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Ethique - Page 227

  • Une loi promulguée dans l’État de New York autorisant l’avortement jusqu’au 9e mois de grossesse suscite de vives protestations

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    De Vatican News :

    Vives protestations contre une nouvelle loi sur l’avortement à New York

    Une loi promulguée dans l’État de New York rend possible l’avortement jusqu’au 9e mois de grossesse.

    Le Reproductive Health Act (RHA) autorise l’avortement au-delà de 24 semaines, et jusqu’au 9emois de grossesse en cas de danger pour la mère. Cette nouvelle loi pour l’État de New York a été votée le 22 janvier et aussitôt promulguée par le gouverneur de l’État, Andrew Cuomo, qui l’a présentée comme un «progrès» à étendre au pays entier.

    Cette prise de position, venant d’un homme politique se déclarant catholique, a suscité une vive indignation dans les associations de défense de la vie, certains réclamant son excommunication. Mgr Edward B. Scharfenberger, l’évêque d’Albany, la capitale de l’État de New York, a adressé une lettre au gouverneur dans laquelle il se déclare scandalisé par une «législation si destructrice», incompatible avec sa foi catholique et ses convergences affichées avec le Pape François sur d’autres thèmes comme l’abolition de la peine de mort.

    Face aux nombreux appels à excommunier le gouverneur, l’évêque d’Albany précise  que «l’objectif de l’excommunication est de ramener la personne à la pleine pratique de la foi. Elle n’est donc pas pensée pour satisfaire le désir d’appliquer une punition. L’excommunication est une mesure très sévère, mais ne veut être ni punitive, ni vindicative, mais réparatrice et constructive.»

    Mgr Scharfenberger explique toutefois que «ceux qui assument des charges publiques et continuent à s’éloigner de la foi catholique dans leur défense persistante de l’avortement, comme c’est mis en évidence non seulement par la promotion de la législation, mais aussi par sa scandaleuse célébration, devraient être conscients de la disposition du canon ecclésial selon lequel, dans la mesure où ils continuent dans une telle obstination, ils ne doivent pas se présenter pour la sainte communion. Le même canon laisse au ministre du sacrement la possibilité de refuser la communion si une telle personne demande à être accueillie.»

    Sans exprimer donc une excommunication formelle, l’évêque rappelle donc des normes ecclésiales très claires. La cathédrale de l’Immaculée Conception, situé près du siège du gouverneur, a sonné les cloches en signes de deuil en mémoire des enfants non nés, et en signe de compassion pour leurs mères.

  • RDC : l’Eglise catholique s’est abstenue d’assister à la prestation de serment de Félix Tshisekedi

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    Felix Tshisekedi intronisé par Kabila di-investi-Kinshasa-Il-officiellement-nouveau-president-RD-Congo_0_729_486.jpgComme le laissait prévoir l’archevêque de Kinshasa, la conférence épiscopale du Congo n’était pas représentée hier à l’intronisation de Félix Tshisekedi comme président successeur de Kabila par la grâce des manipulations électorales de ce dernier :  

    Ci dessous, reportage en République démocratique du Congo, au sein de l'Église catholique, qui a observé de près l'élection présidentielle et scrutera les premiers jours du nouveau président Félix Tshisekedi. La conférence des évêques se réserve la possibilité de ne pas assister à l'investiture du nouveau chef de l'État. "Une invitation n'est pas une convocation. Ce serait comme nous renier nous-mêmes", explique Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa. Les évêques craignent que Félix Tshisekedi n'ait que peu de marge de manœuvre. "Je crains fortement que le même système va continuer avec le nouveau président", poursuit Fridolin Ambongo. "L'unique message : qu'il n'oublie pas d'où il vient. Il vient du peuple, le peuple souffre", ajoute le prélat. Des déclarations qui sonnent comme une mise en garde.

    Un signal à ne pas négliger, celui d'une Eglise influente qui attend la suite du "deal présidentiel" au prochain tournant. La moitié des congolais sont catholiques (contre 25 à 35 % de protestants de diverses obédiences, le reste se partageant entre animistes  et musulmans). 

