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Ethique - Page 224

  • "Sodoma" : prendre de la hauteur...

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    Une tribune du Frère Thomas Michelet o.p. sur Aleteia.org :

    « Sodoma » : les pécheurs sont dans l’Église

    L’Église est sans péché, mais les pécheurs sont dans l’Église. La boue révélée sur le visage de l’Église par le livre militant « Sodoma » appelle les chrétiens à croire davantage dans la sainteté du Corps mystique, malgré les défaillances de ses membres. « Toute âme qui s’abaisse, abaisse l’Église, toute âme qui s’élève, élève l’Église. »

    Encore un pavé dans la mare. Un de plus, dans une actualité déjà chargée et pesante pour l’Église catholique qui n’avait vraiment pas besoin de ça. Pour les fidèles, un motif supplémentaire de dégoût, de colère ou de désarroi. Cette fois, il s’agit d’un livre dont le titre, Sodoma, fleure bon le scandale (c’est là son principal argument de vente). Relayé par une presse grand public complaisante, il prétend nous livrer le secret jusque-là le mieux gardé du Vatican (le bon vieux mythe du complot) : l’existence au sommet de l’Église non pas d’un lobby gay, comme le pape François l’a déjà reconnu, mais d’une homosexualité omniprésente qui atteindrait des proportions inimaginables à mesure que l’on s’élève dans la hiérarchie. Les chiffres avancés vont de 20% à 80% selon les témoins (un tel écart laisse douter de leur fiabilité).

    Un livre militant

    « Le Vatican, c’est “Fifty Shades of Gay”. » Nos cardinaux et prélats de Curie seraient quasiment tous homosexuels : pratiquants ou pénitents, assumés ou refoulés, latents ou occultes. Plus ils le nieraient, plus ils le seraient. À preuve l’esthétisme de leurs costumes liturgiques, leurs robes ecclésiastiques et leurs calottes roses, soutanes et vieilles dentelles. La condamnation des pratiques homosexuelles ne servirait qu’à donner le change pour éviter d’être démasqué. Ce serait la clef de lecture principale de toutes les grandes décisions du magistère récent de l’Église, l’explication ultime de sa rigidité morale et de son obsession du sexe : rejet de la pilule et du préservatif, misogynie, célibat ecclésiastique…

    L’auteur, Frédéric Martel, ne cache pas son militantisme LGBT. Plusieurs publications à son actif vont dans ce sens : La Longue Marche des gays(2002) ; Le Rose et le Noir, Les Homosexuels en France depuis 1968 (2008) ; Global Gay (2013). Quel est le propos affiché du présent ouvrage ? Non pas de dénoncer ces pratiques en elles-mêmes, qu’il juge légitimes, mais leur hypocrisie. Changer la morale de l’Église pour passer d’un simple état de fait à un état de vie reconnu comme tel. Bref, le « mariage pour tous », jusque pour les clercs et même entre eux.

    La marque de l’idéologie

    Il serait injuste de mettre en doute le professionnalisme et le souci d’objectivité d’une telle enquête (quatre années dans trente pays, 1500 personnes interrogées dont 41 cardinaux, 52 évêques et 45 nonces) en l’accusant de se confondre avec une quête existentielle un peu obsessionnelle. Néanmoins, on peut s’interroger. Lorsqu’un discours est à la fois totalisant, univoque et infalsifiable, c’est souvent la marque de l’idéologie. Les témoins eux-mêmes peuvent être conduits à grossir un phénomène en décrivant la réalité non pas telle qu’elle est mais telle qu’ils se la projettent en fonction de leur propre existence, par des mécanismes souvent inconscients d’autojustification. Pour un marteau, tout problème finit par ressembler à des clous. N’y a-t-il pas aussi quelque contradiction à affirmer d’un côté le lien étroit entre l’existence de ce « bastion gay » au Vatican et l’omertà sur les affaires de pédophilie, et de l’autre côté nier tout rapport entre pédophilie et homosexualité ? Est-ce bien un hasard de calendrier si ce livre sort juste au moment où les évêques du monde entier sont rassemblés à Rome pour discuter de ces affaires ?

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  • Rien de tel que d'y mettre du sien...

