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Ethique - Page 456

  • Pays-Bas : quand l'euthanasie devient monnaie courante

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    Lu sur NdFr :

    Pays-Bas : la frontière floue entre euthanasies et assassinats médicalisés

    Pays-Bas : la frontière floue entre euthanasies et assassinats médicalisésLes statistiques officielles de l’euthanasie aux Pays-Bas montrent une hausse constante de cette pratique. Et c’est sans compter les nombreux cas d’euthanasies non déclarées, parfois même réalisées sans l’accord du patient. La Hollande a officiellement légalisé l’euthanasie en 2002 mais elle l’avait déjà dépénalisée depuis 1984. En 2012, il y a eu près de 4 200 euthanasies déclarées contre environ 3 600 en 2011 et 1 800 en 2004. Sur les près de 4 200 cas déclarés l’année dernière, 13 ont concerné des patients souffrant de maladies mentales et 49 des personnes âgées atteintes de démence. En fait, dans 40-60 % des cas, « l’euthanasie » serait réalisée sur des patients qui n’ont pas demandé à mourir. Officiellement, les Pays-Bas n’autorisent l’euthanasie que pour les patients souffrant d’une maladie incurable et de douleurs difficilement supportables et qui réclament en toute conscience une euthanasie. L’euthanasie des mineurs est elle aussi autorisée, mais l’accord des parents est indispensable jusqu’à 16 ans. Certains services pédiatriques pratiquent même l’euthanasie sur les nouveau-nés. Pour faciliter l’accès à l’euthanasie, des équipes mobiles ont aussi été créées afin de fournir ce type de prestations au domicile des malades. L’association néerlandaise pour l’euthanasie volontaire NVVE a même créé une « clinique » spéciale pour tuer les patients souhaitant se suicider mais à qui l’euthanasie a été refusée.

    Mais outre les cas déclarés, ...

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  • L'attentat contre les chrétiens de Peshawar : après l'horreur, l'abomination ?

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    ASIE/PAKISTAN - Après les bombes, de nouvelles atrocités perpétrées contre les chrétiens : les victimes de Peshawar sujettes à des prélèvements d’organes sauvages ? (source)

    Karachi – Après l’attentat à la bombe contre l’église anglicane de Tous les Saints de Peshawar, la situation demeure tendue au sein de la société pakistanaise. Les chrétiens se déclarent « horrifiés » par les rumeurs circulant selon lesquelles les bombes de Peshawar seraient liées au vaste problème du trafic d’organes. C’est ce qu’indiquent à l’Agence Fides un certain nombre de représentants d’ONG au sein de la société civile pakistanaise. Des chacals, probablement du personnel paramédical local, auraient en effet profité du grand nombre de morts et de blessés pour dérober des organes aux victimes et les exploiter dans le cadre du commerce illégal d’organes. « Si cela était vrai, cela voudrait dire qu’il existe des criminels qui spéculent sur la souffrance des victimes chrétiennes d’une manière véritablement blasphématoire et sacrilège » remarque pour Fides le Père Mario Rodrigues, prêtre de Karachi. « Nous demandons à ce que soit menée une enquête sérieuse de la part de la police sur cet aspect qui nous scandalise ».

    Le Pakistan a promulgué une loi réglementant les transplantations d’organes en 2010 de manière à se débarrasser de sa réputation de première destination du « tourisme des greffes » et à mettre fin au trafic illégal d’organes humains sur son territoire. Après l’approbation de la loi, le trafic illégal a subi un ralentissement mais, depuis 2011, de nombreux cas de greffes illégales ont de nouveau émergé. En juillet dernier, aux vues des données faisant état d’un « commerce florissant », la Cour Suprême a émis des directives, demandant aux gouvernements provinciaux de prendre des mesures afin de faire appliquer la loi. Selon des enquêtes de police, 42 structures médicales dédiées aux transplantations illégales d’organes ont été identifiées au Pendjab.