    JPSC

  • JMJ de Panama : une appli de bioéthique proposée aux jeunes

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    De Vatican News :

    Une appli de bioéthique pour les jeunes présentée aux JMJ de Panama

    Une application sur les thèmes de bioéthique a été réalisée par le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, en lien avec la Fondation Jérôme Lejeune.

    Gabriella Gambino - Sous-secrétaire du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie

    La reproduction médicalement assistée est-elle l’unique alternative en cas de stérilité? Que signifie mourir dans la dignité? Des explications scientifiques, des réflexions éthiques, l’enseignement de l’Église, certains témoignages sur le sujet et d’autres interrogations, ont été recueillies dans “Keys to bioethics”, un manuel virtuel de bioéthique pour les jeunes réalisé par le Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, en collaboration avec la Fondation Jérôme Lejeune, qui sera présenté au cours des JMJ de Panama, et sera disponible à travers une application gratuite en italien, en anglais et en espagnol pour les systèmes Android. Nous sommes en attente de pouvoir l’avoir prochainement aussi pour les systèmes iOS.

    Des questions et des réponses sur les thèmes de la vie

    Un manuel pour les jeunes avec des questions et des réponses sur les questions fondamentales de l’existence: le développement de l’être humain depuis sa conception, la sexualité et le genre, la maladie et la mort, l’avortement et la recherche sur les cellules souches, l’euthanasie et les transplantations d’organes.

    Un instrument pratique

    L’idée de créer une application sur les thèmes de bioéthique est née à partir d’un manuel précédent en format papier, que la Fondation Jérôme-Lejeune de Paris avait réalisé à l’occasion des JMJ de Rio de Janeiro en 2013, et qui avait été distribué aux jeunes dans les sacs.Par pur hasard, il y a quelques mois, j’ai reçu une copie du manuel et, en cherchant à imaginer comment attirer l’attention des jeunes sur les thèmes de bioéthique, en profitant des JMJ de Panama, j’ai pensé à mes enfants et à leurs camarades: ils ont toujours leurs portables en main, dans lesquels ils cherchent la réponse à toutes les questions. D’où l’idée de faire du manuel, revu et mis à jour, une application chargeable sur les téléphones. Un instrument pratique, avec lequel les jeunes puissent se confronter sur les thèmes désormais communs, qui entrent quotidiennement dans nos maisons, que l’on pense à la fécondation artificielle, la sélection prénatale, la contraception, l’euthanasie, vis-à-vis desquelles il est difficile de s’orienter et de savoir discerner à la lumière du vrai bien.

    Les défis exigeants de la foi

    Les JMJ sont une extraordinaire occasion de conversion et de croissance dans la foi pour des centaines de milliers de jeunes du monde entier, mais un des défis majeurs reste de leur montrer que la foi et la vie morale sont intrinsèquement liées. La foi illumine de façon résolue la raison humaine dans la compréhension de la vérité et du bien. En ce sens, cette application veut être un instrument pour solliciter parmi les jeunes leur désir de vérité: le début d’un travail que les adultes devront ensuite poursuivre et approfondir avec eux au catéchisme, à l’école, en famille ou en communauté.

  • France : on s'oriente vers une loi de bioéthique qui constituera un déni total d'humanité

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    Pauvres catholiques français qui croyaient peut-être qu'ils seraient épargnés par toutes les dérives éthiques que nous subissons depuis longtemps dans notre malheureuse Belgique...

    Du site de l'Eglise catholique à Paris :

    Loi de bioéthique : « C’est un déni total d’humanité »

    La mission d’information parlementaire pour la révision de la loi relative à la bioéthique a présenté, le 15 janvier, 60 propositions rendues publiques cette semaine. Le P. Brice de Malherbe, spécialiste des questions de bioéthique pour la Conférence des évêques de France, alerte sur leur danger.

    Paris Notre-Dame – Avec la sortie de ce rapport, le débat parlementaire attendu avant l’été s’oriente résolument en faveur de l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation (AMP) à toutes les femmes. Quelle est votre réaction ?

