À LA COMMUNION POUR LES DIVORCÉS REMARIÉS

      JPSC

  • L'évêque de Passau répond à l'évêque d'Anvers : n'oubliez pas la conversion !

    IMPRIMER

    Lu sur le site "Benoît-et-moi", cette lettre de l'évêque de Passau, parue sur Facebook et traduite par une amie dudit site : 

    L'auteur des lignes qui suivent est l'évêque de Passau Stefan Oster (49 ans) qui vient de participer à Rome aux journées d'études des évêques nouvellement ordonnés. A cette occasion il a pu rendre visite aussi à Benoît XVI pour lui parler du diocèse de Passau.

    Chers amis de Facebook, encore un grand bonjour de Rome, où on a beaucoup discuté ces jours-ci autour d'un texte que l'évêque d'Anvers, J. Bony a publié en vue du prochain synode d'octobre. 
    Je tiens d'abord à remercier Mgr Bonny qui énumère les sujets discutés, en mettant le doigt sur quelques blessures ouvertes. En le lisant on sent qu'il est proche des gens. 
    J'apprécie beaucoup le ton employé. L'argumentation est claire, circonspecte et prudente.
    Et aussi empreinte de respect pour ceux qui penseraient autrement.
    Personnellement je ne partage pas son avis lorsqu'il parle de « doctrine, conscience, droit naturel, sensus fidei et poids de l'institution » - tout en me disant que ses arguments correspondent sans aucun doute à l'attente du temps actuel. 
    Cela veut dire qu’il nous faut lutter pour la vérité, pour un juste chemin de l'Église, où ensemble avec le pape François on pourrait donner un visage plein de miséricorde de l'Église envers les hommes.

    Prendre ce texte au sérieux nous aidera à nous écouter mutuellement en précisant nos points de vue respectifs, à approfondir notre analyse pour trouver ensemble un jugement plus pertinent. 
    Pour le moment je ne peux pas répondre au même niveau. Mais je partage quelques réflexions à ce sujet:
    A mon avis, Mgr Bonny s'occupe essentiellement du problème de la loi en général et de son application à des cas concrets.
    Cela a toujours été ainsi, quand il s'agissait des lois. Les lois générales n'ont jamais pu répondre à tous les cas particuliers. 
    Il faut toujours un jugement spécial cas par cas.

    C'est bien le point de vue de Mgr Bonny lorsqu'il s'agit d'examiner la position de l'Eglise concernant le mariage et la famille, surtout dans une société devenue complexe comme la nôtre qui ne veut plus entendre parler ni de loi ni de doctrine. 
    De là, sa tendance à adopter un allègement de la loi générale au profit de l'application pratique aux différents cas qui se présentent.

    Lire la suite sur "Benoît-et-moi"

  • Mariage : l'Eglise complètement décalée ?

    IMPRIMER

    L'abbé Christophe Cossement, sur son site donchristophe.be, affronte les grandes questions relatives au mariage en prévision du prochain Synode :

    Le mariage dans tous ses états

    Le mariage est une réalité si grande et si mal comprise à la fois. Les débats actuels autour des préparatifs du Synode d’octobre 2014 sur la famille m’ont poussé à écrire ce texte, où je dis un tout petit peu du mariage et surtout de ce qui lui arrive de difficile et de ce que la foi permet alors. Dieu a fait un don si grand aux hommes et aux femmes quand il leur a permis de dire une parole qui mobilise le ciel et la terre pour toute leur vie. Surtout dans les épreuves il ne retire pas son don et il continue à nous interpeller. Car il est le Dieu de la vie.

    Question 1

    Pourquoi les divorcés-remariés sont-ils exclus des sacrements ? pourquoi l’église refuse-t-elle le pardon à leur égard en les excluant ? le Christ accueille tout le monde mais l’Église rejette ! l’Église doit évoluer dans un contexte où 1 mariage sur 2 se solde par un divorce ! tout le monde peut se tromper, le divorce n’est-il donc pas une liberté fondamentale ?