  • Le combat de l'Église contre l'avortement

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    c combat_1.jpgLe combat de l'Église contre l'avortement

    Ed. bénédictines

    ISBN : 9782848631363

    Auteur : Laurent Aventin

    Broché ; 208 p. ; 14,9 x 21 cm

    Depuis les années 70, la libéralisation de l'avortement n'a jamais cessé son extension, c'est la norme dans de nombreux pays. Le nombre d'enfants avortés est estimé à environ deux milliards d'individus en 40 ans. C'est de loin la première cause de mortalité au monde. Pourtant, de nombreuses civilisations et cultures s'y sont toujours opposées comme c'est le cas de l'Église catholique depuis le début de l'ère chrétienne. À une époque où les catholiques vivent dans un environnement préjudiciable au respect de la vie naissante, l'avortement est parfois devenu « toléré » aux yeux de certains. L'inacceptable ne peut cependant devenir acceptable et c'est ce que rappelle inlassablement l'Église depuis les dernières décennies. L'histoire des saints/bienheureux mais également les interventions des papes, particulièrement au XXe siècle, interpellent et expliquent les raisons pour lesquelles l'élimination d'un enfant non né reste un homicide.

    Pourtant, la pensée catholique n'a pas permis d'endiguer le fléau de l'avortement, l'opinion publique occidentale le considérant souvent comme une avancée médicale et un confort auquel elle ne souhaite pas renoncer malgré la popularité d'un Jean-Paul II ou d'une mère Térésa qui ne sont toujours pas entendus sur ces sujets. La détérioration des conditions socio-économiques ou familiales ainsi que l'uniformisation des modes de vie et de pensée participent sous forme de pressions convergentes au choix de l'avortement. Si sur le plan humain tout semble avoir été réalisé et tout semble avoir échoué, l'Église et plus particulièrement le pape dispose d'élever au rang de martyrs les enfants avortés au nom du rejet de la vérité annoncée par l'Église ; à savoir que la vie d'un être humain débute dès la fécondation et non après une période hypothétique de gestation que les législateurs de chaque pays se plaisent à définir selon les intérêts de certains lobbies. S'il est vrai que la Miséricorde Divine s'applique aussi aux enfants non nés et non baptisés, L'Église ne précise pas encore de quelle manière… Ne serait-ce pas sa mission sous le règne de Benoît XVI ?

    Outre les arguments théologiques et politiques, sont présentées un ensemble de prières proposées par l'Église catholique, d'une part pour redonner l'espérance qu'un jour l'avortement soit perçu pour ce qu'il est : un manque d'amour envers son prochain, envers les plus vulnérables que sont les enfants à naître ; d'autre part pour venir en aide à ceux qui ont vécu l'avortement, à ceux qui se posent la question de garder un enfant en gestation ou encore aux enfants avortés qui doivent pouvoir accéder à la béatitude éternelle.

     

  • Bulletin de l'IEB - 25 septembre 2013; Embryons/Soins Palliatifs/Comece

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  • L'euthanasie progresse aux Pays-Bas

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    L'euthanasie en forte augmentation aux Pays-Bas depuis six ans (synthèse de presse quotidienne de gènéthique)

    Aux Pays-Bas, selon un rapport publié mardi 24 septembre par une commission spéciale, l'euthanasie est en constante augmentation dans le pays depuis 2006, avec une hausse de 13% entre 2011 et 2012. Plus précisément, la commission fait état de 1923 cas en 2006 et 4188 cas en 2012, soit environ 3% de tous les décès aux Pays-Bas. 

    Majoritairement, les cas seraient liés au cancer mais "certains évoquent une plus grande tolérance de la pratique parmi la population, les patients et les médecins". 

    (Lapresse.ca 24/09/2013)

    Voir également : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2013/09/13-deuthanasies-aux-pays-approbation-de.html

  • Quand la mode modifie les manières de vivre et de penser

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    Nous avions attiré l'attention de nos visiteurs sur la mode actuelle qui promeut un modèle unisexe ou androgyne (vous-avez-dit-decadence). Des propos de Véronique Bergen figurant dans La Libre d'aujourd'hui (p. 46) mettent en évidence le rôle de la mode dans l'évolution des comportements :

    Elle (la mode) dicte certaines tendances de de­main: elle s’imprègne de ce qui est marginal et voit si la marginalité peut passer. Et c’est ainsi que certaines tendances deviennent dominantes. Elle a un poids décisif dans le changement qu’elle im­pulse aux manières de vivre, de s’habiller, de penser. Je fais une hypothèse un peu audacieuse: Galliano et Alexander McQueen étaient les deux personnalités les plus radicales du milieu de la création, qui ont été le plus loin dans une féerie que le système de mode n’était peut-­être plus prêt à accepter, pour diverses raisons. Ils ont été le plus loin possible dans le creuse­ment du fantasme; Jean Paul Gaultier, aussi, a fait bouger les polarités entre les genres. Faire défiler en 2011 (deux ans avant le mariage gay en France) le mannequin homme Andrej Pejic en robe de mariée, c’était un coup de force. On le voit, la mode est un instrument qui bouleverse les manières de vivre, de penser, et les normes éthiques.