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    UN MÉDECIN NÉERLANDAIS ACCUSÉ D’AVOIR ENGENDRÉ AU MOINS 200 ENFANTS DANS SA PROPRE CLINIQUE DE FERTILITÉ

     de genethique.org 

    De son vivant, il a toujours nié, refusant de se soumettre aux tests ADN, sous couvert de respect de son intimité et de sa vie privée. Mais les faits sont têtus, au moins 47 personnes nées de don de sperme dans les années 80 au centre médical Blijdorp de Karbaat à Barendrecht, au sud de Rotterdam, ont un « haut degré de probabilité » d’être liés génétiquement à Jan Karbaat, le directeur du centre. Les estimations comptabilisent au moins 200 enfants potentiellement concernés.

    En 2017, vingt-deux de ces personnes ont porté plainte, exigeant un test ADN. « Tout enfant a le droit de savoir d’où il vient », martèle Merel-Lotte Heij, l’un des plaignants. « Je travaille moi-même dans le secteur de la santé. Avant de faire venir un enfant au monde, je veux savoir s’il existe un risque de développer certaines maladies génétiques graves », ajoute-t-il. A l’époque, sa mère avait choisi l’option d’un don non anonyme pour que son enfant puisse contacter son père génétique à 18 ans, « mais une fois la demande faite, le nom est resté inconnu ». Quand la clinique a fermé en 2009, « d'importantes irrégularités administratives ont été constatées. On pense qu'il a falsifié des données et des descriptions de donneurs ».

    Jan Karbaat est décédé en avril 2017, à 89 ans, juste un mois avant l’ouverture du procès. Sa veuve et ses héritiers, ainsi que l’avocat du médecin se sont « farouchement battus contre toute vérification ADN », affirmant que « la vie privée du défunt et de ses proches devait être respectée ». Mais mercredi dernier, le juge en charge de l’affaire a jugé que les intérêts des enfants l’emportaient sur les intérêts de la famille de Jan Karbaat. « S'il a [utilisé son propre sperme], sans l'annoncer à ce moment-là, sa veuve et les autres héritiers ne peuvent pas prétendre que l'anonymat du médecin doit être respecté ».

    L’ADN des plaignants va donc être comparé à celui de Jan Karbaat, présents sur 27 objets personnels gardés sous scellé depuis 2007, dont sa brosse à dent.

    La loi néerlandaise interdit à un même donneur d’engendrer plus de 25 enfants.

    Pour aller plus loin :

  • Que penser du film "Grâce à Dieu" de François Ozon ?

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    Résultat de recherche d'images pour "grâce à dieu ozon affiche"

    D'Antoine Pasquier sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Que faut-il penser du film « Grâce à Dieu » ?

    MAGAZINE – Le film du réalisateur François Ozon sur l’affaire Preynat sort en salle le 20 février. Que faut-il en penser ?

    François Ozon a hésité. Son film Grâce à Dieu, qui raconte la naissance de l’association La Parole libérée, créée en 2015 par d’anciens scouts de Lyon abusés par le Père Bernard Preynat, devait d’abord s’appeler L’homme qui pleure. Ce titre aurait été d’une infinie justesse, tant ce long-métrage s’attache à dépeindre, avec une mise en scène sobre, la souffrance de ces hommes qui, devenus adultes, ont enfin réussi à mettre des mots sur des agressions qui les marquèrent à jamais.

    François Ozon raconte tour à tour les conséquences de cette libération de la parole pour Alexandre (Melvil Poupaud), François (Denis Ménochet) et Emmanuel (Swann Arlaud). Pour leurs familles aussi. Avec tout ce que cette libération implique : soulagement, justice, vérité, mais aussi incompréhension.

    Car il n’y a jamais d’un côté les bons et de l’autre les méchants. Le silence et l’inaction, tant reprochés à l’Église, concernent aussi les proches des victimes, à commencer par leurs parents. François Ozon n’a pas eu peur de le montrer. Ni de faire état des divisions au sein de La Parole libérée. Divergences sur la stratégie de communication, mais aussi sur le rôle de l’association : être un appui pour les victimes ou devenir le fer de lance de la dénonciation de l’impéritie de l’Église catholique ?