    Question 2

    Pourquoi l’Église défend-elle un modèle familial traditionnel alors qu’aujourd’hui de nombreux nouveaux modèles existent ? pourquoi l’Église ne s’adresse-t-elle qu’à la famille traditionnelle ? aujourd’hui, ce qui définit la famille, c’est davantage un état de fait à un moment donné  : ceux qui vivent sous un même toit — pourquoi l’Église n’évolue-t-elle pas sur cette définition ?

    Lire les réponses sur le site de l'abbé Cosement

     

  • Le teaser de la Manif Pour Tous du 5 octobre est en ligne

    IMPRIMER

  • Une ligne de crête délicate entre ne pas tuer et ne pas s'acharner

    IMPRIMER

    Lu sur Alliance Vita :

    Titouan : “Une ligne de crête délicate entre ne pas tuer et ne pas s’acharner ” T. Derville.

    Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, invité de Wendy Bouchard sur Europe 1 midi, vendredi 19 septembre, réagit sur le traitement de la situation de Titouan, grand prématuré de Poitiers et pose la question de l’accueil du handicap.

    Extraits des propos de Tugdual Derville :

    “Comme chacun de nous, je suis rempli d’émotion devant la détresse de ces parents face à cet enfant né trop tôt et victime de graves séquelles, d’une hémorragie cérébrale. J’ai entendu ce matin qu’il était décédé, avec un état qui s’est dégradé, selon les médecins. Je voudrais rendre hommage à l’amour de ses parents, à ce petit bout ’chou qui est un petit frère humain qui est passé quelques semaines parmi nous, et aussi aux soignants qui font un travail très difficile en néonatologie.

    Nous sommes devant une ligne de crête très difficile : on n’a pas le droit de tuer, mais on ne doit pas s’acharner non plus, ce n’est pas « la vie à tout prix ».

    Il est très difficile de savoir à partir de quand s’arrêter (…). Mais ce qui me préoccupe, c’est si on commence à dire d’une personne par exemple hémiplégique ou lourdement handicapée, « il vaut mieux qu’elle ne vive pas ». Le handicap est une catastrophe, mais les personnes handicapées méritent notre accueil dans tous les cas.

    On comprend les parents, ils ont été dans la sidération, dans la souffrance, dans la colère devant ce drame. Ils disent ne pas avoir été entendus, mais je ne suis pas dans le dossier médical. Sur un cas aussi douloureux, on ne peut pas avoir de position personnelle, sans savoir ce qui s’est réellement passé.

    Nous méconnaissons la qualité de la prise en charge par les équipes soignantes des tout-petits handicapés ou porteurs d’anomalies, ou très prématurés. Les parents n’ont pas droit de vie et mort sur leur enfant, c’est trop lourd. Par ailleurs, ils n’ont pas l’expertise nécessaire pour évaluer les séquelles possibles. Il faut un dialogue avec l’équipe médicale et un soutien de toute la société.

    Personne ne souhaite un enfant handicapé, mais attention à ne pas créer une désespérance par rapport aux personnes handicapées, elles ont leur place parmi nous.

    Comme fondateur de l’association « A bras ouverts », j’ai beaucoup appris et reçu de jeunes handicapés… Autour des personnes handicapées, la solidarité de la société est nécessaire, c’est un enjeu de civilisation majeur.

    Lire également : Le CHU de Poitiers décide de l'arrêt des soins pour Titouan, prématuré de quatre mois

  • Divorcés remariés : cinq cardinaux réaffirment la doctrine de l’Eglise

    IMPRIMER

    Parce qu’elle concerne la question centrale de l’indissolubilité du mariage, celle de l’accès à la Communion des divorcés remariés fait couler de l’encre – et pas n’importe laquelle – à la veille du Synode sur la famille.