    Voir également : 

    http://www.corrispondenzaromana.it/il-genere-neutro-fa-tendenza-anche-nella-moda/

  • France : radicalisation laïcarde au Comité National d'Ethique

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    Lu sur Le Figaro :

    Des personnalités proches de la majorité y font leur entrée et des responsables religieux sont évincés.

    «On veut faire payer aux représentants religieux leurs positions plutôt hostiles au mariage pour tous. En les écartant de la réflexion sur des questions de société, le gouvernement impose une vision de la laïcité fermée au risque d'appauvrir le débat», dénonce le pasteur Louis Schweitzer, par ailleurs professeur d'éthique et de spiritualité à la Faculté libre de théologie évangélique de Vaux-sur-Seine. Par voie de presse, ce dernier a appris son éviction du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), cette instance de réflexion régulièrement saisie pour rendre des avis sur des sujets de société aussi sensibles que la fin de vie ou l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples homosexuels. Son mandat de quatre ans arrivant à terme, il n'a pas été renouvelé, comme cela était envisageable selon le règlement de cette structure. C'est aussi le cas pour le rabbin Michaël Azoulay, par ailleurs, membre de la commission de bioéthique du Consistoire de Paris.

    Selon Le Monde, qui a révélé ces informations, ces évictions marquent le choix de l'Élysée de ne plus intégrer de responsables religieux au sein de cette institution. «Nous souhaitons revenir aux principes de création du Conseil de 1983 et faire appel à des laïques pour représenter les courants religieux», confirme-t-on à l'Élysée, qui se charge directement de nommer les membres des familles philosophiques et spirituelles. Pour Louis Schweitzer, l'objectif est clair: «Le gouvernement veut s'entourer de personnalités qui prendront des positions dans le sens souhaité.»

    «Nous souhaitons revenir aux principes de création du Conseil de 1983 et faire appel à des laïques pour représenter les courants religieux»

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  • Bulletin de l'IEB - 20 septembre 2013 - Soins palliatifs / Naissance / iPS

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  • Rendez-vous avec la mort, dix ans d'euthanasie légale en Belgique

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    RENMOR_large.jpgRendez-vous avec la mort

    présentation par Bruno Debois (didoc)

    A ce jour, seuls trois pays au monde ont dépénalisé la pratique de l’euthanasie : les Pays-Bas, la Belgique et, plus récemment, le Grand Duché de Luxembourg. Un peu plus de dix ans après l’entrée en vigueur de la loi en Belgique, l’heure est venue de dresser un bilan critique.

    Dans cet ouvrage à la lecture agréable et accessible au grand public, le Professeur Montero, doyen de la faculté de droit de l’Université de Namur et spécialiste en la matière, propose une approche particulièrement originale. Partant des travaux parlementaires ayant mené à l’élaboration de la loi, il met en vis-à-vis les intentions du législateur et les rapports successifs de la Commission fédérale de contrôle de l’euthanasie, permettant au lecteur d’avoir une vision objective de la réalité de ce contrôle organisé par le législateur, sans parti pris idéologique.

    Afin de mieux situer le lecteur dans la problématique, l’ouvrage commence par un passage en revue rapide et clair des concepts clés auxquels il sera confronté au long de l’ouvrage — euthanasie, soins palliatifs, contrôle de la douleur, acte à double effet, sédation palliative... Il s’attaque également à quelques idées reçues en vogue dans l’imaginaire collectif : distinction entre euthanasie passive et active, l’euthanasie comme remède à l’acharnement thérapeutique…

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  • Le pape : chaque enfant avorté a le visage du Seigneur

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    Korazym.org (trad. par nos soins)

    Chaque bébé non né mais injustement condamné à être avorté a le visage du Seigneur qui déjà avant de naître, et ensuite à peine né a fait l’expérience du rejet du monde.

    Par ces paroles, le pape s’est adressé aux médecins et gynécologues catholiques reçus en audience ce matin.