    Finalement, Ozon a opté pour un titre plus provocateur. « Grâce à Dieu » a été choisi en référence au mot malheureux du cardinal Barbarin prononcé à Lourdes en mars 2016 (« La majorité des faits, grâce à Dieu, est prescrite »), dont il fit amende honorable aussitôt – ce que le film expose bien.

    Ce choix pouvait laisser craindre un scénario à charge. Il n’en est rien, ou si peu. La première partie s’appuie sur les lettres et les mails – authentiques – échangés entre Alexandre et les autorités diocésaines.

    ▶︎ À LIRE AUSSI : La justice saisie contre le film « Grâce à Dieu »

    On y voit un cardinal Barbarin et une Régine Maire, sa collaboratrice, attentifs, prenant conscience de la gravité de la situation, recevant, téléphonant. Même si cela n’a pas suffi pour les victimes. Grâce à Dieu n’est pas un film sur l’affaire Barbarin, mais sur l’affaire Preynat. Ce dernier est omniprésent, que ce soit au travers de flash-back – où il est représenté en prêtre mutique au regard glaçant – ou dans ses confrontations avec les victimes devenues adultes, sous les traits d’un homme âgé et hagard. Une atteinte à la présomption d’innocence, selon son avocat.

    Grâce à Dieu aurait pu réussir un parcours sans faute si Ozon n’avait pas forcé le trait à certains endroits, faisant dire à tel ou tel personnage que « l’Église de Lyon est très puissante », ou prêtant à l’archevêque des formulations expéditives. Autant d’attaques sans fondement. Pourquoi n’a-t-il pas pris la peine de rencontrer Mgr Barbarin et ses collaborateurs comme il l’a fait avec les victimes ? Son souci de vérité n’en aurait été que plus probant.

  • L'archevêque américain McCarrick définitivement renvoyé de l'état clérical

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Tribunal de la doctrine de la foi: Theodor McCarrick est renvoyé de l’état clérical

    Une sentence sans appel

    La Congrégation pour la doctrine de la foi a émis une sentence sans appel: Theodore Edgar McCarrick, 88 ans, archevêque émérite de Washington (Etats-Unis) est déclaré coupable de « sollicitation dans la confession » et de « violation du 6e commandement » avec enfants et adultes, il est par conséquent « renvoyé de l’état clérical », annonce le Vatican, ce samedi 16 février 2019.

    « Le 11 janvier 2019, le Congrès de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a émis le décret conclusif du procès pénal contre Theodore Edgar McCarrick, archevêque émérite de Washington, DC, par lequel l’accusé a été déclaré coupable du crimes suivants commis en tant que clerc: sollicitation dans la confession et violations du sixième Commandement du Décalogue avec des enfants et des adultes, avec la circonstance aggravante d’abus de pouvoir, par conséquent, la peine de renvoi de l’état clérical lui a été imposée », précise le communiqué.

    Il ajoute que lors de la session ordinaire du 13 février 2019, « la Congrégation pour la doctrine de la foi a examiné les arguments présentés dans l’appel de l’appelant et a décidé de confirmer le décret du Congrès ».

    La même source indique que « cette décision a été notifiée à Theodore McCarrick le 15 février 2019 ».

    Enfin, cette décision est sans appel: « Le Saint-Père a reconnu le caractère définitif de cette décision, conformément à la loi, ce qui rend le cas res iudicata, c’est-à-dire non susceptible d’appel ultérieur. »

    C’est en septembre 2017 que l’archidiocèse de New York a signalé au Saint-Siège les accusations portées par un homme contre Theodore McCarrick pour des abus remontant aux années 1970, alors qu’il était adolescent.

    Le pape François a fait procéder à une enquête préliminaire approfondie dans l’archidiocèse de New York: la documentation a ensuite été transmise à la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Le directeur éditorial du Dicastère pour al communication, Andrea Tornielli rappelle, dans Vatican News en italien, les étapes historiques qui ont conduit à cette sentence.