    D’Elisabeth de Baudouin, sur le site « « aleteia » :

    livre-demeurer-dans-vérité-du-christ-mpi.jpg« À la veille de l’ouverture du Synode sur la famille, le 5 octobre prochain, la question de l’admissibilité des divorcés remariés à la Communion Eucharistique connait un nouveau rebondissement, et pas de moindres : cinq cardinaux, dont Gerhard Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et à ce titre, principal collaborateur du Pape, un évêque et plusieurs experts viennent de publier un nouvel ouvrage sur cette question décidément sensible.

    Ce livre, déjà paru aux Etats-Unis et sur le point de l’être en Italie (éd. Cantagalli) sortira également en Français, le 25 septembre prochain, chez Artège, sous le titre « Demeurer dans la vérité du Christ ».  A côté de la signature du Cardinal Müller, figurent celles des Cardinaux Carlo Caffarra, archevêque de Bologne, Raymond Leo Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, Walter Brandmüller et Velasio De Paolis, cardinaux émérites, ainsi que celle de l’archevêque Cyril Vasil’s (sj), secrétaire de la Congrégation pour les Eglises orientales, des Pères Robert Dodaro (O.S.A), président de l’Institut de patristique Augustinianum à Rome, et Paul Mankowski (sj) et du professeur John M. Rist.

    L’intention des co-auteurs apparait clairement dans la préface de l’édition française du livre : répondre aux propositions du Cardinal Kasper concernant l’admissibilité de la communion aux divorcés remariés, telles qu’il les avait exposées notamment dans sa conférence d’introduction au consistoire extraordinaire des cardinaux des 20 et 21 février dernier. Comme le rappelle les auteurs, « le Cardinal Kasper proposait de modifier la discipline et l’enseignement de l’Église sur les sacrements en autorisant, dans des cas précis, les catholiques divorcés et remariés à recevoir la Communion Eucharistique après une période de repentance ». La conférence (qui d’ailleurs, ne traitait pas que de cette question, loin s’en faut), a été reprise par la suite pour l’essentiel dans un livre : « l’Evangile de la famille ».

    Le ton de la préface est courtois, mais la condamnation est sans appel : « Le Cardinal (Kasper) invite ses lecteurs à poursuivre le débat. Le présent recueil n’a pas d’autre but que de répondre à cette invitation. Les essais publiés ci-après entendent réfuter sa proposition d’une version catholique de l’oikonomia pour certains divorcés remariés civilement. Ils s’attachent à montrer l’impossibilité de concilier cette idée avec la doctrine catholique de l’indissolubilité du mariage, la proposition ne pouvant que conduire à des erreurs d’interprétation sur la fidélité et la miséricorde » (ndlr : pratiquée par l’orthodoxie orientale, l’oikonomia permet, dans certains cas et après un chemin de pénitence, le remariage à l’Eglise).

    L’ouvrage s’articule comme suit : Après l’introduction et une étude sur les premiers textes bibliques qui mentionnent la question du divorce et du remariage, suit un chapitre sur l’enseignement et la pratique de l’Eglise primitive, à propos desquels les auteurs affirment : « Qu’il s’agisse de la catéchèse ou de la patristique, les auteurs ne trouvent aucun fondement à un remariage civil après un divorce, comme le propose le Cardinal Kasper ». Un chapitre suivant analyse les raisons historiques et théologiques de l’oikonomia pratiquée par l’Orthodoxie orientale. Le dernier chapitre étudie l’élaboration au fil des siècles de la doctrine catholique sur le divorce et le remariage. Les auteurs concluent en « réitérant le raisonnement théologique et canonique en faveur du maintien de la cohérence entre doctrine catholique et discipline sacramentelle, en ce qui concerne le mariage et la Communion Eucharistique. »

    Lire la suite

  • Divorcés-remariés : le cardinal Kasper exclut un second mariage mais plaide en faveur "d'un radeau pour se sauver"