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    Le P. Brice de Malherbe, docteur en théologie, est prêtre du diocèse de Paris et spécialiste des questions de bioéthique pour la Conférence des évêques de France. (© Laurence Faure)

    P. Brice de Malherbe – Concernant les techniques d’AMP, la proposition consiste à passer d’une situation actuelle, où l’on se rapproche le plus possible de la procréation naturelle, à une situation où le corps est complètement gommé. Par exemple, le texte fait état d’une « procréation sans sexe pour tous »… Il préconise donc d’effacer le lien corporel de la filiation. La seule volonté d’avoir un enfant devient un critère primordial. Cela entraîne d’autres préconisations, notamment la levée de l’interdiction de l’AMP post-mortem. C’est un déni total d’humanité. Chaque personne se construit dans sa réalité corporelle psychique et spirituelle engendrée par l’union des corps. L’argument avancé, pour cette extension de l’AMP tous azimuts, est celui de l’égalité pour tous. Mais l’égalité ne peut être revendiquée que pour des situations semblables. L’infertilité du couple homme-femme – critère initial pour recourir à l’AMP – n’est pas semblable à la relation non féconde de deux femmes qui désirent fabriquer un enfant, hors sexe.

    P. N.-D. – Un nouveau paradigme sociétal semble se dessiner, totalement incompatible avec l’humanisme chrétien…

    B. M. – La négation du corps est incompatible avec l’humanisme tout court. Elle conduit à considérer de plus en plus l’embryon humain comme un objet que l’on peut congeler, stocker, manipuler, détruire. Bien sûr, le mystère de l’Incarnation du Verbe de Dieu, fondateur de l’humanisme chrétien, renforce l’attention à la valeur de tout être humain dans sa fragilité corporelle. Toutefois, d’une manière générale, il me semble que la voie de l’humanisme n’est pas dans le mépris des limites corporelles – deux personnes de sexe similaire ne peuvent engendrer –, mais dans le choix de limiter les applications technologiques pour préserver la dignité des personnes. S’humaniser ne consiste pas à dépasser toujours plus les limites de la biologie, mais à nous développer en assumant nos limites.

    P. N.-D. – Dans ce contexte, le modèle familial prôné par l’anthropologie chrétienne est-il encore recevable ? Comment réagir ?

    B. M. – Il ne faut pas se laisser prendre par la peur. Dans une société qui a perdu la raison, le témoignage des familles, attentives à la bonté fondamentale de la relation fidèle entre un homme et une femme, et attentives au mystère insondable de la création de chacun, est une lumière d’espérance. Il ne s’agit pas là de vanter un modèle familial qui serait parfait moralement. Mais de témoigner de la grandeur de l’amour gratuit du Père, à l’origine de la dignité de chaque être humain. Chaque chrétien est, je pense, appelé à poursuivre sa réflexion et, pourquoi pas, à faire un examen de conscience sur les concessions qu’il serait tenté de faire concernant ces questions de bioéthique, face à sa souffrance ou à celle d’un proche. L’essentiel reste le témoignage personnel.

    Propos recueillis par Laurence Faure

  • Le meilleur avortement est celui qu'on évite

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    Du site BreizhInfo.com :

    Adélaïde Pouchol (La Marche pour la vie) : « Le meilleur avortement est celui qu’on évite » [Vidéo et interview]

    La Marche pour la vie s’est déroulée dimanche 19 janvier 2019 à Paris, et a rassemblé des milliers de participants, avec pour mot d’ordre notamment, la lutte pour la préservation de la clause de conscience pour les médecins refusant de pratiquer l’avortement.

    Cette marche suscite des propos d’une haine rarement atteinte – mais jamais condamnée – sur une radio du service public, propagée par l’indécrottable Sophia Aram, comme vous pouvez le voir ci-dessous :

    Pour faire le point sur cette Marche pour la vie, mais aussi sur les interrogations qu’elle peut susciter, nous nous sommes entretenus avec Adélaïde Pouchol, rédactrice en chef adjointe de L’Homme Nouveau et porte-parole de la Marche pour la Vie.