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  • Sommet sur les abus sexuels au Vatican : de bonnes questions

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    Du site "Pro liturgia" :

    Au cours d’une conférence publiée par le « National Catholic Register » Mgr Carlo Viganò, ancien nonce aux Etats-Unis, a déclaré : « Bien que je prie pour le succès du sommet devant aborder la question des abus sexuels dans l’Eglise, différentes questions montrent qu’il n’y a pas vraiment de volonté de s’attaquer aux véritables causes de la situation actuelle. » 

    Mgr Viganò a ensuite précisé les « différentes questions » :

    « 1) Pourquoi la réunion se concentre-t-elle uniquement sur la maltraitance des mineurs ? Ces crimes sont certes les plus terribles, mais ce qui s’est passé aux Etats-Unis et au Chili, et qui a largement provoqué le sommet à venir, a pour objet la maltraitance de jeunes adultes, y compris de séminaristes, et pas seulement des mineurs. Or, presque rien n’a été dit sur l’inconduite sexuelle chez les adultes, qui est en elle-même un grave abus d’autorité pastorale, que la relation soit ou non « consentie ».

    2) Pourquoi le mot « homosexualité » n’apparaît-il jamais dans les derniers documents officiels du Saint-Siège ? Bien que la plupart des homosexuels ne soient en aucun cas des “abuseurs”, il est un fait que la grande majorité des victimes d’abus commis par des religieux homosexuels sont des adolescents et des post-adolescents. Croire que pour condamner les abus il suffit d’affirmer qu’on a de la compassion pour les victimes relève de l’hypocrisie. Une revitalisation spirituelle du clergé est certes nécessaire, mais elle ne sera inefficace tant que la question de l’homosexualité n’est pas franchement abordée.

    3) Pourquoi le pape François garde-t-il des homosexuels notoires parmi ses proches collaborateurs, voire les nomme-t-il lui-même à ses côtés ? Pourquoi a-t-il refusé de répondre à des questions légitimes et sincères sur cette question ? Sa réelle volonté de réformer la Curie et de lutter contre la corruption risque de lui faire perdre toute sa crédibilité. »

    Et Mgr Viganò de conclure : « J’ai demandé au Saint-Père de reprendre les engagements qu’il avait lui-même pris lorsqu’il a pris ses fonctions de successeur de Pierre. J’ai souligné qu’il s’était donné pour mission de renforcer ses frères et de guider toutes les âmes à suivre le Christ sur le chemin de la croix. Je l’ai mis au défi - et maintenant je le prie à nouveau - de dire la vérité, de se repentir, de montrer sa volonté de suivre la mission confiée à Pierre de confirmer ses frères dans la foi (Lc 22, 32).

    Je prie pour que les évêques rassemblés à Rome se souviennent du Saint-Esprit qu’ils ont donné aux prêtres par imposition des mains et pour qu’ils s’acquittent de leur responsabilité en faisant pression pour que les questions posées ci-dessus puissent avoir des réponses claires. Je prie pour qu’ils ne rentrent pas dans leurs pays sans des réponses adéquates à ces questions ; car sans ces réponses, ils abandonneraient leurs troupeaux aux loups et infligeraient des conséquences terribles à l’ensemble de l’Eglise.

    Je garde espoir car je sais que le Seigneur n’abandonnera jamais son Eglise. »

  • "Sodoma" : une bombe ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    “Sodoma”, de Frédéric Martel : un livre de combat contre la tradition de l'Eglise 
    et ses défenseurs comme le cardinal Burke

    “Sodoma”, de Frédéric Martel : un livre de combat contre la tradition de l'Eglise <br>et ses défenseurs comme le cardinal Burke

    Le 21 février prochain, jour de l'ouverture du sommet sur les abus sexuels, le livre du journaliste Frédéric Martel sera disponible en librairie. Le titre est évocateur : Sodoma. Fruit selon son auteur, de quatre ans d'enquête, le brûlot mettrait à jour l'omniprésence des homosexuels au sein du Vatican. Jeanne Smits a publié sur son blog un article qui soulève beaucoup de questions autant sur les réelles motivations de Frédéric Martel, que sur la qualité de ses recherches. Nous mettons l'article à votre disposition : 

    Tout ce qui est excessif est insignifiant, disait Talleyrand. Ce sont les premiers mots qui viennent à l'esprit lorsqu'on lit les « bonnes feuilles » de Sodoma (pas besoin de vous faire un dessin), le livre à paraître du militant homosexuel Frédéric Martel. Oui, insignifiant comme les mensonges de celui qui est « père du mensonge », insignifiant comme ce qui procède par insinuation, suggestion, fabrication d'images, rumeurs, ouï-dire, insignifiant comme la grosse artillerie que l'on sort pour détourner l’attention d’un problème précis en essayant de détruire, en même temps, celui qui le pose.