    Un discours dans lequel le Souverain Pontife a mis en évidence le paradoxe moderne d’une science médicale qui, malgré son grand développement technologique, oublie de servir authentiquement la vie: « alors que de nouveaux droits sont attribués à la personne - des droits aussi parfois supposés - la vie n’est pas toujours protégée comme valeur première et comme droit primordial de chaque homme. Le but ultime de l'acte médical reste toujours la défense et la promotion de la vie. »

    Les médecins catholiques, explique le pape, doivent répondre à l'appel de l'Eglise pour lutter contre l’utilitarisme;  "la culture du rebut », qui asservit aujourd’hui les cœurs et les esprits de tant de monde, a un coût très élevé : elle requiert d’éliminer des êtres humains, surtout s’ils sont physiquement ou socialement plus faibles. Notre réplique face à une telle mentalité est un "Oui" à la vie fort et sans hésitation. »

    L'homme n'est pas une chose commercialisable, avec un prix: « c’est pour cela que l’attention à la vie humaine dans son intégralité est devenue ces derniers temps une véritable priorité du Magistère de l'Eglise, en particulier à l’égard des plus vulnérables, à savoir les personnes handicapées, les malades, l'enfant à naître, le bébé, la personne âgée. »

    Le pape pense aux bébés et aux personnes âgées, aux personnes handicapées: "chaque enfant à naître, mais injustement condamné à être avorté, a le visage du Seigneur, qui même avant de naître et ensuite à peine né a fait l’expérience du rejet du monde. Et chaque personne âgée, lorsqu’elle est aussi infirme et en fin de vie, porte en elle le visage de Christ. On ne peut les rejeter!"

    Les médecins catholiques doivent donc être « les témoins et les propagateurs de cette "culture de vie". »

    Voici la consigne du pape: « Votre identité catholique implique une plus grande responsabilité : tout d'abord par rapport à vous-même, par un engagement en cohérence avec votre vocation chrétienne ; ensuite à l’égard de la culture contemporaine, pour contribuer à la reconnaissance dans la vie humaine de la dimension transcendante, de l'empreinte de l’œuvre créatrice de Dieu, et cela depuis le premier instant de la conception. C’est une exigence de la nouvelle évangélisation qui exige souvent d’aller à contre-courant en payant de sa personne. Le Seigneur compte aussi sur vous pour diffuser l’"Evangile de la vie". »

    Un engagement qui se poursuit chaque jour dans les salles d'hôpitaux avec la conscience qu’au cœur de l’activité médicale et d’assistance il y a la personne humaine en situation de fragilité. Et le pape a conclu: "il n’existe pas une vie humaine qualitativement plus valable qu’une autre. La crédibilité d'un système de santé ne se mesure pas seulement par son efficacité, mais surtout par l'attention et l'amour à l’égard de la personne dont la vie est sacrée et inviolable. »

  • Quand la France se réveilla

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    Et la France se réveilla

    de Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville, Toucan, 288 pages

    La recension de Famille Chrétienne :

    Comment, et pourquoi, La Manif pour tous a-t-elle mobilisé ses troupes ? Et quelles leçons peut-on en tirer ? Deux journalistes, Vincent Trémolet de Villers et Raphaël Stainville, répondent dans un essai en forme de rétrospective.

    C’est l’histoire d’une des plus grandes mobilisations de l’après-guerre. Une série de manifestations que ni les grands médias, ni les intellectuels, ni les politiques n’avaient vu venir – surtout pas les politiques, qui pour la plupart sont passés à côté. Aujourd’hui que les clameurs se sont tues, deux journalistes, Raphaël Stainville et Vincent Trémolet de Villers, dressent un premier bilan de La Manif pour tous.

    Leur livre, bien informé et très vivant, se lit avec plaisir, truffé qu’il est de choses vues et de portraits bien troussés, de Virginie Tellenne, alias Frigide Barjot, à Tugdual Derville (Alliance Vita), de Béatrice Bourges (le Printemps français) à Ludovine de la Rochère (présidente de La Manif pour tous), d’Albéric Dumont (La Marche pour la vie), à François-Xavier Bellamy, philosophe de 27 ans…

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  • Une nouvelle fiche didactique sur les cellules souches

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    Nouvelle Fiche Didactique de l'IEB !

    19/09/2013 - Recherche biomédicale

    I – BRÈVE PRÉSENTATION
    Les cellules souches existent dans les tissus de l’organisme pour entretenir leur croissance ou les reconstruire. Elles ont la capacité de se diviser en cellules-filles identiques, tout en produisant de manière régulée d’autres cellules différenciées dans le type cellulaire approprié.…


    II – QUE DIT LE DROIT ?


    III – APPRÉCIATION CRITIQUE
    Créer un clone embryonnaire ? Barrières techniques  - Éviter la destruction d’embryons humains - Vigilance

     Pour découvrir la Fiche ICI