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  • Pays-Bas : plus de 25% des décès dans le pays sont provoqués

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    AUX PAYS-BAS, UN QUART DES DÉCÈS SONT PROVOQUÉS

     de genethique.org 

    Aux Pays-Bas, quinze ans après la décriminalisation de l'euthanasie et du suicide assisté, « plus de 25% des décès dans le pays ont été provoqués ». C’est le chiffre que mentionnent les statistiques de 2017. Plus de 6 500 cas d'euthanasie ont été recensés, 1 900 suicides et 32 000 personnes tuées par « sédation palliative ».

    Si l’euthanasie est devenue « plus courante » après 2007, c’est en partie la conséquence de« l’élargissement de la gamme des conditions considérées comme éligibles ». Dans le même temps, « la définition de « souffrance insupportable » qui est au cœur de la loi a également été assouplie ». Aujourd'hui, l'euthanasie est « considérée comme un service de santé de base, couvert par la prime mensuelle que chaque citoyen paie à sa compagnie d'assurance ». 

    Et sur la seule année 2017, l’agence Levenseindekliniek[1] qui offre ses services pour des patients cherchant à mettre fin à leurs jours et dont le médecin refuserait de la pratiquer, a euthanasié 750 personnes.

    Wesley J. Smith, co-président et associé principal du Center on Human Exceptionalism du Discovery Institute, a souligné que « depuis que l’euthanasie a été décriminalisée aux Pays-Bas, les médecins du pays ont emprunté une route très sombre ». Il a expliqué que « les décès provoqués ont augmenté, passant des malades en phase terminale qui le demandent aux malades chroniques qui le demandent, en passant par les personnes handicapées et les personnes âgées qui le demandent, en passant par les personnes atteintes de démence, les patients souffrant de troubles mentaux psychiatriques (83 en 2017), et les infanticides des bébés nés avec des maladies graves ou terminales ou des incapacités, qui n'ont pas la capacité de le demander ». Wesley J. Smith poursuit : « Est-ce que cela signifie que les Néerlandais sont des gens horribles et macabres? Absolument pas. Mais ils sont logiques. Une fois que la population a largement accepté le principe selon lequel tuer est une réponse acceptable à la souffrance, le pays a été conduit précisément où cette conviction menait ».

    Pour aller plus loin :

    Royaume-Uni : de nouvelles directives pour des «euthanasies par omissions »

    En Belgique, 12 550 déclarations anticipées d’euthanasies en 2018

    L’Espagne vote une loi sur la « mort dans la dignité » et ouvre la voie à l’euthanasie

    La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) saisie d’une affaire d’euthanasie en Belgique 

  • L'Etat belge va devoir justifier sa loi sur l'euthanasie devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme

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    L’EUTHANASIE EN BELGIQUE SOUS LA LOUPE DE LA COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME

    Gènéthique vous informe (genethique.org)

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) vient de recevoir la requête d’un plaignant suite à l’euthanasie de sa mère en Belgique. Une première qui pourrait contraindre l’Etat belge à justifier sa loi. Carine Brochier de l’Institut Européen de Bioéthique revient pour Gènéthique sur les enjeux de cette affaire.

    Gènéthique : La CEDH vient d’accepter de se prononcer sur un cas d’euthanasie en Belgique. Que représente cette décision ?

    Carine Brochier : 95% des dossiers qui sont présentés à la CEDH ne dépassent pas le seuil de la recevabilité. La décision de se pencher sur la requête Mortier vs Belgique a donc un caractère assez exceptionnel. Dans ce dossier, la CEDH va examiner si l’euthanasie de Godelieve de Troyer, la maman du requérant, Tom Mortier, bafoue un droit humain fondamental. Dans ce cadre, la Cour a interpellé le gouvernement belge, qui a jusqu’au mois d’avril pour présenter une défense. Le requérant, Tom Mortier, sera à son tour entendu, et ce n’est qu’après cet échange d’arguments que la Cour statuera.