    L'idée force de Sodoma tient en quelques lignes : le Vatican est le plus vaste club « gay » au monde, car 80 % de ses clercs – prélats, cardinaux, monsignore y compris – sont homosexuels, actifs ou refoulés. Et même, insinue-t-il, trois papes récents : Pie XII, Jean XXIII et Paul VI… Et comme c’est un secret maladivement gardé, c’est cette « culture du secret » qui explique le choix de « couvrir » les prêtres pédophiles au cours de ces dernières décennies – la crainte de se faire soi-même « outer ».

    Mais outre que cela apparaît comme une exagération délibérée, il s’agit avant tout d’une charge massive contre tout ce qu’il y a de traditionnel dans l’Eglise : notamment sa doctrine morale, sa liturgie de jadis, ses interdits sexuels, « l’hypocrisie » et la « double vie » des opposants conservateurs au pape François. Tout cela ne s’expliquerait que par un seul biais : l’homosexualité active ou refoulée, forcément cachée, de ses prêtres, évêques, cardinaux, papes qui font partie d’une société essentiellement homosexuelle dont les décisions ont été, au bout du compte, dictées par cette situation. On n’en finirait pas de donner des exemples de ces analyses psychologiques de comptoir qui émaillent le livre de Martel.

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  • Le cardinal Kevin Farrell a été nommé camerlingue de la Sainte Eglise romaine : un choix judicieux ?

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    L'information figure sur Vatican News :

    Le cardinal Kevin Farrell est le nouveau camerlingue de la Sainte Église romaine

    Le Pape François a nommé le cardinal américain pour succéder au cardinal Tauran, décédé l’été dernier.

    Le cardinal américain Kevin Farrell, préfet du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, a été nommé camerlingue de la Sainte-Église romaine. Il s’agit d’un poste clé au sein de la Curie romaine, puisqu’il serait en charge d’assurer l’intérim en cas de décès ou de renonciation du Saint-Père. Cette charge était restée vacante depuis le décès, l’été dernier, du cardinal français Jean-Louis Tauran, qui occupait alors cette responsabilité depuis décembre 2014.

    Précisément, la Constitution apostolique Universi Domini Gregis, promulguée par le saint Pape Jean-Paul II en 1996, attribue au camerlingue la prérogative de l’administration des biens temporels du Saint-Siège durant la période sede vacante du pouvoir pontifical. Lors de la dernière période de vacance pontificale, à partir de la démission effective de Benoît XVI le 28 février 2013 à 20h, et jusqu’à l’élection du Pape François le 13 mars 2013, cette charge était occupée par le cardinal Tarcisio Bertone, ancien Secrétaire d’État.

    Le cardinal Kevin Farrell, 71 ans, a été appelé par le Pape François pour prendre en charge le nouveau Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie institué le 1er septembre 2016. Originaire d’Irlande mais arrivé aux États-Unis dans les années 1960, il a notamment été évêque auxiliaire de Washington de 2001 à 2007 puis évêque de Dallas de 2007 à 2016. Il a été créée cardinal en novembre 2016, lors de la clôture du Jubilé de la Miséricorde, peu après avoir pris ses fonctions à Rome.

    Son dicastère est notamment en charge de l’organisation des JMJ et de la Rencontre mondiale des familles. À ce titre, le cardinal Farrell a accompagné le Pape lors de ses récents voyages apostoliques en Irlande et au Panama.