    IMPRIMER

    Le prochain synode sur la famille, on le sait, suscite des controverses. Le cardinal Kasper avait en quelque sorte ouvert le ban en plaidant notamment en faveur d'une approche pastorale de la question des divorcés-remariés. Cette position susceptible d'ouvrir des brèches dans la position traditionnelle de l'Eglise notamment quant à l'accès à l'Eucharistie a conduit d'autres cardinaux à monter au créneau pour défendre la doctrine de l'Eglise; ils publient un livre réfutant les arguments des "libéraux". Aujourd'hui, le cardinal Kasper réagit à cette publication en répondant aux questions du vaticaniste Andrea Tornielli; la traduction de cette interview figure sur le site "Benoît-et-moi" : http://benoit-et-moi.fr/2014-II/actualites/tornielli-interviewe-kasper.html

  • Divorcés-remariés : la position du cardinal Scola, archevêque de Milan

    IMPRIMER

    La communion aux remariés, le cardinal Scola dit non lui aussi: "Mais allégeons les procès de nullité" (source : La Stampa - trad. par nos soins)

    L'archevêque de Milan: «Le problème n'est pas le péché, mais la condition de vie de ceux qui ont établi un nouveau lien»

    Dans le cadre du débat sur le prochain Synode sur la famille convoqué par le Pape François, nous publions en exclusivité un article signé par l'archevêque de Milan, le cardinal Angelo Scola. Dans sa forme intégrale, il paraîtra dans le prochain numéro (16/2014) de la publication bolognaise « Il Regno », publiée tous les quinze jours par le Centre éditorial déhonien de Bologne.    

    Souvent, l'Eglise est accusée d'insensibilité et de manque de compréhension à l'égard de la réalité des divorcés remariés sans que l’on réfléchisse attentivement à la raison de cette position qu'elle considère fondée sur la révélation divine. 

    En fait, il ne s’agit pas d’un jugement arbitraire du Magistère de l'Eglise, mais de la prise de conscience de la nature singulière de la différence sexuelle et du lien indissociable entre l'Eucharistie et le mariage.

    Dans cette perspective, il faut rappeler deux éléments qu'il est nécessaire de continuer à approfondir. Certes, dans l'Eucharistie, à certaines conditions, il y a un aspect de pardon, mais cependant ce n'est pas un sacrement de guérison. La grâce du mystère eucharistique actualise l'unité de l'Église comme épouse et corps du Christ, ce qui exige de celui qui reçoit la communion sacramentelle la possibilité objective de se laisser incorporer parfaitement à lui.

    À la lumière de cette relation intrinsèque, nous devons dire que ce qui empêche l'accès à la réconciliation sacramentelle et à l'Eucharistie n'est pas un seul péché toujours susceptible d’être pardonné quand la personne se repent et demande pardon à Dieu. Ce qui rend impossible l'accès à ces sacrements est en revanche «l'état» (la condition de vie) dans lequel ceux qui ont établi un nouveau lien se retrouvent. Une condition qui demande d’être modifiée pour pouvoir correspondre à ce qui se réalise dans les deux sacrements. 

    Dans le même temps, il est important de mettre beaucoup mieux en évidence comment le non-accès aux sacrements de la Réconciliation et de l'Eucharistie pour ceux qui ont mis en place un nouveau lien ne doit pas être considéré comme une «punition» par rapport à leur état, mais comme l’indication d'un chemin possible, avec l'aide de la grâce de Dieu et de l’immanence dans la communauté ecclésiale. Pour cette raison, chaque communauté ecclésiale est appelée à mettre en place toutes les formes appropriées pour leur participation effective à la vie de l'Église, tout en respectant leur situation particulière et pour le bien de tous les fidèles.

    Sans nier la douleur et la blessure, la non-accession au sacrement de l'Eucharistie invite à un chemin vers la pleine communion qui adviendra au moment et de la façon qui seront déterminés à la lumière de la volonté de Dieu. 

    Lire la suite

  • Bulletin de l'I.E.B. (18/9): Euthanasie et psychiatrie : le cas d’un interné belge - Le refus maltais à l'avortement

    IMPRIMER

    header_fr.jpgSommaire