    C’est la première fois qu’en matière d’euthanasie, les juges de la CEDH acceptent de s’interroger pour savoir si un droit humain a été piétiné. La requête déposée s’appuie sur l’article 2 de la CEDH. Cet article, assez explicite, s’intitule d’ailleurs « droit à la vie ». C’est le premier droit substantiel proclamé dans la Convention et l'un des droits essentiels car considéré comme « le droit humain le plus fondamental de tous » ou comme le « droit suprême de l'être humain », mais surtout comme « la condition d'exercice de tous les autres ». Si toute personne a droit à la vie, ce droit doit être protégé par des lois, ce qui implique pour l’Etat d’interdire toute atteinte à la vie de ses citoyens et, en corolaire, lui intime l’obligation de protéger la vie des personnes les plus vulnérables. C’est sur cette base que l’avocat de Tom Mortier, Robert Clarke de ADF International, a fondé sa requête.

    G : Quels sont les faits présentés à la Cour ?

    CB : La mère de Tom Mortier était en condition de souffrance psychique avérée. Depuis 20 ans, elle était suivie pour une dépression grave. Elle avait fait appel à plusieurs médecins, avant de trouver un praticien qui a accédé à sa demande d’euthanasie. Certains praticiens, en effet, sont plus enclins que d’autres à avaliser les demandes d’euthanasie. Au nom de la liberté et du droit des patients, la loi belge n’interdit pas ce qu’on appelle couramment le « shopping » médical. Si votre médecin traitant estime que vous n’entrez pas dans le cadre légal permettant l’euthanasie, vous pourrez toujours chercher ailleurs, et éventuellement trouver un médecin plus « accommodant », qui, même s’il ne vous a pas suivi dans la durée, provoquera votre mort dans ce qu’il jugera le respect du cadre légal.

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  • Affaire Zanchetta : qui ment?

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    Anne Kurian, sur zenit.org, relaie la déclaration du Directeur ad interim du Bureau de presse du Vatican :

    Abus sexuels : l’enquête sur Mgr Zanchetta est en cours

    Déclaration d’Alessandro Gisotti

    JANVIER 22, 2019 17:12

    L’enquête ecclésiale sur Mgr Gustavo Oscar Zanchetta, l’évêque argentin travaillant au Vatican et soupçonné d’abus sexuels, est en cours, indique le directeur intérim du Bureau de presse du Saint-Siège ce 22 janvier 2019.

    Après la publication de « reconstructions trompeuses » dans la presse, Alessandro Gisotti confirme « avec fermeté » sa déclaration du 4 janvier dernier : Mgr Zanchetta, ancien évêque d’Oran (San Ramón de la Nueva Orán), a donné sa démission en 2017, expliquait alors le porte-parole du Saint-Siège, à cause de sa difficulté à gérer ses relations « très tendues » avec le clergé diocésain. A l’époque, « il y avait eu contre lui des accusations d’autoritarisme, mais aucune accusation d’abus sexuel ». C’était un problème « d’incapacité à gouverner le clergé ».

    De même, « aucune accusation d’abus sexuel n’avait émergé au moment de sa nomination comme assesseur » de l’Administration du patrimoine du Siège apostolique (APSA) en décembre 2017. Les accusations d’abus sexuels remontent à l’automne 2018. L’actuel évêque d’Oran (Mgr Luis Antonio Scozzina) a alors recueilli des témoignages qui devaient parvenir à la Congrégation pour les évêques.

    Au cas où ces éléments seraient confirmés, « le cas sera remis à la commission spéciale pour les évêques ». Le cas est à l’étude, confirme à nouveau Alessandro Gisotti, qui informera de l’issue de l’enquête. Durant cette enquête préalable, il est demandé à Mgr Zanchetta de s’abstenir de travailler.

    Cette version des faits est démentie par Riccardo Cascioli (Nuova Bussola Quotidiana en traduction sur le site "Benoît-et-moi") qui avance les faits suivants :

    "... pourtant, l'ancien vicaire général du diocèse d'Oran, Juan José Manzano, l'un des trois prêtres qui ont envoyé les rapports sur Zanchetta au Vatican, dans un entretien exclusif avec l'Associated Press, a déclaré que le pape François connaissait très bien les accusations contre Zanchetta, au point de l'avoir rencontré à deux reprises, en 2015 et 2017, immédiatement après l'arrivée des rapports au Vatican, pour en discuter avec lui. En 2015, Manzano lui-même avait fait parvenir au Vatican par l'intermédiaire d'évêques amis des selfies que Zanchetta s'était fait dans des positions obscènes, tandis qu'en 2017, en plus de la gestion autoritaire et irrationnelle du diocèse, les dénonciations incluaient harcèlement et abus de séminaristes (un des trois accusateurs est le recteur du séminaire en personne).