    Pourtant,on peut avoir de sérieuses réserves concernant ce prince de l'Eglise, proche du Père Maciel et de l'ex cardinal McCarrick, comme le signalait Sandro Magister :

    Né en Irlande, Mgr Farrell est entré chez les Légionnaires du Christ vers le milieu des années soixante, quand cette organisation était encore modeste et que son maléfique fondateur, Marcial Maciel, était encore nimbé d’une aura de respectabilité universelle. Ayant quitté la Légion une quinzaine d’années plus tard, Mgr Farrell a par la suite gardé un silence complet sur les méfaits sexuels de Maciel – qui avaient alors éclaté au grand jour – et a toujours feint de n’avoir jamais eu de contact digne de ce nom avec lui.  Il ressort cependant de témoignages fiables qu’il exerçait des responsabilités dans la Légion et qu’il jouissait d’une proximité non épisodique avec Maciel qui rend invraisemblable qu’il ne se soit pas rendu compte des comportements malsains de son supérieur.

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  • Harcèlement, heures supplémentaires, humiliation ouverte et népotisme : l'insupportable culture de travail qui sévit chez Amnesty International

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    De Dominique Dewitte sur le site de L'Express.live :

    Amnesty International est soumise à une culture de travail «toxique» depuis un quart de siècle

    Ce problème peut entacher gravement la réputation de l'organisation

    L’organisation de défense des droits humains Amnesty International souffre d’une culture de travail toxique depuis des années. C’est la conclusion d’un rapport du consultant Konterra Group. Amnesty International avait demandé au consultant de procéder à un audit de son organisation après le suicide de deux employés l’an dernier. Le rapport décrit un environnement de travail dans lequel règnent une culture de harcèlement, d’heures supplémentaires, d’humiliation ouverte et de népotisme.

    Le groupe Konterra mentionne un problème qui dure depuis au moins un quart de siècle. Amnesty International a été créée au début des années 1960 par l’avocat britannique Peter Benenson.

    Plan de réforme

    « De nombreux employés ont souvent déclaré qu’ils se sentaient exclus des discussions importantes« , indique le rapport. « Le personnel entendait souvent dire qu’il ne servait à rien. Il y avait aussi régulièrement des menaces qui sortaient du cadre des procédures disciplinaires normales. Ces problèmes semblent dominer la culture du travail depuis plus de vingt-cinq ans. »

    Le rapport, qui a principalement porté sur le secrétariat international de l’organisation à Londres, mentionne également un grave manque de confiance dans la direction de l’organisation.

    « De nombreux employés considèrent leur emploi comme une vocation », indique le rapport. « Les employés disent que la nature de leurs tâches peut avoir des effets traumatisants. Cependant, la plupart des problèmes de bien-être ne sont pas liés à l’exposition aux traumatismes ou à la souffrance. Ils proviennent bien davantage de la culture et de la charge de travail, qui ont un effet particulièrement néfaste. »

    Kumi Naidoo, secrétaire général d’Amnesty International, a reconnu que l’étude avait abouti à des conclusions alarmantes. Il a promis de présenter un plan de réforme d’ici la fin mars.

    Atteintes à la réputation

    « Amnesty International n’est en aucun cas la seule grande organisation confrontée à de tels problèmes », commente l’étude publiée dans le journal britannique The Times. « Oxfam a également récemment publié les conclusions provisoires d’un rapport sur une série de scandales sexuels au sein de son organisation. »

    « Là encore, les faits établis étaient symptomatiques d’un plus large éventail de problèmes dont l’organisation a souffert. Comme c’est le cas pour Amnesty International, de nombreux employés d’Oxfam ont également mentionné le harcèlement et un environnement de travail toxique. »

    « De nombreuses personnes du secteur bénévole et communautaire décrivent des difficultés dans la gestion de leurs organisations », note le Times. « Les employés et les dirigeants de ces organisations peuvent probablement compter davantage sur l’engagement que sur le professionnalisme. »

    « La conviction du droit moral peut avoir des conséquences dévastatrices. Cela peut conduire à une attitude caractérisée par l’impatience et l’intolérance à l’égard de ses collègues. Cependant, ces organisations ont de puissants ennemis et sont donc particulièrement vulnérables aux atteintes à la réputation. En conséquence, leur mission risque également de perdre de la crédibilité. »

  • Quand "père" et "mère" deviennent "parent 1" et "parent 2"

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    Lu sur le site "Pour une école libre au Québec" :

    France — « père » et « mère » à l'école, des « modèles sociaux et familiaux un peu dépassés », « arriérés »

    Malgré l’opposition du gouvernement Macron qui estimait que la mesure ne relevait pas du ressort législatif, un amendement à la loi sur la réforme de l’école a été voté, remplaçant « père et mère » par « parent 1 et parent 2 » sur les formulaires scolaires.

    L’Assemblée a adopté le 12 février en première lecture un amendement qui consacre l’homoparentalité dans les formulaires scolaires qui devront porter les mentions « parent 1 et parent 2 » et non plus « père et mère », dans le cadre du projet de loi sur « l’école de la confiance ».

    « Cet amendement vise à ancrer dans la législation la diversité familiale des enfants dans les formulaires administratifs soumis à l’école », a expliqué la député La République en marche (LREM, parti de Macron) Valérie Petit, à l’origine du texte.

    L’élue du Nord a rappelé que nombre de formulaires d’état civil, d’inscription à la cantine ou d’autorisation de sortie scolaire portent toujours les mentions père et mère, en ne tenant pas compte du vote de la loi pour le « mariage pour tous » [terme novlangue, autant de gens pouvaient se marier avant son passage, certains mariages sont toujours interdits] et de l’existence de familles homoparentales.

    « On a des familles qui se retrouvent face à des cases figées dans des modèles sociaux et familiaux un peu dépassés. Aujourd’hui, personne ne devrait se sentir exclu par des schémas de pensée un peu arriérés. Pour nous, cet article est une mesure d’égalité sociale », a défendu dans l’hémicycle sa collègue Jennifer de Temmerman (LREM, parti de Macron).



    Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer et le rapporteur Anne-Christine Lang (LREM) ont donné un avis défavorable à cet amendement, estimant que le changement réclamé ne relevait pas du domaine législatif.

    Le député Les Républicains Xavier Breton a dénoncé un amendement relevant « d’une pensée unique et politiquement correcte qui ne correspond pas à la réalité ». « Quand j’entends dire que c’est un modèle dépassé, je rappelle qu’aujourd’hui, dans les unions célébrées, mariages ou PACS, plus 95 % qui sont des couples homme-femme », a-t-il dit.

    En revanche, pour son collègue socialiste Joaquim Pueyot, cette réforme « est une question de respect et de dignité ». « Vous n’imaginez pas les conséquences lorsque des enfants ne se sentent pas traités comme les autres », a-t-il lancé.

  • Sodome de Frédéric Martel : un pamphlet LGBT contre l'Eglise catholique

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    De Roberto de Mattei sur le site de Correspondance Européenne :

    Un pamphlet LGBT contre l’Eglise

    Un pamphlet LGBT contre l’Eglise. Le titre en est Sodome et l’auteur, Frédéric Martel, un activiste LGBT français bien connu. Le livre est cependant né au Italie au cours d’un entretien entre l’auteur et l’éditeur Carlo Feltrinelli, fils de Gian Giacomo, l’éditeur terroriste mort le 14 mars 1972 alors qu’il posait une bombe sur un pylône à haute tension de l’ENEL à Segrate. Sodome sera présenté au cours des tous prochains jours en huit langues et une vingtaine de pays. Le lancement officiel se fera le 21 février en concomitance avec l’ouverture au Vatican de la réunion de haut niveau dédiée aux abus sexuels sur mineurs. Il s’agit donc d’une puissante opération médiatique qui a comme cible l’Eglise catholique. L’auteur du libre, Frédéric Martel, présenté par la presse sous les titres de fois en fois de sociologue, chercheur, historien, est parvenu à une certaine popularité grâce à son dernier essai, traduit en diverses langues, Global gay – publié en Italie par Feltrinelli – dédié à l’actuelle marche triomphante du mouvement homosexualiste dans le monde entier.

    Impliqué directement dans de nombreuses associations actives dans la diffusion du programme LGBT Frédéric Martel est engagé depuis des années en première ligne dans le processus de promotion et de « normalisation » de l’homosexualité. Le militantisme LGBT de l’auteur de Sodome l’a porté à être l’un des principaux promoteurs de la loi n°99-944 du novembre 1999 (Du pacte civil de solidarité et du concubinage), sur ce qu’il est convenu d’appeler les PACS, qui introduisirent en France les unions civiles. Au cours des années suivantes, l’activiste LGBT a continué à apporter sa contribution à la cause homosexualiste en dédiant de nombreux articles à l’introduction du pseudo mariage homosexuel en France, jusqu’à sa légalisation complète intervenue le 18 mai 2013.