    Dans la première circonstance, Zanchetta se justifia en disant que son téléphone portable avait été piraté et qu'il y avait des gens qui cherchaient à mettre le Pape sous un mauvais jour. Zanchetta était en effet très proche de l'archevêque Bergoglio, qui avait également été son confesseur, et il était sous-secrétaire exécutif de la Conférence épiscopale argentine lorsque Bergoglio en était le président. C'est précisément cette amitié qui lui ouvrit toute grande la porte vers l'épiscopat lorsque Bergoglio devint le pape François, malgré les nombreuses accusations d'abus de pouvoir dont il fut l'objet lorsqu'il exerça la charge d'économe dans son diocèse natal de Quilmes.

    Après la rencontre avec le Pape en 2017, en revanche, Zanchetta donna soudainement sa démission pour des raisons de santé, disparut de la circulation et, comme nous l'avons déjà dit, on lui donna un poste important au Vatican.

    Ces nouvelles révélations constituent un embarras objectif pour le Pape, à plus forte raison en cette période de préparation du sommet sur les abus sexuels qui se tiendra au Vatican du 21 au 24 février. Bien que Mgr Manzano exonère complètement le Pape François, le considérant comme une victime de l'art de manipulation de Zanchetta [sans doute est-ce par prudence..., ndt], les faits suggèrent malheureusement aussi d'autres considérations. Une fois de plus, en effet, on est confrontés à des réticences et à des mensonges: on a voulu faire croire que les accusations d'abus sexuels étaient récentes, il apparaît au contraire qu'elles étaient bien connues depuis 2015 mais le Pape ne les avait pas écoutées, et en 2017 également, il avait protégé son ami évêque en lui donnant même une position de prestige au Vatican."

  • Le désastre des avortements sélectifs en Chine et en Inde

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    AVORTEMENTS SÉLECTIFS : IL MANQUE 80 MILLIONS DE FEMMES EN CHINE ET EN INDE

     de genethique.org

    Si l’avortement sélectif est interdit en Chine et en Inde, il est en pratique difficilement contrôlable et fréquemment pratiqué. « Quitte à n’avoir qu’un(e) descendant(e), autant que ce soit un garçon, davantage susceptible de travailler et de soutenir financièrement ses parents » : en Chine la politique de l’enfant unique, qui a sévi de 1975 à 2015 a considérablement « chamboulé » le rapport de masculinité. Certaines régions chinoises culminent à 120 hommes pour 100 femmes, quand le ratio naturel tourne invariablement autour de 105 garçons pour 100 femmes[1]. Même problème en Inde, surtout dans les zones rurales, « où la naissance d’une fille est synonyme de charge économique et de dot à débourser ».

    Ces coutumes de la « préférence pour le fils » ont été soulevées par Heather Barr, une chercheuse en droit des femmes, dans un essai publié en marge du rapport 2019 de l’association Human Rights Watch. Elle a calculé que ces ratios déséquilibrés avaient provoqué un déficit de 80 millions de femmes pour ces deux seuls pays, Chine et Inde, les deux plus peuplés du monde.

    Une des conséquences de ce déséquilibre est la difficulté pour les hommes de trouver une épouse pour assurer leur descendance. Il en résulte un véritable trafic de femmes, notamment par des agences chinoises qui « importent » des femmes birmanes. Les agences leur promettent monts et merveilles pour les attirer en Chine, elles sont « finalement rachetées entre 3 000 et 13 000 dollars (selon l’âge et l’apparence) par des familles en quête d’une épouse pour leur fils ».

    Chine et Inde « doivent agir de toute urgence pour atténuer les effets du déclin du nombre de femmes, et examiner attentivement les conséquences de cette pénurie, y compris en relation avec la traite et les violences à l’égard des femmes», conclut Heather Barr.

    Voir aussi :


    [1] Moyenne mesurée en 2012 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Sources: Libération, Julia Toussaint (19/01/2019)
  • Homosexualité dans l'Eglise : une parution qui devrait faire du bruit

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    (Source) : 

    Il s'agit de la publication du livre Sodome par le sociologue, très politiquement correct, favorable au "mariage pour tous", Frédéric Martel. 

    A l'issu d'une enquête de 5 années, après avoir interviewé de nombreux membres haut-placés de la Curie et avoir eu accès à des sources de première main, le sociologue français expose sans fard le réseau gay qui a infiltré l'Eglise et le Vatican depuis essentiellement le pontificat de Paul VI. Des noms et des faits seront révélés.

    Ce qui fait l'intérêt de ce livre, c'est que Frédéric Martel ne peut pas être accusé de participer à un complot traditionaliste destiné à abattre le progressiste François. Bien au contraire, Frédéric Martel partage l'idéal bergoglien d'une Église des pauvres, des marginalisés, des périphéries. L'objet de sa diatribe n'est donc pas l'existence d'homosexuels actifs dans l'Église, mais l'hypocrisie qui entoure cet état de fait.

    Sources en espagnolen anglais, bizarrement il y a très peu de sources en français.

    et (source) :

    L'auteur est lui-même homosexuel. Après une rapide enquête, il s'avère que spécialiste de la sociologie du monde homosexuel, il avait écrit un livre mal reçu dans le milieu homosexuel :« le Rose et le Noir ».

    Ce livre est annoncé sur Amazon non pas pour le 1er avril mais pour le 21 février, en édition anglaise et Italienne, par hasard jour de l'ouverture de la grande rencontre au Vatican des responsables des conférences épiscopales, et plus tard en langue espagnole. 

    L'ouvrage ne porte pas que sur l'homosexualité ou les affaires de mœurs, et son titre anglais est :"In the Closet of the Vatican: Power, Homosexuality, Hypocrisy"(dans le secret du Vatican, pouvoir, homosexualité, hypocrisie)

    Ce n'est sûrement pas l'homosexualité qu'il dénonce mais de l'hypocrisie, et peut-être avant tout la doctrine morale de l'Eglise. Dans la mesure où il va donner des noms, des faits, des dates, cela risque en effet de susciter un scandale, et possiblement une mise en cause de la gestion du pape François.

    On trouve sur Amazon l'annonce de la parution d'un livre à la même date du 21 février, simplement pour le moment intitulé "Enquète" de Frédéric Martel et qui doit donc etre la version française du même ouvrage.

     

  • Le cinquième épisode des "hommes en noir"

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le Club des Hommes en noir : cinquième épisode !

    Le Club des Hommes en noir : <br>cinquième épisode !

    Une nouvelle année, un nouvel épisode. Le Club des hommes en noir revient pour l'édition du mois de janvier. Cette émission fondée en 2012 sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept est simple : l'actualité de l'Église est décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! 

    Pour ce cinquième épisode, les membres du Club étaient :

    • L'abbé Grégoire Celier de la fraternité Saint-Pie X,
    • L'abbé Claude Barthe, vaticaniste,
    • L'abbé Guillaume de Tanouän de l'Institut du Bon Pasteur,
    • Daniel Hamiche, laïc, responsable de Riposte Catholique.

    Ces hommes tout de noir vétus, ont abordé pour vous les sujets suivants :

    1°) changement de communicants au Vatican. Épisode normal ou preuve de dysfonctionnement ?

    2°) Et si le cardinal Tagle était le prochain pape ? Politique fiction ou possibilité en cours de préparation ?

    3°) La question doctrinale : un doute sur la réponse aux dubias portant sur l'hystérectomie.