    Frédéric Martel affronte maintenant la sodomie au sein de l’Eglise, en affirmant avoir conduit une enquête de terrain d’une durée de 4 ans, en interrogeant quelques 1.500 personnes au Vatican et dans différents pays du monde. En réalité, ce dont le livre manque cruellement est justement la documentation. Nous ne savons rien, en effet, après sa lecture, de plus que ce que nous ne savions auparavant sur la diffusion de l’homosexualité dans l’Eglise. Ce très grave problème, placé sous les projecteurs par le témoignage de S.Exc. Mgr Carlo Maria Viganò, a été analysé de manière scientifique et documentée par deux chercheurs polonais, les Pères Dario Oko et Andrzej Kobyliński, auteurs d’études qui ont été ignorées par la presse internationale. Cependant Frédéric Martel ne cherche pas la vérité. Il a une thèse idéologique à démontrer et il ne démontre rien au fil de ses pages. Il ne fait que suggérer, insinuer, calomnier, dénigrer.

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  • Nos évêques et les supérieurs majeurs publient un rapport sur les abus sexuels de mineurs dans une relation pastorale dans l’Église de Belgique

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    Il peut être consulté ICI.

    Présentation ICI

  • Marche pour la Vie à Bruxelles le 31 mars 2019: mobilisons-nous!

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    Marche pour la Vie à Bruxelles le 31 mars 2019: mobilisons-nous!

    Chers amis,

    Les 10 ans de la Marche pour la Vie en Belgique sonneront ce 31 mars 2019. Depuis dix ans, la Belgique s’est inscrite dans cet immense relais où des personnes du monde entier se réunissent avec de plus en plus d’espoir et de succès, pour proposer à leurs sociétés un accueil authentique de chaque vie humaine, en son début comme en sa mort naturelle. Nous le voyons tous de plus en plus : c’est une vague rafraîchissante mais déterminée qui irrigue peu à peu nos sociétés de la culture de la vie.


    Vous serez peut-être surpris par l’illustration que nous avons choisie pour cet anniversaire : deux personnes dont la vulnérabilité interpelle : l’une fortement malade et avancée en âge, l’autre dans la fragilité de ses premiers mois. Mais regardez au centre : tous deux se tiennent par le doigt, et il se dégage de ce contact une force qui dépasse tout. Une solidarité dans leur vulnérabilité, un lien entre générations plus fort que n’importe quel esprit d’indépendance. Ils nous proposent de les accueillir, et d’accueillir chaque vie humaine, comme un don, sans jamais la briser.

    Alors, ce 31 mars à 14h30 à la Place Poelaert de Bruxelles, venez marcher pour signifier que c’est vers cette destination d’accueil et d’accompagnement de chaque vie humaine, que nous voulons faire avancer notre société, pour le bien de tous !

    “N’ayez pas peur, c’est vous qui transmettez les paroles de la vie.” Jérôme Lejeune

    NOUVEAU : ALLIEZ LA MARCHE A L’ACTION !

    Cette année, en venant à la Marche pour la Vie, vous pourrez venir déposer à son point de départ tous les vêtements et le matériel de grossesse et de petite enfance dont vous n’avez plus besoin. La Marche pour la Vie offrira l’ensemble de cette grande collecte à une maison maternelle qui en a besoin, pour accompagner les femmes enceintes en difficulté et leurs familles. En participant à cet élan concret de solidarité, vous serez acteur d’avenir pour ces personnes, autant que porte-parole de la vie.

    Pour le Comité d’Administration de « March for Life Brussels »,

    Elisabeth Théry
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    Le tract de cette année est à votre disposition dans les deux langues, soit en version papier, soit de manière digitale à l'adresse mail flyer@marchforlife.be

    N'hésitez également pas à nous contacter si vous désirez recevoir des tracts ou affiches autre part en Belgique. Nous nous ferons un plaisir de vous les envoyer.

    Continuez à nous soutenir, nous avons besoin de votre aide!

    Marche pour la Vie Bruxelles – ASBL
    IBAN : BE02 7310 4206 5740
    BIC : KREDBEBB

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