  • Le témoignage bouleversant de Patricia Sandoval

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    D'Odon de Cacqueray sur le site de l'Homme Nouveau :

    Face à l'avortement, un témoignage de la puissance de la miséricorde de Dieu

    Face à l'avortement, un témoignage <br>de la puissance de la miséricorde de Dieu

    Parents divorcés, éducation superficielle ou l’apparence était reine et le Christ n’était qu’un vernis traditionnel, spiritisme, avortements, drogue… Patricia Sandoval est bien de notre siècle. Pourtant après son parcours chaotique, cette femme mexico-américaine a rencontré Dieu, Il a bouleversé sa vie. Après un parcours de reconstruction, elle a mis sa vie au service de tous ceux qui peuvent être confrontés aux mêmes problèmes qu’elle. Patricia Sandoval témoigne dans le monde entier de la miséricorde de Dieu et de l’horreur de l’avortement. 

    Il n’est pas possible de rester insensible devant cette jeune femme, particulièrement belle, qui parle facilement malgré les barrières de la langue. Le sourire au coin des lèvres, les réponses fusent, passionnées, lorsqu’on l’interroge sur sa vie. Ses parents ne lui ayant pas transmis de fondations assez solides, Patricia Sandoval reçoit une éducation sexuelle perverse alors qu’elle est encore en bas âge à l’école. Elle entend parler de « sexe sûr », de contraception, de dissociation entre union et procréation. 

    Lorsque jeune adulte elle tombera sous le charme d’un jeune homme, ils auront leurs premières « relations sexuelles protégées ». Malgré la contraception, Patricia tombe enceinte, elle choisit avec celui qui était alors son compagnon, de garder l’enfant et de se marier. Hélas, sous la pression de ses amies, elle change d’avis et avorte, faisant passer la mort de son premier enfant pour une fausse-couche. Son fiancé est dévasté. Pour elle, quelque chose s’est brisé, alors que les équipes médicales lui assurent qu’elle ne s’est débarrassée que d’un amas de cellules. Une deuxième fois Patricia Sandoval tombe enceinte, deuxième avortement et incompréhension face à la défaillance de la contraception. La troisième fois, ne voulant plus porter le poids de l’avortement seule, elle contraint son fiancé à l’accompagner à la clinique. Leur relation n’y survivra pas. 

    Seule, face aux difficultés familiales, Patricia Sandoval trouve du travail au Planning Familial, elle est chargée en premier lieu de convaincre les femmes enceintes en détresse d’avorter, les mots « bébés », « parents », même « foetus », sont interdits, ils sont remplacés par « sac », « amas de cellules »… Très vite, sans formation médicale, elle aide les médecins à pratiques les avortements, cinq minutes par femme, puis l’horreur, la pièce attenante dans laquelle il faut retrouver cinq morceaux du bébé pour que l’avortement soit considéré comme réussi. Petit à petit Patricia prend conscience du mensonge dans lequel elle a été maintenue. Une femme enceinte de jumeaux, à six mois de grossesse, la fera fuir définitivement ce lieu de mort. 

    Pour fuir sa réalité trop dure à supporter, c’est dans la drogue que la jeune mexico-américaine se réfugie, pendant plusieurs années, c’est la descente aux enfers, cocaïne, métamphétamine… les doses augmentent, la réalité s’éloigne. Un beau jour c’est la rue, la peur d’être en manque, les fausses amitiés. Jusqu’à ce qu’abandonné sur un trottoir par son compagnon de l’époque, squelettique, Patricia se remémore tout ce que Dieu, en qui elle a toujours cru, a fait de bien dans sa vie. Comme Job sur son tas de fumier, elle remercie pour tout ce qu’elle a eu de bon. C’est à ce moment qu’une femme, travaillant dans un restaurant à proximité, la serre dans ses bras, lui disant que Dieu l’aime et lui pardonne. Ce sera le début de son chemin de Damas. 

    Le parcours de conversion et de guérison ne sera pas un long fleuve tranquille, il y aura des chutes, des rechutes, des colères… Une retraite avec La vigne de Rachel lui permettra de guérir du poids de ses avortements. La providence de Dieu la guidera ensuite, souvent contre sa volonté, pour donner son témoignage au monde. Un témoignange poignant que vous pourrez voir et entendre dans la vidéo qui accompagne cet article. 

    Patricia Sandoval nous offre un vrai Magnificat en faveur de la Vie. 

    Transfigurée, Patricia Sandoval et Christine Watkins, ed Téqui, 18,90€